• Pour nos enfants, contre la pédophilie, épisode 2

    Pourquoi tant de haine ?

    Nous avons vu dans l’épisode précédent que le foisonnement de haine médiatique que « Sound of Freedom » suscite à son corps défendant ne dispose pas de racines aussi objectives et innocentes que l'on aimerait à le croire. Quelles raisons pouvons-nous dégager de toute la foire d’empoigne qui environne ce film au thème si peu sujet à controverse, sinon à débat ? Avant de répondre à cela, il va nous falloir mettre au clair une énième sombre histoire autour du long-métrage de Monteverde.

    Des sabotages des visionnages en cinéma ?

    Dès les 1ers jours de « Sound of Freedom », des commentaires ont pullulé sur YouTube, Twitter et TikTok, où des spectateurs affirmaient que mille et un tracas avaient gâché leur visionnage : climatisation en panne par-ci (alors qu’elle marchait dans d’autres salles), son trop faible par-là, tantôt l’image débloque, tantôt le narrateur pour aveugles et malvoyants fait des siennes, tantôt les lumières restent allumées tout le film, tantôt l’alarme incendie sonne et les spectateurs sont évacués (quand ils le veulent bien), tantôt des explosions en sous-sol ont le même résultat, tantôt des employés annoncent juste avant le début du film qu’il y a un problème empêchant le visionnage et que le cinéma remboursera tous les spectateurs, tantôt ils reçoivent par avance un courrier électronique avec un message similaire en essence (mais ceux qui y sont allés quand même ont pu visionner le film sans problème), tantôt des spectateurs ont tout juste réussi à obtenir un billet sous prétexte que le film faisait salle comble (mais à leur arrivée, ils ont constaté la quasi-vacuité de la salle), etc.

    AMC, la chaîne américaine de cinémas qui diffuse le film, a-t-elle bel et bien perpétré ces prétendus sabotages ? La 1ère réaction des personnes les plus prudentes (moi y compris, en toute humilité) a consisté à prendre cette histoire avec une pincée de sel. N’est-il pas courant que ce genre de problème arrive au cinéma ? La popularité de « Sound of Freedom », la gravité du sujet qu’il traite, ainsi que l’effet démultiplicateur des réseaux sociaux ont pu amplifier outre-mesure l’importance du phénomène. Après tout, AMC démontrerait une stupidité insondable si elle sabotait un film qui lui rapporte un tel pactole à si peu de frais, sans même mentionner les tonnes de sucreries et de snacks vendus à l’occasion ! Cette réaction semblait justifiée par la publication d’un démenti par AMC – où le PDG a commis la stupide erreur de communication de voir dans les auteurs des allégations des bots ou des rageux – suivi par une déclaration d’Angel Studios que leurs relations se situaient au beau fixe.

    Il y a toutefois trop de ces incidents pour faire semblant de rien. Du coup, Angel Studios, par la voix de Neal Harmon, a fait savoir qu’il pouvait s’agir d’employés indélicats, sans égard au cinéma où ils travaillaient. Cela semble confirmé par quelques commentaires sur YouTube comme quoi la chose se produit aussi au Canada.

    Cette explication semble la plus probable. Quant à leurs motifs, comment savoir ? Sont-ils socialeux, voire woke ? Ou misothéistes ? Les zélateurs de ces catégories-là ont tendance à se prendre pour de la poussière d’étoile investie par l’Univers d’une jihad contre leurs adversaires diamétraux, en l’occurrence les gens de droite et les chrétiens, respectivement. Et le grand public a tendance à associer « Sound of Freedom » à ceux-ci. Ces employés malhonnêtes ont peut-être reçu des pots-de-vin, mais ça reste à prouver.

    Pourquoi donc tant de haine ? Pour répondre à cette question, j’éviterai de m’attarder sur la théorie des rites sataniques sanguinivores faute d’éléments de preuve dignes de ce nom. Je puis néanmoins envisager quelques réponses, qui ne s’excluent pas forcément les unes les autres.

    L’hégémonie de Hollywood menacée

    $240 000 000 au moment où je poste cet article. Pour un budget de moins de $15 000 000. Là où tant de superproductions récentes, qui se résument pour la plupart à des resucées de classiques de l’ancien temps tellement le wokisme vampirise la crédulité de ces gens-là, ont encaissé des bides colossaux à défaut de plus de 10 fois leur budget. Pire encore pour eux, cela met en évidence une soif de vérité et de justice de la part du grand public (Mt 5:6), ainsi qu’une montée en influence du Bon Berger dans l’industrie du cinéma, cette tanière de loups.

    Mais cette explication, bien que plausible, ne suffit guère à expliquer toute l’ampleur de la haine que « Sound of Freedom » déclenche par inadvertance dans son sillage. Ainsi, Kevin McCarthy, président de la Chambre des représentants des États-Unis, dans un effort pour unifier la gauche et la droite sur au moins une question, a invité les membres du Congrès à un visionnage du film. Devinez combien de démocrates ont pointé le bout de leur nez ? 0 oh ! What gives?

    L’échec de la gauche américaine

    En Californie, haut lieu du néo-marxisme à l’américaine, les nombreuses tentatives avortées de reclassifier le trafic pédophile de délit à crime ne datent pas d’hier. Or, l’échec de la tentative du 11/07/2023 de faire passer un projet de loi pour en faire un « crime sérieux » – en commettre 3 est passible d’une peine de prison allant de 25 ans à la perpétuité dans la loi californienne – a provoqué une levée de boucliers sur les réseaux sociaux (sans doute une des répercussions bénéfiques de « Sound of Freedom »). Il faut dire que le Comité de Sécurité Publique de l’Assemblée de Californie ne compte presque que des démocrates… Finalement, ils ont remis ça le surlendemain et le projet de loi est passé.

    Le prétexte dégoté pour débouter ce projet de loi, comme à chaque fois, était que cette loi ne permettrait d’arrêter que les sous-fifres de ce trafic, eux-mêmes souvent des victimes, et qu’elle surchargerait les prisons au détriment du portefeuille du contribuable. Ironie du sort, dans les années 1980 et 1990, la Californie disposait d’un système pénal sévère et avait fait construire des prisons – qui créaient de l’emploi dans de petites villes enclavées – mais le gouvernement californien les ferme petit à petit sarcastic.

    Face à ce faux-fuyant, l’économiste américain Thomas Sowell oppose, dans un chapitre du « Thomas Sowell Reader » intitulé « The Fascinating Economics of Crime », une réponse sans appel avec toute la finesse et la rationalité qui le caractérisent :

    Thomas Sowell (30/06/1930-)
    Thomas Sowell (30/06/1930-)

    « Aux États-Unis, les diverses réformes juridiques des années 1960 ont eu pour effet net de réduire la probabilité qu’une personne commettant un crime donné passe du temps derrière les barreaux. Les taux de criminalité sont montés en flèche. Le taux d’homicide, par exemple, était deux fois plus élevé en 1974 qu’en 1961 et, entre 1960 et 1976, le risque pour un citoyen moyen d’être victime d’un crime violent majeur a triplé. Les données provenant d’autres pays révèlent des tendances similaires. Sur un graphique montrant le taux de criminalité en Australie de 1964 à 1999 et le taux d’emprisonnement pour 1 000 crimes commis au cours de la même période, les 2 lignes sont pratiquement des images miroir l’une de l’autre, le taux de criminalité augmentant lorsque le taux d’emprisonnement diminue et vice-versa. »

    Mais ce symptôme de l’échec retentissant du socialisme américain, incarné dans l’administration d’un président décati et libidineux aux fonctions cognitives déclinantes, fait figure de léger couac par rapport à ce qui suit.

    Sous l’administration Biden, il a été plus facile pour un enfant d’entrer aux USA par la frontière sud qu’à un refuge de faire adopter un chien. D’après Tim Ballard, qui y a travaillé 10 ans, il suffit à un mineur d’un âge parfois aussi tendre que 3 ans de se présenter seul à un point d’entrée, avec une étiquette indiquant le nom d’un sponsor approuvé et éventuellement Dieu sait quoi dans son sac à dos. Les douaniers (qui ne font que suivre les directives) appellent alors le sponsor dont le numéro se trouve sur l’étiquette. Celui-ci n’a qu’à se présenter à la frontière – le transport se faisant aux frais du contribuable – et à récupérer l’enfant, qui parle rarement l’anglais. Mais durant les 2 1ères années de la présidence de Joe Biden, le HHS (Department of Health & Human Services, Ministère de la Santé et des Services Sociaux) a perdu la trace de 85 000 de ces mineurs oh, soit un peu plus d’1/3 de tous ceux qui ont traversé la frontière sud selon ce processus pendant cette période ! En effet, le HHS passe toujours 3 coups de téléphone entre 30 et 37 jours après l’entrée sur le territoire, mais le sponsor n’est pas tenu de répondre ! Et ne parlons même pas du fait que les coordonnées ont pu changer entre temps, ni du laxisme du processus d’approbation des sponsors – qui peuvent tenir cette fonction pour plusieurs enfants.

    Résultat : le gouvernement n’a aucune idée de ce qui a bien pu advenir de ces mineurs ! Devinez qui se repaît de la manne tombée du ciel (vers l’enfer) que constituent ces enfants livrés peu ou prou à eux-mêmes en terre inconnue ! On ne peut vendre un sac de cocaïne qu’une fois, mais un enfant, ô combien précieux, peut être prostitué de 5 à 40 fois par jour pendant 10 ans d’affilée, après quoi, ayant cessé d’être de la « chair fraîche », ses organes se retrouvent sur le marché noir. Combien de ces 85 000 enfants vivent-ils le calvaire de l’esclavage et de la prostitution forcée aux USA, bastion de la pédophilie !? Un fiasco dont les socialeux de Sodome et Gomorrhe auraient du mal à se targuer, une raison supplémentaire d’éreinter pour eux d’éreinter « Sound of Freedom ».

    L’hypersexualisation des enfants

    La bêtise trouve pardon avec plus d’aisance que la méchanceté. Et chacune est plus facile à pardonner que la combinaison des 2. En vertu de cela, les gauchistes peuvent remercier le Seigneur Jésus Christ de Sa merveilleuse rédemption et de Sa grâce infinie car ils en ont bien besoin.

    Il ne faut pas croire que les partageux, d’une manière générale, se soucient du bien-être de l’enfant ni de sa croissance harmonieuse. Ils ont pour véritable but de les passer à la broyeuse de leur idéologie, qui les dépossédera de leur individualité, de leur créativité, de leur innocence, de leur chasteté, de leur indépendance d’esprit, de leur spiritualité innée et de leur virilité ou leur féminité naissantes selon le cas. Ils n’ont rien de plus pressé que de déformer leur enthousiasme et leur sens inné de la moralité jusqu’à ce que ceux-ci en deviennent méconnaissables, ainsi que de détruire leurs repères anatomiques, mentaux et spirituels pour qu’ils viennent servir leur propre cause mortifère. Les sociétés des pays occidentaux, ainsi que celles des pays socialistes – dont font partie les États-Unis et la France – exècrent les enfants !

    Cela provient bien entendu de leur rejet des valeurs chrétiennes et du Seigneur Jésus Christ. Rien de surprenant de leur part, car l’être humain non régénéré par Lui a pour nature de désobéir de manière active à Dieu, de s’opposer à Lui et de se poser en tant que Dieu de sa propre vie et sujet plus ou moins conscient de son maître, Satan (Ép. 2:1-5). Et comme Dieu aime tendrement les enfants, Satan et Cie les détestent et veulent les affliger autant que possible.

    Cela se manifeste notamment par leur hypersexualisation. De nos jours, même des films tout public aussi gentillets qu’Elemental contiennent des allusions sexuelles plus ou moins subtiles comme des élémentaux de terre (en forme de pommiers) qui « s’élaguent » – une symbolisation des câlins conjugaux – voire des déviances sexuelles wokistes en filigrane, à savoir un perso « non-binaire » et un couple homosexuel. Et bien entendu, nous avons abordé plus haut ce qui concerne les enfants qui twerkent.

    Les tentacules de ce poulpe viennent enserrer les jeunes jusque dans les établissements d’enseignement. L’éducation sexuelle désignait naguère encore le cours traditionnel de SVT où l’on étudiait les corps de l’homme et de la femme pour mettre mal les fantasmes malsains des enfants, ainsi qu’une sensibilisation aux risques d’une grossesse précoce. Maintenant, elle tombe le masque et se mêle de « lutter contre les stéréotypes de genre » (en clair, force, honneur et virilité pour les garçons, douceur, compassion et serviabilité pour les filles), « et combattre les LGBTQIA+sarcasticzzzsleep-phobies ». En 2010, nous avions déjà droit au « Baiser de la Lune » (Baiser de mon QAnon, ça oui sarcastic), un film d’animation destiné à expliquer aux enfants les relations homosexuelles.

    Papa N’Diaye
    Papa N’Diaye (25/10/1965-)

     Et en février de cette année, SOS Éducation et les Mamans Louves ont envoyé une lettre au ministre de l’Éducation Nationale Pap Ndiaye (qui avait promis de faire de l’éducation sexuelle une priorité) pour porter plainte contre le traumatisme subi par leurs enfants de CM1 et de CM2 au cours d’une séance d’éducation sexuelle. En effet, si Ndiaye a envoyé une circulaire pour interdire que l’on parle de sexualité explicitement aux classes de primaire, il aurait pourtant dû s’attendre, vu le manque de personnel enseignant formé à ces discussions avec les enfants, à ce que certains des agents externes recrutés pour ce faire n’en tinssent pas compte et s’engouffrassent par la brèche sarcastic ! Surtout que ceux-ci ont été recrutés parmi des associations militantes qui suivent les directives wokistes de l’OMS ! Voici quelques-unes des réponses de l’infirmière en charge du cours que les enfants ont rapporté à leurs parents (âmes sensibles s’abstenir) :
    beurk « Pour le plaisir, une fille suce le pénis du garçon.
    beurk « Le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose.
    beurk « Pour le plaisir la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon.
    beurk « On peut faire le sexe dans les fesses, et dites aux parents de vous vacciner contre le papillon. »
    Dans la même séance, la peine a été prise d’expliquer aux enfants la signification précise des lettres LGBT ainsi que la possibilité de prendre des bloqueurs de puberté (chez les adultes, les mêmes produits servent à la castration chimique).

    Pour le coup, je comprends pourquoi les jeunes Français ont un niveau aussi infâme dans leur langue maternelle, en mathématiques et en culture générale mad !

    Les Américains font pareil et pire encore : au lieu d’apprendre aux élèves les 3 R (Reading, wRiting, aRithmetics, c.-à-d. lire, écrire et compter), ils organisent des drag queen story hours : des drag queens qui lisent des histoires aux enfants dans les bibliothèques de New York, de Los Angeles, de San Francisco et d’ailleurs pour les initier à la transidentité et à la fluidité des genres beurk. Et la pratique est en train de se répandre en Europe !
    Cela ne constitue hélas qu’un échantillon de cet horrible lavage de cerveau qui assaille les enfants de toutes parts. Celui-ci les atteint si bien qu’ils peuvent décider, avec l’accord de leurs parents, à un âge où l’on ne devrait même pas effleurer ce genre de choses par la pensée, de se mutiler (aux USA) ou de détruire leurs corps à coups de produits chimiques beurk, et ceux qui en reviennent ne pourront plus avoir d’enfants cry ! L’Académie de Médecine a publié des « recommandations » pour accompagner les mineurs qui souhaitent « transitionner » et, ironie du sort, elle engage à « la vigilance des parents face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être, en soulignant le caractère addictif de la consultation excessive des réseaux sociaux qui est, à la fois, néfaste au développement psychologique des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genre. »

    Pourquoi chercher plus loin ? Un enfant, en temps normal, ne peut en aucun cas consentir à des choses pareilles !!! Il s’agit d’une pression sociale, à laquelle les enfants, et en particulier les ados, se montrent  sensibles à l’extrême.

    L’acharnement des gouvernements des sociétés occidentales à rendre la sexualité toujours plus disponible aux mineurs n’arrange rien. Ainsi, en France, l’âge de la majorité sexuelle se situe à 15 ans beurk – sans compter le Conseil Constitutionnel a failli débouter la loi correspondante il y a quelques mois, les requérants ayant argué de la soi-disant instauration d’une « présomption irréfragable de culpabilité » – et celui du consentement sexuel à 13 ans beurk !

    On nage en plein délire mad !!! Comment voulez-vous que des gamins de 15 ans puissent gérer de manière décente toute la complexité émotionnelle et relationnelle et toute la responsabilité qu’impliquent une relation amoureuse avec le sexe opposé, surtout quand accompagnée du sceau du lien créé par une relation sexuelle, le partage d’intimité ultime ? Pourquoi croyez-vous qu’il y ait autant de divorces et de couples et de familles brisés ? C’est ce qui arrive quand le sexe; ce merveilleux don de Dieu, est traité par-dessous la jambe, comme un bien de consommation et un service !
    Par ailleurs, pourquoi un âge du consentement sexuel aussi bas mad !? Si un enfant de 14 ans se fait prendre sous la coupe d’un pédophile, voire d’un réseau de trafic d’enfants, et qu’il subisse des menaces, comment obtiendra-t-il à temps la protection des pouvoirs publics s’il faut encore faire la preuve que son agresseur a agi par « surprise, violence, menace ou contrainte » oh ??? Un adolescent n’a guère moins de malléabilité qu’un pré-adolescent, même si notre société voudrait faire croire le contraire. Cette législation molle de la guibolle, pour employer un euphémisme, ne fait que favoriser le danger que fait peser sur nos enfants, entre autres, l’omniprésence de la pornographie.

    Je ne parle pas uniquement des scènes de sexe dans les films, ni des affiches publicitaires salaces pour de la lingerie ou des sites de rencontres adultérines, ni même du programme du samedi soir de Canal +. Je parle de la pornographie sur Internet. Le site des Associations Familiales Catholiques de France donne les statistiques suivantes :

    beurkbeurk « Un enfant a en moyenne 11 ans lorsqu’il est exposé pour la première fois à du contenu pornographique en ligne.
    beurk « 80% des jeunes de 14 ans ont vu des images pornographiques.
    beurk « 70% des jeunes hommes de 15 à 20 ans surfent sur le porno et 35% des jeunes femmes.
    beurk « 55% des spams sont à caractère pornographique.
    beurk « À 15 ans, 55% des jeunes ont déjà vu un film X.
    beurk « Dans une enquête BFM TV d’octobre 2017 auprès de 706 utilisateurs : 10% des visiteurs ont moins de 10 ans et ils représentent 22% des “réguliers”, 36% ont entre 10 et 14 ans, 42% entre 15 et 18 ans. »

    Plus bas, l’auteur déclare :

    « Il faut savoir que la pornographie est une addiction dont il est difficile de se libérer. Elle présente une conception faussée de l’amour qui reste dans le subconscient des personnes qui regardent ces images. La pornographie favorise des attitudes de violence et de mépris vis-à-vis du corps qui risquent de resurgir à l’âge adulte.

    « La pornographie a également des conséquences sur les yeux, le cœur et l’intellect de l’enfant qui sont abîmés par les images pornographiques ou des images extrêmement violentes. Le cerveau n’ayant pas fini de se construire jusqu’à 20 ans est très malléable. Il n’a pas acquis tous ses réflexes de défense, ni un esprit critique mature ; il est perméable et très vulnérable.

    « Des médecins alertent sur le fait que la vision régulière d’images pornographiques a des conséquences négatives sur le développement psychique et mental de l’enfant. Notamment en portant atteinte à sa capacité à gérer ses pulsions et émotions. C’est une régression de ses capacités cérébrales qui peuvent le mener à prendre des décisions compulsives et inadaptées à l’âge adulte. »

    Voilà précisément ce sur quoi Tim Ballard, l’OUR et toutes les autres organisations de lutte contre le trafic sexuel d’enfants ou d’adultes : ce phénomène constitue une hydre dont la tête du milieu s’appelle pornographie ! Coupez la tête du milieu et vous tuerez l’hydre ! Supprimez la demande et vous supprimerez l’offre !

    Ce qui nous amène à une question capitale : d’où vient une demande capable d’absorber une offre de $150 000 000 par an oh !? Même Microsoft n’a fait que $143 015 000 de chiffre d’affaires en 2020 (d’après Wikipedia), et ses produits divers et variés se trouvent partout dans le monde, dans les chambres de tout un chacun ou presque ! Mais tout un chacun ne se réveille pas un beau matin pour se dire : « Ah, ben tiens ! Je violerais bien un gamin aujourd’hui ! »

    Les grands de ce monde favorisent la pédophilie

    Fin 2021, Rick Saleeby, ancien producteur à CNN, a fait l’objet d’une enquête judiciaire sur la base d’« allégations graves impliquant des victimes mineures potentielles ». Cet homme marié a fait part à sa prostituée de maîtresse, au moyen de messages texte, audio et vidéo, de son désir de relations sexuelles avec la fille de celle-ci et sa propre belle-fille, toutes 2 mineures. Il a démissionné peu après.

    Quelques semaines plus tôt, un grand jury fédéral du Vermont a condamné à une peine de 19 ans de prison son collègue John Griffin pour avoir tenté d’« inciter des mineurs à des activités sexuelles illégales. » Ce père de famille de 44 ans a lié amitié avec plusieurs femmes sur Internet pour ensuite tenter de les persuader de se livrer, elles et leurs filles (d’entre 9 et 16 ans) à des actes d’ordre sexuel pour son plaisir. Il leur soutenait qu’« une femme est une femme, quel que soit son âge » et que « les femmes sont les pires p… possibles ». En 2020, l’une de ces mères a fait le voyage, tous frais payés, avec ses belles-filles de 9 et 13 ans jusqu'à son chalet de Ludlow, Vermont, pour que Griffin les y « formât correctement » à la soumission sexuelle, avec à la clé des choses comme la « fessée » et la « phallolâtrie ».

    En 2022, le FBI a fait une descente sur la maison de James Gordon Meek, journaliste de Rolling Stone très en vue affilié à la Défense du Territoire des États-Unis. Tatiana Siegel, qui travaillait à Rolling Stone à ce moment-là, en a fait un article qui donnait l’impression que cette descente avait un rapport avec le travail de journalisme de Meek, et donc qu’elle constituait une atteinte à la liberté de la presse, en directe infraction du 1er Amendement de la Constitution des USA. Toutefois, Noah Shachtman, le rédacteur-en-chef, un excellent ami de Meek, avait expurgé de l’article, quelques heures avant sa publication, un élément-clé : l’enquête du FBI, initiée par un signalement de la part de la firme de stockage de fichiers Dropbox, concernait la détention d’images et de vidéos à caractère pédopornographique, dont l’une affichant le viol d’un nourrisson beurk ! Elle mentionne aussi des conversations à caractère sexuel explicite entre Meek et des interlocuteurs sur applications de messagerie, où « les participants ont exprimé leur enthousiasme pour l'abus sexuel d'enfants » beurk ! Shachtman voulait-il éviter les complications financières et juridiques que les procès en diffamation entraînent inévitablement ? Mais il s’était pourtant mis d’accord avec Siegel avant la publication que l’article ferait paraître l’enquête comme n’ayant rien à voir avec le travail de Meek ! De manière compréhensible, celle-ci, furieuse de ce tour de cochon, a quitté Rolling Stone pour Variety. Finalement, en juillet de cette année, Meek a plaidé coupable et reçu une peine de… 6 ans de prison.

    John Griffin Rick Saleeby James Gordon Meek (24/08/1969-)
    John Griffin Rick Saleeby James Gordon Meek (24/08/1969-)

    Avec une aussi belle brochette, nous comprenons mieux l’acharnement médiatique contre Sound of Freedom ! Mais que dire quand l’homme le plus puissant de la planète lui-même semble traîner des casseroles sulfureuses ?

    Ashley Biden, fille de Joe Biden, a tenu un journal intime pendant une période troublée de sa vie, détaillant ses problèmes de toxicomanie, ses liaisons et son ressentiment à l’égard de son père. Ce journal suggère qu’elle aurait subi des attouchements sexuels dans son enfance et qu’elle aurait pris des douches "probablement non convenables" avec son père. 2 individus l’ont trouvé dans un centre de désintoxication de Delray Beach, en Floride, et l’ont fait parvenir au projet Veritas, une ONG pro-Trump qui rassemble des théoriciens du complot. Bien qu’incapable de vérifier la source, le projet Veritas a remis le journal aux forces de l’ordre et affirmé sa volonté de coopérer. Cependant, le FBI a perquisitionné les domiciles d’un journaliste du projet Veritas et de son rédacteur-en-chef, James O’Keefe, et a saisi leurs ordinateurs et leurs appareils. Voilà qui ressemble fort à une tentative d’intimidation, et nous ne pouvons guère que laisser libre cours à notre imagination quant à l’objectif que de tels procédés ont cherché à atteindre…

    Ashley et Joe Biden
    « Vous aurez tout ce que vous désirez ! Fiez-vous au processus. Fiez-vous à vous-même et à votre capacité à manifester tous vos rêves. Vous pouvez y arriver. Signé, Ashley Blazer Biden. » Hélas, chère Ashley, je ne pense pas que ton rêve consistait à voir ton mariage se briser et à sombrer dans l'alcool et la drogue pour longtemps…

    Nous nous avons jusqu’ici consacré notre attention à la manière dont l'élite de la société protège et promeut (volontairement ou pas) la pédophilie aux USA, mais la France est tout sauf en reste, et entre les affaires Fourniret, Matzneff et Duhamel, ou bien ce qui concerne Jean-Luc Lahaye et Emmanuelle Béart, pour ne citer que ces cas,,  nul besoin de débattre la présence méphitique de cette abomination en France. En fait, nous pouvons remonter aussi loin à ce sujet qu’à l’affaire des « ballets roses » de 1959, où une affaire de trafic sexuel de mineures a valu la disgrâce (ainsi qu’une peine gentillette) au socialiste convaincu André Le Troquer, président de l’Assemblée Nationale à l’avènement de la Ve République – sa maîtresse, Élisabeth Pinajeff, gérait ce « commerce » d’une manière qui ferait presque penser à « Sound of Freedom » avant la lettre eek. Et voilà-t-il pas que de nos jours, quand ledit film dénonce l’aspect le plus sinistre de cette infamie, les grands médias gauchistes l’éreintent.

    Parmi les journaleux qui ont craché sur « Sound of Freedom » par voie de presse, je vous parlais d’un certain Noah Berlatsky dans l’épisode précédent. Voici ce que nous révèle Libby Emmons, du Post Millenial, de ce personnage pour le moins intéressant dans un article en date du 30/08/2021 :


    Noah Berlatsky

    « Noah Berlatsky, collaborateur de NBC, est désormais le directeur de la communication de Prostasia, un groupe à but non lucratif qui tenterait de légitimer la pédophilie sous couvert d’aider les enfants. Dans le cadre de son travail avec le groupe, il a traité de la légitimation des “enfants trans”, a mené des interviews sur l’impact positif de la pornographie sur les enfants et a expliqué que la meilleure façon d’aider les enfants victimes de la traite dans le commerce du sexe était de “décriminaliser l’industrie du sexe.”

    « […] Berlatsky a précédemment [twitté] que “les pédophiles sont essentiellement un groupe stigmatisé.”

    « […] Berlatsky écrit pour Prostasia que le terme de “trafic” lui-même pose problème, car il “confond le commerce sexuel des mineurs, le travail sexuel consensuel, l’immigration et toutes les formes d’exploitation de la main-d’œuvre dans toutes les industries.” Il affirme que l’utilisation du terme “trafic” pour désigner le trafic sexuel d’enfants est un “terme délibérément obscur qui est fondamentalement conçu pour cibler les travailleurs du sexe plutôt que l’exploitation de la main-d’œuvre.”

    « Berlatsky a déclaré que “les parents sont des tyrans. Le terme ‘parent’ désigne une classe oppressive, comme les riches ou les blancs.”

    « […] Berlatsky semble ne pas voir de différence entre le travail du sexe et d’autres types de métiers, affirmant que “de nombreux emplois obligent les gens à troquer leur santé et leur corps” et comparant les travailleurs du sexe aux personnes travaillant dans les mines.

    « […] M. Berlatsky a fermé son compte Twitter face à l’avalanche de critiques. Il a toutefois écrit qu’il pensait servir de cible à des “nazis littéraux” qui avaient fait de lui “le Juif à attaquer du jour.” »

    Pédophile, menteur, woke et en plus chialeur dès qu’il encaisse les prévisibles conséquences de ses propos, la pauvre Mme Berlatsky a décroché le gros lot avec un fifils pareil clownNous pouvons constater ainsi, d’une part, que ce critique de « Sound of Freedom » – ainsi vraisemblablement que bien d’autres encore – agit de manière on ne peut plus intéressée, d’autre part, qu’un glissement sociétal s’opère peu à peu puisqu’un individu de ce genre a toute liberté de se balader au grand jour.

    Mais Berlatsky n’est qu’un bébé en couches culotte comparé à notre sujet suivant.

    Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein
    Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein

    Pour comprendre ce que les déchets humains ci-dessus viennent faire dans le thème de la pédocriminalité, il faut d’abord comprendre Epstein dans sa dimension d’important jet-setter et de criminel financier qui a su tisser un réseau de puissants appuis.

    Né le 20/07/1953 à Brooklyn, Jeffrey Epstein fut engagé en septembre 1974 dans l’école privée haut de gamme Dalton School en tant qu’enseignant de mathématiques et de physique par son principal, Donald Barr. Comme il n’avait pas le diplôme pour ça, et qu’il se faisait plus remarquer par sa propension à draguer les filles que par ses compétences, il a fini par s’en faire virer en juin 1976. Il se vit toutefois offrir un poste de trader dans la banque Bear Stearns par son PDG. Commença pour lui une ascension fulgurante dans le monde de la finance. Il grimpa les échelons, conseillant même les clients les plus riches sur l’optimisation fiscale. Il dut toutefois démissionner pour fraude en 1981.

    Whitney Webb
    Whitney Webb (1989-)

    Il fonda en août de cette année sa propre firme, l’Intercontinental Assets Group Inc. Il se décrivait comme un « chasseur de primes financier » d’élite, aidant des gouvernements et de gros clients à récupérer des fonds détournés, ainsi que des détourneurs de fonds à les conserver. Pendant cette période, il tissa des liens avec la BCCI (Banque de Crédit et de Commerce International). La journaliste américaine d’investigation Whitney Webb voit dans cette banque de développement pakistanaise une grossière façade pour une agence privée de renseignements. Qui plus est, Newsweek a carrément établi des liens suspects entre les fondateurs de cette banque et la CIA. Une chose s’avère en tout cas : parmi ses magouilles si innombrables qu’elle reste de sinistre mémoire parmi les grands de ce monde comme l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire (on parle de trafic de drogue et d’armes, de prostitution, d’espionnage, etc.), la BCCI pratiquait le trafic sexuel de mineurs, fournissant en chair fraîche ses VIP, des princes et des grands des EAU et d’autres pays du Proche-Orient ! Voici ce que nous en révèle un extrait du rapport du Sénat américain sur la BCCI :

    « Outre la construction de palais et de résidences secondaires, la BCCI s’occupait des affaires privées des Al-Nahyans en visite, y compris l’achat de prostituées pakistanaises pour les membres masculins de la famille. Il s’agissait généralement d’adolescentes, connues sous le nom de “chanteuses et danseuses”, sélectionnées, équipées et formées par une femme nommée Begum Hashari Rahim, qui fut plus tard promue au poste officiel de décoratrice d’intérieur de la famille régnante d’Abu Dhabi.

    « […] Parmi les responsables des banques de la BCCI au Pakistan, Bégum Rahim était réputée dans l’United Bank pour avoir d’abord gagné les faveurs ou l’attention de la famille dirigeante en s’arrangeant pour obtenir des femmes vierges dans les villages, âgées de 16 à 20 ans. Rahim payait leurs familles, emmenait les adolescentes dans les villes et leur enseignait comment s’habiller et comment agir, y compris les manières qui convenaient à leur rôle de compagnes sexuelles à court terme pour les cheikhs. Les femmes étaient ensuite amenées aux princes d’Abu Dhabi. Pendant des années, Rahim a emmené 50 à 60 de ces filles à la fois dans les grands magasins de Lahore et de Karachi pour les habiller. Compte tenu de la taille de la suite de Rahim et de ses habitudes de dépense – $100 000 à la fois n’étaient pas inhabituels lorsqu’elle s’occupait de l’équipement de ses protégées – ses activités sont devenues notoires dans la communauté pakistanaise en général, et les drapiers et les bijoutiers se sont livrés à une vive concurrence pour obtenir ses services. » 

    « Selon un enquêteur américain ayant une connaissance approfondie des activités de la BCCF, certains responsables de la BCCI ont reconnu que certaines des femmes fournies à des membres de la famille Al-Nahyan étaient des jeunes filles qui n’avaient pas encore atteint la puberté. Le fonctionnaire a déclaré que d’anciens fonctionnaires de la BCCI lui avaient dit que la BCCI fournissait également des hommes à des VIP homosexuels. »1

    Le financier Steven Hoffenberg, à qui l’on l’avait présenté comme « un homme talentueux doté d’une morale “à l’envers” »,2 l’engagea en 1987 comme consultant dans la Towers Financial Corporation, une agence de recouvrement de dettes qui se reconvertit bientôt dans le raid financier (c.-à-d. du trading à grands coups d’OPA hostiles, à l’instar de George Soros ou de Vincent Bolloré). À peu près à cette période, lui et le magnat du textile Les Wexner devinrent très proches. En 1988, il fonda sa propre firme, mais ne quitta la Towers Financial Corporation qu’en 1989. En 1990, il s’acheta une splendide résidence à Palm Beach, en Floride – juste à côté de… Donald Trump, un de ses grands copains de l’époque. En 1991, il rencontra celle qui devait devenir sa chasseuse de têtes attitrée et sa maquerelle-en-cheffe, Ghislaine Maxwell, fille du magnat de la presse disgracié Robert Maxwell (un personnage haut en couleurs, lui aussi). En 1993, la Towers Financial Corporation s’effondra après la révélation qu’elle ne constituait qu’une façade pour une pyramide de Ponzi3 qui avait fait perdre $460 000 000 à ses victimes, une des plus grosses escroqueries financières de ce type de l’histoire des USA. Epstein lui-même ne fut pas inquiété.

    La journaliste Vicky Ward de Vanity Fair, autrice en 2003 d’une tentative avortée et expurgée de faire tomber Epstein (son rédacteur en chef avait découvert la tête décapitée de son chat dans son jardin et une balle de revolver sous son paillasson), a déclaré dans la série documentaire de Netflix intitulée « Jeffrey Epstein: Filthy Rich » (« Jeffrey Epstein : riche à mort ») que de nombreuses personnes impliquées se souviennent qu’il a joué un rôle central « dans l’élaboration du fonctionnement du système. » De même, toujours dans cette série, Hoffenberg a expliqué : « Jeffrey Epstein m’a dit qu’il avait été un témoin coopératif pour le ministère de la Justice des États-Unis dans le passé et qu’il avait une influence sur eux. […] À mon sens, Jeffrey Epstein aurait été en mesure de me discréditer et de dire qu’il était le chevalier blanc et qu’il était immaculé, et je savais que c’était son plan. Vous n’avez aucune idée de l’ampleur de l’effet de contrôle de cet homme. »

    Maria et Annie Farmer
    Maria et Annie Farmer

    On peut dire qu’il savait de quoi il parlait. En 1995, Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell achetèrent des tableaux à Maria Farmer, qui venait d’acquérir un master à l’Académie des Arts de New-York. Epstein offrit à celle-ci un poste de portière dans son manoir de Manhattan, soi-disant pour l’aider à décoller. Cet hôtel avait pour particularité que les caméras de surveillance se braquaient sur les lits et les toilettes. Apprenant qu’Annie, la sœur de Maria, âgée de 16 ans, souhaitait intégrer une université de la prestigieuse et exigeante Ivy League, Epstein proposa à celle-ci de lui payer un voyage humanitaire en Asie du Sud-Est pour étoffer son CV. Mais avant son départ, il l’invita pour un week-end dans son ranch de Stanley, au Nouveau-Mexique.

    N. B. : dans le jargon, cette période de conditionnement d’un mineur par le/la/les pédophile(s) avant l’abus sexuel proprement dit porte l’appellation de grooming.

    Une fois au ranch Zorro, stupeur : il ne s’agissait pas d’un week-end de fête, au contraire de ce qu’elle croyait, car elle s’y trouvait seule avec nos 2 cocos. Le soir, Maxwell lui proposa un massage, qu’elle accepta jusqu’à ce qu’elle commençât à lui tripoter la poitrine. Le lendemain, Epstein entra dans sa chambre pour lui « faire un câlin », puis sous sa couverture, où il se mit à la caresser. Folle de terreur, Annie alla s’enfermer dans les toilettes. Elle put se féliciter, une fois dans l’avion le lendemain, de s’en être sortie indemne. Mais elle resta muette comme une carpe sur l’histoire.

    Bientôt, Epstein offrit à Maria d’habiter dans sa luxueuse villa de New Albany, Ohio (une ville aux paysages de rêve) pour y peindre en toute quiétude. Epstein et Maxwell vinrent la voir dès le 1er soir. Maxwell lui demanda de masser les pieds d’Epstein et, très vite, Maria se retrouva entre ceux-ci à se faire tripoter par eux 2. Épouvantée, elle s’enfuit se barricader dans sa chambre toute la nuit.

    Elle téléphona ensuite à sa sœur pour lui raconter tout, et celle-ci lui apprit ses propres tribulations. Bravant les affreuses menaces de Ghislaine Maxwell, elles portèrent plainte auprès du FBI en 1996, mais cela resta lettre morte. En 2003, Vicky Ward les contacta pour témoigner dans son article, mais avec le résultat malheureux mentionné ci-dessus – Epstein aurait même menacé Ward, qui attendait un heureux événement, de jeter une malédiction sur son enfant à venir.

    Tranquille comme Baptiste, l’innommable personnage, avec la fidèle assistance de Maxwell, piégea d’autres proies, souvent issues de milieux défavorisés, et d’autres encore, selon le même schéma : leur faire miroiter monts et merveilles, devenir leur bienfaiteur, les amener à dépendre de lui pour tout pour ensuite les manipuler à sa guise. Bientôt, inspiré tout du moins en partie par son expérience avec la BCCI et la Towers Financial Corporation, il offrait à ses victimes, une fois le « massage » à $200 achevé et rémunéré (sans compter les primes selon les « activités » supplémentaires), un autre beau bonus si elles lui ramenaient d’autres gamines – mais gare à celles qui le décevaient mad ! Cela se reproduisait plusieurs fois par jour. Prises dans la toile toujours plus vaste de cette exécrable pyramide de Ponzi, certaines victimes en ont rabattu des dizaines d’autres sur plusieurs années vers Epstein et son manoir à Manhattan, ou son ranch du Nouveau-Mexique (dont il comptait faire une « ferme à bébés » pour ensemencer l’humanité de son « exceptionnel » patrimoine génétique), ou bien sa villa de Palm Beach, ou encore Little Saint James, l’île des Antilles, non loin de Puerto Rico, qu’il avait acquise en 1998.

    En mars 2005, après une plainte pour agression sexuelle par la mère d’une victime de 14 ans, la police de Palm Beach se lança à corps perdu dans une enquête de 13 mois pendant laquelle il y eut une perquisition à domicile où ils firent chou blanc : l’oiseau, prévenu par on ne sait trop qui, avait fait le ménage au préalable. Au final, trouvant le procureur du comté laxiste, ils firent appel à l’aide du FBI. En mai 2006, procès d’Epstein par le procureur du comté. Hélas, les avocats d’Epstein ne firent qu’une bouchée de l’unique accusation que le grand jury réuni pour l’occasion put présenter, à cause de trop rares preuves à charge fournies par des procureurs qui avaient fait fi des recommandations de la police, et la cour innocenta Epstein dès août 2006.

    Toutefois, le FBI avait entamé son enquête, découvrant peu à peu la vastitude du réseau d’Epstein et le grand nombre de victimes. L’acte d’accusation faisait 53 pages ! Mille fois hélas, le procureur fédéral, Alexander Acosta, s’étant laissé dire qu’Epstein « appartenait aux services de renseignement », qu’il était « au-dessus de son grade » et qu’il devait « laisser tomber », négocia, en échange d’une reconnaissance de culpabilité de la part d’Epstein, ainsi que le paiement de dommages et intérêts aux victimes, une sentence d’une indulgence grotesque et d’une légalité plus que douteuse : sans en informer les plaidantes, il accepta de ne retenir que le chef d’accusation de racolage de mineures, d’accorder à Epstein et à ses complices l’immunité envers toutes les accusations d’ordre fédéral et de lui infliger une peine d’à peine 18 mois (au lieu d’encaisser perpète comme il aurait dû) dans une prison de Floride (plutôt qu’une prison d’État, comme l’exige la législation). En gros, ce verdict, en plus de couper l’herbe sous les pieds du FBI, faisait passer les victimes pour des p… madmadmad !!! Pis encore, il a eu le droit de sortir de la prison en journée et n’a fait que 13 mois sur les 18 !

    « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », a écrit le Fabuliste. Certes, mais en l’occurrence, l’affaire plonge plus profondément dans les entrailles de la corruption et de l’injustice. 

    Les avocats de la défense ont pu dénicher dans la correspondance électronique entre les équipes d’Acosta et d’Epstein de grosses irrégularités : un mail d’une conseillère du procureur qui engageait les avocats d’Epstein à passer par son e-mail personnel plutôt que celui du tribunal, un RV entre Acosta et Epstein dans un hôtel… Au fur et à mesure, l’épluchage du courrier fit apparoir une collaboration inhabituelle entre les avocats d’Epstein et l’accusation, celle-ci se couchant devant l’énorme pression de celle-là. L’essentiel consistait à en ébruiter aussi peu que possible, et pour cela, bien entendu, il fallait éloigner au maximum la presse. Il semblerait qu’Epstein eût dû tous ces égards aux renseignements précieux qu’il pouvait fournir sur Bear Stearns, une des institutions financières impliquées dans la crise économique de cette année-là.

    Le monstre recentra son trafic sur Little Saint James. D’après Sarah Ransome, une victime, il y avait sur cette île de grosses boîtes de préservatifs un peu partout. Epstein tripotait ou violait une de ses jeunes esclaves sexuelles quand ça lui chantait et où il voulait (mais surtout dans les maisonnettes qui parsèment l’île), par rotation. Il parquait ces malheureuses dans des bungalows, contrôlait presque tout à leur sujet et à celui du pusillanime et servile personnel de l’île, les tenant dans la peur. Elles portaient en guise d’uniformes des bikinis très suggestifs de la marque Victoria’s Secret (qui a pour propriétaire Les Wexner, mentor financier d’Epstein).

    Parmi ses pourvoyeurs les plus notables, citons Jean-Luc Brunel, directeur d’une agence parisienne de mannequins qui traînait lui-même des vertes et des pas mûres. Virginia Roberts-Giuffre, une des victimes d’Epstein qui devrait par la suite poursuivre la cause de la justice avec le plus de persévérance, relate qu’Epstein lui avait affirmé, hilare, qu’il avait couché avec un millier des filles de Brunel, et que celui-ci lui en livrait d’âgées parfois d’à peine 12 ans beurk !

    Son trafic prit bientôt une ampleur suffisante pour qu’il y invitât ses amis (des financiers, des politiciens, des scientifiques et des membres de familles royales) à des parties fines, histoire de rentrer dans leurs bonnes grâces, et aussi d’avoir barre sur eux. Parfois, ils faisaient « ça » direct dans le jet privé d’Epstein, surnommé « Lolita Express » par les habitants des îles voisines de Little Saint James, qu’ils surnommaient elle-même « île du vice », « île du péché » ou « île de la pédophilie ». Parmi les visiteurs, plusieurs amis d’Epstein aux noms célèbres : Stephen Hawking, Woody Allen, Bill Clinton, voire le prince Andrew, fils cadet d’Élisabeth II oh ! D’après la journaliste d’investigation Conchita Sarnoff :

    « Clinton a été invité 27 fois par Epstein. […] Presque chaque fois que le nom de Clinton apparaît sur le journal de bord du pilote, des filles mineures y figurent aussi. Il y a des initiales et beaucoup de noms de filles dans cet avion privé. »

    De gauche à droite : le prince Andrew, Virginia Roberts et Ghislaine Maxwell à une partie fine au domicile londonien de celle-ci, juste avant que le prince Andrew abusât une 1ère&bsp;fois de Virginia Roberts. Celui-ci a toujours nié les accusations et crié à la photo trafiquée, mais Michael Thomas, photographe néo-zélandais de 1er plan, en a confirmé l’authenticité.
    De gauche à droite : le prince Andrew, Virginia Roberts et Ghislaine Maxwell à une partie fine au domicile londonien de celle-ci, juste avant que le prince Andrew n’abusât une 1ère fois de celle-là. Celui-ci a toujours nié les accusations et crié à la photo trafiquée, mais Michael Thomas, photographe néo-zélandais de 1er plan, en a confirmé l’authenticité.

    Cependant, en 2017, l’affaire Harvey Weinstein et la prolifération du hashtag #metoo provoquèrent une « libération de la parole » qui s’étendit jusque chez les victimes d’Epstein, et les procès intentés à son encontre pour abus sexuel se multiplièrent. Les choses se précipitèrent lorsque le Miami Herald publia, le 28/11/2018, un article qui mettait en évidence toute l’iniquité et l’illégalité de l’accord entre Epstein et Acosta. Bientôt, les victimes du nabab de la pédophilie réclamèrent la réouverture du dossier par les autorités fédérales.

    Le 06/07/2019, la section new-yorkaise du FBI arrêta Epstein pour trafic sexuel d’enfants à sa descente d’avion, de retour de France – il y détenait 7 appartements, au 22 avenue Foch, qui lui servaient d’étables à « cheptel »). Les descentes sur son manoir new-yorkais et sur Little Saint James rapportèrent des faux passeports, mais surtout une abondante moisson de centaines de CDs et de photos pornographiques, dont beaucoup pédopornographiques ! Cette fois, plus d’immunité qui tînt : sans même parler des nouveaux éléments apportés au dossier, Epstein n’était plus poursuivi pour racolage de mineures mais pour trafic d’icelles ! Epstein plaida non-coupable et demanda, en échange d’une assignation à résidence dans son manoir, à payer une caution de $100 000 000. Après avoir entendu 2 des victimes, le juge lui refusa cette faveur au vu du danger qu’il représentait et du risque élevé de fuite de sa part. Peu après, Acosta, devenu entre-temps le ministre du Travail d’un Trump brouillé depuis bien longtemps avec « Jeff », eut le bon sens de démissionner.

    Pour l’ex-jet-setter, finie la vida loca, finies les minettes ! Or, comme l’avait dénoncé le ministre de la Justice, William Barr (le fils de Donald Barr, ironiquement), les conditions de détention d’Epstein faisaient défaut au niveau de la sécurité, sa prison se trouvant notamment en sous-effectifs, d’autant qu’il avait été retiré du système de surveillance anti-suicide pour une raison inconnue, alors même qu’il avait déjà apparemment tenté de mettre fin à sa vie. Et le 10/08/2023, alors que son compagnon de cellule n’avait pas été remplacé et que les gardiens avaient piqué un petit roupillon de 3 h au lieu de faire leurs rondes toutes les demi-heures, le magnat de la pédophilie fut retrouvé décédé, pendu dans sa cellule.

    Comment le système de prison américain, un des plus sûrs du monde, a-t-il pu relâcher sa surveillance sur un de ses pensionnaires les plus dangereux et les plus en vue à l’approche d’un des procès les plus importants du siècle ? Cette interrogation légitime a fait aller les rumeurs conspirationnistes bon train : il devait en savoir, des choses, sur les puissants des 2 côtés de l’Atlantique, le Jeff ! Il n’y a toutefois pas le moindre brimborion d’élément probant que l’on l’aurait « suicidé ».

    Ce salopard avait vraiment tout fait pour échapper à la justice des hommes, tout ça pour faire face à celle de Dieu. Le FBI arrêta Ghislaine Maxwell dans sa résidence bien nommée Tucked Away (« En retrait ») du New Hamphire le 02/07/2020. Elle reçut ensuite une condamnation à 20 ans de prison. Jean-Luc Brunel fut arrêté le 17/12/2020 pour viols sur mineurs. Incarcéré à la prison de la Santé, il est retrouvé pendu dans sa cellule le 19/02/2022.

    Une menace qui nous concerne tous

    Il est évident qu’au-delà d’un simple préjudice à l’encontre des tenanciers des valeurs « traditionnelles » de la part d’une doxa dominante, nous voyons là l’action d’une véritable hydre dont la pédophilie ne constitue, au final, qu’une tête – ou un groupe de têtes.

    Gabriele Kuby (1944-)
    Gabriele Kuby (1944-)

    Une 1ère erreur consisterait à supposer qu’il n’y a aucun ordonnancement derrière tout cela. L’essayiste catholique allemande Gabriele Kuby décrit, dans « The Global Sexual Revolution: Destruction of Freedom in the Name of Freedom » (« La révolution sexuelle globale : la destruction de la liberté au nom de la liberté »), les étapes qui ont mené à cette désastreuse hypersexualisation de nos enfants et de notre société, qu’elle décrit comme « un nouveau totalitarisme sans moustache ni bottes montantes ».

    Selon elle, à la base de cette insidieuse dictature non-binaire, une idéologie : l’intégration de la dimension de genre, en directe opposition avec l’enseignement de la Bible selon lequel Dieu nous a créés, homme et femme, à Son image (Ge. 1:27). Son but ultime : détruire l’identité sexuelle de l’homme et de la femme et toute norme éthique en matière de comportement sexuel, ainsi que la famille telle que nous la connaissons, puisqu’il s’agit du 1er élément structurel de la société – pour remodeler une société, il faut la rendre malléable, et pour ça, il faut bien la déstructurer d’abord. Ses outils : la fluidité des genres, l’orientation sexuelle et la sexualisation des enfants dès leur plus jeune âge. C’est ainsi que, d’une manière qui semble sortie tout droit de « 1984 », le mot « genre », qui ne différenciait le masculin et le féminin qu’au niveau de la grammaire au départ, a revêtu la tunique de Nessus d’une nouvelle connotation d’ordre biologique – ou plutôt philosophique, puisque contrairement au sexe, le genre est censément définissable à volonté.

    Judith Butler (24/02/1956-), pionnière de l’idéologie post-moderne du genre
    Judith Butler (24/02/1956-), pionnière de l’idéologie post-moderne du genre

    En 1990, dans un livre intitulé « Gender Trouble: Feminism and the subversion of identity » (« Problèmes de genre : Le féminisme et la subversion de l’identité »), Judith Butler a posé les bases de la théorie du genre. Pour Butler, l’identité ne procède que d’un genre et d’une orientation sexuelle choisis par l’individu et donc flexibles, changeants et variés. L’illusion de 2 sexes provient du « tabou de l’inceste » et de l’utilisation de mots comme « homme » et « femme » et doit céder la place à la libre invention de soi. Les concepts d’homme et de femme, de mariage et de famille, de père et de mère, de sexualité et de fertilité, et d’hétérosexualité comme norme doivent disparaître.

    Dans le même temps – à partir de l’effondrement de l’URSS en 1989 – l’ONU a joué un rôle de 1er plan dans la révolution sexuelle qui se déroulait. L’élaboration des Principes de Yogyakarta constitua une étape importante dans la mise en œuvre de l’intégration de la dimension de genre. Comme l’explique Kuby :

    « Un groupe d’“experts renommés en matière de droits de l’homme”, n’ayant aucune autorisation ni légitimation officielle, a formulé ces principes en 2007 lors d’une conférence à Yogyakarta, en Indonésie. En mars de la même année, ils les ont présentés au public dans le bâtiment de l’ONU à Genève pour leur conférer une certaine autorité. »

    Pour imposer à la majorité un programme subversif visant à la miner, il faut brouiller les pistes. Cela inclut des tactiques telles que la présomption d’une fausse légitimité, la manipulation des termes et le faux semblant d’un accord avec le droit international.

    Les méthodes de mise en œuvre comprennent l’affaiblissement de la souveraineté nationale, le financement des organisations LGBTI+ par l’ONU et l’Union européenne – qui joue un rôle important dans ladite mise en œuvre –, des cas-types au nom des droits de l’homme, des manifestations publiques, l’influence médiatique, la mise en œuvre du programme LGBTI+ dans le système scolaire, la formation de la bureaucratie, la réduction de la liberté contractuelle, la réduction de la liberté d’expression, la suppression des informations non conformes et même la criminalisation de l’opposition.

    La mise en œuvre se fait surtout par le biais de l’activisme politique. En règle générale, chaque conférence correspondante présente l’intégration de la dimension de genre comme une stratégie politique et un principe directeur. Suit une déclaration signée par laquelle les participants s’engagent à respecter la justice entre les sexes en tant qu’élément constitutif de la démocratie. Ensuite, elle se retrouve dans les politiques et les lignes directrices en matière d’emploi, avec des dispositions relatives à la formation des experts. Cela débouche ensuite dans l’éducation publique.

    Ce processus repose sur le viol politique du langage, qui corrompt le sens des mots. Des termes comme « chasteté », qui expriment des valeurs traditionnelles, deviennent suspects et rejetés. Des vocables tels que « diversité », aux connotations positives, se voient attribuer un nouveau contenu à des fins d’exploitation. De nouveaux termes comme « polyamour » apparaissent pour transmettre de nouvelles idéologies. De nouvelles expressions telles que « homophobie » servent à salir les opposants. Les mots « valeurs », « liberté », « tolérance », « justice », « égalité », « discrimination », « diversité », « mariage », « famille » et « parent » ont tous fait l’objet de redéfinitions majeures.

    Enfin, le moyen majeur de mise en œuvre est la pornographication de la société. Nous en avons déjà bien assez parlé plus haut pour cet article.

    La 2e erreur consisterait à tomber bel et bien dans le complotisme débridé. Tout le saint-frusquin agglutiné autour de « Sound of Freedom » par les gauchistes et les droitistes déchaîne les passions, phénomène aggravé par l’effet polarisateur notoire des réseaux sociaux, et cela complique la tache qui nous échoit de démêler le vrai du presque vrai (De. 13:15 ; Pr. 18:13). Le seul parti que nous devons prendre est celui du Christ, et donc de la vérité (Jn. 14:6), pas ceux de Dieudonné, de Donald Trump, de l’Église Catholique Apostolique Romaine, d’Israël ni même de John MacArthur . Il s’agit donc d’éviter comme le COVID-19 les affirmations sans fondement, et de nous assurer de la fiabilité de nos sources, ou nous finirons comme Luna Lovegood.

    Conclusion

    « Sound of Freedom » met la haine à maints intérêts haut placés car il met le doigt sur une crise civilisationnelle de considérable ampleur. Celle-ci ne constitue hélas que la partie émergée de l’iceberg : combien d'enfants subissent-ils d’abus sexuels en dehors de toute maison close et de tout cadre de trafic de chair humaine ? Combien d’adultes subissent-ils les mêmes abominations que ces jeunes âmes qui ne méritent en rien de les subir ? Et surtout, quel remède appliquer ? Tim Ballard, l’O.U.R. et les autres organisations qui combattent l’esclavage sexuel des enfants, ainsi que les différentes législations en place dans les différentes nations du monde, n’ont, après tout, qu’un impact positif bien faible par rapport à ce marché de plus de $150 000 000 par an. Quant à l’éducation sexuelle, elle semble plutôt aggraver le phénomène.

    La réponse est si simple qu’elle ressemble à une blague : l’Évangile de Jésus Christ. Il ne représente pas un ensemble de vérités religieuses sèches que nous devons suivre, pauvres pécheurs, sous peine de nous faire taper sur les doigts. Il constitue bien plus que l’assurance anti-incendie la plus rentable de tous les temps. Une compréhension ordinaire de l’Écriture sainte et de la Chute d’Adam permet à une population d’intégrer dans sa culture et sa mentalité des concepts qui conduisent à un développement civilisationnel systématique et fulgurant. Exemple probant : la civilisation occidentale. Et l’aspect le plus remarquable dudit développement consiste en l’avènement de la science moderne.

    Pour cette raison, plutôt que de me concentrer sur une des facettes de cette opale maudite qui ruine la vie de tant d’innocents, je traiterai dans la suite de cette série de la manière dont la parole de Dieu nous engage à la pureté complète dans nos moeurs et nos pensées, et dont l’œuvre du Seigneur Jésus Christ à la croix du calvaire, sceau de l’amour ultime, est le seul fondement moral qui nous incite à prodiguer à nos enfants l’amour, le vrai, la charité chrétienne qui sacrifie tout pour le bien de l’autre, l’antidote absolu contre la pédophilie. En effet, si un enfant de Dieu n’a pas de prix, alors il cesse d’être à vendre.

    En attendant, « Sound of Freedom » constitue, en plus d’un appel retentissant et courageux à prendre les armes de Dieu contre cette hydre, constitue une merveilleuse œuvre cinématographique, débordant d’émotion et aussi, de manière plutôt surprenante, d’un suspense bien réel, sans jamais faire dans le voyeurisme ni l’insoutenable gratuit. Grâce à l’abnégation du journaliste Karl Zéro, dont on ne présente plus le travail de lutte en faveur de nos petites têtes blondes, brunes et rousses, vous pourrez regarder le film dès le 15 novembre dans toutes les salles de cinéma de SAJE Distribution ! Allez le voir, et n’oubliez pas le paquet de mouchoirs !

    1. Sénateurs Kerry, J. et Brown, H., « The BCCI Affair, A Report to the Committee on Foreign Relations, United States Senate », 12/1992. Revenir au texte.
    2. Cf. « Jeffrey Epstein: Filthy Rich », série documentaire sur Netflix. Revenir au texte.
    3. Montage financier frauduleux qui fait miroiter à des investisseurs d’énormes taux de rendement pour un risque pris dérisoire et une faible volatilité. Il consiste à rémunérer les investissements des clients par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Les 1ers investisseurs qui s’y impliquent reçoivent des bonus quand ils en font venir d’autres dans la pyramide, et c’est ainsi que celle-ci s’agrandit. Une fois la comédie terminée, plus un investisseur se situe bas dans la pyramide, plus il y perd. Revenir au texte.
    « Pour nos enfants, contre la pédophilie, épisode 1

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