• L'Evangile : évolution ou création ? Appendice A

    La Création constituerait une croyance, mais l’évolution, une science ?

    Vous avez peut être déjà lu ou entendu un apophtegme à cet effet., Il s’agit là d’une demi-vérité – la « demi » étant la 1ère moitié, à savoir que la Création constitue une croyance, une foi – ce qui rend le tout encore plus condamnable qu’un mensonge pur et dur. En tant que chrétiens, nous acceptons, voire soutenons mordicus, que la Création est une question de foi yesNous ne pouvons d’ailleurs guère faire autrement : nous n’étions pas là quand Dieu fondait la Terre (Job. 38:4) et nous sommes bien obligés de prendre Dieu au mot (ou peut-être devrais-je dire à la Parole) lorsqu’Il nous dit qu’Il a créé le monde.

    La Bible elle-même déclare que la Création vient en tête de liste des choses à accepter par la foi (Héb. 11:1-3). En tant que chrétiens, nous acceptons que nous croyons en la Création – c’est une profession de foi. Oui, il y a une pléthore de faits scientifiques qui vont dans ce sens, ce blog entier tourne autour de cela, mais au final, notre foi repose sur la parole de Dieu.

    Mais la 2e partie de la phrase est fausse no. La théorie de l’évolution constitue aussi une croyance, une foi, voire carrément une religion, si on tient compte du fait qui conduit l’article Wikipedia sur la religion à dire : « La religion peut être comprise comme une manière de vivre et une recherche de réponses aux questions les plus profondes de l’humanité, en ce sens elle se rapporte à la philosophie. ».

    Si vous avez étudié la théorie en terminale, ou que vous avez lu une publication de vulgarisation de l’évolution, vous aurez sans doute eu droit à des phrases du genre : « Il se trouve que telle chose est arrivée… » Ce n’est pas de la science, ça, c’est de l’affabulation. Des contes qui n’ont presque jamais de fondement scientifique. Et ils se permettent de critiquer le christianisme comme quoi il reposerait sur des éléments mythiques sarcastic

    Pr Stephen Jay Gould
    Pr. Stephen Jay Gould

    Êtes-vous au courant qu’un certain nombre d’experts en paléontologie, des évolutionnistes engagés, ont reconnu au fil des ans que les fossiles ne fournissent pas la meilleure preuve de l’évolution ? Une sommité comme feu Stephen Jay Gould a écrit :
    « L’extrême rareté des formes transitionnelles dans le registre fossile persiste comme le secret typique de la paléontologie. Les arborescences évolutives qui ornent nos manuels ont des données uniquement sur les bouts et les intersections de leurs branches… Dans chaque zone locale, une espèce n’apparaît pas progressivement par la transformation progressive de ses ancêtres ; elle apparaît d’un seul coup et entièrement formée. »1
    Il n’a pas modifié son point de vue avant sa mort.

    Dr Ronald Jenner
    Pr Ronald Jenner

    Et si ça vous semble un peu ancien, voici une autre citation plus récente du Pr Ronald Jenner (aucune parenté avec Bruce… euh… Caitlyn.. euh… oh, je sais plus he) :
    « La phylogénie des animaux supérieurs est difficile. […] Une chose que la forêt phylogénétique résultante a mis en relief est que jamais auparavant nous n’avons été confrontés à des trous aussi évidents entre les plans anatomiques de proches parents. À part des découvertes fortuites dans le registre fossile, beaucoup, voire la plupart, de ces trous deviendront vraisemblablement permanents. Avec notre imagination comme unique passerelle disponible pour franchir ces trous, il semble inéluctable que nos scénarios d’évolution des plans anatomiques restent à jamais en équilibre précaire sur le bord étroit entre les faits et la fantaisie. »2
    Et au passage, si certains vont croire que Jenner adhère au créationnisme, il tient le poste d’éditeur du journal évolutionniste « The Systematist », de membre du Conseil et de Secrétaire de l’« European Society of Evolutionary Developmental Biology » et de membre du Conseil d’Administration de l’International Society for Invertebrate Morphology ».

    Et dites-vous bien que la sélection naturelle, elle, ne pose aucun problème dans un modèle créationniste biblique ; au contraire, elle en constitue une partie primordiale : elle permet d’expliquer une spéciation rapide après que les animaux de l’arche de Noé se soient dispersés sur toute la Terre. Mais, comme son nom l’indique, elle ne peut que sélectionner des traits qui existent déjà, qu’ils soient exprimés de manière manifeste ou enfouis à l’intérieur du génotype, et pas en créer de nouveaux. Sans une explication viable (et qui fait défaut jusqu’à présent) sur la manière dont de nouvelles informations génétiques s’inscrivant dans une complexité spécifiée ont surgi dans le génome, la sélection naturelle n’aide en rien la théorie de l’évolution. Un scientifique a admis : « Bien que la sélection naturelle explique comment les espèces évoluent dans le temps, expliquer comment de nouvelles espèces apparaissent à la base s’est avéré plutôt délicat. “De l’origine des espèces” de Darwin ne dit effectivement rien du tout à propos de l’origine des espèces. »

    La nature religieuse de la théorie de l’évolution

    Pr Michael Escott Ruse
    Pr Michael Escott Ruse

    Lors d’un symposium intitulé « The New Antievolutionism », durant la rencontre annuelle de 1993 de l’Association Américaine pour l’Avancement de la science, le philosophe des sciences canadien renommé Pr Michael Ruse a fait des aveux étonnants sur la nature religieuse de l’évolution. Ces paroles ont stupéfié ses collègues, car il avait écrit un livre intitulé « Mais est-ce de la science ? », dénonçant le créationnisme pour sa nature religieuse, et qu’il était bien la dernière personne qu’on se serait attendu à voir dévoiler le pot-aux-roses wink2.

    Il semblerait qu’il ait admis que la théorie de l’évolution eût pour base l’exclusion dogmatique d’un Créateur ou d’une Création miraculeuse ; une dévotion envers le naturalisme, à savoir la croyance improuvable selon laquelle l’élément surnaturel n’existe pas ou n’entre pas en ligne de compte.

    Il a dit (les italiques sont de moi) :
    « À un niveau très basique, la théorie de l’évolution, en tant que théorie scientifique, se dévoue à une sorte de naturalisme, à savoir qu’à un certain niveau, on va exclure les miracles et ces sortes de choses, quoi qu’il arrive. »

    Il a poursuivi, défendant sa supposition improuvable par le fait que, de son point de vue, ça marche. Néanmoins, d’après Ruse :
    « La théorie de l’évolution, comme la religion, consiste à faire certains a priori ou hypothèses métaphysiques qui, à un certain niveau, ne peuvent être prouvés de manière empirique. »

    De plus, il a dit que l’on ne peut pas juste dire que la théorie de l’évolution est une science et la création une religion et point barre. On doit avoir une autre « théorie de la cohérence de la vérité, ou quelque chose comme ça. Je continue à penser que l’on peut exclure la science de la création sur ces motifs. »

    Et si ça ne vous suffit pas, voyez plutôt ce qu’il a écrit en 2000 :
    « La théorie de l’évolution est promue par ses pratiquants comme plus qu’une simple science. La théorie de l’évolution est promulguée comme une idéologie, une religion – une alternative séculière à part entière au christianisme, avec un sens à la vie et une morale. Je suis un évolutionniste ardent et un ex-chrétien, mais je dois avouer qu’au sujet de cette doléance précise – et M. Gish n’est qu’une unique personne parmi de nombreuses à la formuler – les littéralistes ont tout à fait raison. La théorie de l’évolution est une religion. Cela était vrai de la théorie de l’évolution au départ, et cela est vrai de la théorie de l’évolution aujourd’hui encore. […] La théorie de l’évolution fut donc créée comme une sorte d’idéologie séculière, un substitut explicite au christianisme. »3

    L’évolutionnisme est un système religieux anti-chrétien qui cherche la signification de l’existence

    La mythologie athée veut que la Terre des origines ait été une boule de matière en fusion, qui aurait refroidi peu à peu – il n’y aurait eu de l’eau liquide (où la vie est censée avoir fait sa 1ère apparition à la suite de réactions chimiques inconnues) que longtemps après. Mais ce scénario ignore ce que Dieu a dit, à savoir que la Terre était recouverte d’eau (Gen. 1:2, 6-7, 9-10). Pareille mécréance ne surprend Dieu en rien : « enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de Son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau » (2 Pi. 3:5).

    Lorsque l’on a demandé un jour à Stephen Jay Gould pourquoi le profane devrait s’intéresser à un sujet aussi abscons que la biologie évolutionniste, il a répondu :
    « Parce qu’elle nous dit d’où nous venons, comment nous sommes arrivés ici, et peut-être où nous allons. »4

    La théorie de l’évolution a été utilisée pour dépeindre une idée du passé (l’origine de la vie). Par exemple, le Pr. G. B. Ryan a écrit :
    « Il y a environ 3 milliards d’années, lorsque la vie est apparue sur cette planète, la mort est apparue en même temps, et sans doute aussi les agressions. Seule la science-fiction pourrait nous dire comment les 1ères cellules en libre flottaison ont été agressées ; mais quel que soit l’agresseur – la chaleur de la lave, les chutes de pierres ou la foudre – elles ont dû apprendre à soigner leurs blessures microscopiques. »5

    Philip Adams
    Philip Adams

    La théorie de l’évolution a aussi servi de base philosophique pour la manière de mener notre vie présente. Le journaliste Philip Adams a dit :
    « La morale, c’est tout simplement des expédients… De toute évidence, si vous vivez dans un Univers qui n’a aucun sens, il n’y a, au final, pas de morale absolue. »

    Theodosius Grygorovych Dozhansky
    Théodore Dobjansky

    Au sujet de l’avenir, sous l’éclairage de la théorie de l’évolution, Théodore Dobjansky a écrit :
    « Si l’homme est arrivé à son état actuel à la suite de processus naturels plutôt que d’une volonté surnaturelle, il peut apprendre à contrôler ces processus. »

    Ainsi, comme la théorie de l’évolution donne une réponse aux questions de l’origine de l’humanité, des critères de vie et de la direction de l’avenir, il s’agit bel et bien d’un système de croyances (une philosophie religieuse), que les observations scientifiques la favorisent ou pas. Dobjansky a aussi affirmé :
    « Le concept de l’évolution, qui est maintenant à la base des sciences de la vie, a fourni de nouvelles réponses révolutionnaires à certains égards aux questions que les hommes ont posées pendant des siècles. Les deux plus importantes sont : ‘Pourquoi suis-je là, quel est le but de l’existence humaine, et quelle est la nature du monde vivant qui nous entoure ?’ »6

    Il a dit aussi ailleurs :
    « La théorie de l’évolution est une lumière qui éclaire tous les faits, une trajectoire que toutes les lignes de pensée doivent suivre. »
    Il s’agit là d’une claire négation des propos de Jésus : « Je suis la lumière du monde. Celui qui Me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie. » (Jn. 8:12)

    L’évolutionnisme n’a aucun fondement scientifique convenable

    Certains esprits chagrins diront peut-être que je n’ai pas séparé le concept biologique de l’évolution de la philosophie de l’évolutionnisme. Mais c’est kif-kif bourricot, tout du moins en ce qui concerne la question des origines (qui, de toute façon, représente le sujet essentiel de la théorie de l’évolution, et ce, quoi qu’en disent les évolutionnistes). La nature même de la science empirique veut que pour qu’un concept puisse mériter l’appelation de théorie, il doit concerner des entités ou des évènements reproductibles et observables. On ne peut pas tester empiriquement des évènements passés qui n’ont pas été observés et archivés par l’homme. On peut seulement spéculer dessus, si possible au moyen d’observations dans le présent pour les étayer.


    Sir Fred Hoyle (1915-2001)                               Chandra Wickramasinghe

    Prenez par exemple, le fait qu’il n’y a pas de preuve scientifique établie qui expliquerait l’origine des enzymes et du code génétique à la base. Comme le célèbre astronome Fred Hoyle et le mathématicien Chandra Wickramasinghe l’ont dit :
    « Nous avons reçu la vie (sur Terre) avec les problèmes biochimiques fondamentaux résolus au préalable. »7

    Les bactéries, les plus petits êtres vivants capables de se reproduire, sont censées représenter les formes de vie les plus « primitives » et les plus « simples », mais elles n’ont rien de tel. Elles ont des mécanismes de mitose, de synthèse de protéines, de transduction d’énergie, de synthèse d’ATP (triphosphate d’adénosine, l’unité d’énergie des cellules) et, selon les espèces, de respiration, de photosynthèse et de fixation de l’azote. Et pourtant, malgré les millions de générations de bactéries qui ont existé dans l’histoire et que l’on a observées, directement ou pas, on n’en a jamais vu engendrer autre chose que d’autres bactéries de la même espèce.

    Hoyle et Wickramasinghe (qui étaient tout sauf théistes) ont porté un coup devastateur à la théorie de l’évolution darwinienne de par leur sublime analyse des défauts actuels du néo-darwinisme : l’origine de la vie sur Terre par évolution n’a aucun fondement scientifique. En fait, d’après eux, il ne s’agit pas d’une théorie scientifique digne de ce nom !

    « Le problème pour la biologie est d’atteindre à un commencement simple. En remontant dans le temps vers l’âge des roches les plus anciennes, soit plus de 80 % de la Terre elle-même, les résidus de fossiles d’anciennes formes de vie découverts dans les roches ne révèlent pas un commencement simple. Bien que nous puissions prendre le soin de considérer les bactéries fossiles et les algues fossiles et microscopiques « simples » par rapport à un chien ou un cheval, la norme d’information (le contenu) demeure extrêmement élevé. L’essentiel de la complexité biochimique de la vie était déjà présente à l’époque où les plus anciennes roches de la surface de la Terre ont été formées. Ainsi, nous avons aucune idée, même à partir d’un élément de preuve qui pénètre très loin dans le passé, de la façon dont la norme de l’information de la vie (en d’autres termes, le code génétique, etc.) a été mise en place à la base, et donc, la théorie de l’évolution n’a pas de fondement convenable. »7

    Francis Harry Compton Crick
    Francis Harry Compton Crick (1916-2004)

    Même Francis Crick, lauréat du prix Nobel, un des plus grands théoriciens de la biologie moléculaire moderne8 et co-découvreur de la structure moléculaire en double hélice de l’ADN, « trouve difficile de croire que sur Terre, une accumulation de matière atomique puisse finir par donner l’entité vivante la plus simple – un système auto-réplicant ! » (autrement dit par le processus que l’on appelle « évolution chimique »).8, 9

    Le Pr. J. Keosian a bien résumé le manque d’éléments de preuves en faveur de l’évolution chimique en 1978 :
    « Toutes les approches actuelles à la recherche d’une solution au problème de l’origine de la vie soit sont hors de propos soit mènent à une impasse. Voilà le hic. »10

    Si seulement ils avaient tourné les regards, tous tant qu’ils étaient, vers « Celui Qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux » (Ap. 14:7), ils l’auraient eu, leur réponse…

    Bien entendu, le gradualisme propre au néo-darwinisme n’arrange pas ces personnes, certains paléontologues y compris. En fait, à un colloque international de paléontologues en Allemagne, qui accueillait en majorité des évolutionnistes pratiquant la méthode de la cladistique pour obtenir des arbres généalogiques de la vie, l’opinion de la majorité a décidé que :
    « la technique de la cladistique suppose qu’il est très peu probable, quoique pas impossible, que nous puissions un jour trouver un ancêtre (parmi les archosaures, à savoir les ptérosaures, dinosaures, crocodiles et oiseaux 11 d’aujourd’hui), et il se concentre sur l’identification des plus proches parents – groupes frères – par une analyse des caractères dérivés partagés. »12


    Niles Eldredge

    En d’autres termes, ils préviennent à l’avance la communauté scientifique de ne pas trop s’attendre à trouver des preuves de l’ascendance des archosaures dans les propositions d’arbres généalogiques évolutionnistes futurs ou passés wink2. Cela, bien entendu, rejoint les observations de l’évolutionniste Niles Eldredge :
    « Les intermédiaires (exigés par le gradualisme darwinien) n’ont pas été trouvés dans le registre fossile. »13

    Maintenant, plusieurs évolutionnistes préfèrent dire :
    « … Il est futile de chercher des traces de notre passé animal … »13

    L’équilibre ponctué, théorie qui a pour but d’expliquer pourquoi il n’y a pratiquement pas de chaînons manquants pouvant prouver le gradualisme néo-darwinien, est invérifiable car elle se base, justement, sur l’absence de preuves. En d’autres termes, s’il y a peu ou pas de formes transitionnelles fossiles observables, comment savoir si elles ont existé ? Nous ne le pouvons pas, puisque les « fossiles transitionnels » ne sont guère qu’hypothétiques. Le Pr J. Turner, un conférencier en génétique évolutionniste à l’université de Leeds, a même commenté que l’équilibre ponctué a attiré une énorme attention parmi les biologistes, « malgré ses très mauvaises fondations scientifiques. »13

    Certaines des fondations notoires de la théorie de l’évolution branlent vraiment fort. Nous avons démontré que du point de vue biologique, celle-ci n’a pas de réelle fondation. De ce fait, l’évolution ne gagnera jamais les galons de vraie théorie scientifique sur l’origine de l’homme (ni la création d’Adam, d’ailleurs, puisqu’il s’agit d’un évènement impossible à reproduire).

    Sir Karl Raimund Popper
    Sir Karl Raimund Popper

    Comme l’a dit le philosophe des sciences Karl Popper :
    « Je suis venu à la conclusion que le darwinisme n’est pas une théorie scientifique vérifiable, mais un programme de recherche métaphysique – un cadre possible pour des théories scientifiques vérifiables. »14

    L’évolution est une philosophie religieuse, un système de croyances personnelles pour justifier l’évincement de Dieu dans tous les aspects de la vie. Comme l’a dit l’Apôtre Paul : « ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu » (Rom. 1:28).

    La foi des évolutionnistes

    Vous ne trouvez pas que ce serait un exercice de style amusant que d’appliquer le panégyrique de la foi chrétienne, à savoir Héb. 11, à la religion de l’évolutionnisme tongue ? Voyons voir ce que ça donne :

    Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les anciens païens ont obtenu un témoignage favorable.

    C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé dans un Big Bang, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait à partir de choses visibles sur lesquelles nous puissions émettre des observations et faire des expériences ; c’est par la foi que nous nous rendons compte que l’Univers lui-même s’est fabriqué à partir de rien.

    Par la foi, nous savons que les étoiles se sont formées toutes seules comme des grandes à partir de nuages de gaz. Par la foi, nous reconnaissons que les éléments lourds ont été formés à partir d’étoiles qui ont explosé ; nous affirmons avec fierté que nous sommes tous « poussière d’étoile », « fils des st… oh pardon, des étoiles ».

    Par la foi, nous affirmons que la vie est apparue d’abord dans une soupe de produits chimiques – bien qu’il n’y ait aucune preuve géologique que cette soupe jamais existé.

    Par la foi, nous acceptons que le code génétique est apparu via un processus chimique aveugle et entièrement aléatoire, que l’information codée a été corrompue par de nombreuses erreurs de copie, et que cela a conduit à la production de types d’organismes nouveaux et mieux adaptés.

    Or sans la foi et une bonne dose d’imagination, il est impossible de comprendre l’évolution ; car il faut que toute personne qui étudie cette théorie croie au préalable que c’est vraiment arrivé, car aucun vrai scientifique n’en doute.

    Par la foi, nous affirmons que « le présent est la clé du passé. » Nous ne savons pas vraiment à quoi ressemblait le passé, mais cette foi nous aide à ignorer toutes les preuves du Déluge – une idée aussi saugrenue signifierait que Dieu aurait jugé le monde et qu’Il pourrait bien le refaire.

    Par la foi, nous affirmons hardiment que la mort est la grande héroïne de l’histoire et que les organismes les moins adaptés doivent être sacrifiés sur l’autel du progrès. Il est nécessaire pour le moins adapté de mourir pour faire de la place au plus adapté – il n’est nulle miséricorde ni préoccupation pour les faibles. La lutte pour l’existence et la mort ont toujours existé, c’est comme cela que c’était, que cela doit être, et que cela sera toujours.

    Par la foi, nous acceptons que nous ne sommes rien d’autre que des animaux. Il n’y a rien d’autre que les mutations aléatoires et la sélection naturelle qui nous ont amené ici il y a environ cent mille ans et nous ont rendu en mesure d’étudier notre passé évolutif. Nous sommes là pour un temps limité, nous souffrons, puis nous mourons, et tout s’arrête là.

    Et que dirai-je encore ? Je n’ai pas besoin d’en dire beaucoup au sujet de ceux qui sont déjà morts : ils sont morts et enterrés et les produits chimiques qui constituaient autrefois leurs corps sont déjà entrés dans le cycle de la nature. C’est comme pour leurs actes : qu’ils aient eu raison ou tort, qu’ils aient apporté la justice ou l’injustice, qu’ils aient été courageux ou lâches, qu’ils aient violé des fillettes ou aient été des maris fidèles, qu’ils aient correctement élevé leurs enfants ou les aient torturés, qu’ils aient aidé ou tourmenté les autres, qu’ils aient inventé de nouveaux remèdes ou commis des génocides, cela n’a aucune pertinence car il n’y aura pas de résurrection des morts ni de jugement final.

    Ils sont tous morts, et très bientôt, nous le serons aussi. Il n’y a aucun sens à l’Univers, et aucun but à la vie.

    Un témoignage contre un mythe

    Le créationnisme se base sur la foi, certes, mais l’évolutionnisme aussi. De plus, le 1er se fonde sur un récit historique inspiré par le Créateur, Qui était là au commencement, cela va de soi, tandis que l’autre se base sur un système d’inférences en changement perpétuel, des histoires inventées de toutes pièces, des mythes, quoi (car ils défient parfois la logique et les principes scientifiques connus, comme celui de la biogenèse par exemple).

    1. « Evolution’s erratic pace », Natural History 86(5):14, 05/1977. Revenir au texte.
    2. Jenner, R., promotion pour sa conférence : « Please mind the gaps: fact and fantasy in the reconstruction of animal body plan evolution », Muséum d’Histoire Naturelle, Londres, 29/06/2012. Revenir au texte.
    3. Ruse, M., « How evolution became a religion: creationists correct? » National Post, pp. B1, B3, B7, 13/05/2000. Revenir au texte.
    4. Time, 05/1983, p. 35. Revenir au texte.
    5. Ryan, G. B., et Majno, G., « Inflammation », p. 5, 1977. Revenir au texte.
    6. Dobzhansky, T., Ayala, F. J., Stebbins, G. L. et Valentine, J. W., « Evolution », 1977. Revenir au texte.
    7. Hoyle, F., et Wickramasinghe, C., « Evolution From Space », pp. xiii-xxii, 81 et 145. Revenir au texte.
    8. Shapiro, R., « Probing the Origin of Life », in Yearbook of Science and the Future, Encyclopædia Britannica, pp. 8–23, 1984. Revenir au texte.
    9. Ponnamperuma, C., « Panspermia with purpose and intent », une analyse de Crick, R., « Life Itself: Its Origin and Nature », New Scientist, 13/05/1982, vol. 94, pp. 435–436. Revenir au texte.
    10. Keosian, J., « The Origin of Life ». In : Proc. 2nd ISSOL Meeting, 5th ICOL Meeting, Noda, H., (éd.), pp. 569–574, 1978. Revenir au texte.
    11. Ptdr. Revenir au texte.
    12. Benton, M. J., « Consensus on Archosaurs », Nature, 13/12/1984, vo1. 312, p. 599. Revenir au texte.
    13. Turner, J., « Why We Need Evolution by Jerks », New Scientist, 09/02/1984, vol. 101, pp. 34–35. Revenir au texte.
    14. Popper, K., « Unended Quest; An Intellectual Autobiography », 1976. Revenir au texte.
    « Les attentats du 13/11/15Des licornes dans la Bible ? »

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