• « Sound of freedom », ou les héros face au bafouement

    « Mets un terme à la malice des méchants, et affermis le juste, Toi Qui sondes les cœurs et les reins, Dieu juste ! » (Psaume 7:9)

    Chères lectrices, chers lecteurs, si vous m’avez suivi un tant soit peu, vous savez que quand je m’exprime sur cette plate-forme par rapport à un événement de l’actualité, cela signifie que j’estime de 1ère importance de le faire. Aujourd’hui en particulier, il ne s’agit là en rien d’une exagération dramatique : lorsqu’un film, ainsi que les acteurs, le réalisateur et les producteurs qui y ont participé, dénoncent une abomination telle que le trafic sexuel d’enfants, quand il relate les efforts d’un ex-agent spécial du gouvernement américain pour sauver des centaines de ces petites victimes innocentes de l’esclavage, ne sommes-nous pas en droit de nous attendre à voir ces personnes adulées ou, au pire des cas, à ce qu’un débat ardent se lance ?

    Eh bien ! Alejandro Monteverde, scénariste et réalisateur de « Sound of freedom », Eduardo Verástegui, producteur, et en particulier Jim Caviezel, l’acteur principal (célèbre pour avoir porté à l’écran le rôle du Seigneur Jésus Christ dans « La Passion du Christ », de Mel Gibson) et Tim Ballard, l’ex-agent secret dont Caviezel interprète le rôle, ont fait face, depuis la sortie du film jusqu’à aujourd’hui, à une véritable campagne de conspuation de la part des médias mainstream oh !

    Pouvez-vous imaginer pareille infâmie beurk ? La pédophilie et le trafic d’enfants constituent certes de vraies poudrières émotionnelles, mais de là à vouer aux gémonies ceux qui accomplissent une œuvre pareillement salutaire, qui nous sensibilisent à la monstrueuse étendue de cette pieuvre, dont les tentacules s’étendent à travers le monde pour aspirer de leurs immondes ventouses d’innocentes victimes, ceux qui travaillent à en sauver le maximum, ceux qui œuvrent à soigner les atroces blessures dont des salopards infichus de se la mettre sous le bras ont lacéré leurs âmes vierges, il y a une marge cyclopéenne mad !

    Le contexte

    Timothy Ballard et James Patrick Caviezel Junior
    Tim Ballard et Jim Caviezel

    Au moins un truc pratique : pas besoin de présenter en détail Jim Caviezel happy.

    Quant à Timothy Ballard,1 il est né à Provo, dans l’Utah, mais a grandi en Californie. Membre de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours, il fait ses études à l’université Brigham Young.

    Après avoir obtenu une licence en espagnol et en sciences politiques, il a poursuivi ses études à l’Institut d’études internationales de Monterey, où il a obtenu une maîtrise en politique internationale avec la mention summa cum laude.

    Après avoir travaillé à la CIA, Ballard est devenu agent spécial pour le ministère de la Sécurité Intérieure, où il a été affecté au groupe de travail sur les crimes sur Internet contre les enfants. Il a travaillé sous couverture pour l’équipe américaine de lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants (U.S. Child Sex Tourism Jump Team).

    Il a aidé à démanteler de nombreuses opérations et à sauver maints enfants de l’esclavage sexuel cool. Il a aussi acquis une expertise sur les réseaux de partage de fichiers où les trafiquants et les pédophiles distribuent leur pornographie infantile. Aujourd’hui, les Ballard ont 9 enfants, dont 2 adoptés après que Tim les eût sauvés de trafiquants de chair humaine.

    Devoir et démission

    Allie Beth Stuckey (18/20/1992-)
    Allie Beth Stuckey (18/20/1992-)

    Lors d’une interview dans « Relatable », le podcast de l’influenceuse chrétienne américaine Allie Beth Stuckey, Tim Ballard relate ceci :

    « J’ai passé 12 ans en tant qu’agent spécial du gouvernement américain à travailler sous couverture sur des affaires de pédocriminalité. Pendant 10 ans, j’ai travaillé à la frontière sud avec le Mexique et je me suis senti frustré par la bureaucratie et l’incapacité à faire mon travail correctement, parce que, vous savez, le trafic d’enfants ne connaît pas de frontières ni de limites, alors que les gouvernements souverains, si, ce qui crée un conflit. En 2012, je travaillais sur une affaire en Colombie, et sur une autre en Haïti. Je pensais pouvoir en faire 2 affaires américaines. J’ai dépassé mes limites, je suis probablement allé un peu plus loin que ce que j’étais censé faire ; et finalement, j’ai dû faire un choix : soit achever ces affaires qui, je le croyais, aboutiraient à des sauvetages d’enfants, soit rentrer à la maison et garder mon travail et ma femme. J’ai finalement décidé de quitter mon poste au gouvernement pour pouvoir mener à bien ces 2 opérations de sauvetage. “Sound of Freedom”, c’est donc essentiellement cette histoire. C’est comme ça que ça commence. En fin de compte, il s’est agi de l’une des plus grandes opérations de sauvetage que nous connaissions en Colombie. […] Je n’aurais jamais osé rêver de faire un film sur ce sujet. Lorsque les producteurs ont vu l’histoire dans les journaux, ils sont venus nous voir et nous ont demandés si nous pouvions les laisser faire un long métrage sur notre histoire. »

    Operation Underground Railroad

    En 2013, Timothy Ballard a fondé l’Operation Underground Railroad, une organisation à but non lucratif avec pour objectif de mettre un terme à la traite sexuelle des enfants. Le groupe concentre ses efforts sur les centaines de milliers d’enfants exposés chaque année au trafic sexuel.

    Le groupe a mené de nombreuses opérations d’infiltration et, dans le même temps, a fourni en argent et en technologie les forces de l’ordre pour les aider dans leurs efforts de lutte contre ces horribles crimes.

    Operation Underground Railroad dispose aussi d’un programme de suivi. Elle fournit des services médicaux et psychologiques aux rescapés et leur offre aussi des possibilités d’instruction et de formation professionnelle une fois prêts à franchir le pas.

    Je tiens à préciser et à insister sur le fait que « Sound of Freedom » ne fait pas la promotion d’Operation Underground Railroad en particulier, et encore moins celle de Tim Ballard, de Jim Caviezel ou d’une quelconque idéologie. Ce film existe avant tout pour les enfants, et il a pour but 1er de sensibiliser les gens à une innommable traite de sorte à contribuer de puissante manière à y mettre fin cool, comme le fit naguère Harriet Beecher-Stowe.

    Il y a toutefois une différence : si « La case de l’oncle Tom » constitue une complète fiction, « Sound of Freedom » représente des faits réels, quoiqu’un tantinet romancés pour attirer le spectateur et pour la sécurité des enfants rescapés et de leurs sauveteurs. Ainsi, Tim Ballard ne se prive pas de reconnaître que Caviezel dresse de lui un portrait bien plus « badass » que dans la réalité happy. Je m’abstiendrai toutefois d’énumérer les différences entre le film et les faits pour éviter de vous le « spoiler ». Allez le voir ! Vous ne serez pas déçus et vous pourrez ensuite faire votre petite recherche cool.

    Un parcours saupoudré d’embuches

    Dans une interview avec Jordan Harmon, président d’Angel Studios, distributeurs de « Sound of Freedom » et producteurs de la série « The Chosen », qui met en scène la vie du Seigneur Jésus Christ avec la trame historique des Évangiles en toile de fond, Tim Ballard déclare :

    « … Je pense que le film est né lorsque son contenu, c’est-à-dire le véritable contenu qui a servi de base, s’est produit […] en octobre 2014, et lorsqu’une enquête déjantée s’est terminée, ou du moins une grande partie de celle-ci s’est terminée sur cette île avec le sauvetage de 54 enfants. C’était l’une des plus grandes opérations de sauvetage jamais réalisées, et elle a défrayé la chronique. […]

    « Et Eduardo Verástegui, d’une manière ou d’une autre… quelqu’un lui a envoyé un lien, et il a vu cette histoire. Sa société de production travaillait sur le scénario d’un thriller sur la traite des êtres humains, mais il s’agissait d’une fiction. Alors ils se sont dits : “Et si ça se basait sur une histoire vraie ? Est-ce que ça pourrait être la bonne, cette fois ?” […] Il m’a contacté et m’a invité, ainsi que ma femme, à aller voir le film qu’ils venaient de terminer, intitulé “Little Boy”.

    « Ce qu’il ne savait pas, c’est que quelques mois auparavant, nous avions été contactés par 3 ou 4 studios hollywoodiens différents. Ils avaient vu le même reportage et s’étaient dits que cela pourrait peut-être faire l’objet d’un film. Je me souviens avoir dit à ma femme : “Tu as le droit de veto.” […] Hollywood est un endroit étrange. […] Franchement, je pense que si j’ai du travail, c’est en grande partie à cause du contenu qui sort de Hollywood et qui crée des addictions au sexe. […] C’est de là que vient la demande. Et elle me répond, genre : “Nope, on va pas le faire.” […]

    « Des mois plus tard, Eduardo nous appelle et nous invite à regarder le film. Nous regardons le film et Katherine pleure, alors qu’elle ne pleure pas facilement [quand elle regarde] des films. […] Ce soir-là, nous sommes allés dîner. […] Alejandro était là aussi. […] Et ils ont dit : “Nous voulons que notre prochain projet soit [l’histoire de ton sauvetage], alors allons-y.” »

    L’écriture de « Sound of Freedom » a commencé dès 2015, et son tournage s’est déroulé en 2018, mais sa diffusion a rencontré obstacle sur obstacle, la difficulté à faire le marketing d’un film au sujet aussi sombre n’étant pas des moindres selon Alejandro Monteverde.

    José Alejandro Gómez Monteverde (13/07/1977-) José Eduardo Verástegui Córdoba (21/05/1974-)
    Alejandro Monteverde (13/07/1977-) Eduardo Verástegui (21/05/1974-)

    Plus loin dans l’interview, nous apprenons l’acte de foi oh qu’Eduardo Verástegui (un fervent catholique) a dû accomplir avec en poche un budget format bas de laine :

    Tim Ballard : « Dès le 1er jour de tournage […] $5 000 000 ont disparu. Les sponsors ont dit : “Non, on se retire, c’est fini.” Ils allaient commencer la production le lendemain, et la société de production a dit : “Vous nous donnez l’argent ou on quitte le projet pour un autre.” Je suis donc assis avec Jim Caviezel à Bogotá, en Colombie, et il me dit : “Je ne sais pas si les caméras vont tourner demain.” […] Eduardo n’avait pu réunir que $1 000 000 à ce stade. Les autres qui allaient virer l’argent ont dit : “On peut pas pour l’instant. Peut-être plus tard.” »

    Neil Harmon : « Donc, s’il engage cet argent, la production commence ; mais si vous ne pouvez pas réunir le reste, alors il se retrouve coincé sans film. »

    Tim Ballard : « Et avec $1 000 000 en moins et un procès quand le gars l’apprendra : “Ouais, vous avez engagé cet argent sans le reste !” [Eduardo] m’a dit qu’il avait prié et prié […] et que tout le scénario se fondait des actes de foi. Et il a réussi, et au moment où ils étaient prêts pour le paiement suivant, la manne est arrivée et c’était fait. »

    Tim Ballard avait insisté sur 2 choses : primo, pour que Monteverde ne mît strictement rien dans le film qui pût exciter un pédo, secundo, pour que Jim Caviezel, acteur talentueux qu’il savait à coup sûr aimer le Christ, l’interprétât. Caviezel, qui avait adopté des enfants chinois en situation de trafic, se montra enthousiaste, mais sa femme, qui avait vu « Narcos », refusa que son mari allât en Colombie. Cela devait mener à une merveilleuse issue que Verástegui raconte ainsi dans une interview avec le Pr Taylor Marshall :

    « … Je veux dire, l’histoire […] se déroule là-bas et tout est prêt pour y aller. C’est un problème mondial, bien sûr. Il se produit ici, il se produit partout. Mais c’est la 1ère mission de sauvetage qui a eu lieu à Carthagène, en Colombie, et c’est une histoire très importante. […] “Bon, je vais demander à Tim Ballard, et je vous rappelle très vite.” […] Tim m’a dit : ‘Eh bien, [demande-leur] si 60 anciens Navy Seals suffiront à le protéger.” […] J’ai fait passer le message. […] Feu vert !

    « Nous sommes en Colombie en train de filmer […] Mais ensuite, 3-4 jours plus tard… en tant que producteur du film, je sais qui est sur le plateau, donc nous avons environ 200 personnes sur le plateau : des acteurs, des figurants, des gens de la production ; et la moitié de ces gars ne sont pas là, et je me dis : “Oh mon Dieu, où sont-ils ? […] 3-4 semaines : rien ! Et puis je lis un journal local de Colombie : ‘La police fédérale a arrêté des trafiquants et sauvé plus de 200 enfants qui avaient été kidnappés pour être transportés à des fins sexuelles à Carthagène, en Colombie.” […] J’ai donc couru voir Tim Ballard et je lui ai dit : “Frère, regarde, cet article ressemble beaucoup au film que nous sommes en train de tourner ! C’est pas génial ?” Il a souri et m’a dit : “C’était nous !”

    « […] La moitié des gars qui n’étaient pas sur le plateau [ce] jour-là, ils se promenaient à Carthagène, en Colombie. Des gens se sont approchés d’eux : “Eh, amigos, gringos, comment ça va ? Quoi de neuf ? Vous voulez des señoritas ? Des jeunes señoritas ? Des jeunes filles ?” Et ils ne savaient pas que ces types étaient des professionnels experts en sauvetage d’enfants. Ils les ont donc suivis. […] “Vous avez des jeunes filles ? Parce que d’autres Américains arrivent demain.’ […] Alors ces gars, avec l’aide de la formidable police fédérale de Colombie, ensemble, ils ont arrêté les trafiquants et sauvé plus de 200 enfants ! Vous imaginez comment Dieu travaille, mon frère ? Et ils ont donné tout le crédit au gouvernement colombien pendant le tournage. »

    Dieu est si grand et aimant !!!

    Robert Unanue (1954-)
    Robert Unanue (1954-)

    Mais ils n’étaient pas au bout de leurs peines : lorsque Disney a racheté la 20th Century Fox, détentrice des droits du film, elle l’a purement et simplement mis au rancart, sous prétexte qu’ils ne voyaient aucun intérêt pour eux à le diffuser oh. Verástegui et ses co-producteurs, notamment Bob Unanue, PDG de Goya Foods – qui a eu maille à partir avec les socialeux américains pour avoir déclaré que les États-Unis étaient « bénis » d’avoir Trump comme leader – ont dû lutter pour le récupérer. Mais chez Amazon, Netflix, etc., même rengaine : ce n’était pas pour eux, qu’ils disaient, soit disant à cause de l’effet Turner (c.-à-d. que la dureté du film découragerait les gens de le regarder). Et les investisseurs mettaient la pression à Verástegui. Lui et ses associés prièrent alors pour que Dieu leur envoyât un ange. À ce moment, le film tapa dans l’œil d’Angel Studios après une rencontre providentielle (j’emploie cet épithète à dessein wink2) entre Verástegui et Harmon.

    La gauchosphère en ébullition

    Une réussite phénoménale

    Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre !
    Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre !

    Les auteurs de « Sound of Freedom » ont programmé sa sortie pour le 4 juillet, fête américaine de l’indépendance et date emblématique de la liberté pour les Américains. Un pari risqué : les blockbusters de l’été sortent en général à cette date, et le film se retrouvait en compétition avec « Insidious: Red Door », de Sony, « Mission: Impossible – Dead Reckoning », de Paramount et, notamment, le très attendu « Indiana Jones et le Cadran de la Destinée », de Disney. Mais Angel Studios tenait à cette date de sortie, qui représentait la liberté et l’indépendance qu’ils souhaitaient prodiguer aux 2 000 000 d’enfants victimes chaque année de la traite pédophile cool.

    « Sound of Freedom » a toutefois dépassé de très loin les espoirs de ses auteurs : bien qu’ils ne purent dégoter que 2 600 cinémas pour le film, contre 4 500 pour « Indiana Jones et le Cadran de la Destinée », et que les $14 500 000 de budget de celui-là faisaient pale figure face aux $294 700 000 de celui-ci, le bébé d’Angel Studios coiffa au poteau le mastodonte de Disney ce jour-là, avec $14 242 063 de recettes contre $11 698 989. Son succès est allé toujours croissant depuis : il n’est jamais tombé en-dessous de la 3e place du box-office américain pendant sa 1ère quinzaine, ni même en dessous de la 6e place pendant tout son 1er mois de diffusion, il a dépassé la barre des $100 000 000 dès le 19 juillet et y cumule aujourd’hui presque $180 000 000 glasses !!!

    Alors ça, c’est de la justice immanente cool ! Alors ça, c’est la puissance de la main providentielle de Dieu, Qui résiste aux orgueilleux mais fait grâce aux humbles (1 Pi. 5:27), à l’œuvre cool ! Disney, qui a la prétention de n’exister que pour offrir du bonheur aux enfants de 7 à 77 ans, a snobé un film qui engage au combat pour la protection du bien-être de nos petites têtes blondes (ou brunes, ou rousses, etc.) ! Disney, qui prétend lutter contre toutes les injustices de la planète à grands coups de « représentation » et de wokisme moralisateur et fanatique, a jeté au rebut une œuvre qui met en lumière la pire injustice imaginable, ex æquo avec l’avortement, à savoir celle qui se perpètre contre la catégorie d’être humains la plus innocente qui soit : nos enfants ! Maintenant, cette fortune leur passe sous le nez et va à un studio dont la réputation pour produire des œuvres en accord avec la volonté de Dieu n’est plus à faire cool ! En fait, le succès de ce film va croissant au point que Donald Trump en a organisé un visionnage, chez lui, le 19 juillet, avec Jim Caviezel entre autres.

    Les médias américains piquent une crise…

    Connaissant l’orientation farouchement gauchiste des médias dominants, nous avons l’habitude de les voir piquer leur crise grand siècle au sujet d’à peu près tout et n’importe quoi, du moment que la doxa dominante reste sauve. Ce qui prête à stupeur, c’est l’ampleur de leur réaction. Dès la 1ère semaine du film, les médias américains (surtout ceux de gauche, comme par hasard) ont vidé leurs glandes à venin sur le film, sur Jim Caviezel et sur Tim Ballard.

    N. B. : Promenez votre souris sur les références et le sophisme commis par l’auteur de l’article respectif s’affichera.

    Jezebel, 03/07/2023 : « Sound of Freedom” est une fantaisieAEHN anti-trafic d’enfants qui conviendrait à QAnon.ACEFMN »
    Remarquez, un journal avec un nom pareil, on s’attend pas à ce qu’il fasse la volonté divine no

    The Guardian, 06/07/2023 : « Sound of Freedom”, le thriller adjacent à QAnonACEFMNO qui séduit l’Amérique. »
    Rebelote le 20/07/2023 : « TrumpE projette le film “Sound of Freedom”, un succès auprès des adeptes de QAnon.CDEFM »

    Washington Post, 07/07/2023 : « Sound of Freedom” est un succès du box-office dont la star adhère à QAnon.BCEKLM »
    Par ailleurs, Glenn Kessler, le « fact checker » du Washington Post, a déclaré n’avoir trouvé aucune preuve de l’affirmation de Tim Ballard qu’une dizaine de milliers d’enfants sont passés en contrebande aux États-Unis chaque année sarcastic...

    Rolling Stone, 07/07/2023 : « Sound of Freedom” est un film de super-héros pour les papas qui ont des brainworms2AEFHLMN
    « Le thriller aux relentsE de QAnonACEFMN sur le trafic d’enfants est conçu pour attirer les consciences de papysE du baby-boom au crâne bourréE de conspirationnisme.AHLMNO »
    Dans l’article, Miles Klee, l’auteur, accuse le film de fétichiserE la torture de ses victimes sarcastic.AMN
    Le même jour : « Sound of Freedom”, triomphe du box-office pour les adeptes de QAnon.ACDEFM »
    En fait, Klee a tellement la rage que toujours le même jour, il a commenté le film de la manière suivante sur le site agrégateur de critiques de film Rotten Tomatoes :
    « Savoir que des milliers d’adultes absorberont “Sound of Freedom”, ce délireEH de justicier,EFG et en sortiront en se croyant mieux informés sur une crise civilisationnelle dissimulée, eh bien, c’est profondément déprimant.E PireE encore, ils voudront faire passer le message.GLM »
    Ils ont remis ça le 12/07/2023 :
    « Pourquoi lesDK expertsJ de la lutte contre la traite des êtres humains descendent en flammesESound of FreedomB
    Le nouveau film offre une “fausse perception” de la traite des enfantsAN qui, selon des experts,AJK pourrait nuire davantage aux vraies victimes.AEGN »

    Slate, 10/07/2023 : « J’ai vu le sinistre film sur la traite des enfants qui remplit les cinémas
    « Les gens agissaient comme s’ils étaient à “Top Gun”.
     »
    Dans le corps de l’article : « “Nous venons ici pour la magie”, ronronnait Nicole Kidman en montant les marches d’un écran d’un cinéma AMC de la banlieue de Philadelphie, vêtue de vêtements à rayures étincelants, vendredi soir dernier. […] Sound of Freedom”, qui met en scène Jim Caviezel dans le rôle de Tim Ballard, un militant de la lutte contre le trafic d’enfants criblé de controverses,ELM patati patata […]  mais il est arrivé dans les salles de cinéma entouré d’un nuage de sous-entendusEL mis en avant par sa star et ses partisans de droite les plus bruyantsEKL – des insinuations conspirationnistesACEFMN sur ceux qui ne veulent pas que cette histoire soit racontée et sur ce que les trafiquants du monde réel mijotent réellement.B »
    Et le 13/07/2023, derechef : « Comment “Sound of Freedom” dénature son sujetA  – et pourquoi le film est si séduisant
    « C’est le point exact où un problème légitime et une dangereuse théorie du complotAEFLMN se rencontrent. »

    Bloomberg, 15/07/2023 : « QAnon et “Sound of Freedom” s’appuient tous deux sur des clichés hollywoodiens éculésEHM
    « Les films sur le trafic sexuelD passent régulièrement sous silence des questions très importantes, ce qui permet à la droite conspirationnisteEFLM  de se déchaîner. »
    Dans le corps de l’article : « Angel Studios, qui a créé le thriller, insiste sur le fait que le film lui-même n’est pas lié à QAnon.C Après avoir visionné ce film de 2 h, je pense qu’Angel Studios n’a pas tort. Le film ne fait pas explicitement référence aux points de vue de QAnon.C  Au contraire, à bien des égards, il reprend et reproduit des thèmes et des tropes sur la traite des êtres humains qui sont courants dans le cinéma hollywoodien grand public.BEFMSound of Freedom” n’est pas exactement de la propagande QAnon,CE mais il montre à quel point la propagande QAnonCE reflète les récits populaires courants.M […] 67% des enfants victimes de la traite sexuelle sont âgés de 15 à 17 ans et non de jeunes enfants.B Dans 41% des cas, un membre de la famille était impliqué. »
    Oui, enfin, ce film n’est pas QAnon… mais il est QAnon sarcastic. L’auteur de l’article, qui semble incapable de différencier fiction et réalité avec ses stats à la noix sur une histoire directement inspirée de faits réels, s’appelle Noah Berlatsky. Retenez ce nom, j’en reparlerai dans le prochain article de cette série.

    Forbes, 11/07/2023 : « La controverse autour du succès commercial “Sound Of Freedom” – y compris les liens avec QAnonACEFMN et les faussesA allégationsE selon lesquelles les cinémas sabotent les projections – est expliquée.
    « “The Sound of Freedom”, un film basé sur la quête d’un ancien agent du gouvernement pour sauver des enfants victimes de trafic sexuel, est un succès au box-office et un chouchou du public de droite,EM mais il a également fait l’objet d’un examen minutieuxAEGN en raison de ses nombreux liens avec la conspiration QAnon.ACEFMN »
    Et le 15/07/2023 : « La théorie du complotCEM de l’adrénochrome soutenue par la star de “Sound of FreedomKLM expliquée »F

    The New York Times, 19/07/2023 : « TrumpE fait la promotion de “Sound of Freedom”, un film conservateurAEFN à succès sur les prédateurs d’enfants
    « L’ancien président, qui a organisé une projection dans son club privé, est le républicainE le plus en vue à embrasser un film plébiscité à la fois par les conservateursE classiquesF et par les adeptes de la mouvance d’extrême-droiteEF QAnon.CDEFM »
    Dans le corps de l’article : « Ses thèmes ont trouvé un écho auprès d’un large éventail de conservateurs,E notamment les républicainsE classiques,F qui se sont beaucoup concentrés sur l’éducation et sur d’autres questions relatives aux enfants,M les évangéliques,F qui ont apprécié les connotations religieusesEF du film,M et les adeptes d’extrême-droiteDEF de QAnonCEF qui, depuis des années, répandent des craintes alarmistesEF sur les dangers qui pèsent sur les enfants.M […] Un porte-parole d’Angel Studios, la société qui a produit le film, n’a pasE répondu à une demande de commentaire.ILM »

    En fait,  toutes ces personnes parlent plus de complotisme et de QAnon que les complotistes et les QAnon eux-mêmes he !

    QANOOOOOOOONNNNNNNN !!!

    The Star Telegram, 19/07/2023, dans la rubrique « Opinons » : « Sound of Freedom” met en lumière la traite des êtres humains, mais au détrimentE des voix des survivants.A »
    Dans le corps de l’article : « En tant qu’universitaire-activisteJ et entrepreneure sociale ayant collaboré avec des dizaines de personnes et d’organisations pendant 2 décennies pour lutter contre la traite des êtres humains,J et en tant que survivante de ce crime,J nous sommes ravies de l’élan d’intérêt que ce film a suscité. Cependant, nous sommes également découragées.E
    « Plutôt que de mettre en avant les survivants qui ont vaincu la traite comme les héros de l’histoire, le film se concentre sur Ballard et l’Operation Underground Railroad.AMN Le mouvement de lutte contre la traite des êtres humains a fait des progrès considérables au cours des 2 dernières décennies en permettant aux survivants de raconter leur propre histoire (ou pas) plutôt que de laisser les sauveteurs parler à leur place, parfois sans leur permission. Nous avons dépassé le stade de la “voix des sans-voix”. Les survivants ont une voix, et c’est en les écoutant, et non en parlant à leur place,E que nous pouvons le mieux les honorer.BDN »
    Le film, centré sur Tim Ballard et O.U.R. ? Rarement vu un mensonge aussi colossal no. Est-ce que ça ne viendrait pas à l’esprit de cette personne que les survivants dont parle le film se font discrets pour leur propre sécurité ? Si elle est bel et bien universitaire, alors elle doit avoir pour diplôme un doctorat en chiantologie winktongueLe film se concentre sur les enfants piégés dans ce trafic ! Ce sont eux qui font avancer l’histoire et qui représentent les 2 millions de malheureuses petites victimes ! Et il s’agit là de l’intention exacte de Monteverde, de Verástegui et de Ballard. Cet article empeste l’envie d’une personne qui bisque d’en voir une autre accomplir mieux qu’elle ce qu’elle aurait aimé accomplir.

    The Times of Israel, 22/07/2023 : « Le blockbuster-surprise “Sound of Freedom” fait écho aux conspirations antisémitesEFN de QAnonACEFN
    « L’idéologie du thriller s’inspire de la diffamation au meurtre rituel juif,AEFGMN selon un expert,AJ et la star Jim Caviezel a évoqué des théories du complot antijuives,EFKLM tout en faisant la promotion du film.A »
    Le complotisme, le QAnon, l’antisémitisme… Qu’est-ce qu’ils vont nous dégoter ensuite sarcastic ? L’isthme de Panamá clown ? Je soutiens l’existence de l’état d’Israël – sans pour autant cautionner les atrocités qui se commettent des 2 côtés de la bande de Gaza – mais l’auteur part dans des délires pour rien. Pire encore, il ne cite nulle part les prétendues déclarations antijuives de Jim Caviezel lors de la promo du film.

    Salon, 22/07/2023 : « C’est “La case de l’oncle Tom”, mais pour QAnonACEFHMN : le film qui propage l’hystérieEH du trafic d’enfants fait recette
    « Les enfants de Dieu ne sont peut-être pas à vendre, mais le film “Sound of Freedom”, qui a fait un tabac au box-office, est en train de profiter de la crédulitéE du public.AGO »

    The Daily Mail, 04/08/2023 : « Fabian Marta, dont le nom apparaît au générique de Sound of Freedom pour avoir contribué au financement… est accusé d’avoir kidnappé un enfant.BEIM
    « L’un des financeurs du film Sound of Freedom a été arrêté pour enlèvement d’enfant, selon des documents judiciaires.BEIM »
    Notre copain Miles Klee fait ses gorges chaudes de ce fait divers, mais j’ai préféré citer quelqu’un d’autre par égard pour votre psychisme et le mien. Matt Walsh, blogueur catholique du Daily Wire, journal conservateur très en vue aux USA comprenant depuis peu un certain Jordan Peterson dans l’équipe, nous fournit le contexte : une partie du budget de « Sound of Freedom » provient du crowdfunding, un appel aux financeurs lancé par Angel Studios comme ils l’ont fait pour  The Chosen. Fabian Marta apparaît au générique de fin pour avoir fait un don minimum de $500. Or, une de ses locataires, qui l’aidait à retaper sa baraque en échange d’un logement à l’amiable, se trouve impliquée dans une dispute judiciaire avec sa tante sur la garde de son enfant, et c’est celle-ci que Marta aurait « enlevée » (en vérité, il l’aurait juste hébergée après qu’un homme l’ait amenée chez lui). C’est tout. Même Scott Rosenblum, l’avocat de Marta, a affirmé que les accusations retenues contre son client sont infondées, qu’il n’a rien voir avec le kidnapping de qui que ce soit et qu’il ne comprend même pas comment on peut l’accuser de cela.
    En admettant la véracité de l’accusation, pourquoi Marta a-t-il fait cela ? Mystère. Voulait-il aider sa locataire, qui cherchait à soustraire sa fille à une méchante tante ?
    Plus important encore, même si Marta avait commis le pire, le  Daily Mail, Miles Klee et Cie commettent le sophisme génétique : prendre l’origine d’une idée pour tenter de la réfuter représente une énorme erreur de raisonnement (exemple : les christophobes fanatiques qui chantent sur tous les tons que le Seigneur Jésus Christ serait un personnage fictif inspiré du dieu persan Mithra, ou de Horus, ou de Dionysos et bla bla bla…)  Quoi que Marta, un investisseur sur les 6 600 personnes qui ont fondé par crowdfunding « Sound of Freedom », ait fait, ça ne change rien à la validité et à l’importance du message du film : les enfants de Dieu ne sont pas à vendre !!!

    The Advocate : « Pourquoi les théoriciens du complotEF de droiteEF se rallient à “Sound of FreedomM »
    L’article parle beaucoup de QAnon et très peu du film.

    CNN, en particulier, atteint des sommets dans l’odieux. Dans une interview avec la journaliste Abby Phillips, un certain Mike Rothschild,3 soi-disant spécialiste des théories du complot, expectore sa bile :

    Abby Phillips : « Vous semblez bien le connaître. Parce qu’il ne fait pas vraiment mystère de son association avec ce complot vraiment délirantEH qui implique, vous savez, de boire le sang d’enfants et des choses comme ça. »LM
    Mike Rothschild : « Non, il ne la dissimule pas du tout, et il y a beaucoup de gens qui sont dans le monde de QAnonC et qui disent qu’ils ne savent pas ce que c’est, qu’ils n’en ont jamais entendu parler, qu’ils posent juste des questions. Avec quelqu’un comme Jim Caviezel, il l’adopte ouvertement.LM Il utilise ouvertement ses phrases d’accroche et ses concepts ; il prend la parole lors de conventions QAnon.CELM Et ce film est commercialisé soit à l’intention des adeptes de QAnon,,ACEFLMNO soit à l’intention des personnes qui croient aux mêmes principes que QAnon,CEFO mais qui prétendent ne pas savoir de quoi il s’agit. »ALMNO
    Abby Phillips : « Le film “Sound of Freedom” se concentre sur un problème réel, celui du trafic sexuel. Mais ce thème, c’est en quelque sorte le noyau de vérité qui alimente la théorie de la conspiration de QAnon.CEFM Expliquez-nous comment ces 2 éléments fonctionnent ensemble. »
    Mike Rothschild : « Bien sûr. Les théories du complot les plus durables et les plus crédibles ne sont pas entièrement fausses. Il y a quelque chose de vrai dans ces théories et le reste est faux, mais les croyants pointent du doigt la seule chose vraie et ils disent : “Oh, vous ne croyez pas que cette chose-là est vraie ?” En ce qui concerne la traite des enfants, nous savons qu’elle est réelle et qu’elle fait de vraies victimes, personne ne le nie. Mais ces films sont le fruit d’une paniqueE morale.AMNO Ils s’appuient sur de faussesE statistiques.AO Et dans un film comme “Sound of Freedom”, on se penche spécifiquement sur les concepts QAnon.ACEFMNO Et seules des personnes comme Tim Ballard et Jim Caviezel, et par extension, seules des personnes comme les spectateurs peuvent aider à démanteler ces réseaux de trafiquants.AGMN Il y a donc un élément très participatif : vous n’allez pas simplement voir un film […] en tuant 2 h par une chaude journée, vous contribuez à démanteler ces réseaux de pédophiles et à sauver des enfants.BGM Ce n’est pas vraiA, mais c’est un sentiment très réconfortantAMN et très chaleureux.AMN »
    Très réconfortant oh ? Très chaleureux oh ?  En bon pseudo-intellectuel, il n’a même pas pris la peine de voir le film qu’il critique : même si la fin est magnifique, pleine d’espoir et nous inspire à prendre part à la lutte (au moins un truc où Mickey Mouse Rothschild a bon), les épithètes « réconfortant » et « chaleureux » conviennent très mal à ce film, croyez-en votre serviteur.

    …qui couvait depuis belle lurette

    Pis encore, cette position de déni de la part de la  gauche américaine ne date pas d’hier : voici une transcription d’une partie de l’épisode de l’émission « Morning Joe » (« Caoua matinal » en anglais) du 10/12/2021, sur la grosse chaîne d’informations américaine MSNBC (qui n’est jamais que la voix de son maître le Parti démocrate) :
    « Présentatrice :  Mais aucune question n’est peut-être plus importante que la pensée conspirationnisteEFMN qui a conduit de nombreux Américains, par ailleurs bien intentionnés, à sensibiliser le public à une épidémie de trafic sexuel d’enfants qui n’existe tout simplement pas.A Nous rejoignons maintenant Kaitlyn Tiffany, rédactrice au journal The Atlantic.J […] Parlez-nous tout d’abord de la conspiration qui est mise en avant ici. »
    Kaitlyn Tiffany : « Il s’agit en quelque sorte de la longue traîne de certaines théories du complotEF dont les gens ont probablement beaucoup entendu parler l’été dernier.G […] Mais c’est devenu une sorte de folkloreEF populaireAMN maintenant qu’il y aurait plusieurs centaines de milliers d’enfants qui disparaîtraient aux États-Unis chaque année. […] Les gensD croyaient et promouvaient avec ferveur l’idée qu’il y aurait une recrudescence du trafic sexuel d’enfants et des disparitions d’enfants aux États-Unis, et que le gouvernement ou les médias en seraient complices d’une manière ou d’une autre, ou qu’ils l’ignoreraient volontairement, ou qu’ils accorderaient plus d’attention à d’autres choses comme la pandémie ou… J’ai aussi beaucoup entendu dire que les médias s’intéressaient davantage au mouvement “Black Lives Matter” qu’aux disparitions d’enfants dans tout le pays.M »

    Les médias français piquent une « craille-sisse »

    Et les médias hexagonaux ? Font-ils au moins preuve de plus de retenue ? Je vous laisse juges :

    Le Monde, 07/07/2023 : « Sound of Freedom”, le film sur la lutte contre la pédocriminalité qui galvanise les sphères complotistesDEFM
    Le long-métrage d’Alejandro Monteverde sur la traite sexuelle des enfants est la surprise estivale du box-office américain. Inspiré de faits réels, mais contesté par les spécialistes,AJ il est brandi par des figures complotistesEFM proches de QAnonCEFM comme la preuve de l’existence d’un réseau plus profond. »
    Dans le corps de l’article : « L’organisation OUR est très populaire auprès de la droite conservatriceE américaineM […] Pour autant, elle ne fait pas l’unanimité.M Plusieurs enquêtes de presseJ ont épinglé la manière dont les opérations d’OUR sont mises en scène de manière flatteuseBM – l’organisme ayant même “une longue histoire d’assertions mensongères”,AELM selon Vice.GJ »
    « La droite conservatrice américaine » sarcasticExtrait du manuel du parfait petit journaleux socialeux : « Toujours mentionner l’orientation politique de la personne ou l’entité à clouer au pilori quand elle se situe à droite, mais ne surtout rien en faire si elle est de gauche. Ce genre de buzzword fait toujours son petit effet. » Dans ces conditions, moi aussi, je peux mentionner que Vice se situe à gauche mad !

    Le Parisien, 07/07/2023 :  « Sound of Freedom” : c’est quoi ce film qui agite la complosphèreEM et qui cartonne au box-office américain ?
    « Sound of Freedom”, sorti le 4 juillet dernier aux Etats-Unis, exploite parfaitement les théories du complot,AEFMN selon ses détracteurs. »

    Nice Matin, 07/07/2023 : « Sound of Freedom” : c’est quoi ce film qui parle de trafic sexuel des enfants et qui a détrôné Indiana Jones au box-office américain ?
    C’est le film qui agite et excite de nombreux internautes adeptes des théories du complot.EFM Le film “Sound of Freedom” avec Jim Caviezel est sorti sur les écrans le 4 juillet dernier sur les écrans américains et de nombreuxB internautes français réclament sa sortie en France. Qu’est-ce que ce film et pourquoi tant d’internautes souhaitent sa sortie en France ? On fait le point. »
    Eh bien, peut-être parce qu’ils se rendent bien compte qu’il y a un énorme problème au sujet de la sécurité et de l’éducation morale des enfants ; et qu’ils veulent se faire leur propre idée au lieu d’avaler toutes vos salades pleines de couleuvres, hmm ? Pas besoin de faire le point pour ça. [Insérer ici un bruit de verre cassé façon Brice de Nice. Eh oui, ça marche aussi avec les journaleux à la noix vomique winktongue.]

    Libération, 12/07/2023 : « Surprise du box-office, “Sound of Freedom” agite les conspirationnistesCDEFM
    « CheckNews” a regardé le film d’action, inspiré de faits réels sur le trafic d’enfants aux Etats-Unis, qui entretient des rapports ambigus avec le mouvement conspirationniste QAnon.ACEFLMNO »

    Première, 18/07/2023 : « “Sound of Freedom” : c’est quoi ce film complotisteACEFMNO qui cartonne aux USA ?
    « Porté par Jim Caviezel, ce thriller qui surfe sur certaines théories du complotAEFMN préférées de la droiteEF américaineAFMN est un succès grandissant en Amérique. »

    Courrier international, 20/07/2023 : « Porté par les adeptes de QAnon,BCDEFM le film “Sound of Freedom” fait un carton
    « Derrière le succès de ce “thriller chrétienBDEFMN sur un ancien agent fédéral qui sauve des enfants” se trouvent les adeptes du mouvement conspirationniste.ADELFMNO Dont l’acteur principal, Jim Caviezel, qui tenait le rôle de Jésus dans “La Passion du Christ” de Mel Gibson, en 2004. »
    N. B. : En l’espèce, le Courrier International ne fait que répéter comme un perroquet l’article correspondant, en date du 19/07/2023, de la National Public Radio, reconnue par plusieurs organisations d’évaluation de la partialité des médias comme ayant un certain biais en faveur de la gauche.

    Et je n’énumérerai même pas, faute de place et de bande passante émotionnelle, les innommables accusations lancées contre Tim Ballard,  contre Operation Underground Railroad ainsi que contre l’authenticité des événements décrits dans « Sound of Freedom » mad ! J’en citerai juste un exemple extrait d’un article du journal en ligne Distractify (oh, qu’il est bien nommé winktongue !) : « L’organisation elle-même a étéJ largementA critiquée pour ses opérations peu rigoureuses et sa mauvaise préparation lorsqu’elle réagit à des activités criminelles. Le véritable Tim Ballard a même mentiALO sur son implication dans les opérations décrites dans le film.G »

    Mais quand on formule des accusations, il faut des preuves, tonnerre de Brest ! Et Distractify n’en fournit aucune.

    Toutefois, si nous jetons un œil à l’accueil que ces mêmes médias ont réservé à « Mignonnes », un autre film qui a la prétention de s’élever contre l’exploitation et l’hypersexualisation des enfants, le ton s’avère diamétralement opposé :

    Rolling Stone, 09/09/2020 :  « Un film sur le passage à l’âge adulte pris dans des guerres culturelles à la suite d’une grave erreur de marketing.B
    « Ce film français primé a été accusé de sexualiser les filles. Il s’agit en fait d’un portrait sensibleAE des difficultés rencontrées lors du passage à l’âge adulte, qui mériteE d’être vu.A  »
    Évidemment, dans une société qui passe son temps à vous infantiliser, pas facile de passer à l’âge adulte.

    Le Monde, 16/09/2020 : « La polémique sur le film “Mignonnes”, et ses “images sexualisées”, ne désenfle pas aux Etats-Unis
    Sur fond de campagne présidentielle,G des élus ultraconservateursEFLM dénoncent le premier long-métrage de Maïmouna Doucouré, diffusé sur Netflix. »
    Dans le corps de l’article : « Car si Mignonnes (Cuties, en anglais) met en scène l’hypersexualisation de préadolescentes qui pratiquent une danse sensuelle et lascive – le twerk –, le film ne peut être suspecté d’aucune complaisance à l’égard de la pornographie juvénile. La réalisatrice a souhaité raconter la difficile construction d’une jeune fille tiraillée entre le poids du patriarcatEF dans sa famille et sa volonté d’intégrer un groupe de danseuses s’exprimant avec leur corps de façon débridée et désinhibée.EF
    L’histoire se termine d’ailleurs de manière fort consensuelleADE avec une image de la fillette bienE dans ses baskets, ayant trouvé son propre équilibreE en dehors des diktats.EF »

    The Washington Post, 17/09/2020 : « Mignonnes est un regard sans complaisance sur ce que signifie être une pré-adolescente.A Pas étonnant que les gens ne le supportent pas.BDHL »

    The Guardian : « Le film controversé de Netflix sur l’exploitation des enfants est audacieux,BE imparfait et incompris.AE »

    Pourquoi 2 poids 2 mesures pour ces films ? Élémentaire, mon cher Watson : quelle est la différence entre eux ? « Mignonnes » comporte des scènes où des filles de 11 ans twerkent.
    « Sound of Freedom », à l’inverse, se démarque par la discrétion et la pudeur exemplaires dont Monteverde fait preuve tout du long ! Pas un seul instant vous n’y verrez d’image que vous ne pourriez montrer à un enfant de 14 ans élevé dans une famille chrétienne, un vrai tour de force vu la laideur et l’horreur du sujet. En clair, il n’y a pas de sensualité dedans !

    Des ilots de décence dans l’océan du mensonge

    Ne noircissons pas le tableau à outrance : certains médias font preuve de beaucoup plus d’honnêteté envers « Sound of Freedom » :

    Hollywood in toto, 11/07/2023 : « Jim Caviezel : J’ai perdu 2 agents à cause de “Sound of Freedom”.
    « Un chrétien convaincu fait part des sacrifices qu’il a consentis pour jouer dans un thriller sur le trafic d’enfants. »
    Le corps de l’article cite Jim Caviezel comme suit : « “Je veux que cette histoire soit si importante qu’ils soient obligés de se pencher sur la question. J’ai perdu mes agents à cause de ça. Ouaip, 17 ans, 15 ans. J’ai perdu mon avocat à cause de ça, et maintenant je comprends pourquoi tous ces acteurs n’ont pas voulu faire le film à cause de ça. Écoutez, si vous faites ‘La liste de Schindler’ 50 ans plus tard, vous êtes un héros. Essayez de faire ‘La liste de Schindler’ au moment où les vrais nazis sont là. Vous comprenez en quoi cela devient plus dangereux ? Je ne comprends pas pourquoi les gens acceptent que des enfants subissent des violences, mais qu’à notre époque, Hollywood dise : ‘Non, non, reculons ça de 50 ans et [voyons où nous en serons.]’ C’est de la foutaise. »

    Pour la petite histoire, Hollywood in toto a pour slogan « The right take on entertainment », ce qui signifie à la fois « Le point de vue correct sur le divertissement » et « Le point de vue de droite sur le divertissement ».

    Fox News, 15/07/2023 : « Le réalisateur de “Sound of Freedom” déclare que ce thriller à caractère religieux à succès est “plus qu’un film” : “c’est un mouvement” »

    The Christian Post, 20/07/2023 : « Sound of Freedom” n’est pas un film complotiste »
    Dans le corps de l’article : « Malgré les efforts des critiques pour discréditer, réduire au silence ou ignorer le film, son impact est inéluctable. “Sound of Freedom” pourrait être le catalyseur nécessaire au prochain grand mouvement abolitionniste, de la même manière que William Wilberforce a utilisé des menottes de navires négriers pour susciter l’abolition de la traite négrière au XIXe siècle.
    « […] Wilberforce est considéré comme l’un des plus grands abolitionnistes. Il a utilisé sa voix et son influence politique pour plaider en faveur de l’abolition de la traite britannique des esclaves pendant près de 20 ans, avant qu’elle ne fût abolie en Angleterre en 1807. Il a poursuivi ses efforts jusqu’à l’abolition de l’esclavage en Angleterre en 1833. Il est décédé quelques jours plus tard. »

    Yahoo! Finance, 20/07/2023 : « L’organisation à but non lucratif The Mama Bear Effect dénonce les allégations de complot concernant le film “Sound of Freedom”.
    « La présentation erronée du film “Sound of Freedom” comme une conspiration détourne l’attention de l’expérience réelle des enfants victimes de la traite des êtres humains tous les jours. »
    Dans le corps de l’article : « Les abus sexuels et la traite des enfants ne se résument pas à un seul film ; nous devons faire la lumière sur ce problème très sombre et insidieux. En juin dernier, la façon dont les plateformes telles qu’Instagram sont utilisées comme sites de réseautage par les prédateurs a été de nouveau révélée. Il ne s’agit pas d’une information nouvelle, mais la société continue de réagir avec stupeur, sans pour autant prendre de mesures suffisantes.
    « Lorsque Ghislaine Maxwell a été condamnée à 20 ans de prison pour trafic d’adolescentes vulnérables à New York, au Mexique, en Floride et dans les îles Vierges, avec son partenaire décédé Jeffrey Epstein, aucun autre complice n’a été nommé ; The Mama Bear Effect estime que ces agresseurs sont potentiellement protégés par les autorités mêmes que nous tenons pour responsables de la traduction de ces criminels en justice. »

    The Daily Advance, 28/07/2023 : « Lettre : La gauche critique injustement le film “Sound of Freedom”. »

    Tim Ballard : un héros sans cape ni lanceur de toile !

    Voici comment Sean Reyes, procureur général de l’état de l’Utah et producteur associé de « Sound of Freedom », décrit son ami et confident Tim Ballard dans une interview dans l’émission Faithwire de la chaîne chrétienne américaine CBN News :


    Sean Reyes, procureur général de l’Utah

    « Tim Ballard est un héros. Il n’y a pas d’autre façon de le qualifier. C’était un agent spécial de la sécurité intérieure très respecté et très efficace dans la lutte contre la pédopornographie et les prédateurs d’enfants. En ce qui concerne le trafic d’êtres humains, même du côté des forces de l’ordre et certainement du gouvernement en général, il n’y avait pas beaucoup de sensibilisation, pas beaucoup de ressources, pas beaucoup de gens qui se concentraient vraiment sur ce problème. Tim a donc été un pionnier à bien des égards. Il a développé de nombreuses compétences lorsqu’il avait son badge. Puis il a fait un incroyable acte de foi, dirais-je, avec sa femme, en quittant la sécurité de son insigne, de sa pension et de tout ce qu’il avait accumulé au cours de sa carrière dans les forces de l’ordre. C’était aussi un grand auteur qui avait de nombreux lecteurs […] et qui donnait des conférences dans des collèges et des universités. Il aurait pu rester dans cette zone de grand confort, mais il a préféré renoncer à tout cela pour aller dans le monde et tenter de retrouver, de ramener et de sauver des hommes, des femmes et surtout des enfants. Donc, si quelqu’un doute de son expérience ou de sa crédibilité, c’est encore une fois parce qu’il est absolument ignorant. »

    Dans une autre interview dans l’émission Higher Ground, avec Billy Hallowell du Washington Times, Sean Reyes exprime à la perfection toute la dinguerie des réactions d’indifférence ou d’hostilité ouverte de la gauche :

    « À moins qu’ils ne soient complices, ou qu’ils ne soutiennent d’une manière ou d’une autre la traite des êtres humains, je ne vois pas pourquoi l’on critiquerait un film qui n’a d’autre programme que de sensibiliser et d’aider à rallier les gens du monde entier à la cause de l’abolition de l’esclavage humain. Je ne sais pas, peut-être qu’ils essaient d’en faire une arme. Et si c’est le cas, c’est triste, je suis désolé pour eux qu’ils essaient de détourner une question aussi […] pure, quelque chose que nous pouvons tous soutenir, et d’en faire une question politique. Cette politisation et cette militarisation de ces questions, même celles qui sont bipartisanes, doivent cesser. »

    Spoiler alert qui n’en est pas une : à la fin de « Sound of Freedom », des informations nous sont données sur l’opération que le film relate et sur le trafic pédophile en général. En voici quelques-unes :

    beurk Le trafic de chair humaine est un commerce qui produit $150 000 000 000 par an. Les États-Unis sont une des principales destinations du trafic d’humains et l’un des plus gros consommateurs de sexe infantile au monde.
    beurk Il y a aujourd’hui plus d’humains en esclavage qu’à n’importe quel moment de l’histoire, y compris quand l’esclavage était légal.
    beurk Des millions d’entre eux sont des enfants.

    Tim Ballard cite ailleurs le chiffre de 2 000 000 d’enfants victimes de trafic sexuel, mais il précise qu’il s’agit d’une estimation prudente ! Il mentionne aussi que le trafic pédophile a connu une augmentation de 5 000% au cours des 8 dernières années rien qu’aux États-Unis et qu’il a peut-être déjà dépassé en importance le trafic de drogue.  Mais bien entendu, c’est du folklore populaire, une épidémie de trafic sexuel d’enfants qui n’existe tout simplement pas, le fruit d’une panique morale basée sur des concepts QAnon ! madmadmad

    Une bonne leçon de logique

    Définir les termes, c’est important !

    « Utiliser les mots à tort et à travers n’est pas seulement une erreur en soi, c’est aussi un mal pour l’âme. » (Socrate, dans le « Phédon » de Platon)

    Du coup, c’est quoi, QAnon, à la fin eek ? De quoi ces gens accusent-ils exactement « Sound of Freedom » ? Pour le savoir, autant le leur demander, alors je m’en vais faire dans le téméraire happy : je vais donner la parole à l’Abomination de la Désinformation, l’organe d’expression de la bien-pensance intellectuelle de ce monde ennemi de notre Seigneur et Dieu, Jésus Christ le Glorieux ! Voici donc des extraits de l’article Wikipedia sur QAnon :

    « QAnon est une mouvance conspirationniste d’extrême droite venue des États-Unis, regroupant les promoteurs de théories du complot selon lesquelles une guerre secrète a lieu entre Donald Trump et des élites implantées dans le gouvernement (l’État profond ou Deep State), les milieux financiers et les médias, qui commettraient des crimes pédophiles, cannibales et sataniques. Au sein du corpus de désinformation de QAnon, l’une des théories les plus sensationnelles est que les élites, en particulier des vedettes d’Hollywood et des personnalités du Parti démocrate, seraient coupables d’abus sur des enfants dont elles voleraient du sang pour en extraire une substance qu’elles considéreraient comme une cure de jouvence, l’adrénochrome. »

    Et maintenant, très chers lecteurs, roulements de tambours ! Fanfares de trompettes ! Éblouissement de projecteurs ! Oui, car tant il est vrai que parturiunt montes, nascetur ridiculus mus4 (Ps. 2:1-4), voici venir la chute vertigineuse de cette bonne blague que les médias nous servent :

    • Il n’y a rien en rapport avec QAnon dans « Sound of Freedom » ! Pas de messe noire, pas d’élite qui boit le sang des enfants victimes du trafic, pas de cité souterraine, r-i-e-n ! Nothing! ¡Nada! Et c’est normal car l’écriture et le tournage de « Sound of Freedom » ont commencé avant toute mention de QAnon dans la sphère publique yescoolhappy.
    • Il n’y a rien non plus de politique dans ce film ! La cause de la préservation et de la promotion de l’innocence et de la chasteté des enfants n’est ni la propriété de Biden et de Macron, ni celle des Le Pen et de Trump. Elle transcende tous les clivages, sauf celui entre le bien et le mal ! Il y a bien un moment où un enfant est amené à la frontière Mexique-États-Unis, mais il s’agit d’un fait que les trafiquants de chair fraîche font passer ces malheureuses victimes par là, et quoi de plus objectif, et donc de moins politique, qu’un fait concret ?
    • En fait, il n’y a que très peu de religion dedans, malgré les déclarations fracassantes à gauche à droite que ce serait un film religieux. Le personnage de Tim Ballard n’y cite qu’une fois la Bible (réplique improvisée par Jim Caviezel) et une médaille de St Timothée joue un certain rôle dans l’histoire.
    • Il y a une dizaine d’années, les médias gauchistes avaient exactement l’opinion inverse de l’opération décrite dans « Sound of Freedom » et d’O.U.R. ohhe !!! Pour vous en convaincre, voyez ici cette vidéo YouTube du reportage élogieux de CBS News (dont le biais médiatique s’oriente modérément à gauche) sur l’affaire à l’époque.

    Et pour couronner le tout de la couronne du roi des crétins, voici le dernier paragraphe de l’article du Courrier International mentionné plus haut :

    « Tourné en 2018, Sound of Freedom a été réalisé avant la véritable émergence de QAnon. Mais selon le journaliste et expert des mouvements conspirationnistes Mike Rothschild, auteur d’un ouvrage sur QAnon, interrogé par la radio, “le marketing du film a visé les adeptes de QAnon, qui y ont adhéré, et l’acteur principal est un membre important de la communauté.” »

    Pauvre culture cry ! Pauvre humanité qui doit se coltiner dans ses bagages la présence de ce genre de saladeurs au QI de tourniquet d’arrosoir sous MDMA cry ! Heureusement que la théorie de l’évolution est fausse ; autrement, cela signifierait qu’elle a raté l’auteur de ce torchon numérique, qui n’a même pas la virilité de signer ! Et le fait qu’il se planque derrière le dos de Mickey Mouse Rothschild, qui ne semble pas lui-même du genre à encaisser les coups de la vie pour pourvoir aux besoins de sa femme et de ses enfants (quoiqu’il n’en ait probablement pas, et c’est heureux), nous en dit long sur son sens de la dignité.

    Mais Tim Ballard exprime beaucoup mieux que moi l’infamie de cette indignité dans une interview sur Fox News :

    Tim Ballard : « Lorsque j’écoute [Mike Rothschild] parler – et au fait, il n’est le héros de personne, je ne peux pas imaginer qu’un enfant le regarde en pensant qu’il va l’aider – je pense aux enfants qui sont décrits pour de vrai dans ce film. Ces enfants ont fait l’objet de vidéos de viols ! Ces enfants ont été vendus à des fins sexuelles ! »

    Présentateur : « C’est tellement bizarre, c’est comme s’ils étaient pour le trafic sexuel, genre “Laissez l’industrie tranquille !” »

    Tim Ballard : « C’est ce que je ressens. J’ai l’impression qu’il y a un autre programme politique derrière, parce que la question se pose : pourquoi faire ça ? »

    Pile je gagne, face tu perds, et ne laissons en aucun cas nos scrupules envers l’intelligence des gens nous arrêter ! La voilà, la fiabilité des médias mad ! La voilà, l’honnêteté et l’objectivité de ces bourreurs de crânes mad ! Cela s’avérerait hélas impossible au niveau humain de poursuivre en diffamation toutes ces personnes, et toute l’équipe autour de « Sound of Freedom » a eu la sage présence d’esprit de bien faire et de laisser braire. Mais en ce qui nous concerne, nous avons le devoir de nous prémunir contre les couleuvres que ces individus veulent nous faire avaler et contre les vessies qu’ils veulent nous faire prendre pour des lanternes cool. Pour cette raison, nous nous devons de débroussailler les buissons de ronces des mensonges qui entourent le château de cette Belle au Bois Dormant qu’est la Vérité. Celle-ci attend un Prince Charmant qui s’appelle Fidèle, mais les faux raisonnements ne s’écarteront pas tout seuls devant lui. Pour cela, il a besoin d’une épée plus tranchante qu’Excalibur et plus solide que Durandal, qui constitue son héritage légitime en tant que porteur de l’image d’un Dieu d’ordre (1 Co. 14:33) et cette épée a pour nom Raison.
    Ce qui suit reprend de manière directe le « Bologna Detector », localisé précédemment sur Creation Wiki mais aujourd’hui sur Creation-Evolution Headlines. Je vous invite à y jeter un coup d’œil, c’est savoureux smile.
    De même, vous aurez remarqué plus haut des renvois composés de lettres plutôt que de chiffres. Plutôt qu’à des notes de bas de page, ils vous référeront aux faux raisonnements correspondants dans la liste ci-dessous.

    A - Le mensonge effronté

    Commençons la liste tambour battant avec les techniques de propagande utilisées par les détracteurs de « Sound of Freedom ».

    Définition : le nom parle de lui-même.

    Phrase d’accroche : Sur la tête de ma mère !

    Exemples :

    • Satan, à l’adresse d’Ève, en Ge. 3:4-5 : « Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
    • Les takfiristes qui affirment à leurs séides que s’ils assassinent des hommes, des femmes et des enfants innocents dans des attentats-suicides, ils auront chacun droit à 72 vierges au Paradis firdaws pour l’éternité.
    • Les indulgences : « Si quelqu’un met de l’argent dans la caisse pour une âme au purgatoire, l’âme quittera le purgatoire pour le paradis au moment où l’on entendra la pièce de monnaie toucher le fond. » (Tetzel, 1517). En résumé : « Comment pouvez-vous laisser votre maman bien-aimée souffrir au Purgatoire ? »
      • Les guérisseurs, barreurs de feu et autres escrocs à la religion qui prétendent avoir une « parole de connaissance » de la part de Dieu pour vous alors qu’elle vient d’un technicien qui les informe dans leur oreillette bluetooth.
    • « Vous venez de gagner $100 000  – cliquer ici ! »
    • « Votre ordinateur est ralenti par 999 999 999 logiciels-espions et entrées de registre périmées. Cliquer ici pour corriger ce problème. »
    • « Votre colis a rencontre un problème lors de sa livraison. Cliquer ici pour en savoir plus : https://t.me/attrappe-nigaud »
    • « Pour éviter que votre amende de parking soit majorée, cliquer ici ou coller cette adresse dans la barre de votre navigateur : https://t.me/gros-comme-le-nez-au-milieu-de-la-figure »
    • La rumeur que Darwin se serait repenti sur son lit de mort.
    • L’idée répandue que l’Église Romaine aurait torturé Galilée.
    • L’allégation qu’« aide-toi, le ciel t’aidera » viendrait de la Bible. (En fait, ça vient d’une fable de La Fontaine intitulée « Le Charretier Embourbé ».)
    • « 30 chrétiens vont être exécutés en Hastalavista ! Transmettez ce message à tous vos contacts ! » Cette dernière phrase est un signe qui trompe rarement.
    • Lénine qui appelait son parti les Bolcheviks (majoritaires) alors qu’il était en réalité minoritaire.
    • Le slogan de Russia Today : « Osez questionner », alors que dans leurs efforts de désinformation et d’intoxication, ils ne remettront jamais, au grand jamais, en question la version moscovite de l’actualité.
    • « Maman ! Papa ! Mohamed il a tapé mon poing avec sa gueule ! »
    • Vladimir Putin : « La Russie a le droit de se défendre ! » (Alors que c’est lui qui a déclaré la guerre à l’Ukraine.)
    • L’ingénierie sociale. Par exemple, un pirate informatique qui se fait passer pour un utilisateur légitime et appelle le support technique pour obtenir de l’aide comme s’il avait oublié son mot de passe.
    • « Satisfaction garantie ! »
    • L’arnaqueur qui essaie de vous avoir à l’usure : « Nous avons eu des imprévus impondérables, mais votre commande arrivera sous quinzaine, parole d’honneur ! »
    • Les larmes de crocodile.
    • Bill Clinton : « Je n’ai jamais eu de relations sexuelles avec cette femme ! »
    • La taqqiya des chi’ites : mentir sur sa religion pour faire profil bas.
    • « D’ailleurs, est-ce sans la volonté de l’Éternel que je suis monté contre ce lieu, pour le détruire ? L’Éternel m’a dit : Monte contre ce pays, et détruis-le. » (Le général du roi assyrien Sennachérib, à l’adresse d’Ézéchias roi de Juda, 2 Rois 18:25)
    • En Néhémie 6:2, les émissaires de Sanballath le Horonite, ennemi juré de Néhémie, complotent contre lui : « Alors Sanballat et Guéschem m’envoyèrent dire : Viens, et ayons ensemble une entrevue dans les villages de la vallée d’Ono. Ils avaient médité de me faire du mal. »
    • Les écoles palestiniennes ont des cartes du Moyen-Orient où Israël n’apparaît pas, et leurs livres d’histoire ignorent ou déforment la présence historique d’Israël en Palestine.
    • Les paléoanthropologues : « Il y a environ 6 000 000 d’années, nos ancêtres humains ont migré hors d’Afrique (et gnagnagni et gnagnagna)… puis, il y a environ 30 000 ans, les hommes de Néanderthal n’ont pas fait le poids face aux humains modernes, qui avaient inventé l’art et appris à utiliser le feu et à fabriquer des outils, grâce à leur intelligence supérieure… » Pour la vraie histoire, c’est par ici.
    • Le créationnistophobe Ben Bova, dans le numéro du magazine « Omni » d’octobre 1980 : « Jusqu’à présent, aucune preuve n’a jamais été découverte pour soutenir le point de vue créationniste. Il n’y a pas un os de doigt, pas une feuille, pas la moindre preuve. Nous avons peut-être été créés par une divinité ou une force insondable, mais il n’y a aucune preuve en ce sens. » (Ce blog entier prouve l’inverse, ainsi que bien d’autres ressources encore.)
    • L’évolution ne fait l’objet d’aucune controverse parmi les scientifiques. (Ce blog entier prouve l’inverse, ainsi que bien d’autres ressources encore.)
    • Jared Diamond, dans le numéro du magazine Discover de juin 1985) : « Les théories de Darwin ont donné lieu à des milliers de prédictions, dont certaines ont été confirmées de façon frappante : les gènes, la datation des archives fossiles, les formes transitionnelles entre l’homme moderne et les singes. » (Je dirais bien qu’on pourrait en faire un bouquin si ce n’était pas déjà chose faite.)
    • La « loi de la biogenèse » de Haeckel et les faux dessins d’embryons.
    • Le canular de l’archéoraptor.
    • Théodose Dobzhansky : « Rien en biologie n’a de sens en dehors de l’évolution. »
    • L’inversion accusatoire, c.-à-d. affirmer que votre adversaire (celui qui dit la vérité) profère un mensonge effronté.
    • Jawad Bendaoud : « Je sais pas d’où ils viennent, on est au courant de rien, Monsieur ! Si je savais, vous croyez que je les aurais hébergés ? »
    • Emmanuel Macron : « Nous sommes en guerre » (à propos de la pandémie de coronavirus).
    • Emmanuel Macron : « Ici, c’est la France » (lors d’un passage aux îles éparses de Madagascar).
    • Le négationnisme de la Shoah.
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « C’est un film conspirationniste, QAnon, antisémite bla bla bla mad ! »
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « Tim Ballard est un gros mytho mad ! »
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « Le trafic d’enfants est beaucoup moins important que ce film le prétend mad ! »

    Citations notables :
    Loi de Parker sur les discours politiques : « La véracité d’une proposition n’a rien à voir avec sa crédibilité, et vice versa. »
    Proverbes du roi Salomon, chapitre 14, verset 8 : « La sagesse de l’homme prudent, c’est l’intelligence de sa voie ; la folie des insensés, c’est la tromperie. »

    B - La demi-vérité

    Définition : mi-vérité, mi-mensonge, comme une baie de belladone au goût sucré. Souvent plus efficace que le mensonge effronté.

    Phrase d’accroche : Le sport ne sert à rien pour mincir : les sumos en font toute la journée, ils sont énormes !

    Exemples :

    • Satan, à l’adresse du Seigneur Jésus Christ, en Matthieu 4:5-6 : « Le diable Le transporta dans la ville sainte, Le plaça sur le haut du temple, et Lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-Toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à Ses anges à Ton sujet ; et ils Te porteront sur les mains, de peur que Ton pied ne heurte contre une pierre. »
    • Les accusateurs de Jésus à Son procillon : « Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours » (Matthieu 26:61). Mais il parlait du temple de Son corps (Jean 2:21).
    • Un pasteur bien connu a dit : « Chaque fois que ça me tente, je bats ma femme. Chaque fois que ça me tente, je me défonce et je me soûle. » La déclaration suivante, si elle est omise, fait toute la différence : « Ça ne me tente jamais. »
    • Les ruses de montage à la télévision, comme les interviews où l’on insère, après coup, une question différente de celle à laquelle l’invité a répondu.
    • L’exagération des mauvaises nouvelles (hausse des impôts, ou du prix de l’essence, etc.), suivie d’une révision à la baisse de l’estimation, afin que les prolos se sentent soulagés et que vous ayez l’air d’un sauveur.
    • « Une femme a le droit de disposer de son corps » (mais son bébé possède son propre corps, son cerveau, son rythme cardiaque, son groupe sanguin, son sexe et ses gènes – dont la moitié provient du père).
    • Dans la rhétorique évolutionniste, confondre l’adaptation à un milieu (observable) et la méga-évolution (non observable).
    • La série prétendument transitionnelle entre les mammifères terrestres et les baleines : on ne vous dit pas que les animaux de la liste différaient immensément en taille, ni que le laps de temps entre le 1er et le dernier de la liste est loin de suffire au développement des mutations nécessaires pour qu’un mammifère terrestre devienne adapté à la vie aquatique.
    • Les bactéries résistantes aux antibiotiques : on ne vous a pas dit que cela implique une perte d’information génétique et de fonction anatomique plutôt que l’inverse.
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « Une enquête judiciaire a été menée sur l’Operation Underground Railroad, l’organisation de Tim Ballard mad ! » (Primo, il n’est plus à sa tête. Secundo, où sont les verdicts de culpabilité et les condamnations no ?)

    Citation notable :
    Proverbes du roi Salomon, chapitre 14, verset 15 : « L’homme simple croit tout ce qu’on dit, mais l’homme prudent est attentif à ses pas. »

    C - Le rabâchage

    Définition : Répéter quelque chose encore et encore jusqu’à ce que cela s’ancre dans l’esprit de l’auditeur.

    Phrase d’accroche : Faut passer ton bac, faut passer ton bac, faut passer ton bâââââc !

    Exemples :

    • Le lavage de cerveau.
    • Le réchauffement climatique catastrophique d’origine humaine.
    • Les « vaines répétitions » en prière (Mt. 6:7).
    • Les slogans, surtout ceux accompagnés de musique.
    • Les tubes (il suffit que j’écrive : « Libérée ! Délivrée ! »…)
    • « Grande est la Diane des Éphésiens ! » hurlé à l’unisson pendant 2 h en réaction à la prédication de l’Apôtre Paul (Ac. 19:34).
    • Les mantras du style « Le créationnisme est de la religion mais l’évolutionnisme de la science », ou « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort », ou encore « La religion doit rester du domaine du privé » (la loi de 1905 interdit l’expression ostensible d’une religion particulière dans les espaces publics, elle ne dit rien sur celle-là en dehors de ceux-ci).
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « QAnon ! QAnon ! QAnon ! QAnon ! Antisémitisme ! QAnon ! QAnon ! »)

    D - Les généralités fracassantes

    Définition : Des simplifications grossières qui ne tiennent pas compte des exceptions ni des problèmes.

    Phrase d’accroche : Le diable se cache dans les détails.

    Exemples :

    • « Mais où est le problème si on s’aime ? »
    • Les platitudes.
    • Les stéréotypes.
    • La plupart des slogans et des discours politiques.
    • Les panacées nutritionnelles.
    • Les prédicateurs qui utilisent un incident de l’Ancien Testament pour caractériser tout le monde dans des centaines de villes et villages du Proche-Orient depuis des milliers d’années, et même les Occidentaux d’aujourd’hui.
    • Les justifications avancées par les politiciens pour des taxes exorbitantes.
    • « L’histoire est écrite par les vainqueurs. » (Nous connaissons les exactions des vikings en France à l’époque qui a précédé Guillaume le Conquérant grâce aux moines que ceux-ci ont pillé.)
    • « La religion est une lanterne multicolore. Chacun regarde à travers une couleur particulière, mais la chandelle est toujours la même. » (Mohammed Nagulb)
    • « Si cela vous fait du bien, faites-le. »
    • « Les scientifiques peuvent ne pas partager le même avis sur le mécanisme de l’évolution, mais tous s’accordent à dire que l’évolution est un fait. »
    • Les corrélations simplistes entre la phylogénie évolutive et la Genèse.
    • Le restitutionnisme comme explication du registre fossile.
    • L’évolutionnisme théiste comme compromis entre la Bible et la science.
    • Carl Sagan, dans son documentaire « Cosmos » (après avoir présenté un panorama visuel de l’évolution, du Big Bang à la technologie humaine avancée, sur fond de musique entraînante) : « Voilà quelques-unes des choses que font les atomes d’hydrogène, après 15 000 000 000 d’années d’évolution cosmique. »
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « Toute l’extrême-droite, tous les complotistes, tous les QAnon soutiennent le film ! » (Certains de ceux-ci, se croyant plus « éveillés » que les « éveillés », éreintent le film avec la même véhémence aveugle que les médias partageux qu’ils critiquent, quoiqu’avec des arguments différents.)

    E - La manipulation émotionnelle par les mots

    Définition : Utiliser des mots chargés d’émotion pour influencer la réaction.

    Phrase d’accroche : Politiquement correct.

    Exemples :

    • Le battage publicitaire.
    • La Science Chrétienne (la secte de Mary Baker Eddy).
    • La Divine Light Mission (« Mission de la Lumière Divine », la secte de « Hare Krishna »).
    • La Science of Creative Intelligence (« Science de l’Intelligence Créatrice », la secte de Maharishi Mahesh Yogi).
    • « Maréchaaaaal ! Nous voilààààà devant toi le sauveur de la Fraaannn-ance ! »
    • Toute forme de novlangue.
    • IVG ou Interruption Volontaire de Grossesse (le meurtre d’un bébé dans le ventre de sa maman).
    • Pro-choix (partisan de l’avortement).
    • L’amour libre (l’esclavage à la luxure, sans tenir compte des conséquences)
    • Gay (homosexuel)
    • L’éducation à la diversité (enseigner les déviances sexuelles comme normales)
    • Tolérance ! Toléraaannnce !
    • La phraséologie des slogans.
    • Ernst Haeckel a parlé du suicide comme d’un acte d’« auto-rédemption », c’est-à-dire qu’il met fin à une vie sans valeur et évite de nuire à la santé de l’espèce.
    • Appeler la prédication de l’Évangile, ou le fait de soutenir une valeur chrétienne, un « discours de haine ».
    • La phraséologie des agitateurs politiques.
    • Traiter un chrétien biblique de fondamentaliste, d’obscurantiste, de réac, de bigot, de fanatique, de radicalisé, etc.
    • « Créationnissssssssssste ! »
    • Affirmer que le « dessein intelligent » constituerait en réalité du créationnisme mal déguisé.
    • Les buzzwords – les détracteurs de « Sound of Freedom », par exemple, se montrent friands de : « QAnon ! Conspirationnisme ! Antisémitisme ! »)

    N. B. : ce genre de manipulation ne s’avère pas toujours immorale à chaque fois. Les cinéastes, les écrivains de fictions et les conteurs l’utilisent souvent pour que les spectateurs, les lecteurs et les auditeurs puissent s’immerger dans l’histoire.

    F - Le sophisme par association

    Définition : Associer ce que l’on veut promouvoir à ce que les gens aiment, ou ce que l’on veut critiquer à ce que les gens n’aiment pas. Cette technique de propagande marche main dans la main avec la précédente.

    Phrase d’accroche : le sexe est vendeur.

    Exemples :

    • Les pubs pour des marques soutenues par des célébrités.
    • Les photos de candidats à une élection qui tiennent des bébés dans leurs bras ou qui caressent des arrière-trains de vaches.
    • Les pubs pour bagnoles avec des gonzesses vêtues d’un timbre-poste.
    • Les affiches de campagne avec un paysage de la France profonde en arrière-plan du candidat.
    • Des pubs de cigarettiers mettant en avant tous les projets d’intérêt général qu’ils soutiennent.
    • Appeler son parti « Solidarité des Français » pour ensuite servir aux SDF de la soupe au porc qui exclut d’office les Français de religion adventiste, juive ou musulmane.
    • Prétendre que l’enseignement de l’évolution est important parce qu’il nous aide à comprendre la médecine.
    • Atteindre le point Godwin : « Mon adversaire est comme Hitler/les nazis ! »
    • Traiter de raciste toute personne qui n’est pas d’accord avec les quotas.
    • Classer le créationnisme parmi les pseudo-sciences telles que l’astrologie, le spiritisme et la perception extrasensorielle.
    • Affirmation faite lors d’un débat création-évolution : le créationnisme est aussi dangereux pour la science que la révolution islamique en Iran.
    • Associer le créationnisme au platisme.
    • Les buzzwords – les détracteurs de « Sound of Freedom », par exemple, se montrent friands de : « QAnon ! Conspirationnisme ! Antisémitisme ! »

    G - Argumentum ad odium : l’incitation à la peur ou la haine

    Définition : Susciter la peur ou l’animosité à l’égard de l’individu, du groupe ou du mouvement visé en utilisant des tactiques d’intimidation. Plus efficace après application des techniques précédentes.

    Phrase d’accroche : Si tu ne manges pas tes brocolis, le grand méchant loup va venir te manger !

    Exemples :

    • La diabolisation des Juifs par les nazis avant de les exterminer.
    • Les pharisiens qui disaient à Pilate en Lc. 23:1-2 que Jésus représentait une menace pour César (qu’ils détestaient eux-mêmes).
    • « Le président américain est un tyran qui veut asservir le peuple irakien. » (Saddam Hussein, mars 2003 – Parle pour toi, mon pote !)
    • Les théories du complot
    • « Permettre aux créationnistes d’enseigner leur point de vue dans les cours de sciences reviendrait à permettre aux négationnistes d’enseigner leur point de vue dans les cours d’histoire. »
    • Le créationnistophobe Ben Bova, à la page 35 du numéro du magazine « Omni » d’octobre 1980 : « Les créationnistes utilisent déjà leur influence politique pour altérer l’enseignement de la biologie. Donnez-leur le pouvoir politique et ils rendront illégales toutes les idées avec lesquelles ils ne sont pas d’accord. La théorie de l’évolution n’est que l’une des nombreuses idées auxquelles ces fanatiques s’attaquent. »
    • Isaac Asimov, dans une lettre de collecte de fonds pour l’ACLU : « Ces fanatiques religieux ne connaissent ni ne comprennent les arguments en faveur – ou même en défaveur – de la théorie de l’évolution. Mais ils marchent comme une armée de la nuit dans nos écoles publiques avec leurs Bibles brandies. »
    • La diatribe de Mike Rothschild citée plus haut.

    H - L’argument par le ridicule

    Définition : Tenter de susciter l’antipathie à l’égard d’une personne ou d’une idée par des injures, des sarcasmes ou des boutades.

    Phrase d’accroche : T’es c… !

    Exemples :

    • La satire, du Bébête Show aux Guignols.
    • Les dessins humoristiques et les caricatures, du Canard Enchaîné à Charlie Hebdo.
    • Les chansons sarcastiques ou humoristiques.
    • Tobie l’Ammonite, parlant de Néhémie et de ses amis : « Qu’ils bâtissent seulement ! Si un renard s’élance, il renversera leur muraille de pierres ! » (Né. 4:3)
    • Pendant l’Inquisition espagnole, les autorités habillaient les « hérétiques » (souvent des martyrs pieux et courageux) avec des bonnets d’âne ou des costumes peints avec les flammes de l’enfer et les faisaient défiler au milieu de la foule railleuse.
    • Les caricatures moqueuses comme « Jésus Christ Superstar » ou « Noah », le film avec Russell Crowe.
    • Associer le créationnisme au platisme.
    • Les détracteurs de  « Sound of Freedom » : « Ce délire de justicier est juste bon pour les papys du baby-boom au crâne bourré de QAnon ! »

    I - Les éléments de preuve circonstanciels

    Continuons notre odyssée dans la mer éternellement agitée du Mensonge et de l’Erreur avec les sophismes (erreurs de logique).

    Définition : Supposer que des éléments de preuve physiques présentent un lien de cause à effet.

    Phrase d’accroche : Où étiez-vous la nuit du 13 novembre ?

    Exemples :

    • L’astrologie.
    • Lier les cycles des taches solaires au marché boursier.
    • Le « visage sur Mars » et autres paréidolies.
    • L’argumentation de tous les pseudo-documentaires et de toutes les vidéos produits par les théoriciens du complot.
    • Le platisme.
    • Les fragments de fossiles de singes utilisés pour déterminer l’ascendance de l’humanité.
    • Le classement des chevaux fossiles en une séquence évolutive.
    • Considérer la magnétite ou les carbonates présents dans une météorite martienne comme des preuves de vie sur Mars.

    N. B. : Les éléments de preuve circonstanciels peuvent trouver leur utilité dans un tribunal, mais il s’agit de les manipuler avec précaution et dans le contexte d’autres éléments. Ils s’avèrent particulièrement dangereux lorsqu’interprétés au filtre de croyances fanatiques.

    J - Argumentum ad verecundiam : l’argument par l’autorité

    Définition : S’appuyer sur l’autorité d’une personne ou d’un groupe qui n’a pas légitimité à s’exprimer sur le sujet traité, soit parce que son expertise ne se situe pas dessus, soit parce que la logique et les preuves s’y opposent.

    Phrase d’accroche : Je le sais, j’ai des amis médecins.

    Exemples :

    • Aristote au Moyen-Âge (le nœud même de l’affaire Galilée)
    • Les pubs : « 4 dentistes sur 5 recommandent ce dentifrice ! »
    • Les pubs narrées par le « nutritionniste et docteur en médecine Untel ».
    • « Comment osez-vous contredire le Pr. Bozo, prix Nobel de reiki !? »
    • Partir du principe que l’examen par les pairs suffit à éliminer toutes les erreurs dans les articles scientifiques.
    • « L’éminent Théodose Dobzhansky a dit : “Rien en biologie n’a de sens en dehors de l’évolution.” »
    • Tartempion le chrétien libéral qui affirme sans le moindre fondement : « Les jours de la Genèse auraient pu durer des milliards d’années ! »
    • « Ces roches ont 50 000 000 d’années. »
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » qui font appel à l’autorité d’« experts » qui n’ont jamais mis le pied sur le terrain.

    K - Le réductionnisme

    Définition : Réduire un concept complexe à un sous-ensemble de ses composantes comme s’il représentait le tout.

    Phrase d’accroche : Le mariage, c’est du sexe/la sanctification.

    Exemples :

    • « Le corps humain n’est constitué que de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote, d’un peu de phosphore et de quelques oligo-éléments. »
    • Un critique musical a décrit un quatuor à cordes de Beethoven comme « un poil de cheval grattant des entrailles de chat ».
    • « Vous êtes ce que vous mangez. » (Vous reprendrez bien de la poulette, de l’oie ou de la dinde, Madame ? Et vous, Monsieur, du porc, du pigeon, du mouton ou du dindon farci ? Et en dessert, de la pomme ou de la poire ?)
    • Le chancelier Theobald von Bethmann Hollweg, à la veille de l’application du plan Schlieffen : « Le traité de neutralité n'est qu’un chiffon de papier ! »
    • « Un oiseau est la façon dont un œuf fabrique un autre œuf. »
    • « La religion n'est qu’une tentative de l'homme pour expliquer des phénomènes mystérieux, comme la foudre. »
    • « La personnalité humaine est la somme totale des interactions des neurotransmetteurs dans le cerveau. »
    • Thomas Hobbes : « toutes les interactions sociales, y compris l’éthique et la morale, peuvent être réduites à la recherche du plaisir et à l’évitement de la douleur. »
    • Théorie évolutionniste des jeux : « l’altruisme et la coopération sont des artefacts des interactions sociales traitées par la sélection naturelle et sexuelle ; les principes sont valables tant pour les bactéries que pour les mouches à fruits et les êtres humains. »
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « Jim Caviezel est QAnoooooonnnnn !!! »

    L - Ad personam : l’attaque à la personne

    Notre petite excursion s’achève avec les faux-fuyants, utilisés pour esquiver ou troubler une discussion.

    Définition : s’attaquer à l’adversaire plutôt qu’à son argumentation.

    Phrase d’accroche : J’suis cool, t’es c…

    Exemples :

    • « Mon adversaire prétend être pour la loi et l’ordre, mais il a été arrêté pour avoir traversé une chaussée hors des clous il y a 52 ans. »
    • « Mon adversaire dans ce débat sur l’hypersexualisation de la société est un activiste protestant évangélique notoire. »
    • « Les créationnistes sont généralement des homophobes ultra-conservateurs anti-IVG. »
    • Accuser son adversaire de citations hors contexte alors que ce n’est pas le cas.
    • Traiter sans preuve son adversaire de menteur.
    • Mettre en doute les motivations, l’héritage ou le parcours de l’adversaire.
    • Couvrir la voix de l’adversaire de huées.
    • Richard Dawkins : « On m’a mis au défi de produire un exemple de processus évolutif qui augmente le contenu en information du génome. C’est une question que seul un créationniste poserait. »
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « N’allez pas regarder ce film et ne croyez pas ce qui y est dit, l’acteur principal est QAnoooooonnnnnn madmadmad ! »

    M - La voie de garage

    Définition : Dévier le débat sur une question éloignée du sujet, à la manière des trains aiguillés sur une voie de garage pour qu’ils s’y arrêtent.

    Phrase d’accroche : C’est pour qui, le steak bien saignant et imbibé de somnifère ? C’est pour le gentil doberman de garde !

    Exemples :

    • « Ce débat ne porte pas vraiment sur l’évolution, mais sur la séparation de l’Église et de l’État. »
    • Lors d’un débat sur les mérites scientifiques de l’évolution, le Pr Russell Doolittle a tenté à plusieurs reprises d’amener le Pr Duane Gish à déclarer publiquement l’âge qu’il attribuait à la Terre, pensant que cela ferait passer son adversaire pour un illuminé.
    • Les opposants au Dessein Intelligent se réfugient souvent dans des déclarations sur les « règles de la science » plutôt que d’aborder les problèmes scientifiques du darwinisme.
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « N’allez pas regarder ce film et ne croyez pas ce qui y est dit, l’acteur principal est QAnoooooonnnnnn madmadmad ! »

    N. B. : l’ad personam constitue dans la majorité des cas une voie de garage.

    N  - La caricature

    Définition : tourner l’argument de l’adversaire en ridicule afin de pouvoir le détruire facilement.

    Phrase d’accroche : Portnawouak !

    Exemples :

    • « Mon adversaire croit que Dieu a créé l’univers le 23 octobre 4004 avant Jésus Christ à 9 h du matin. »
    • Les débats télévisés opposant un foudre d’éloquence à un balourd.
    • Les discussions télévisées mettant en scène 4 libéraux à la langue bien pendue contre un conservateur qui ne se trouve là que pour la pure forme.
    • Extrapoler à outrance la position de l’adversaire pour la rendre absurde : « Tu dis que la viande de porc est autorisée parce que Jésus aurait rendu tous les aliments purs ? Alors mange ta mère ! »5
    • « Vous soutenez le Dessein Intelligent ? Je suppose que nous sommes tous censés aller au labo et prier pour qu’un miracle se produise chaque fois que nous ne comprenons pas quelque chose. »
    • La série télévisée Evolution de PBS, diffusée en septembre 2001, ignore toutes les objections scientifiques à la théorie de l’évolution et présente les seuls opposants comme des fondamentalistes religieux, en particulier les chrétiens qui croient en la Bible.
    • Un géologue, au Grand Canyon, a raconté l’histoire d’une touriste qui s’est exclamée : « Athée que vous êtes ! Comment osez-vous vous tenir là et prétendre que ce magnifique canyon n’est pas exactement tel que Dieu l’a créé !? » Puis il a dit à son auditoire : « Voilà comment ils réfutent la théorie de l’évolution ! »
    • Les détracteurs de « Sound of Freedom » : « Ce film est chrétien, d’extrême-droite, complotiste et QAnoooooonnnnnn madmadmad !!! »

    N. B. : Par définition, la caricature constitue un mensonge effronté ou une demi-vérité.

    O - Le bluff

    Définition : Se donner l’air d’en savoir plus que de vrai.

    Phrase d’accroche : Fais gaffe, je suis ceinture rouge de karaté !6

    Exemples :

    • Utiliser des mots compliqués pour paraître plus intelligent que l’on l’est réellement : « L’ontogenèse récapitule la phylogenèse. »7
    • Note de marge du prédicateur : « Cet argument est faible ; marteler le pupitre plus fort ici. »
    • Compenser le manque de substance par un volume important de matériel, de graphiques, d’équations ou de références.
    • Le Muséum américain d’histoire naturelle : « Les oiseaux sont des dinosaures. » sarcastic
    • « Cela a été prouvé scientifiquement ! » (Où ? Par qui ? Sur quels fondements ? Et alors ?)
    • « Selon une étude sud-africaine, donner des coups de pied dans les murs entraîne la mort des personnes âgées. »
    • Prétendre à plus de précision que ne le justifient vos méthodes : « Nous avons daté cette météorite à 4 567 200 000 ± 700 000 ans. »
    • Dans des débats, certains évolutionnistes ont affirmé que le registre fossile regorgeait de formes transitionnelles – mais feu le Pr Colin Patterson, du British Museum, n’a pas pu trouver un seul cas pour lequel on pourrait avancer un argumentaire en béton.

    N. B. : Par définition, le bluff constitue un mensonge effronté.

    Conclusion

    Pourquoi, mais pourquoi un pareil acharnement !? Qu’est-ce que ce film a fait à ces gens-là, qu’il leur faille faire les bousiers avec autant de minutie paranoïaque et grotesque ? Pour quelle raison s'ingénient-ils à politiser un sujet non-politique et à détourner l'attention du thème du film vers l'équipe de production ? De 2 choses l’une : soit les médias socialos « bien-pensants » qui éreintent « Sound of Freedom » font preuve d’une irresponsabilité atroce, soit ils ont intérêt à ce que le message du film et, par extension, l’importance de la lutte contre le trafic pédophile et de la protection et l’éducation morale de nos enfants, ne s’ébruite pas et que le débat correspondant ne s’engage pas ! Vu la volatilité émotionnelle qu’induit fatalement un sujet aussi grave et sombre, il s’agit de l’aborder de manière aussi froide et impartiale que possible, sans syndrome du justicier mais sans complaisance gnagnan non plus, de nous concentrer avant tout sur les faits, tous les faits et rien que les faits (pas les théories du complot fumeuses ni les extrapolations sans fondement). Avec l’aide de Dieu, c’est ce que nous ferons au prochain épisode de cette série. Le bonhomme Esclavage se la coule douce pour l’heure.

    1. https://www.giantfreakinrobot.com/ent/timothy-ballard.html, consulté le 14 juillet 2023. Revenir au texte.
    2. Brainworm (ver de cerveau), terme péjoratif utilisé en anglais pour désigner les théories du complot. Revenir au texte.
    3. Je ne suis pas complotiste, mais même moi, je dois bien avouer qu’avec un nom de famille pareil, il aurait mieux fait de se terrer dans une caverne profonde au lieu de se prendre pour un intello juste parce qu’il met des livres derrière lui… Revenir au texte.
    4. « Les montagnes sont en travail, il en nait une souris ridicule. » Moralité d’une fable d’Ésope. Revenir au texte.
    5. Authentique. Une réponse qu’un musulman m’a faite sur Facebook. Revenir au texte.
    6. Sachant que la ceinture rouge n’existe pas en karaté. Revenir au texte.
    7. Énoncé de la théorie d’Ernst Hæckel, biologiste évolutionniste qui a si bien balisé l’avènement du darwinisme en Allemagne que l’on le surnomme « l’apôtre du darwinisme ». Selon lui, l’embryon humain, dans son développement, passe par des étapes où son anatomie est celle d’un poisson, puis celle d’un amphibien, puis celle d’un reptile, puis celle d’un petit mammifère, etc. Il a appuyé cette thèse par des croquis d’embryons que l’on peut retrouver jusqu’à aujourd’hui dans les manuels scolaires. Les avorteurs utilisent cette infamie pour dire à leurs clientes qu’ils leur enlèvent un poisson et les rassurer. Les photographies des embryons des mêmes espèces par l’évolutionniste Mike Richardson et son équipe ont mis à jour cette immense imposture en 1997. Pour en savoir plus, voir le chapitre 6 de « L’évolution réfutée », par le Pr. Jonathan Sarfati. Revenir au texte.

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  • Pourquoi tant de haine ?

    Nous avons vu dans l’épisode précédent que le foisonnement de haine médiatique que « Sound of Freedom » suscite à son corps défendant ne dispose pas de racines aussi objectives et innocentes que l'on aimerait à le croire. Quelles raisons pouvons-nous dégager de toute la foire d’empoigne qui environne ce film au thème si peu sujet à controverse, sinon à débat ? Avant de répondre à cela, il va nous falloir mettre au clair une énième sombre histoire autour du long-métrage de Monteverde.

    Des sabotages des visionnages en cinéma ?

    Dès les 1ers jours de « Sound of Freedom », des commentaires ont pullulé sur YouTube, Twitter et TikTok, où des spectateurs affirmaient que mille et un tracas avaient gâché leur visionnage : climatisation en panne par-ci (alors qu’elle marchait dans d’autres salles), son trop faible par-là, tantôt l’image débloque, tantôt le narrateur pour aveugles et malvoyants fait des siennes, tantôt les lumières restent allumées tout le film, tantôt l’alarme incendie sonne et les spectateurs sont évacués (quand ils le veulent bien), tantôt des explosions en sous-sol ont le même résultat, tantôt des employés annoncent juste avant le début du film qu’il y a un problème empêchant le visionnage et que le cinéma remboursera tous les spectateurs, tantôt ils reçoivent par avance un courrier électronique avec un message similaire en essence (mais ceux qui y sont allés quand même ont pu visionner le film sans problème), tantôt des spectateurs ont tout juste réussi à obtenir un billet sous prétexte que le film faisait salle comble (mais à leur arrivée, ils ont constaté la quasi-vacuité de la salle), etc.

    AMC, la chaîne américaine de cinémas qui diffuse le film, a-t-elle bel et bien perpétré ces prétendus sabotages ? La 1ère réaction des personnes les plus prudentes (moi y compris, en toute humilité) a consisté à prendre cette histoire avec une pincée de sel. N’est-il pas courant que ce genre de problème arrive au cinéma ? La popularité de « Sound of Freedom », la gravité du sujet qu’il traite, ainsi que l’effet démultiplicateur des réseaux sociaux ont pu amplifier outre-mesure l’importance du phénomène. Après tout, AMC démontrerait une stupidité insondable si elle sabotait un film qui lui rapporte un tel pactole à si peu de frais, sans même mentionner les tonnes de sucreries et de snacks vendus à l’occasion ! Cette réaction semblait justifiée par la publication d’un démenti par AMC – où le PDG a commis la stupide erreur de communication de voir dans les auteurs des allégations des bots ou des rageux – suivi par une déclaration d’Angel Studios que leurs relations se situaient au beau fixe.

    Il y a toutefois trop de ces incidents pour faire semblant de rien. Du coup, Angel Studios, par la voix de Neal Harmon, a fait savoir qu’il pouvait s’agir d’employés indélicats, sans égard au cinéma où ils travaillaient. Cela semble confirmé par quelques commentaires sur YouTube comme quoi la chose se produit aussi au Canada.

    Cette explication semble la plus probable. Quant à leurs motifs, comment savoir ? Sont-ils socialeux, voire woke ? Ou misothéistes ? Les zélateurs de ces catégories-là ont tendance à se prendre pour de la poussière d’étoile investie par l’Univers d’une jihad contre leurs adversaires diamétraux, en l’occurrence les gens de droite et les chrétiens, respectivement. Et le grand public a tendance à associer « Sound of Freedom » à ceux-ci. Ces employés malhonnêtes ont peut-être reçu des pots-de-vin, mais ça reste à prouver.

    Pourquoi donc tant de haine ? Pour répondre à cette question, j’éviterai de m’attarder sur la théorie des rites sataniques sanguinivores faute d’éléments de preuve dignes de ce nom. Je puis néanmoins envisager quelques réponses, qui ne s’excluent pas forcément les unes les autres.

    L’hégémonie de Hollywood menacée

    $240 000 000 au moment où je poste cet article. Pour un budget de moins de $15 000 000. Là où tant de superproductions récentes, qui se résument pour la plupart à des resucées de classiques de l’ancien temps tellement le wokisme vampirise la crédulité de ces gens-là, ont encaissé des bides colossaux à défaut de plus de 10 fois leur budget. Pire encore pour eux, cela met en évidence une soif de vérité et de justice de la part du grand public (Mt 5:6), ainsi qu’une montée en influence du Bon Berger dans l’industrie du cinéma, cette tanière de loups.

    Mais cette explication, bien que plausible, ne suffit guère à expliquer toute l’ampleur de la haine que « Sound of Freedom » déclenche par inadvertance dans son sillage. Ainsi, Kevin McCarthy, président de la Chambre des représentants des États-Unis, dans un effort pour unifier la gauche et la droite sur au moins une question, a invité les membres du Congrès à un visionnage du film. Devinez combien de démocrates ont pointé le bout de leur nez ? 0 oh ! What gives?

    L’échec de la gauche américaine

    En Californie, haut lieu du néo-marxisme à l’américaine, les nombreuses tentatives avortées de reclassifier le trafic pédophile de délit à crime ne datent pas d’hier. Or, l’échec de la tentative du 11/07/2023 de faire passer un projet de loi pour en faire un « crime sérieux » – en commettre 3 est passible d’une peine de prison allant de 25 ans à la perpétuité dans la loi californienne – a provoqué une levée de boucliers sur les réseaux sociaux (sans doute une des répercussions bénéfiques de « Sound of Freedom »). Il faut dire que le Comité de Sécurité Publique de l’Assemblée de Californie ne compte presque que des démocrates… Finalement, ils ont remis ça le surlendemain et le projet de loi est passé.

    Le prétexte dégoté pour débouter ce projet de loi, comme à chaque fois, était que cette loi ne permettrait d’arrêter que les sous-fifres de ce trafic, eux-mêmes souvent des victimes, et qu’elle surchargerait les prisons au détriment du portefeuille du contribuable. Ironie du sort, dans les années 1980 et 1990, la Californie disposait d’un système pénal sévère et avait fait construire des prisons – qui créaient de l’emploi dans de petites villes enclavées – mais le gouvernement californien les ferme petit à petit sarcastic.

    Face à ce faux-fuyant, l’économiste américain Thomas Sowell oppose, dans un chapitre du « Thomas Sowell Reader » intitulé « The Fascinating Economics of Crime », une réponse sans appel avec toute la finesse et la rationalité qui le caractérisent :

    Thomas Sowell (30/06/1930-)
    Thomas Sowell (30/06/1930-)

    « Aux États-Unis, les diverses réformes juridiques des années 1960 ont eu pour effet net de réduire la probabilité qu’une personne commettant un crime donné passe du temps derrière les barreaux. Les taux de criminalité sont montés en flèche. Le taux d’homicide, par exemple, était deux fois plus élevé en 1974 qu’en 1961 et, entre 1960 et 1976, le risque pour un citoyen moyen d’être victime d’un crime violent majeur a triplé. Les données provenant d’autres pays révèlent des tendances similaires. Sur un graphique montrant le taux de criminalité en Australie de 1964 à 1999 et le taux d’emprisonnement pour 1 000 crimes commis au cours de la même période, les 2 lignes sont pratiquement des images miroir l’une de l’autre, le taux de criminalité augmentant lorsque le taux d’emprisonnement diminue et vice-versa. »

    Mais ce symptôme de l’échec retentissant du socialisme américain, incarné dans l’administration d’un président décati et libidineux aux fonctions cognitives déclinantes, fait figure de léger couac par rapport à ce qui suit.

    Sous l’administration Biden, il a été plus facile pour un enfant d’entrer aux USA par la frontière sud qu’à un refuge de faire adopter un chien. D’après Tim Ballard, qui y a travaillé 10 ans, il suffit à un mineur d’un âge parfois aussi tendre que 3 ans de se présenter seul à un point d’entrée, avec une étiquette indiquant le nom d’un sponsor approuvé et éventuellement Dieu sait quoi dans son sac à dos. Les douaniers (qui ne font que suivre les directives) appellent alors le sponsor dont le numéro se trouve sur l’étiquette. Celui-ci n’a qu’à se présenter à la frontière – le transport se faisant aux frais du contribuable – et à récupérer l’enfant, qui parle rarement l’anglais. Mais durant les 2 1ères années de la présidence de Joe Biden, le HHS (Department of Health & Human Services, Ministère de la Santé et des Services Sociaux) a perdu la trace de 85 000 de ces mineurs oh, soit un peu plus d’1/3 de tous ceux qui ont traversé la frontière sud selon ce processus pendant cette période ! En effet, le HHS passe toujours 3 coups de téléphone entre 30 et 37 jours après l’entrée sur le territoire, mais le sponsor n’est pas tenu de répondre ! Et ne parlons même pas du fait que les coordonnées ont pu changer entre temps, ni du laxisme du processus d’approbation des sponsors – qui peuvent tenir cette fonction pour plusieurs enfants.

    Résultat : le gouvernement n’a aucune idée de ce qui a bien pu advenir de ces mineurs ! Devinez qui se repaît de la manne tombée du ciel (vers l’enfer) que constituent ces enfants livrés peu ou prou à eux-mêmes en terre inconnue ! On ne peut vendre un sac de cocaïne qu’une fois, mais un enfant, ô combien précieux, peut être prostitué de 5 à 40 fois par jour pendant 10 ans d’affilée, après quoi, ayant cessé d’être de la « chair fraîche », ses organes se retrouvent sur le marché noir. Combien de ces 85 000 enfants vivent-ils le calvaire de l’esclavage et de la prostitution forcée aux USA, bastion de la pédophilie !? Un fiasco dont les socialeux de Sodome et Gomorrhe auraient du mal à se targuer, une raison supplémentaire d’éreinter pour eux d’éreinter « Sound of Freedom ».

    L’hypersexualisation des enfants

    La bêtise trouve pardon avec plus d’aisance que la méchanceté. Et chacune est plus facile à pardonner que la combinaison des 2. En vertu de cela, les gauchistes peuvent remercier le Seigneur Jésus Christ de Sa merveilleuse rédemption et de Sa grâce infinie car ils en ont bien besoin.

    Il ne faut pas croire que les partageux, d’une manière générale, se soucient du bien-être de l’enfant ni de sa croissance harmonieuse. Ils ont pour véritable but de les passer à la broyeuse de leur idéologie, qui les dépossédera de leur individualité, de leur créativité, de leur innocence, de leur chasteté, de leur indépendance d’esprit, de leur spiritualité innée et de leur virilité ou leur féminité naissantes selon le cas. Ils n’ont rien de plus pressé que de déformer leur enthousiasme et leur sens inné de la moralité jusqu’à ce que ceux-ci en deviennent méconnaissables, ainsi que de détruire leurs repères anatomiques, mentaux et spirituels pour qu’ils viennent servir leur propre cause mortifère. Les sociétés des pays occidentaux, ainsi que celles des pays socialistes – dont font partie les États-Unis et la France – exècrent les enfants !

    Cela provient bien entendu de leur rejet des valeurs chrétiennes et du Seigneur Jésus Christ. Rien de surprenant de leur part, car l’être humain non régénéré par Lui a pour nature de désobéir de manière active à Dieu, de s’opposer à Lui et de se poser en tant que Dieu de sa propre vie et sujet plus ou moins conscient de son maître, Satan (Ép. 2:1-5). Et comme Dieu aime tendrement les enfants, Satan et Cie les détestent et veulent les affliger autant que possible.

    Cela se manifeste notamment par leur hypersexualisation. De nos jours, même des films tout public aussi gentillets qu’Elemental contiennent des allusions sexuelles plus ou moins subtiles comme des élémentaux de terre (en forme de pommiers) qui « s’élaguent » – une symbolisation des câlins conjugaux – voire des déviances sexuelles wokistes en filigrane, à savoir un perso « non-binaire » et un couple homosexuel. Et bien entendu, nous avons abordé plus haut ce qui concerne les enfants qui twerkent.

    Les tentacules de ce poulpe viennent enserrer les jeunes jusque dans les établissements d’enseignement. L’éducation sexuelle désignait naguère encore le cours traditionnel de SVT où l’on étudiait les corps de l’homme et de la femme pour mettre mal les fantasmes malsains des enfants, ainsi qu’une sensibilisation aux risques d’une grossesse précoce. Maintenant, elle tombe le masque et se mêle de « lutter contre les stéréotypes de genre » (en clair, force, honneur et virilité pour les garçons, douceur, compassion et serviabilité pour les filles), « et combattre les LGBTQIA+sarcasticzzzsleep-phobies ». En 2010, nous avions déjà droit au « Baiser de la Lune » (Baiser de mon QAnon, ça oui sarcastic), un film d’animation destiné à expliquer aux enfants les relations homosexuelles.

    Papa N’Diaye
    Papa N’Diaye (25/10/1965-)

     Et en février de cette année, SOS Éducation et les Mamans Louves ont envoyé une lettre au ministre de l’Éducation Nationale Pap Ndiaye (qui avait promis de faire de l’éducation sexuelle une priorité) pour porter plainte contre le traumatisme subi par leurs enfants de CM1 et de CM2 au cours d’une séance d’éducation sexuelle. En effet, si Ndiaye a envoyé une circulaire pour interdire que l’on parle de sexualité explicitement aux classes de primaire, il aurait pourtant dû s’attendre, vu le manque de personnel enseignant formé à ces discussions avec les enfants, à ce que certains des agents externes recrutés pour ce faire n’en tinssent pas compte et s’engouffrassent par la brèche sarcastic ! Surtout que ceux-ci ont été recrutés parmi des associations militantes qui suivent les directives wokistes de l’OMS ! Voici quelques-unes des réponses de l’infirmière en charge du cours que les enfants ont rapporté à leurs parents (âmes sensibles s’abstenir) :
    beurk « Pour le plaisir, une fille suce le pénis du garçon.
    beurk « Le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose.
    beurk « Pour le plaisir la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon.
    beurk « On peut faire le sexe dans les fesses, et dites aux parents de vous vacciner contre le papillon. »
    Dans la même séance, la peine a été prise d’expliquer aux enfants la signification précise des lettres LGBT ainsi que la possibilité de prendre des bloqueurs de puberté (chez les adultes, les mêmes produits servent à la castration chimique).

    Pour le coup, je comprends pourquoi les jeunes Français ont un niveau aussi infâme dans leur langue maternelle, en mathématiques et en culture générale mad !

    Les Américains font pareil et pire encore : au lieu d’apprendre aux élèves les 3 R (Reading, wRiting, aRithmetics, c.-à-d. lire, écrire et compter), ils organisent des drag queen story hours : des drag queens qui lisent des histoires aux enfants dans les bibliothèques de New York, de Los Angeles, de San Francisco et d’ailleurs pour les initier à la transidentité et à la fluidité des genres beurk. Et la pratique est en train de se répandre en Europe !
    Cela ne constitue hélas qu’un échantillon de cet horrible lavage de cerveau qui assaille les enfants de toutes parts. Celui-ci les atteint si bien qu’ils peuvent décider, avec l’accord de leurs parents, à un âge où l’on ne devrait même pas effleurer ce genre de choses par la pensée, de se mutiler (aux USA) ou de détruire leurs corps à coups de produits chimiques beurk, et ceux qui en reviennent ne pourront plus avoir d’enfants cry ! L’Académie de Médecine a publié des « recommandations » pour accompagner les mineurs qui souhaitent « transitionner » et, ironie du sort, elle engage à « la vigilance des parents face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être, en soulignant le caractère addictif de la consultation excessive des réseaux sociaux qui est, à la fois, néfaste au développement psychologique des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genre. »

    Pourquoi chercher plus loin ? Un enfant, en temps normal, ne peut en aucun cas consentir à des choses pareilles !!! Il s’agit d’une pression sociale, à laquelle les enfants, et en particulier les ados, se montrent  sensibles à l’extrême.

    L’acharnement des gouvernements des sociétés occidentales à rendre la sexualité toujours plus disponible aux mineurs n’arrange rien. Ainsi, en France, l’âge de la majorité sexuelle se situe à 15 ans beurk – sans compter le Conseil Constitutionnel a failli débouter la loi correspondante il y a quelques mois, les requérants ayant argué de la soi-disant instauration d’une « présomption irréfragable de culpabilité » – et celui du consentement sexuel à 13 ans beurk !

    On nage en plein délire mad !!! Comment voulez-vous que des gamins de 15 ans puissent gérer de manière décente toute la complexité émotionnelle et relationnelle et toute la responsabilité qu’impliquent une relation amoureuse avec le sexe opposé, surtout quand accompagnée du sceau du lien créé par une relation sexuelle, le partage d’intimité ultime ? Pourquoi croyez-vous qu’il y ait autant de divorces et de couples et de familles brisés ? C’est ce qui arrive quand le sexe; ce merveilleux don de Dieu, est traité par-dessous la jambe, comme un bien de consommation et un service !
    Par ailleurs, pourquoi un âge du consentement sexuel aussi bas mad !? Si un enfant de 14 ans se fait prendre sous la coupe d’un pédophile, voire d’un réseau de trafic d’enfants, et qu’il subisse des menaces, comment obtiendra-t-il à temps la protection des pouvoirs publics s’il faut encore faire la preuve que son agresseur a agi par « surprise, violence, menace ou contrainte » oh ??? Un adolescent n’a guère moins de malléabilité qu’un pré-adolescent, même si notre société voudrait faire croire le contraire. Cette législation molle de la guibolle, pour employer un euphémisme, ne fait que favoriser le danger que fait peser sur nos enfants, entre autres, l’omniprésence de la pornographie.

    Je ne parle pas uniquement des scènes de sexe dans les films, ni des affiches publicitaires salaces pour de la lingerie ou des sites de rencontres adultérines, ni même du programme du samedi soir de Canal +. Je parle de la pornographie sur Internet. Le site des Associations Familiales Catholiques de France donne les statistiques suivantes :

    beurkbeurk « Un enfant a en moyenne 11 ans lorsqu’il est exposé pour la première fois à du contenu pornographique en ligne.
    beurk « 80% des jeunes de 14 ans ont vu des images pornographiques.
    beurk « 70% des jeunes hommes de 15 à 20 ans surfent sur le porno et 35% des jeunes femmes.
    beurk « 55% des spams sont à caractère pornographique.
    beurk « À 15 ans, 55% des jeunes ont déjà vu un film X.
    beurk « Dans une enquête BFM TV d’octobre 2017 auprès de 706 utilisateurs : 10% des visiteurs ont moins de 10 ans et ils représentent 22% des “réguliers”, 36% ont entre 10 et 14 ans, 42% entre 15 et 18 ans. »

    Plus bas, l’auteur déclare :

    « Il faut savoir que la pornographie est une addiction dont il est difficile de se libérer. Elle présente une conception faussée de l’amour qui reste dans le subconscient des personnes qui regardent ces images. La pornographie favorise des attitudes de violence et de mépris vis-à-vis du corps qui risquent de resurgir à l’âge adulte.

    « La pornographie a également des conséquences sur les yeux, le cœur et l’intellect de l’enfant qui sont abîmés par les images pornographiques ou des images extrêmement violentes. Le cerveau n’ayant pas fini de se construire jusqu’à 20 ans est très malléable. Il n’a pas acquis tous ses réflexes de défense, ni un esprit critique mature ; il est perméable et très vulnérable.

    « Des médecins alertent sur le fait que la vision régulière d’images pornographiques a des conséquences négatives sur le développement psychique et mental de l’enfant. Notamment en portant atteinte à sa capacité à gérer ses pulsions et émotions. C’est une régression de ses capacités cérébrales qui peuvent le mener à prendre des décisions compulsives et inadaptées à l’âge adulte. »

    Voilà précisément ce sur quoi Tim Ballard, l’OUR et toutes les autres organisations de lutte contre le trafic sexuel d’enfants ou d’adultes : ce phénomène constitue une hydre dont la tête du milieu s’appelle pornographie ! Coupez la tête du milieu et vous tuerez l’hydre ! Supprimez la demande et vous supprimerez l’offre !

    Ce qui nous amène à une question capitale : d’où vient une demande capable d’absorber une offre de $150 000 000 par an oh !? Même Microsoft n’a fait que $143 015 000 de chiffre d’affaires en 2020 (d’après Wikipedia), et ses produits divers et variés se trouvent partout dans le monde, dans les chambres de tout un chacun ou presque ! Mais tout un chacun ne se réveille pas un beau matin pour se dire : « Ah, ben tiens ! Je violerais bien un gamin aujourd’hui ! »

    Les grands de ce monde favorisent la pédophilie

    Fin 2021, Rick Saleeby, ancien producteur à CNN, a fait l’objet d’une enquête judiciaire sur la base d’« allégations graves impliquant des victimes mineures potentielles ». Cet homme marié a fait part à sa prostituée de maîtresse, au moyen de messages texte, audio et vidéo, de son désir de relations sexuelles avec la fille de celle-ci et sa propre belle-fille, toutes 2 mineures. Il a démissionné peu après.

    Quelques semaines plus tôt, un grand jury fédéral du Vermont a condamné à une peine de 19 ans de prison son collègue John Griffin pour avoir tenté d’« inciter des mineurs à des activités sexuelles illégales. » Ce père de famille de 44 ans a lié amitié avec plusieurs femmes sur Internet pour ensuite tenter de les persuader de se livrer, elles et leurs filles (d’entre 9 et 16 ans) à des actes d’ordre sexuel pour son plaisir. Il leur soutenait qu’« une femme est une femme, quel que soit son âge » et que « les femmes sont les pires p… possibles ». En 2020, l’une de ces mères a fait le voyage, tous frais payés, avec ses belles-filles de 9 et 13 ans jusqu'à son chalet de Ludlow, Vermont, pour que Griffin les y « formât correctement » à la soumission sexuelle, avec à la clé des choses comme la « fessée » et la « phallolâtrie ».

    En 2022, le FBI a fait une descente sur la maison de James Gordon Meek, journaliste de Rolling Stone très en vue affilié à la Défense du Territoire des États-Unis. Tatiana Siegel, qui travaillait à Rolling Stone à ce moment-là, en a fait un article qui donnait l’impression que cette descente avait un rapport avec le travail de journalisme de Meek, et donc qu’elle constituait une atteinte à la liberté de la presse, en directe infraction du 1er Amendement de la Constitution des USA. Toutefois, Noah Shachtman, le rédacteur-en-chef, un excellent ami de Meek, avait expurgé de l’article, quelques heures avant sa publication, un élément-clé : l’enquête du FBI, initiée par un signalement de la part de la firme de stockage de fichiers Dropbox, concernait la détention d’images et de vidéos à caractère pédopornographique, dont l’une affichant le viol d’un nourrisson beurk ! Elle mentionne aussi des conversations à caractère sexuel explicite entre Meek et des interlocuteurs sur applications de messagerie, où « les participants ont exprimé leur enthousiasme pour l'abus sexuel d'enfants » beurk ! Shachtman voulait-il éviter les complications financières et juridiques que les procès en diffamation entraînent inévitablement ? Mais il s’était pourtant mis d’accord avec Siegel avant la publication que l’article ferait paraître l’enquête comme n’ayant rien à voir avec le travail de Meek ! De manière compréhensible, celle-ci, furieuse de ce tour de cochon, a quitté Rolling Stone pour Variety. Finalement, en juillet de cette année, Meek a plaidé coupable et reçu une peine de… 6 ans de prison.

    John Griffin Rick Saleeby James Gordon Meek (24/08/1969-)
    John Griffin Rick Saleeby James Gordon Meek (24/08/1969-)

    Avec une aussi belle brochette, nous comprenons mieux l’acharnement médiatique contre Sound of Freedom ! Mais que dire quand l’homme le plus puissant de la planète lui-même semble traîner des casseroles sulfureuses ?

    Ashley Biden, fille de Joe Biden, a tenu un journal intime pendant une période troublée de sa vie, détaillant ses problèmes de toxicomanie, ses liaisons et son ressentiment à l’égard de son père. Ce journal suggère qu’elle aurait subi des attouchements sexuels dans son enfance et qu’elle aurait pris des douches "probablement non convenables" avec son père. 2 individus l’ont trouvé dans un centre de désintoxication de Delray Beach, en Floride, et l’ont fait parvenir au projet Veritas, une ONG pro-Trump qui rassemble des théoriciens du complot. Bien qu’incapable de vérifier la source, le projet Veritas a remis le journal aux forces de l’ordre et affirmé sa volonté de coopérer. Cependant, le FBI a perquisitionné les domiciles d’un journaliste du projet Veritas et de son rédacteur-en-chef, James O’Keefe, et a saisi leurs ordinateurs et leurs appareils. Voilà qui ressemble fort à une tentative d’intimidation, et nous ne pouvons guère que laisser libre cours à notre imagination quant à l’objectif que de tels procédés ont cherché à atteindre…

    Ashley et Joe Biden
    « Vous aurez tout ce que vous désirez ! Fiez-vous au processus. Fiez-vous à vous-même et à votre capacité à manifester tous vos rêves. Vous pouvez y arriver. Signé, Ashley Blazer Biden. » Hélas, chère Ashley, je ne pense pas que ton rêve consistait à voir ton mariage se briser et à sombrer dans l'alcool et la drogue pour longtemps…

    Nous nous avons jusqu’ici consacré notre attention à la manière dont l'élite de la société protège et promeut (volontairement ou pas) la pédophilie aux USA, mais la France est tout sauf en reste, et entre les affaires Fourniret, Matzneff et Duhamel, ou bien ce qui concerne Jean-Luc Lahaye et Emmanuelle Béart, pour ne citer que ces cas,,  nul besoin de débattre la présence méphitique de cette abomination en France. En fait, nous pouvons remonter aussi loin à ce sujet qu’à l’affaire des « ballets roses » de 1959, où une affaire de trafic sexuel de mineures a valu la disgrâce (ainsi qu’une peine gentillette) au socialiste convaincu André Le Troquer, président de l’Assemblée Nationale à l’avènement de la Ve République – sa maîtresse, Élisabeth Pinajeff, gérait ce « commerce » d’une manière qui ferait presque penser à « Sound of Freedom » avant la lettre eek. Et voilà-t-il pas que de nos jours, quand ledit film dénonce l’aspect le plus sinistre de cette infamie, les grands médias gauchistes l’éreintent.

    Parmi les journaleux qui ont craché sur « Sound of Freedom » par voie de presse, je vous parlais d’un certain Noah Berlatsky dans l’épisode précédent. Voici ce que nous révèle Libby Emmons, du Post Millenial, de ce personnage pour le moins intéressant dans un article en date du 30/08/2021 :


    Noah Berlatsky

    « Noah Berlatsky, collaborateur de NBC, est désormais le directeur de la communication de Prostasia, un groupe à but non lucratif qui tenterait de légitimer la pédophilie sous couvert d’aider les enfants. Dans le cadre de son travail avec le groupe, il a traité de la légitimation des “enfants trans”, a mené des interviews sur l’impact positif de la pornographie sur les enfants et a expliqué que la meilleure façon d’aider les enfants victimes de la traite dans le commerce du sexe était de “décriminaliser l’industrie du sexe.”

    « […] Berlatsky a précédemment [twitté] que “les pédophiles sont essentiellement un groupe stigmatisé.”

    « […] Berlatsky écrit pour Prostasia que le terme de “trafic” lui-même pose problème, car il “confond le commerce sexuel des mineurs, le travail sexuel consensuel, l’immigration et toutes les formes d’exploitation de la main-d’œuvre dans toutes les industries.” Il affirme que l’utilisation du terme “trafic” pour désigner le trafic sexuel d’enfants est un “terme délibérément obscur qui est fondamentalement conçu pour cibler les travailleurs du sexe plutôt que l’exploitation de la main-d’œuvre.”

    « Berlatsky a déclaré que “les parents sont des tyrans. Le terme ‘parent’ désigne une classe oppressive, comme les riches ou les blancs.”

    « […] Berlatsky semble ne pas voir de différence entre le travail du sexe et d’autres types de métiers, affirmant que “de nombreux emplois obligent les gens à troquer leur santé et leur corps” et comparant les travailleurs du sexe aux personnes travaillant dans les mines.

    « […] M. Berlatsky a fermé son compte Twitter face à l’avalanche de critiques. Il a toutefois écrit qu’il pensait servir de cible à des “nazis littéraux” qui avaient fait de lui “le Juif à attaquer du jour.” »

    Pédophile, menteur, woke et en plus chialeur dès qu’il encaisse les prévisibles conséquences de ses propos, la pauvre Mme Berlatsky a décroché le gros lot avec un fifils pareil clownNous pouvons constater ainsi, d’une part, que ce critique de « Sound of Freedom » – ainsi vraisemblablement que bien d’autres encore – agit de manière on ne peut plus intéressée, d’autre part, qu’un glissement sociétal s’opère peu à peu puisqu’un individu de ce genre a toute liberté de se balader au grand jour.

    Mais Berlatsky n’est qu’un bébé en couches culotte comparé à notre sujet suivant.

    Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein
    Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein

    Pour comprendre ce que les déchets humains ci-dessus viennent faire dans le thème de la pédocriminalité, il faut d’abord comprendre Epstein dans sa dimension d’important jet-setter et de criminel financier qui a su tisser un réseau de puissants appuis.

    Né le 20/07/1953 à Brooklyn, Jeffrey Epstein fut engagé en septembre 1974 dans l’école privée haut de gamme Dalton School en tant qu’enseignant de mathématiques et de physique par son principal, Donald Barr. Comme il n’avait pas le diplôme pour ça, et qu’il se faisait plus remarquer par sa propension à draguer les filles que par ses compétences, il a fini par s’en faire virer en juin 1976. Il se vit toutefois offrir un poste de trader dans la banque Bear Stearns par son PDG. Commença pour lui une ascension fulgurante dans le monde de la finance. Il grimpa les échelons, conseillant même les clients les plus riches sur l’optimisation fiscale. Il dut toutefois démissionner pour fraude en 1981.

    Whitney Webb
    Whitney Webb (1989-)

    Il fonda en août de cette année sa propre firme, l’Intercontinental Assets Group Inc. Il se décrivait comme un « chasseur de primes financier » d’élite, aidant des gouvernements et de gros clients à récupérer des fonds détournés, ainsi que des détourneurs de fonds à les conserver. Pendant cette période, il tissa des liens avec la BCCI (Banque de Crédit et de Commerce International). La journaliste américaine d’investigation Whitney Webb voit dans cette banque de développement pakistanaise une grossière façade pour une agence privée de renseignements. Qui plus est, Newsweek a carrément établi des liens suspects entre les fondateurs de cette banque et la CIA. Une chose s’avère en tout cas : parmi ses magouilles si innombrables qu’elle reste de sinistre mémoire parmi les grands de ce monde comme l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire (on parle de trafic de drogue et d’armes, de prostitution, d’espionnage, etc.), la BCCI pratiquait le trafic sexuel de mineurs, fournissant en chair fraîche ses VIP, des princes et des grands des EAU et d’autres pays du Proche-Orient ! Voici ce que nous en révèle un extrait du rapport du Sénat américain sur la BCCI :

    « Outre la construction de palais et de résidences secondaires, la BCCI s’occupait des affaires privées des Al-Nahyans en visite, y compris l’achat de prostituées pakistanaises pour les membres masculins de la famille. Il s’agissait généralement d’adolescentes, connues sous le nom de “chanteuses et danseuses”, sélectionnées, équipées et formées par une femme nommée Begum Hashari Rahim, qui fut plus tard promue au poste officiel de décoratrice d’intérieur de la famille régnante d’Abu Dhabi.

    « […] Parmi les responsables des banques de la BCCI au Pakistan, Bégum Rahim était réputée dans l’United Bank pour avoir d’abord gagné les faveurs ou l’attention de la famille dirigeante en s’arrangeant pour obtenir des femmes vierges dans les villages, âgées de 16 à 20 ans. Rahim payait leurs familles, emmenait les adolescentes dans les villes et leur enseignait comment s’habiller et comment agir, y compris les manières qui convenaient à leur rôle de compagnes sexuelles à court terme pour les cheikhs. Les femmes étaient ensuite amenées aux princes d’Abu Dhabi. Pendant des années, Rahim a emmené 50 à 60 de ces filles à la fois dans les grands magasins de Lahore et de Karachi pour les habiller. Compte tenu de la taille de la suite de Rahim et de ses habitudes de dépense – $100 000 à la fois n’étaient pas inhabituels lorsqu’elle s’occupait de l’équipement de ses protégées – ses activités sont devenues notoires dans la communauté pakistanaise en général, et les drapiers et les bijoutiers se sont livrés à une vive concurrence pour obtenir ses services. » 

    « Selon un enquêteur américain ayant une connaissance approfondie des activités de la BCCF, certains responsables de la BCCI ont reconnu que certaines des femmes fournies à des membres de la famille Al-Nahyan étaient des jeunes filles qui n’avaient pas encore atteint la puberté. Le fonctionnaire a déclaré que d’anciens fonctionnaires de la BCCI lui avaient dit que la BCCI fournissait également des hommes à des VIP homosexuels. »1

    Le financier Steven Hoffenberg, à qui l’on l’avait présenté comme « un homme talentueux doté d’une morale “à l’envers” »,2 l’engagea en 1987 comme consultant dans la Towers Financial Corporation, une agence de recouvrement de dettes qui se reconvertit bientôt dans le raid financier (c.-à-d. du trading à grands coups d’OPA hostiles, à l’instar de George Soros ou de Vincent Bolloré). À peu près à cette période, lui et le magnat du textile Les Wexner devinrent très proches. En 1988, il fonda sa propre firme, mais ne quitta la Towers Financial Corporation qu’en 1989. En 1990, il s’acheta une splendide résidence à Palm Beach, en Floride – juste à côté de… Donald Trump, un de ses grands copains de l’époque. En 1991, il rencontra celle qui devait devenir sa chasseuse de têtes attitrée et sa maquerelle-en-cheffe, Ghislaine Maxwell, fille du magnat de la presse disgracié Robert Maxwell (un personnage haut en couleurs, lui aussi). En 1993, la Towers Financial Corporation s’effondra après la révélation qu’elle ne constituait qu’une façade pour une pyramide de Ponzi3 qui avait fait perdre $460 000 000 à ses victimes, une des plus grosses escroqueries financières de ce type de l’histoire des USA. Epstein lui-même ne fut pas inquiété.

    La journaliste Vicky Ward de Vanity Fair, autrice en 2003 d’une tentative avortée et expurgée de faire tomber Epstein (son rédacteur en chef avait découvert la tête décapitée de son chat dans son jardin et une balle de revolver sous son paillasson), a déclaré dans la série documentaire de Netflix intitulée « Jeffrey Epstein: Filthy Rich » (« Jeffrey Epstein : riche à mort ») que de nombreuses personnes impliquées se souviennent qu’il a joué un rôle central « dans l’élaboration du fonctionnement du système. » De même, toujours dans cette série, Hoffenberg a expliqué : « Jeffrey Epstein m’a dit qu’il avait été un témoin coopératif pour le ministère de la Justice des États-Unis dans le passé et qu’il avait une influence sur eux. […] À mon sens, Jeffrey Epstein aurait été en mesure de me discréditer et de dire qu’il était le chevalier blanc et qu’il était immaculé, et je savais que c’était son plan. Vous n’avez aucune idée de l’ampleur de l’effet de contrôle de cet homme. »

    Maria et Annie Farmer
    Maria et Annie Farmer

    On peut dire qu’il savait de quoi il parlait. En 1995, Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell achetèrent des tableaux à Maria Farmer, qui venait d’acquérir un master à l’Académie des Arts de New-York. Epstein offrit à celle-ci un poste de portière dans son manoir de Manhattan, soi-disant pour l’aider à décoller. Cet hôtel avait pour particularité que les caméras de surveillance se braquaient sur les lits et les toilettes. Apprenant qu’Annie, la sœur de Maria, âgée de 16 ans, souhaitait intégrer une université de la prestigieuse et exigeante Ivy League, Epstein proposa à celle-ci de lui payer un voyage humanitaire en Asie du Sud-Est pour étoffer son CV. Mais avant son départ, il l’invita pour un week-end dans son ranch de Stanley, au Nouveau-Mexique.

    N. B. : dans le jargon, cette période de conditionnement d’un mineur par le/la/les pédophile(s) avant l’abus sexuel proprement dit porte l’appellation de grooming.

    Une fois au ranch Zorro, stupeur : il ne s’agissait pas d’un week-end de fête, au contraire de ce qu’elle croyait, car elle s’y trouvait seule avec nos 2 cocos. Le soir, Maxwell lui proposa un massage, qu’elle accepta jusqu’à ce qu’elle commençât à lui tripoter la poitrine. Le lendemain, Epstein entra dans sa chambre pour lui « faire un câlin », puis sous sa couverture, où il se mit à la caresser. Folle de terreur, Annie alla s’enfermer dans les toilettes. Elle put se féliciter, une fois dans l’avion le lendemain, de s’en être sortie indemne. Mais elle resta muette comme une carpe sur l’histoire.

    Bientôt, Epstein offrit à Maria d’habiter dans sa luxueuse villa de New Albany, Ohio (une ville aux paysages de rêve) pour y peindre en toute quiétude. Epstein et Maxwell vinrent la voir dès le 1er soir. Maxwell lui demanda de masser les pieds d’Epstein et, très vite, Maria se retrouva entre ceux-ci à se faire tripoter par eux 2. Épouvantée, elle s’enfuit se barricader dans sa chambre toute la nuit.

    Elle téléphona ensuite à sa sœur pour lui raconter tout, et celle-ci lui apprit ses propres tribulations. Bravant les affreuses menaces de Ghislaine Maxwell, elles portèrent plainte auprès du FBI en 1996, mais cela resta lettre morte. En 2003, Vicky Ward les contacta pour témoigner dans son article, mais avec le résultat malheureux mentionné ci-dessus – Epstein aurait même menacé Ward, qui attendait un heureux événement, de jeter une malédiction sur son enfant à venir.

    Tranquille comme Baptiste, l’innommable personnage, avec la fidèle assistance de Maxwell, piégea d’autres proies, souvent issues de milieux défavorisés, et d’autres encore, selon le même schéma : leur faire miroiter monts et merveilles, devenir leur bienfaiteur, les amener à dépendre de lui pour tout pour ensuite les manipuler à sa guise. Bientôt, inspiré tout du moins en partie par son expérience avec la BCCI et la Towers Financial Corporation, il offrait à ses victimes, une fois le « massage » à $200 achevé et rémunéré (sans compter les primes selon les « activités » supplémentaires), un autre beau bonus si elles lui ramenaient d’autres gamines – mais gare à celles qui le décevaient mad ! Cela se reproduisait plusieurs fois par jour. Prises dans la toile toujours plus vaste de cette exécrable pyramide de Ponzi, certaines victimes en ont rabattu des dizaines d’autres sur plusieurs années vers Epstein et son manoir à Manhattan, ou son ranch du Nouveau-Mexique (dont il comptait faire une « ferme à bébés » pour ensemencer l’humanité de son « exceptionnel » patrimoine génétique), ou bien sa villa de Palm Beach, ou encore Little Saint James, l’île des Antilles, non loin de Puerto Rico, qu’il avait acquise en 1998.

    En mars 2005, après une plainte pour agression sexuelle par la mère d’une victime de 14 ans, la police de Palm Beach se lança à corps perdu dans une enquête de 13 mois pendant laquelle il y eut une perquisition à domicile où ils firent chou blanc : l’oiseau, prévenu par on ne sait trop qui, avait fait le ménage au préalable. Au final, trouvant le procureur du comté laxiste, ils firent appel à l’aide du FBI. En mai 2006, procès d’Epstein par le procureur du comté. Hélas, les avocats d’Epstein ne firent qu’une bouchée de l’unique accusation que le grand jury réuni pour l’occasion put présenter, à cause de trop rares preuves à charge fournies par des procureurs qui avaient fait fi des recommandations de la police, et la cour innocenta Epstein dès août 2006.

    Toutefois, le FBI avait entamé son enquête, découvrant peu à peu la vastitude du réseau d’Epstein et le grand nombre de victimes. L’acte d’accusation faisait 53 pages ! Mille fois hélas, le procureur fédéral, Alexander Acosta, s’étant laissé dire qu’Epstein « appartenait aux services de renseignement », qu’il était « au-dessus de son grade » et qu’il devait « laisser tomber », négocia, en échange d’une reconnaissance de culpabilité de la part d’Epstein, ainsi que le paiement de dommages et intérêts aux victimes, une sentence d’une indulgence grotesque et d’une légalité plus que douteuse : sans en informer les plaidantes, il accepta de ne retenir que le chef d’accusation de racolage de mineures, d’accorder à Epstein et à ses complices l’immunité envers toutes les accusations d’ordre fédéral et de lui infliger une peine d’à peine 18 mois (au lieu d’encaisser perpète comme il aurait dû) dans une prison de Floride (plutôt qu’une prison d’État, comme l’exige la législation). En gros, ce verdict, en plus de couper l’herbe sous les pieds du FBI, faisait passer les victimes pour des p… madmadmad !!! Pis encore, il a eu le droit de sortir de la prison en journée et n’a fait que 13 mois sur les 18 !

    « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », a écrit le Fabuliste. Certes, mais en l’occurrence, l’affaire plonge plus profondément dans les entrailles de la corruption et de l’injustice. 

    Les avocats de la défense ont pu dénicher dans la correspondance électronique entre les équipes d’Acosta et d’Epstein de grosses irrégularités : un mail d’une conseillère du procureur qui engageait les avocats d’Epstein à passer par son e-mail personnel plutôt que celui du tribunal, un RV entre Acosta et Epstein dans un hôtel… Au fur et à mesure, l’épluchage du courrier fit apparoir une collaboration inhabituelle entre les avocats d’Epstein et l’accusation, celle-ci se couchant devant l’énorme pression de celle-là. L’essentiel consistait à en ébruiter aussi peu que possible, et pour cela, bien entendu, il fallait éloigner au maximum la presse. Il semblerait qu’Epstein eût dû tous ces égards aux renseignements précieux qu’il pouvait fournir sur Bear Stearns, une des institutions financières impliquées dans la crise économique de cette année-là.

    Le monstre recentra son trafic sur Little Saint James. D’après Sarah Ransome, une victime, il y avait sur cette île de grosses boîtes de préservatifs un peu partout. Epstein tripotait ou violait une de ses jeunes esclaves sexuelles quand ça lui chantait et où il voulait (mais surtout dans les maisonnettes qui parsèment l’île), par rotation. Il parquait ces malheureuses dans des bungalows, contrôlait presque tout à leur sujet et à celui du pusillanime et servile personnel de l’île, les tenant dans la peur. Elles portaient en guise d’uniformes des bikinis très suggestifs de la marque Victoria’s Secret (qui a pour propriétaire Les Wexner, mentor financier d’Epstein).

    Parmi ses pourvoyeurs les plus notables, citons Jean-Luc Brunel, directeur d’une agence parisienne de mannequins qui traînait lui-même des vertes et des pas mûres. Virginia Roberts-Giuffre, une des victimes d’Epstein qui devrait par la suite poursuivre la cause de la justice avec le plus de persévérance, relate qu’Epstein lui avait affirmé, hilare, qu’il avait couché avec un millier des filles de Brunel, et que celui-ci lui en livrait d’âgées parfois d’à peine 12 ans beurk !

    Son trafic prit bientôt une ampleur suffisante pour qu’il y invitât ses amis (des financiers, des politiciens, des scientifiques et des membres de familles royales) à des parties fines, histoire de rentrer dans leurs bonnes grâces, et aussi d’avoir barre sur eux. Parfois, ils faisaient « ça » direct dans le jet privé d’Epstein, surnommé « Lolita Express » par les habitants des îles voisines de Little Saint James, qu’ils surnommaient elle-même « île du vice », « île du péché » ou « île de la pédophilie ». Parmi les visiteurs, plusieurs amis d’Epstein aux noms célèbres : Stephen Hawking, Woody Allen, Bill Clinton, voire le prince Andrew, fils cadet d’Élisabeth II oh ! D’après la journaliste d’investigation Conchita Sarnoff :

    « Clinton a été invité 27 fois par Epstein. […] Presque chaque fois que le nom de Clinton apparaît sur le journal de bord du pilote, des filles mineures y figurent aussi. Il y a des initiales et beaucoup de noms de filles dans cet avion privé. »

    De gauche à droite : le prince Andrew, Virginia Roberts et Ghislaine Maxwell à une partie fine au domicile londonien de celle-ci, juste avant que le prince Andrew abusât une 1ère&bsp;fois de Virginia Roberts. Celui-ci a toujours nié les accusations et crié à la photo trafiquée, mais Michael Thomas, photographe néo-zélandais de 1er plan, en a confirmé l’authenticité.
    De gauche à droite : le prince Andrew, Virginia Roberts et Ghislaine Maxwell à une partie fine au domicile londonien de celle-ci, juste avant que le prince Andrew n’abusât une 1ère fois de celle-là. Celui-ci a toujours nié les accusations et crié à la photo trafiquée, mais Michael Thomas, photographe néo-zélandais de 1er plan, en a confirmé l’authenticité.

    Cependant, en 2017, l’affaire Harvey Weinstein et la prolifération du hashtag #metoo provoquèrent une « libération de la parole » qui s’étendit jusque chez les victimes d’Epstein, et les procès intentés à son encontre pour abus sexuel se multiplièrent. Les choses se précipitèrent lorsque le Miami Herald publia, le 28/11/2018, un article qui mettait en évidence toute l’iniquité et l’illégalité de l’accord entre Epstein et Acosta. Bientôt, les victimes du nabab de la pédophilie réclamèrent la réouverture du dossier par les autorités fédérales.

    Le 06/07/2019, la section new-yorkaise du FBI arrêta Epstein pour trafic sexuel d’enfants à sa descente d’avion, de retour de France – il y détenait 7 appartements, au 22 avenue Foch, qui lui servaient d’étables à « cheptel »). Les descentes sur son manoir new-yorkais et sur Little Saint James rapportèrent des faux passeports, mais surtout une abondante moisson de centaines de CDs et de photos pornographiques, dont beaucoup pédopornographiques ! Cette fois, plus d’immunité qui tînt : sans même parler des nouveaux éléments apportés au dossier, Epstein n’était plus poursuivi pour racolage de mineures mais pour trafic d’icelles ! Epstein plaida non-coupable et demanda, en échange d’une assignation à résidence dans son manoir, à payer une caution de $100 000 000. Après avoir entendu 2 des victimes, le juge lui refusa cette faveur au vu du danger qu’il représentait et du risque élevé de fuite de sa part. Peu après, Acosta, devenu entre-temps le ministre du Travail d’un Trump brouillé depuis bien longtemps avec « Jeff », eut le bon sens de démissionner.

    Pour l’ex-jet-setter, finie la vida loca, finies les minettes ! Or, comme l’avait dénoncé le ministre de la Justice, William Barr (le fils de Donald Barr, ironiquement), les conditions de détention d’Epstein faisaient défaut au niveau de la sécurité, sa prison se trouvant notamment en sous-effectifs, d’autant qu’il avait été retiré du système de surveillance anti-suicide pour une raison inconnue, alors même qu’il avait déjà apparemment tenté de mettre fin à sa vie. Et le 10/08/2023, alors que son compagnon de cellule n’avait pas été remplacé et que les gardiens avaient piqué un petit roupillon de 3 h au lieu de faire leurs rondes toutes les demi-heures, le magnat de la pédophilie fut retrouvé décédé, pendu dans sa cellule.

    Comment le système de prison américain, un des plus sûrs du monde, a-t-il pu relâcher sa surveillance sur un de ses pensionnaires les plus dangereux et les plus en vue à l’approche d’un des procès les plus importants du siècle ? Cette interrogation légitime a fait aller les rumeurs conspirationnistes bon train : il devait en savoir, des choses, sur les puissants des 2 côtés de l’Atlantique, le Jeff ! Il n’y a toutefois pas le moindre brimborion d’élément probant que l’on l’aurait « suicidé ».

    Ce salopard avait vraiment tout fait pour échapper à la justice des hommes, tout ça pour faire face à celle de Dieu. Le FBI arrêta Ghislaine Maxwell dans sa résidence bien nommée Tucked Away (« En retrait ») du New Hamphire le 02/07/2020. Elle reçut ensuite une condamnation à 20 ans de prison. Jean-Luc Brunel fut arrêté le 17/12/2020 pour viols sur mineurs. Incarcéré à la prison de la Santé, il est retrouvé pendu dans sa cellule le 19/02/2022.

    Une menace qui nous concerne tous

    Il est évident qu’au-delà d’un simple préjudice à l’encontre des tenanciers des valeurs « traditionnelles » de la part d’une doxa dominante, nous voyons là l’action d’une véritable hydre dont la pédophilie ne constitue, au final, qu’une tête – ou un groupe de têtes.

    Gabriele Kuby (1944-)
    Gabriele Kuby (1944-)

    Une 1ère erreur consisterait à supposer qu’il n’y a aucun ordonnancement derrière tout cela. L’essayiste catholique allemande Gabriele Kuby décrit, dans « The Global Sexual Revolution: Destruction of Freedom in the Name of Freedom » (« La révolution sexuelle globale : la destruction de la liberté au nom de la liberté »), les étapes qui ont mené à cette désastreuse hypersexualisation de nos enfants et de notre société, qu’elle décrit comme « un nouveau totalitarisme sans moustache ni bottes montantes ».

    Selon elle, à la base de cette insidieuse dictature non-binaire, une idéologie : l’intégration de la dimension de genre, en directe opposition avec l’enseignement de la Bible selon lequel Dieu nous a créés, homme et femme, à Son image (Ge. 1:27). Son but ultime : détruire l’identité sexuelle de l’homme et de la femme et toute norme éthique en matière de comportement sexuel, ainsi que la famille telle que nous la connaissons, puisqu’il s’agit du 1er élément structurel de la société – pour remodeler une société, il faut la rendre malléable, et pour ça, il faut bien la déstructurer d’abord. Ses outils : la fluidité des genres, l’orientation sexuelle et la sexualisation des enfants dès leur plus jeune âge. C’est ainsi que, d’une manière qui semble sortie tout droit de « 1984 », le mot « genre », qui ne différenciait le masculin et le féminin qu’au niveau de la grammaire au départ, a revêtu la tunique de Nessus d’une nouvelle connotation d’ordre biologique – ou plutôt philosophique, puisque contrairement au sexe, le genre est censément définissable à volonté.

    Judith Butler (24/02/1956-), pionnière de l’idéologie post-moderne du genre
    Judith Butler (24/02/1956-), pionnière de l’idéologie post-moderne du genre

    En 1990, dans un livre intitulé « Gender Trouble: Feminism and the subversion of identity » (« Problèmes de genre : Le féminisme et la subversion de l’identité »), Judith Butler a posé les bases de la théorie du genre. Pour Butler, l’identité ne procède que d’un genre et d’une orientation sexuelle choisis par l’individu et donc flexibles, changeants et variés. L’illusion de 2 sexes provient du « tabou de l’inceste » et de l’utilisation de mots comme « homme » et « femme » et doit céder la place à la libre invention de soi. Les concepts d’homme et de femme, de mariage et de famille, de père et de mère, de sexualité et de fertilité, et d’hétérosexualité comme norme doivent disparaître.

    Dans le même temps – à partir de l’effondrement de l’URSS en 1989 – l’ONU a joué un rôle de 1er plan dans la révolution sexuelle qui se déroulait. L’élaboration des Principes de Yogyakarta constitua une étape importante dans la mise en œuvre de l’intégration de la dimension de genre. Comme l’explique Kuby :

    « Un groupe d’“experts renommés en matière de droits de l’homme”, n’ayant aucune autorisation ni légitimation officielle, a formulé ces principes en 2007 lors d’une conférence à Yogyakarta, en Indonésie. En mars de la même année, ils les ont présentés au public dans le bâtiment de l’ONU à Genève pour leur conférer une certaine autorité. »

    Pour imposer à la majorité un programme subversif visant à la miner, il faut brouiller les pistes. Cela inclut des tactiques telles que la présomption d’une fausse légitimité, la manipulation des termes et le faux semblant d’un accord avec le droit international.

    Les méthodes de mise en œuvre comprennent l’affaiblissement de la souveraineté nationale, le financement des organisations LGBTI+ par l’ONU et l’Union européenne – qui joue un rôle important dans ladite mise en œuvre –, des cas-types au nom des droits de l’homme, des manifestations publiques, l’influence médiatique, la mise en œuvre du programme LGBTI+ dans le système scolaire, la formation de la bureaucratie, la réduction de la liberté contractuelle, la réduction de la liberté d’expression, la suppression des informations non conformes et même la criminalisation de l’opposition.

    La mise en œuvre se fait surtout par le biais de l’activisme politique. En règle générale, chaque conférence correspondante présente l’intégration de la dimension de genre comme une stratégie politique et un principe directeur. Suit une déclaration signée par laquelle les participants s’engagent à respecter la justice entre les sexes en tant qu’élément constitutif de la démocratie. Ensuite, elle se retrouve dans les politiques et les lignes directrices en matière d’emploi, avec des dispositions relatives à la formation des experts. Cela débouche ensuite dans l’éducation publique.

    Ce processus repose sur le viol politique du langage, qui corrompt le sens des mots. Des termes comme « chasteté », qui expriment des valeurs traditionnelles, deviennent suspects et rejetés. Des vocables tels que « diversité », aux connotations positives, se voient attribuer un nouveau contenu à des fins d’exploitation. De nouveaux termes comme « polyamour » apparaissent pour transmettre de nouvelles idéologies. De nouvelles expressions telles que « homophobie » servent à salir les opposants. Les mots « valeurs », « liberté », « tolérance », « justice », « égalité », « discrimination », « diversité », « mariage », « famille » et « parent » ont tous fait l’objet de redéfinitions majeures.

    Enfin, le moyen majeur de mise en œuvre est la pornographication de la société. Nous en avons déjà bien assez parlé plus haut pour cet article.

    La 2e erreur consisterait à tomber bel et bien dans le complotisme débridé. Tout le saint-frusquin agglutiné autour de « Sound of Freedom » par les gauchistes et les droitistes déchaîne les passions, phénomène aggravé par l’effet polarisateur notoire des réseaux sociaux, et cela complique la tache qui nous échoit de démêler le vrai du presque vrai (De. 13:15 ; Pr. 18:13). Le seul parti que nous devons prendre est celui du Christ, et donc de la vérité (Jn. 14:6), pas ceux de Dieudonné, de Donald Trump, de l’Église Catholique Apostolique Romaine, d’Israël ni même de John MacArthur . Il s’agit donc d’éviter comme le COVID-19 les affirmations sans fondement, et de nous assurer de la fiabilité de nos sources, ou nous finirons comme Luna Lovegood.

    Conclusion

    « Sound of Freedom » met la haine à maints intérêts haut placés car il met le doigt sur une crise civilisationnelle de considérable ampleur. Celle-ci ne constitue hélas que la partie émergée de l’iceberg : combien d'enfants subissent-ils d’abus sexuels en dehors de toute maison close et de tout cadre de trafic de chair humaine ? Combien d’adultes subissent-ils les mêmes abominations que ces jeunes âmes qui ne méritent en rien de les subir ? Et surtout, quel remède appliquer ? Tim Ballard, l’O.U.R. et les autres organisations qui combattent l’esclavage sexuel des enfants, ainsi que les différentes législations en place dans les différentes nations du monde, n’ont, après tout, qu’un impact positif bien faible par rapport à ce marché de plus de $150 000 000 par an. Quant à l’éducation sexuelle, elle semble plutôt aggraver le phénomène.

    La réponse est si simple qu’elle ressemble à une blague : l’Évangile de Jésus Christ. Il ne représente pas un ensemble de vérités religieuses sèches que nous devons suivre, pauvres pécheurs, sous peine de nous faire taper sur les doigts. Il constitue bien plus que l’assurance anti-incendie la plus rentable de tous les temps. Une compréhension ordinaire de l’Écriture sainte et de la Chute d’Adam permet à une population d’intégrer dans sa culture et sa mentalité des concepts qui conduisent à un développement civilisationnel systématique et fulgurant. Exemple probant : la civilisation occidentale. Et l’aspect le plus remarquable dudit développement consiste en l’avènement de la science moderne.

    Pour cette raison, plutôt que de me concentrer sur une des facettes de cette opale maudite qui ruine la vie de tant d’innocents, je traiterai dans la suite de cette série de la manière dont la parole de Dieu nous engage à la pureté complète dans nos moeurs et nos pensées, et dont l’œuvre du Seigneur Jésus Christ à la croix du calvaire, sceau de l’amour ultime, est le seul fondement moral qui nous incite à prodiguer à nos enfants l’amour, le vrai, la charité chrétienne qui sacrifie tout pour le bien de l’autre, l’antidote absolu contre la pédophilie. En effet, si un enfant de Dieu n’a pas de prix, alors il cesse d’être à vendre.

    En attendant, « Sound of Freedom » constitue, en plus d’un appel retentissant et courageux à prendre les armes de Dieu contre cette hydre, constitue une merveilleuse œuvre cinématographique, débordant d’émotion et aussi, de manière plutôt surprenante, d’un suspense bien réel, sans jamais faire dans le voyeurisme ni l’insoutenable gratuit. Grâce à l’abnégation du journaliste Karl Zéro, dont on ne présente plus le travail de lutte en faveur de nos petites têtes blondes, brunes et rousses, vous pourrez regarder le film dès le 15 novembre dans toutes les salles de cinéma de SAJE Distribution ! Allez le voir, et n’oubliez pas le paquet de mouchoirs !

    1. Sénateurs Kerry, J. et Brown, H., « The BCCI Affair, A Report to the Committee on Foreign Relations, United States Senate », 12/1992. Revenir au texte.
    2. Cf. « Jeffrey Epstein: Filthy Rich », série documentaire sur Netflix. Revenir au texte.
    3. Montage financier frauduleux qui fait miroiter à des investisseurs d’énormes taux de rendement pour un risque pris dérisoire et une faible volatilité. Il consiste à rémunérer les investissements des clients par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Les 1ers investisseurs qui s’y impliquent reçoivent des bonus quand ils en font venir d’autres dans la pyramide, et c’est ainsi que celle-ci s’agrandit. Une fois la comédie terminée, plus un investisseur se situe bas dans la pyramide, plus il y perd. Revenir au texte.

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