• Généralités sur les dinosaures

    Il n’y a pas de meilleur moyen d’endoctriner nos petites têtes blondes (ou rousses, ou brunes, etc., peu importe ^_^) dans la théorie de l’évolution que les dinosaures. Prenez n’importe quelle publication officielle sur les dinos, et quelle phrase apparaît-elle sans faute dans le texte ? …Oui, bravo ! Vous avez deviné : « Il y a des millions d’années… » smile. Or, nous savons comme cette idée s’oppose de manière absolue avec l’enseignement de la Bible.

    Les dinosaures se retrouvent partout : dans l’éducation, dans la littérature, dans les médias, dans l’alimentation (biscuits en forme de mignons petits dinos), à tel point que la personne qui n’a jamais entendu parler du tyrannosaure doit avoir vécu sa vie au fin fond de la brousse. À preuve, « Jurassic World » a engrangé plus d’un milliard de $ 13 jours à peine après la 1ère, ce qui en fait le 5e plus grand succès mondial au box-office de tous les temps et le 2e plus gros succès mondial de 2015.
    En même temps, cela se comprend : ces colossales créatures, les plus gros animaux terrestres qui aient jamais existé, exercent une fascination irrésistible sur les grands et les petits. Ils frappent les esprits des scientifiques et des profanes, et enflamment les imaginations à la manière des épopées antiques.

    Certains peuvent penser : « À quoi bon perdre du temps avec les dinosaures ? N’y a-t-il pas des choses plus importantes dont nous devons nous occuper, comme l’avortement, l’éclatement de la cellule familiale, le racisme, la théorie du genre, la malhonnêteté, l’homosexualité, l’euthanasie, le suicide, l’anarchisme, la pornographie, les SDF, l’avortement et l’on en passe ? C’est de la Bonne Nouvelle de Jésus Christ qu’il faut parler, pas des dinosaures ! »
    Reconnaissons toutefois ce fait : les enseignements évolutionnistes sur les dinosaures imprègnent la société et déterminent le comportement des gens face à l’Évangile ; voilà une des principales raisons pour lesquelles les problèmes sociaux mentionnés ci-dessus abondent dans notre société.
    D’autre part, les dinosaures, en vertu même de cette fascination qu’ils exercent sur les gens, constituent un moyen d’évangélisation formidable, pour autant que l’on sache s’y prendre. Et pour savoir utiliser les dinos pour introduire le message de la Bonne Nouvelle dans la conversation, il faut avoir les connaissances adéquates, et je compte bien vous y aider ^^.

    Voici la toute 1ère question que nous devons nous poser : « qu’est-ce qu’un dinosaure ? » Ce mot a pour père Richard Owen qui, en 1842, a créé un nouveau taxon pour classifier une catégorie nouvelle de reptiles gigantesques. Il a pour étymologie le grec déinos (terrible, ou gigantesque) et sauros (lézard). Les dinosaures sont donc de gigantesques lézards (mais ça, vous le saviez déjà, je suppose happy.


    Sir Richard Owen (20/7/1804–18/12/1892)

    Toutefois, les dinosaures constituent une catégorie d’animaux bien à part. Nous n’avons hélas pas grand’ chose à nous mettre sous la dent lorsqu’il s’agit de les étudier de manière sérieuse, à part des os, des empreintes et des œufs frown, alors comment les différencier des autres reptiles ? Il n’y a guère qu’un seul moyen : la conformation de leurs membres :

    Au contraire des autres reptiles, les dinosaures avaient des membres en colonnes, ce qui devait éventuellement leur permettre de galoper.

    Puisque nous vivons dans une société qui aime les records, permettez-moi de vous présenter le plus gros des dinosaures : l’argentinosaure :1

    Argentinosaurus huinculensis
    Représentation d’Argentinosaurus huinculensis

    L’éléphant fait figure de gnome à côté smile ! Il faisait 50 m du museau au bout de la queue, soit la longueur de 3 autobus, et l’on estime qu’il pesait 100 t. Il devait aussi faire 30 m de haut, soit le 6e étage, quand il se redressait (si toutefois il le pouvait).

    On a aussi découvert en Amérique du Sud le plus gros dinosaure carnivore connu à ce jour, à savoir le giganotosaure :2

    Comme un T-Rex, mais qui aurait forcé sur les stéroïdes. Il gagne à être connu mais pas à être rencontré.

    Mais attention, hein, tous les dinosaures n’étaient pas gigantesques, loin de là. Le compsognathus avait la taille d’un poulet :

    Compsognathus
    Compsognathus

    Le dinosaure le plus petit que l’on connaisse actuellement est le micropachycéphalosaure, d’un demi-mètre de long.3 Et contrairement à ce que Wikipédia maintient, les colibris ne sont pas des dinosaures et ne comptent donc pas happy !

    Micropachycéphalosaure
    Micropachycéphalosaure

    Encore autre chose : tous les reptiles géants n’étaient pas des dinosaures. Regardez ce plésiosaure :
    Plésiosaure

    Vous remarquerez que ses membres se déjettent sur les côtés, et selon ce que nous avons vu plus haut, ça l’exclut de la catégorie des dinosaures.
    Les plésiosaures, ainsi que les ichthyosaures et les mosasaures, répondent à l’appellation de reptiles marins.

    Ichthyosaures Mosasaure
    Ichthyosaures Mosasaure

    Les ptérosaures, eux, sont des reptiles volants, pas des dinosaures :

    Quetzalcoatlus
    Le quetzalcoatlus, la plus grande créature volante connue à ce jour, avec 12 m d’envergure

    Bref, si vous avez compris la distinction, alors vous êtes meilleurs que les journaleux : à titre d’exemple, CNN, dans un article sur la découverte de coprolithes (excréments fossilisés) de dinosaures qui prouvent qu’ils avaient des vers, à écrit :
    « Même s’ils ont dominé terre et mers il y a 75 millions d’années […] »
    Mais il n’existait pas de dinosaure dans les mers, darn it :D ! Ces reptiles étaient exclusivement terrestres smartass !

    Edward Drinker Cope Othniel Charles Marsh
    Edward Drinker Cope (28/7/1840-12/4/1897)

    Othniel Charles Marsh (29/10/1831-18/3/1899)

    Au XIXe siècle, les 2 grands paléontologues ci-dessus se sont livrés une sorte de « guerre des fossiles » : celui qui en découvrirait le plus l’emporterait. La victoire alla à Marsh. Fait intéressant : en 1877, il découvrit un squelette de dinosaure sans crâne qu’il nomma « apatosaure ».

    Apatosaure
    Apatosaure

    En 1879, l’équipe de Marsh mit à jour un autre squelette de sauropode (dinosaure de la famille du diplodocus) qu’il appela « brontosaure ». Il l’assembla à Yale et utilisa un crâne retrouvé à proximité du fossile.
    Or, vers la fin des années 1950, McIntosh et Bergman établirent que le crâne appartenait à un autre sauropode, le camarasaure. Et pourtant, devinez quoi, la nouvelle ne fut publiée que 25 ans plus tard, et ce n’est qu’en 1989 que l’on s’est décidé à modifier les manuels scolaires.

    Un pancarte qui se trouvait au Dinosaur National Park de l’Utah résume bien la situation :

    « Pourquoi cela a-t-il pris 100 ans pour apprendre que le plus grand de tous les dinosaures, l’Apatosaurus (le Brontosaurus des manuels scolaires), avait porté la mauvaise tête ? Cela semble plutôt fondamental. D’où vient une telle confusion ? Et où la tête de l’animal a-t-elle été tout ce temps ? La réponse à la dernière question est, naturellement, que sa vraie tête était dans la collection des recherches du musée pendant toutes ces années, attendant patiemment que les chercheurs découvrissent la vérité. »
    Cette pancarte a été ôtée depuis, comme par hasard winktongue

    Pr Lawrence Witmer
    Pr Lawrence Witmer

    Et maintenant, je vais paraphraser ce qu’a dit le Pr. Lawrence Witmer, enseignant à l’université de l’Ohio et spécialiste des dinosaures, dans le numéro de National Geographic de mars 2003 : imaginez une pyramide inversée, avec le mot « os » au fond. Ça, c’est la preuve tangible dont nous disposons. Ils sont blanchis, ils peuvent être cassés, fendus ou ambigus, mais au moins nous pouvons les tenir dans les mains.
    Au-dessus des os, les tissus mous. Il y en a peu car ils se décomposent rapidement.
    Encore au-dessus, à des kilomètres de la preuve concrète que constituent les os, il y a le comportement. Le rêve consisterait à connaître les comportements de dinosaures divers et de pouvoir les mettre en contexte, ainsi nous saurions ce qu’ils mangeaient, où ils dormaient, ce qu’ils craignaient.
    Et au-dessus du comportement, aussi loin de la science que l’on peut se l’imaginer, eh bien ! Il y a Casimir tongue :

    Voilà le hic : combien d’entre vous êtes restés en haleine devant les comportements sophistiqués des dinosaures tels qu’on les voit dans la série des « Jurassic Park » et des « Jurassic World », ou bien dans ces documentaires pseudo-scientifiques à la gomme sur Rance 4 ? Le T-rex serait myope comme une taupe et marcherait comme un piaf, les vélociraptors seraient plus intelligents que les protagonistes humains, le (minuscule) dilophosaure cracherait du poison en déployant une mystérieuse collerette, les ptérosaures feraient des nids, les brachiosaures vivraient en troupeaux, le spinosaure et le tyrannosaure seraient comme chien et chat, etc., mais vous devez réaliser que les scénaristes n’en savent fichtre rien, il ne s’agit là que du pur produit de leurs imaginations.
    D’un autre côté, il faut bien reconnaître que pour le citoyen lambda, ça n’a aucune importance, car à partir du moment où ça passe à la télé, c’est vrai sarcastic. Les images ont un pouvoir, et la télé représente le meilleur agent de désinformation et d’endoctrinement après l’Éducation Nationale wink2.

    Mais bien entendu, si un chrétien s’avisait de produire un film où dinosaures et humains auraient vécu à la même époque selon l’enseignement de la Bible, il risquerait la taule pour avoir « imposé sa religion ». Cependant, quand ce sont les humanistes laïques (en général christophobes) qui sortent des livres ou des films faisant une promotion agressive de leur religion, adulation assurée (cf. « À la croisée des mondes », de Philip Pullman) ! Mince alors, si c’est pas ça qu’on appelle 2 poids 2 mesures, alors c’est quoi oh ?

    En fait, même si vous trouviez un squelette complet de dinosaure, vous ne pourriez pas le bricoler en un ensemble juste comme ça. Pour le faire, vous devriez savoir exactement comment ses muscles, cartilages et ligaments étaient disposés – mais ils ont disparu pour toujours. N’importe quelle reconstitution consiste en une hypothèse.4

    En effet, même quand un scientifique joint 2 os, il dispose d’une marge de 3 °. Si l’angle formé par les os change ne serait-ce que d’1 °, le dinosaure obtenu sera complètement différent.

    Prenez l’exemple du tyrannosaure : certains scientifiques disent qu’il ne pouvait pas courir parce que cela aurait exigé un cœur et une masse musculaire trop massifs pour lui, d’autant plus qu’il se serait mangé une décélération soudaine fatale de -6g dans la poitrine s’il était tombé en avant. De plus, ils ont déterminé, en examinant les circonvolutions laissées par le cerveau sur la paroi intérieure de la boîte crânienne, qu’il avait l’odorat le plus fin du règne animal après celui du vautour, utile pour repérer des animaux morts à des kilomètres de distance. Ils en ont conclu que le T-rex était un charognard.
    Idem pour l’apatosaure : d’après les uns, il ne pouvait pas lever la tête sous peine d’évanouissement, d’après les autres, si.

    Je tiens toutefois à faire remarquer que si, par exemple, la girafe s’éteignait (à Dieu ne plaise), et qu’un scientifique en trouvât un fossile quelques siècles dans le futur, il n’imaginerait jamais qu’un tel animal pût baisser la tête pour boire : il estimerait que cela exigerait d’elle un cœur trop gros, parce qu’il se trouverait bien en peine d’étudier la conception incroyable de son système circulatoire, marque de l’intelligence insondable du Créateur. Néanmoins, la girafe y arrive fort bien :

    1. Il aurait existé un sauropode encore plus grand, Amphicoelias fragilimus, avec 60 m de long et 122 t, mais les preuves dont nous disposons sont trop fragmentaires : les seuls restes fossiles de cet animal ont été perdus après avoir été étudiés et décrits dans les années 1870, les preuves de son existence et de la taille des os fossiles n’existent plus que dans les dessins et les notes de terrain de l’époque… Revenir au texte.
    2. On met souvent en avant le spinosaurus ægyptiacus comme le plus grand des dinosaures carnivores, mais je parle ici du plus gros, et pas du plus grand smile. Revenir au texte.
    3. L’anchiornis ne faisait que 34 cm de long, mais il ne compte pas, car c’était vraisemblablement un oiseau happy. Revenir au texte.
    4. Hoffman, P., « Fowl Play », Discover, 05/1992. Revenir au texte.

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  • Les « oisaures » ???

    Le saviez-vous ? Beaucoup d’évolutionnistes pensent que les dinosaures ne sont pas éteints ! Plusieurs créationnistes non plus, certes, mais pour des raisons très différentes, et nous les aborderons dans les derniers épisodes.
    Voici ce que l’on pouvait lire en 1997, à l’entrée d’une exposition ornithologique au zoo de Cincinnati, Ohio (USA) :
    « Vous croyiez que les dinosaures s’étaient éteints il y a des millions d’années ? Erreur ! Les oiseaux sont essentiellement des dinosaures contemporains emplumés et à queue courte. »

    John Harold Ostrom
    John Harold Ostrom (18/2/1928–16/7/2005)

    Au milieu des années 1960, John Ostrom de l’université de Yale (USA) popularisa l’idée que les dinosaures avaient évolué en oiseaux. Mais par souci d’honnêteté, il faut mentionner que tous les évolutionnistes ne l’ont pas suivi.
    « C’est de la rêverie », déclare Alan Feduccia, ornithologue de l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill, et grand critique de la théorie de l’origine dinosaurienne des oiseaux. « Ils désirent tellement voir des dinosaures vivants qu’ils s’imaginent maintenant pouvoir les étudier par procuration dans leur basse-cour à côté d’une mangeoire à oiseaux. »1

    Alan Feduccia
    John Alan Feduccia (25/4/1943–), paléo-ornithologue

    Nombreuses furent les tentatives pour faire croire au public que les oiseaux descendent des dinosaures. Le 26/04/1993, TIME Magazine illustrait, en page de couverture, un bel « oisaure », appelé maintenant Mononykus, avec des plumes (forme transitionnelle supposée entre les dinosaures et les oiseaux), reconstitué à partir d’un animal fossile non emplumé. Le même mois, Science News publiait que cet animal était plutôt un fouisseur, comme une taupe happy.23

    En 1996, les journaux ont rapporté une découverte en Chine d’un fossile de reptile qui semblait présenter des plumes.4 Une partie des médias a prétendu que, si cette découverte se confirmait, elle représenterait une « preuve irréfutable que les oiseaux d’aujourd’hui ont évolué des dinosaures ».5 Un scientifique déclara même que « la seule conclusion que l’on puisse tirer est qu’il s’agit de plumes ».5Mais, en 1997, l’Académie des Sciences Naturelles de Philadephie envoya 4 grands scientifiques analyser à fond cette découverte.6 Ceux-ci conclurent qu’il ne s’agissait pas de plumes. Le rapport que l’on put lire dans les médias faisait état d’un des scientifiques qui « vit des structures semblables à des poils – pas des poils – qui pouvaient soutenir une collerette ou une crête, comme celle des iguanes. »6

    Peu de temps après la publication de ce rapport, un autre article déclarait que 20 fragments d’os, appartenant à un reptile découvert en Amérique du Sud, illustraient la relation entre les dinosaures et les oiseaux.7

    Pr. Larry Martin
    Pr. Larry Martin

    Les oiseaux sont des animaux à sang chaud, les reptiles, à sang froid, et les évolutionnistes qui croient que les dinosaures ont évolué en oiseaux aimeraient que les dinosaures aient été à sang chaud ; cela aiderait leur théorie. Mais feu le Pr. Larry Martin, qui était professeur à l’université du Kansas et critique sévère du dogme de l’évolution des dinosaures en oiseaux, s’oppose à cette idée :
    « Des recherches récentes ont montré que la structure microscopique des os de dinosaures était caractéristique des animaux à sang froid. Nous voilà donc revenu vers des dinosaures à sang froid. »6

    En novembre 1999, le pompon : National Geographic a triomphalement annoncé la découverte de l’Archéoraptor, le chaînon manquant supposé de l’évolution des dinosaures en oiseaux. Voici à quoi il ressemble sur la une :


    « Prédateur emplumé
    « Nous pouvons maintenant dire que LES OISEAUX SONT DES THÉROPODES aussi assurément que nous disons que les humains sont des mammifères. »

    Bon, d’accord, c’est officiel :

    • il faut changer le nom du KFC (Kentucky Fried Chicken) en KFD (Kentucky Fried Dinosaur),
    • Bernard Loiseau doit aussi changer son nom en Bernard Ledinosaure,
    • quand vous allez au resto, ne demandez plus du coq au vin ou du canard à l’orange, mais du dinosaure au vin ou à l’orange.
    • hehehe

    Toutefois, la superficialité de la recherche derrière cet article a révolté une partie de la communauté scientifique, qui l’a rejeté.

    Finalement, dans son numéro de mars 2000, National Geographic, dans une petite insertion dans la section forum (tu m’étonnes, Simone winktongue), reconnaît des problèmes avec l’Archéoraptor.

    Fans de documentaires animaliers, tirez-en la leçon qui s’impose et n’oubliez jamais à quel point National Geographic est une source d’information crédible happy !

    On a cru que l’Archéoraptor représentait le chaînon manquant de l’évolution des dinosaures en oiseaux parce qu’il avait un corps de dinosaure et une queue d’oiseau, mais il s’est avéré que le fermier chinois qui l’avait refourgué avait collationné un fossile de dino et un de piaf happy.

    Là encore, ce qu’en a dit Larry Martin mérite le détour :
    « Je n’ai pas confiance en ces échantillons tant que je n’en vois pas la radiographie. […] Les agriculteurs ne pensent pas que c’est mal, ils le voient comme la restauration d’un objet d’art pour le rendre plus commercialisable. L’ensemble du marché commercial des fossiles est devenu inondé par la contrefaçon. »8

    En d’autres termes, ça a tourné à l’affaire de gros sous qui n’a plus la découverte de la vérité pour but 1er mais qui cherche à satisfaire la soif d’évolutionnisme des gens !

    Pour finir sur une pinte de bon sang, la fièvre anti-chrétienne et pro-évolutionniste des médias va jusqu’au délire : « Les perroquets et les oiseaux-mouches sont aussi des dinosaures »8 a déclaré le Cincinnati Enquirer no. Bonne nouvelle pour ces évolutionnistes : le ridicule n’a jamais tué personne happy.

    1. Morell, V., « Origins of birds: the dinosaur debate », Audubon, mars-avril 1997, p. 38. Revenir au texte.
    2. Anon., « New ‘birdosaur’ NOT missing link! », Creation 15(3):3, 1993. Revenir au texte.
    3. Anon., « ‘Birdosaur’ more like a mole », Creation 15(4):7, 1993. Revenir au texte.
    4. Browne, M. W., « Downy dinosaur reported », Cincinnati Enquirer, 19/10/1996, p. A13. Revenir au texte.
    5. Anon., « Remains of feathered dinosaur bolster theory on origin of birds », Associated Press, New York. Revenir au texte.
    6. Stieg, B., « Did birds evolve from dinosaurs? » The Philadelphia Inquirer, 03/1997. Revenir au texte.
    7. Recer, P., « Birds linked to dinosaurs », Cincinnati Enquirer, 21/05/1997, p. A9. Revenir au texte.
    8. Martin, L., « F is for fake », New Scientist, 19/02/2000. Revenir au texte.

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  • Des « oisaures » ??? Ils sont sérieux, là ???

    Le dogme de l’évolution du dino à l’oiseau est devenu zarbi. On n’utilise plus d’arbre généalogique, mais plutôt la cladistique.

    Les gens ont l’habitude instinctive d’utiliser les caractéristiques distinctives des espèces d’êtres vivants pour les classifier : la phénétique, les classe selon leurs ressemblances générales ; la cladistique, elle, les classe selon leurs ressemblances inférées.

    Un cladogramme ressemble à peu près à ceci :

    On s’aperçoit que cet arbre n’a plus pour forme « Untel engendra Untel », mais qu’il comporte plusieurs nœuds. Quand la lignée atteint un nœud, elle bifurque, et l’une des branches va vers un autre nœud tandis que l’autre aboutit à une espèce d’être vivant existante ou éteinte. C’est pratique, parce qu’ainsi, le « grand-père » et le « petit-fils » peuvent coexister, et l’on n’a qu’à dire qu’ils ont un ancêtre commun ; le « grand-père » n’a plus engendré le « petit-fils ». En tout cas, en ce qui concerne l’ancêtre commun en question, personne ne l’a jamais vu ; seul un nœud portant le nom de la famille d’êtres vivants en question le représente. Oui, pratique, vraiment wink2.
    Bref, d’après la cladistique, si l’on a le « petit-fils », plus besoin de se casser le tronc à rechercher le « grand-père » smile.

    Mais soyons sérieux, et regardons les images de ces 2 magnifiques Lamborghini, la Countach et la Gallardo :

     

    Lamborghini Countach Lamborghini Gallardo
    Lamborghini Countach Lamborghini Gallardo

    Leurs formes et leurs structures se ressemblent beaucoup. À votre avis, comment se fait-ce ? Cela vient-il de ce qu’elles ont un ancêtre commun ou de ce qu’elles ont un concepteur commun wink2 ? S’il faut en croire la logique de la cladistique et des autres modes de pensée évolutionnistes, la 2e alternative constitue la bonne clown.

    Le cladogramme ci-dessus soulève un certain nombre de questions :

    • comment se fait-il que ce soient les dinosaures saurischiens qui aient engendré les oiseaux plutôt que les ornithischiens  ?
    • Comment les plumes, des organes spécifiquement complexes (c.-à-d. dont la complexité vise à un but spécifique), sont-elles apparues à partir de mutations aléatoires ?
    • Comment peuvent-ils affirmer de manière aussi fracassante, à la fin du cladogramme, l’existence de ces dinosaures volants qui auraient perdu leur capacité à voler ?
    • Le point d’interrogation au début du cladogramme indique qu’ils ne savent pas vraiment quelle espèce d’animal a bien pu donner naissance aux dinosaures. Si même ça, ils ne le savent pas, pourquoi faudrait-il croire le reste de ce qu’ils infèrent wink2 ?

    Il y a plusieurs années déjà, le Royal Ontario Museum a donné une exposition intitulée « Feathered Dinosaurs and the Origin of Flight » (« Les dinosaures emplumés et l’origine du vol »). Ils y ont mis une statue de deinonychus (étymologiquement, « gigantesque griffe », il s’agit d’un cousin du vélociraptor) tels que les savants se l’imaginaient avant :

    À côté, une pancarte disait :
    « Ces sculptures ont été faites entre 1986 et 1989 avec une peau écailleuse basée sur les impressions fossiles de peau à partir d’autres dinosaures.
    Quand le deinonychus a été décrit pour la 1ère fois en 1969, on a pensé que c’était un dinosaure-oiseau, voire un ancêtre possible des oiseaux. Maintenant, on sait que le deinonychus lui-même a eu des ancêtres qui ont volé – des dromæosaures – ce qui fait de lui un oiseau incapable de voler plutôt qu’un dinosaure. Si le deinonychus avait été trouvé après la découverte de dinosaures volants en Chine, les scientifiques ne l’auraient pas considéré comme un dinosaure écaillé mais comme un oiseau incapable de voler.
     »

    Vous y croyez, vous oh ?

    Et maintenant, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, roulements de tambours, voici, d’après eux, le véritable deinonychus :

    Mais qu’est-ce qu’il va bien pouvoir faire de toutes ces plumes, le pauvre oh ? Il ne peut ni voler ni attraper sa proie, juste se ventiler de façon élégante et faire du bruit dans le Landerneau happy. Autant dire que la sélection naturelle n’en aurait fait qu’une bouchée happy ! Il était mieux avant, non tongue ?

    Plusieurs nouveaux rapports ont alimenté le débat oiseaux-dinosaures dans les cercles évolutionnistes. L’un d’eux concerne la recherche sur les origines embryonnaires des doigts des oiseaux et des dinosaures et démontre que les oiseaux n’ont pas pu évoluer à partir de dinosaures !1 Une étude du dinosaure prétendument emplumé de Chine a révélé qu’il avait un poumon (et un diaphragme) reptiliens, qui se distinguent de manière nette d’un poumon aviaire.2

    Un autre rapport déclare que les bords effilochés que certains ont pris pour des « plumes » sur le fossile chinois sont semblables aux fibres de collagène juste en-dessous de la peau des serpents de mer.3 Les faits présentés comme preuves de l’évolution des dinosaures en oiseaux n’ont aucune crédibilité.4, 5 Dinosaures et oiseaux sont toujours restés pareils à eux-mêmes !

    Que penser si l’on devait réellement trouver un fossile de « dinosaure » emplumé ? Cela prouverait-il que les oiseaux ont évolué à partir des dinosaures ? Non. Le canard et l’ornithorhynque ont le même bec et des pattes palmées. Qui croira pour autant que les ornithorynques ont évolué à partir des canards smile ? Des écailles reptiliennes à mi-chemin vers des plumes, c-à-d en pleine transition, représenteraient des preuves impressionnantes en faveur de l’évolution des reptiles (ou des dinosaures) en oiseaux, mais pas des plumes parfaitement formées. Un fossile de type dinosaure doté de plumes constituerait simplement une nouvelle mosaïque assez curieuse, comme l’ornithorynque, un nouveau cas de similitude qui rend témoignage à la main magistrale du Créateur.

    Canard col-vert Ornithorhynque
    Cousins happy ?

    1. Burke, A. C., et Feduccia, J. A., « Developmental patterns and the identification of homologies in the avian hand », Science 278:666-668, 1997. Revenir au texte.
    2. Ruben, J. A., Jones, T. D., et al, « Lung structure and ventilation in theropod dinosaurs and early birds », Science 278:1267-1270, 1997. Revenir au texte.
    3. Gibbons, A., « Plucking the feathered dinosaur », Science 278:1229, 1997. Revenir au texte.
    4. Sarfati, J. D., « Dino-bird evolution falls flat », Creation 20(2):41, 1998. Revenir au texte.
    5. Oard, M. J., « Bird-dinosaur link challenged », CEN Technical Journal 12(1):5-7, 1998. Revenir au texte.

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  • Les dinosaures ont-ils disparu il y a des millions d’années ?

    Ci-dessus, les empreintes de dinosaures les plus nettes que l’on ait trouvées au Canada, découvertes par un scientifique créationniste en Colombie Britannique. Vous remarquerez que la roche n’a pas conservé que les empreintes de pattes, mais aussi celles laissées par les vagues. Si vous avez déjà vu une plage de sable fin, ce genre d’empreintes doit vous dire quelque chose.

    Pensez-y : c’est inouï, non ? Ça veut dire que la roche a dû se solidifier très vite, sinon la pluie suivante aurait effacé les traces de vagues oh !

    Quand on marche sur de la boue humide, et que celle-ci conserve l’empreinte lorsqu’elle sèche, il y a de petites fissures que l’on appelle « fissures de dessication » :

    Or, personne n’a jamais découvert d’empreinte de dinosaure comportant de fissures de dessication ! Ça signifie que sitôt que le dinosaure a marché dans la boue, l’eau a recouvert l’empreinte ! Et puisque toutes les empreintes de dinosaures connues sont dans ce cas, alors il s’agissait d’un phénomène mondial, si vous voyez ce que je veux dire wink2.

    Vous ne remarquez rien de bizarre avec les œufs de dinosaure ci-dessus wink2 ? Comment se fait-il que des animaux aussi gros que les dinosaures aient pondu des œufs aussi petits ? La réponse ne casse pas 3 pattes à un dinosaure à bec de canard : il y a une limite à la taille d’un œuf. S’il est trop grand, il lui faudra une coquille épaisse (pour éviter qu’il éclate sous son poids), ce qui empêchera l’air de rentrer, causant l’étouffement de l’embryon.

    Voici la distribution des sites où l’on a découvert des œufs de dinosaures dans le monde :

    Voici ce que l’on a trouvé dans un œuf de titanosaure (sorte de sauropode) non éclos :

    Il s’agit de peau non-fossilisée.
    Et pourtant, si ça a été enterré sur une durée très longue, comme le veut l’uniformitarisme, n’aurait-ce pas dû pourrir en un mois grand maximum ? Voici ce qui a sans doute dû se passer :

    1. la maman dinosaure a pondu,
    2. une couche de sédiments peu épaisse a recouvert les œufs (si elle avait été trop épaisse, les œufs se seraient brisés),
    3. des fluides minéraux sont remontés de la terre et fossilisé l’œuf et son contenu.

    Vous voyez où je veux en venir wink2 ? L’uniformitarisme, par essence, ne peut fournir aucune explication satisfaisante pour ce que j’ai développé ici. Par contre, si l’on part de la parole de Dieu, on peut les expliquer à l’aise, Blaise cool !


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  • Les découvertes de tissus mous de dinosaures, ce que les médias ne vous disent pas


    Pr. Philip J. Currie (à gauche) et Pr. Eva B. Koppelhus (au milieu), auteurs de « 101 questions about dinosaurs »

    Le livre « 101 questions about dinosaurs » (« 101 questions sur les dinosaures ») décrit un truc incroyable : on a découvert tout un gisement à ciel ouvert d’os de dinosaures non-perminéralisés au nord de l’Alaska. On dirait des os de bœufs blanchis, personne n’a songé à publier cette découverte pendant 20 ans parce que l’on croyait à des os de bison, mais il s’agit d’os de dinosaures oh !

    Pour ceux d’entre vous qui vous demandez ce qu’est la perminéralisation et qui avez la flemme de chercher sur le net, rassurez-vous, je suis là ^^ !
    La fossilisation, dans la majorité des cas, consiste en la transformation de la matière organique d’os en matière minérale. La perminéralisation, elle, est le bouchage par de la matière minérale de tous les interstices à l’intérieur de l’os, ce qui le rend dur comme pierre.
    Notez que ce processus ne prend pas forcément des millions d’années : même dans « 101 questions about dinosaurs », on peut lire :
    « La durée pendant laquelle un os en arrive à une perminéralisation totale est très variable. S’il est imbibé de fluides minéraux souterrains, alors ça peut aller très vite. À notre époque, un os qui tombe dans une source saturée en minéraux peut être perminéralisé en à peine quelques semaines. »
    Or, les os en question ici ne sont pas perminéralisés.

    Et n’allons pas nous imaginer que le froid les a conservés. Incidemment, tous les scientifiques, qu’ils croient à la création ou pas, pensent que le climat était beaucoup plus chaud sous ces latitudes à l’époque des dinosaures. On a retrouvé de nombreux fossiles de plantes en Alberta central qui ont permis de déterminer que cette époque connaissait un climat semi-tropical. Même les uniformitaristes pensent que le climat est resté très chaud, même après l’extinction des dinosaures, sans doute grâce à un taux élevé de gaz carbonique dans l’atmosphère.

    Alors, comment ces os ont-ils pu bénéficier d’une si belle conservation s’ils datent d’il y a 70 millions d’années oh ?
    Voyez-vous, même s’ils n’ont pas du tout subi l’action microbienne (colossalement improbable à l’air libre happy), compte tenu de la 2e loi de la thermodynamique, ils auraient dû tomber en poussière tout seuls au fil des millions d’années à cause des mouvements moléculaires aléatoires à l’intérieur !
    Ceux qui croient en une ère des dinosaures se retrouvent face à un mystère, mais les créationnistes bibliques peuvent regarder la vérité en face.

    Mais il y a plus stupéfiant encore !

    Le Pr. Mary Schweitzer, de l’université nationale du Montana, et son équipe ont découvert un fémur de tyrannosaure à la fossilisation incomplète (ce qui est déjà assez extraordinaire comme ça en soi pour un évolutionniste), qu’il a fallu casser après le transport en hélicoptère. Quand ils l’ont emmené au laboratoire de l’université, ils ont remarqué qu’il était creux et n’avait pas été rempli par de la matière minérale, comme ça se produit d’habitude pour ce genre d’os.

    Mary Highby Schweitzer
    Mary Highby Schweitzer

    Voici comment Mary Schweitzer raconte ce qui s’est passé ensuite :
    « Une fine tranche d’os de T-rex luit de couleur ambre sous la lentille de mon microscope […], le laboratoire se remplit de murmures d’étonnement, car je viens de concentrer mon instrument sur quelque chose à l’intérieur des vaisseaux que personne n’avait jusqu’à présent remarquée : de petites choses rondes, rouge translucide, avec un centre noir. Alors, un collègue y jeta un regard et hurla : ‘Tu as trouvé des globules rouges ! Tu as trouvé des globules rouges !’1 Des globules rouges ? La forme et l’endroit y font penser, mais comme les globules rouges sont constitués en grande partie d’hémoglobine, il est impossible qu’ils aient été préservés dans un tyrannosaure vieux de 65 millions d’années […] L’échantillon osseux qui nous a tant ravis provient d’un beau spécimen presque complet d’un tyrannosaurus rex déterré en 1990 […] Lorsque l’équipe a apporté le dinosaure au laboratoire, nous avons remarqué que certaines parties au plus profond de l’os long de la patte ne s’étaient pas complètement fossilisées […] Jusqu’à présent, nous pensons que les éléments de preuves actuels soutiennent l’idée que nos tranches de T-rex pourraient contenir des fragments d’hème et d’hémoglobine. Mais il y a encore du travail à faire avant de pouvoir dire avec assurance : “Oui, ce T-rex présente des restes sanguins dans ses tissus.” »2

    Jack Horner
    John Robert Horner (15/6/1946–)

    Il va de soi que la découverte de Schweitzer l’a fait pas mal flipper. Elle a demandé conseil à son patron, « Dinosaur » Jack Horner, qui a travaillé avec Spielberg sur le 1er Jurassic Park. Il lui a répondu qu’elle devait s’efforcer de prouver que ce n’étaient pas des globules rouges. Schweitzer lui a répondu qu’elle n’y avait pas réussi jusque là.

    Peut-être certains d’entre vous pensent-ils qu’il pourrait tout aussi bien ne pas s’agir des globules rouges du tyrannosaure en question, que des microbes les ont déposés là. Schweitzer aussi.
    Il faut savoir que si certains microbes ont la protèine hème en eux, aucun n’a d’hémoglobine. Ils ont donc pris quelques échantillons de ces cellules et les ont injecté à des rats. S’il y avait de l’hémoglobine dedans, les rats produiraient l’anticorps correspondant. Et c’est ce qui est arrivé, dans une expérience parfaitement contrôlée, ce qui prouve qu’il s’agit bien là d’hémoglobine yes.

    Et encore, Schweitzer a fait par la suite une découverte encore plus ahurissante dans un autre os de tyrannosaure :

    1. la flèche indique des tissus mous : ils reviennent à leur forme initiale quand on les étire ! Comment croire de manière raisonnable qu’ils aient pu rester ainsi pendant 65 millions d’années no ?
    2. Si ce n’est pas de la viande, ça, alors c’est quoi ? Comment peut-on encore croire en un univers âgé de millions d’années après avoir vu un truc pareil ?
    3. On peut encore voir les morceaux de cartilage qui supportent les tendons. On n’a rien retrouvé de tel sur la plupart des fossiles. Néanmoins, il s’en trouve encore pour dire que ces os ont 65 millions d’années, même sachant cela…

    Personne n’avait encore jamais rien trouvé de tel jusque là parce que personne n’avait encore jamais rien recherché de tel jusque là. Vous savez pourquoi ? À cause du paradigme des millions d’années : ces gens-là préfèrent encore chercher des processus hypothétiques bizarroïdes qui permettraient la conservation de ces tissus mous sur des dizaines de millions d’années plutôt que d’admettre que, finalement, la parole inspirée de Dieu dans la Genèse a raison et que l’âge de l’Univers se calcule en milliers d’années… Si Schweitzer n’avait pas découvert des globules rouges dans un os de T-rex à la base, elle n’aurait pas songé à y chercher des tissus mous – en effet, on le lui avait envoyé parce qu’on savait qu’elle avait développé un intérêt envers ce genre de choses.
    Elle avait trempé l’os dans un acide faible pendant un mois, récupérant ainsi les tissus mous.

    En fait, Schweitzer a fait encore d’autres découvertes de tissus mous, mais l’espace ne me permet pas de m’étendre là-dessus ici, je crois que les 2 1ères découvertes relatées ci-dessus suffiront à convaincre n’importe quelle personne à l’esprit ouvert et critique yes.

    Mais ce n’est pas fini cool !

    On a retrouvé dans une corne de tricératops des tissus transparents et mous où l’on pouvait encore voir des cellules. Un scientifique évolutionniste a objecté que ça n’appartenait pas au tricératops mais avait été produit par des microbes. Mais une fois l’échantillon dissous dans un acide faible puis examiné au microscope, il s’agissait d’ostéocytes « avec des ronds qui ressemblent à des noyaux, des filipodes et des tiges. »

    • Si des microbes (des prokaryotes, dont les cellules ne comportent pas de noyau ) ont produit ces cellules, comment se fait-il qu’elle aient un noyau, des filipodes, etc. ?
    • Les microbes n’auraient-ils pas dû commencer par déposer ce tissu à la surface de l’os d’abord, à l’intérieur ensuite ? Toutefois, il n’y en avait pas à la surface.
    • Même si l’on admet que des microbes ont créé ces tissus, comment se fait-il qu’ils ne soient pas tombés en poussière au fil des millions d’années ?

    Mais ce n’est pas fini !

    Si par le plus grand de tous les hasards, vous restez incrédule, jetez un œil à cette liste ^_^ :

    C’est pas sur BFM-TV, TF1 ni Arte que vous entendrez parler en détail d’une pléthore de découvertes pareille, hein wink2 ?
    Par souci d’honnêteté, il faut quand même mentionner qu’ils y font vaguement allusion dans le 1er « Jurassic World ». Par contre, pour ce qui est du suggérer que le monde n’est pas du tout âgé de plusieurs millions d’années, c’est 0 sarcastic.

    N’est-il pas grand temps de conclure que le Déluge mondial relaté dans la Genèse a causé tous ces fossiles et tous ces os ? Ceux-ci mêmes, pour autant que nous prenions la peine d’adopter un regard biblique glasses, répondent de manière tonitruante si (Lc. 19:40cool !

    1. Ça n’apparaît pas clairement dans le rapport de Schweitzer, mais les globules rouges de T. rex ont été en fait d’abord remarqués par pur hasard par un pathologiste professionnel, il désirait jeter un œil à un morceau d’os  aussi « ancien » sous le microscope. Revenir au texte.
    2. Schweitzer, M. H., Staedtler, T., « The real Jurassic Park », Earth, 06/1997, pp. 55-57. Voir le rapport dans Creation 19(4):42-43 qui décrit la procédure mise en œuvre avec soin pour établir la présence d’hémoglobine. Revenir au texte.

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  • Comment les dinosaures se sont-ils éteints ?

    Nous voici arrivés à ZE grande question !

    Les évolutionnistes ont avancé des pléthores de théories. Nous allons en passer quelques-unes en revue.

    La théorie de la constipation


    Scatologie or not scatologie ? J’attige ze question tongue.

    En gros, d’après cette théorie, les dinosaures herbivores ont mangé une espèce de végétal qui les a constipés à mort, littéralement. Par la suite, les dinosaures carnivores n’ont plus rien eu à manger et sont morts itou. Il se trouve même certains évolutionnistes pour dire que les plantes à fleurs sont apparues à ce moment, et qu’elles ont causé de cette constipation.

    • Pourquoi les dinosaures herbivores ne se sont-ils pas rabattus sur d’autres types de végétaux, comme l’herbe, qui n’a pas de fleurs ?
    • Idem pour les dinosaures carnivores : il n’y avait quand même pas que des dinosaures herbivores dont ils auraient pu faire leurs proies. De plus, même les lions, les ours et les tigres d’aujourd’hui se nourrissent aussi de végétaux.

    La théorie de l’addiction

    D’après celle-ci, les dinosaures herbivores seraient devenus dépendants d’une certaine catégorie de végétaux, qui avait fini par s’éteindre ou évoluer, ce qui causa leur mort de faim, qui entraîna aussi celle des dinosaures carnivores.

    Les questions qui se posent ici restent les mêmes que plus haut, et voici la réponse he :

    La théorie de la gravité

    Il ne s’agit bien sûr pas ici de la célébrissime théorie de Newton dont nous expérimentons les effets à chaque seconde de notre vie qui passe smile.
    D’après cette théorie, les dinosaures ont disparu parce que la gravité aurait soudainement augmenté, et ils ne l’auraient pas supporté, ne pouvant s’y adapter, tandis que les autres reptiles, les mammifères et les oiseaux ont survécu parce qu’ils étaient assez petits et légers pour s’adapter.
    Ils appuient leur théorie sur le fait que c’est ce que l’on observe aujourd’hui : on retrouve les plus grosses créatures de la planète dans les océans (calmar géant, requin-baleine, rorqual bleu) car elles y flottent, ce qui empêche la gravité de les incommoder . D’après certains tenanciers de cette théorie, la Lune ou le Soleil devait se trouver plus près de la Terre à cette époque, ce qui aurait créé une attraction gravitationnelle vers le haut qui permettait aux dinosaures de vivre.

    Bon, quand vous aurez fini de rire comme une baleine bleue, on pourra peut-être passer aux questions qui s’imposent happy :

    • existe-t-il seulement un processus connu aujourd’hui qui permette pareil changement de gravité ? Les partisans de cette théorie n’y ont pas répondu.
    • Comment se fait-il que les reptiles marins aient disparu aussi smile ?
    • Pourquoi les espèces de dinosaures de petite taille comme le compsognathus ont-elles disparu éteintes aussi ?
    • Et voici le coup de grâce : il a existé des mammifères immenses 35 millions d’années après l’extinction des dinosaures (d’après l’échelle chronologique évolutionniste). Exemple typique : le balutchithérium (ou indricothérium, ou encore paracérathérium), une sorte de rhinocéros géant.

    La théorie de l’épidémie

    Robert Thomas Bakker
    Robert Thomas Bakker (24/3/1945–)

    Le Pr. Robert Bakker qui a développé cette théorie dans son livre « The Dinosaur heresies ». D’après cette théorie, le niveau de la mer a baissé vers la fin du Crétacé, ce qui a fait apparaître des isthmes qui ont relié les continents séparés par les océans avant cela. Des animaux qui n’avaient jamais vécu sur l’un ou l’autre continent ont ainsi pu y accéder, amenant avec eux divers microbes, virus et parasites. Les animaux avec lesquels ils sont entrés en contact, et qui n’avaient pas développé d’immunité à ces agents infectieux, ont péri par la maladie.
    D’après Bakker, les petits animaux ont survécu car leur taille les empêchait de se balader loin de leur milieu de vie, mais de nombreuses espèces d’animaux marins se sont éteintes parce que le niveau de la mer a baissé.

    Les évolutionnistes eux-mêmes n’ont pas manifesté un enthousiasme immodéré envers cette théorie : une partie intégrante du dogme de l’uniformitarisme consiste en ce que l’Amérique du Nord et l’Afrique se trouvaient très pré l’une de l’autre, et que l’Atlantique était étroit et le Pacifique immense à cette époque-là. Dans cette optique, la théorie de ponts continentaux ayant soudainement relié 2 continents jusque là isolés l’un de l’autre est intenable. De même, les uniformitaristes postulent aussi que les petits animaux comme les opossums et les tatous pouvaient déjà se déplacer de l’Amérique du Sud vers celle du Nord en passant par l’isthme de Panamá.
    Voici le coup de grâce : si une épidémie peut décimer une grande partie de la population d’une espèce, elle ne peut pas l’exterminer en entier.

    La théorie de l’impact d’astéroïde

    Celle-là, je parie que vous l’avez vue venir wink2, c’est la théorie la plus populaire, limite un dogme. France 4 et Disney nous en abreuvent à grandes lampées.
    Si, par le plus grand des hasards, vous ne la connaissez pas (heureux êtes-vous, dans ce cas-là, de ne pas avoir subi un bourrage de crâne trop intense), d’après cette théorie, un astéroïde de quelque 10 km de diamètre aurait heurté la Terre il y a 65 millions d’années, créant une explosion de la puissance de 240 millions de fois la Tsar Bomba (la plus puissante bombe à hydrogène ayant jamais explosé, ayant elle-même la puissance de 3 800 Hiroshimas). La puissance de l’impact aurait éjecté dans l’atmosphère une immense quantité de poussière qui aurait obstrué les rayons solaires, gênant la photosynthèse et entraînant ainsi l’extinction massive de nombreuses espèces de végétaux et, de fil en aiguille (à cause de l’impact sur la chaîne alimentaire), l’extinction de nombreuses espèces, dont les dinosaures.
    Il paraît aussi qu’il y aurait eu une recrudescence des éruptions volcaniques dans le même temps (quelle coïncidence…).

    Comme on peut le voir sur l’image ci-dessus, il est tout de même curieux que cet événement ait éradiqué les dinosaures alors que d’autres sauriens (mieux vaut éviter le terme « reptiliens » sarcastic) comme les crocodiles, les tortues et 2 espèces de varans ont survécu sans problème smile.

    Il paraîtrait même que l’on aurait retrouvé l’emplacement de l’impact : Chicxulub, dans la région du Yucatán, au Mexique. Néanmoins, les fossiles en-dessous sont intacts. Comment cela se fait-il si un astéroïde de 10 km de diamètre environ a chuté à cet endroit ? N’aurait-il pas dû tout réduire en cendres et vitrifier à 1 000 km à la ronde ? C’est ce que la Tsar Bomba a fait sur 2 km. Mais là encore, on ne le verra pas sur TF1 ou France 4...

    Pour résumer, les mots du Pr. Zahnle, astrophysicien au Centre de Recherches de la NASA, à Ames, Californie, sont appropriés :
    « Chacun a son propre mécanisme préféré, nous ne connaissons pas les faits, ainsi vous pouvez lâcher la bride à votre imagination. »1

    Et il a parfaitement raison. Il existe une pléthore d’autres théories, certaines farfelues au-delà de l’imaginable : les mammifères auraient volé les œufs des dinosaures, ils auraient été atteints de cataracte, ils ne copulaient pas assez, le méthane contenu dans leurs flatulences aurait causé un effet de serre entraînant un réchauffement climatique, ils seraient devenus de plus en plus stupides, ils se seraient fait balayer par une guerre extraterrestre (ou par les reptiliens happy), les fourmis les auraient dévorés de l’intérieur en rentrant par leurs anus…2

    Les faits, prévenu, rien que les faits !

    Je vais partager avec vous quelques faits scientifiques dignes d’intérêt. Pas des théories abracadabrantes, mais des faits bien concrets comme il faut :

    • les 1ers ancêtres des dinosaures, dans une perspective évolutionniste, étaient… des dinosaures ! Hautement spécialisés. Aucun évolutionniste ne sait donc d’où les dinosaures viennent sarcastic.

      Ci-dessus, l’eoraptor, considéré par les évolutionnistes comme l’ancêtre des dinosaures. Il faut pas être grand clerc pour s’apercevoir qu’il est 100% dinosaure, et pas 50% dinosaure, 50% autre chose.
      Ça me rappelle un best-seller mondial que j’ai lu, où l’Auteur dit que les êtres vivants se reproduisent selon leur espèce (Gen. 1glasses...
    • Les plus anciennes empreintes de dinosaures sont censées précéder de 20 millions d’années (dans une perspective évolutionniste) les plus anciens squelettes de dinosaures. En gros, ces gens voudraient nous faire croire que les 1ers dinosaures auraient laissé leurs empreintes sur Terre pour mourir 20 millions d’années plus tard  oh ? C’est pousser le manque de respect envers l’intelligence des gens un peu loin, vous ne croyez pas ?
      Ils peuvent prétendre que l’on trouvera dans le futur des fossiles qui confirmeront qu’il existait des dinosaures antérieurs à ces empreintes, mais avec des « si », on mettrait Paris et la petite couronne en bouteille. Il s’agit là d’un sophisme des plus tendancieux qui a pour seul but d’esquiver la question (à moins, bien sûr, que ces scientifiques évolutionnistes ne possèdent des doctorats en prophétologie happy).
    • On a retrouvé des dinosaures du côté des Pôles et dans le désert. Or, les dinosaures sont des reptiles, c-à-d des animaux à sang froid (contrairement, là encore, à ce que Wikipedia prétend smile). Comment ont-ils fait pour supporter pareils extrêmes de température ? Peut-être qu’ils n’ont pas vécu dans des milieux polaires ni désertiques, mais plutôt qu’un Déluge planétaire a bouleversé leur milieu naturel  wink2 ?
    • On a retrouvé des empreintes de dinosaures dans ce qu’on croit avoir été les sables du désert (d’un point de vue uniformitariste) ! Là, je veux dire, c’est bon, quoi, sachant que le désert en question dépassait le Sahara d’après les uniformitaristes, ça ne peut pas ne pas avoir de rapport avec une catastrophe d’immense envergure !
    • Il existe de véritables gisements de fossiles de dinosaures, comme à Bernissart, en Belgique. Parfois, ces « cimetières » ne comportent qu’une seule espèce de dinosaure. Dans tous les cas, ils ne peuvent avoir été ensevelis que très vite, et pas petit à petit sur des millions d’années wink2.
    • Beaucoup d’os de dinosaures fossiles sont cassés et parallèles, ce qui révèle qu’ils ont été transportés par l’eau. Imaginez la force d’un flot d’eau capable de briser des os de dinosaures oh !
    • On a découvert trop peu de fossiles de dinosaures juvéniles. Songez-y : si les dinosaures ont « régné » sur la Terre pendant plus de 140 millions d’années, comment se fait-il qu’il y ait aussi peu de fossiles de jeunes dinosaures, alors que que la mortalité est la plus grande parmi les animaux de leur tranche d’âge arf ?
    • En 2005, le célèbre journal scientifique « Nature » a annoncé la découverte d’un grand mammifère, baptisé Repenomamus robustus, et qui ressemble encore plus à un diable de Tasmanie géant qu’un saint-bernard ne ressemble à un chihuahua,3 avec des os de psittacosaures (tricératops petit modèle) dans l’estomac.4 Loin, l’image d’Épinal évolutionniste de minuscules musaraignes qui rampent dans l’ombre des gigantesques dinosaures he !

    Tous ces faits pratiquement ignorés des sources d’information publique conventionnelles (et donc du grand public) indiquent que les multitudes de fossiles d’aujourd’hui ne proviennent pas d’une évolution sur des millions d’années, mais d’une catastrophe naturelle mondiale ponctuelle, qui a enseveli tous les dinosaures qui vivaient à un moment donné.

    Conclusion

    Les théories avancées par les scientifiques évolutionnistes pour expliquer l’extinction des dinosaures ont été pesées dans la balance et trouvées légères, même s’ils l’ignorent sciemment. Leurs théories se tiennent en complet désaccord avec les faits scientifiques.

    Par contre, si nous prenons le récit de la Genèse comme ce qu’il est, c-à-d la parole de Dieu, nous pouvons expliquer de façon aisée la grande quantité de fossiles dans les strates géologiques grâce au Déluge.

    Ce dernier a embarqué a embarqué un mâle et une femelle de chaque sorte de dinosaure dans l’arche, pour la préservation de leurs espèces. Toutefois, lorsqu’ils se sont retrouvés face à un environnement beaucoup plus hostile qu’avant à cause du bouleversement écologique amené par le Déluge, ainsi qu’à une chasse impitoyable organisée par les humains (Gen. 10:9) pour leur viande, la sécurité et la gloire, ils ne purent prospérer comme jadis et s’éteignirent petit à petit. Et si l’on ne voit plus de dinosaures aujourd’hui, eh bien ! cela vient de ce que l’on n’a pas initié les initiatives de protection des espèces en voie de disparition plus tôt ^^.

    Sont-ils pour autant complètement éteints ? C’est ce que nous verrons dans les épisodes suivants ^^.

    1. Zahnle, Science 295(5559):1447, 02/2002. Revenir au texte.
    2. Je sais que ça semble difficile de croire que c’est sorti du cerveau d’un adulte majeur et vacciné, mais Bernard Werber le propose dans « La Révolution des Fourmis ». Oui, c’est une œuvre de fiction, mais écrite de telle sorte que quand un fait scientifique y est énoncé, le sous-entendu est que c’est sérieux… Revenir au texte.
    3. Hu, Y., et al., « Large Mesozoic mammals fed on young dinosaurs », Nature 433(7022):149-152, 2005. Revenir au texte.
    4. Thomas, B. 2012, « On the Origin of Dogs », Acts & Facts, 41(1):16, et Sever, M. « Dinosaur-eating mammal », Geotimes, 5/3/2005. Revenir au texte.

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  • La Bible parle-t-elle des dinosaures ?

    Avant toute chose, je tiens à rappeler (on dit que répétition est œuvre de pédagogie) que Richard Owen a créé le mot « dinosaure » en 1842 alors que la rédaction de la Bible a pris fin en l’an 70. On ne peut donc pas arguer du fait qu’il n’apparaît pas dans la Bible pour prouver que la Bible n’en parle pas.

    Comme je l’ai dit dans le 1er épisode, les dinosaures étaient exclusivement terrestres. Or, Dieu a créé les animaux terrestres le 6e jour. Il a donc aussi créé les dinosaures à ce moment-là, il y a quelque 6 millénaires de cela.


    Il y avait des dinosaures en Éden

    Y aurait-il un ou des passage(s) de la Bible qui peuvent suggérer la description d’un dinosaure ?
    Jetons un œil à Job. 40:15-24, version Ségond 21 :
    « Vois l’animal par excellence que j’ai créé, tout comme toi ! Il mange de l’herbe comme un bœuf. Vois : sa force est dans ses reins et sa vigueur dans les muscles de son ventre. Il raidit sa queue comme un cèdre. Les nerfs de ses cuisses sont entrelacés. Ses os sont des tubes de bronze, ses membres sont pareils à des barres de fer. Il est le chef-d’œuvre de Dieu. Celui Qui l’a fait l’a pourvu d’une épée. Il trouve sa nourriture dans les montagnes, là où jouent toutes les bêtes sauvages. Il se couche sous les lotus, il se cache dans les roseaux et les marécages. Les lotus le couvrent de leur ombre, les saules de la rivière l’environnent. Si le fleuve devient violent, il ne s’alarme pas ; si le Jourdain se précipite contre sa gueule, il reste confiant. Est-ce quand il a les yeux ouverts qu’on pourra l’attraper ? Utilisera-t-on des pièges pour lui transpercer le nez ? »

    Au verset  15, une note dit : « L’animal par excellence : en hébreu “behémoth”, littéralement « les bêtes », souvent identifié à l’hippopotame ».
    Curieux : la description ne fait pourtant pas songer à un hippopotame arf (cf. plus bas)…

    Mais explicitons d’abord le contexte : ce texte fait partie de la « leçon de S.V.T. » que Dieu a donnée à Job. Il l’y engage à considérer de près les merveilles de Sa Création pour lui faire comprendre qu’Il est souverain sur celle-ci, que « Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas Mes voies » (Es. 55:8), et que, partant, Il sait ce qu’il fait même s’il n’en a pas l’impression.
    Le mot hébreu traduit par Louis Ségond et la plupart des traducteurs francophones « modernes » par « hippopotame » est « behémoth ». Celui-ci est au pluriel, mais le verbe, au singulier. Cela indique que, de la même manière que « ‘Élohim » est le Dieu des dieux, le « behémoth » est la bête des bêtes. Il devait donc s’agir du plus gros animal connu à l’époque de Job, d’où la logique de Ségond (qui, ne l’oublions pas, a mis au point Sa traduction de la Bible en 1910, soit 51 ans après la publication de « De l’origine des espèces »).
    Il convient de remarquer que les versions Ostervald et Martin, ainsi que la King James, conservent le mot « behémoth ». Tu m’étonnes, Simone, celles-là datent de bien avant « De l’origine des espèces »  wink2.
    Il convient aussi de mentionner que certains voient dans le « behémoth » l’éléphant.

    Voici les problèmes principaux que l’on rencontre dans la plupart des traductions francophones :

    • la meilleure traduction sur le v. 15 n’est pas « que J’ai créé, tout comme toi », mais « que J’ai fait avec toi », comme le traduisent les versions Darby et Martin. La King James le traduit aussi de manière similaire.
    • De même, le v. 17 ne se traduit pas par « Il plie sa queue aussi ferme qu’un cèdre », mais par « Il remue sa queue, qui est comme un cèdre », comme dans la version Martin. Ostervald aussi traduit par « Il remue sa queue semblable au cèdre ».

    Le cèdre symbolisait la force et la majesté dans le Proche-Orient antique. Il fait en moyenne 40 m de haut.
    Voyons donc voir à quoi ressemble un hippopotame dont la queue serait comme un cèdre :

    Euh… Je ne crois pas, non happy La queue d’un hippopotame ressemble plutôt à ça :

    Et pour l’éléphant, ça donne quoi ?

    Non, décidément, ça ne passe pas happy. Ça ressemble plus à ça :

    Et cet animal-là alors ?

    Ah, ben voilà ! Ça, c’est une queue qui fait beaucoup plus songer à un cèdre cool, vous ne croyez pas ? Nous comprenons maintenant que la Bible parle au moins des grands sauropodes (comme elle parlerait du dodo ou du moa géant).
    La Genèse nous apprend que Noé a embarqué 2 animaux de chaque sorte de vertébré terrestre dans son arche, sauropodes et autres dinosaures y compris. Ces derniers ont donc vécu en même temps que les humains de l’ère post-diluvienne, et Job, qui vivait à cette époque, devait les connaître aussi.

    Job. 41 décrit un animal des plus effrayants, nommé le léviathan. Voici un échantillon de sa description :

    Job. 41:21-25 : « Sous son ventre sont des pointes aiguës : on dirait une herse qu’il étend sur le limon. Il fait bouillir le fond de la mer comme une chaudière, il l’agite comme un vase rempli de parfums. Il laisse après lui un sentier lumineux ; l’abîme prend la chevelure d’un vieillard. Sur la terre nul n’est son maître ; il a été créé pour ne rien craindre. Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, il est le roi des plus fiers animaux. »

    Charmante bêbête smile.

    Déjà, il va de soi que cet animal aquatique n’était pas un dinosaure. Aucun animal d’aujourd’hui ne correspond à cette description. Les traductions modernes rendent souvent le mot « liwyathan » par « crocodile », mais cette interprétation pose problème car on retrouve aussi ce mot en 3:8, Ps. 74:14, 104:26 et en És. 27:1, et ce dernier verset nous apprend que le léviathan était un animal marin, alors que même le crocodile « marin » ne s’éloigne jamais beaucoup du rivage.

    Il y a plusieurs candidats possibles au titre de léviathan parmi les reptiles aquatiques géants du passé. Il y a le Kronosaurus queenslandicus, le plus gros plésiosaure connu, avec 13 m de long :

    Le Shastasaurus sikanniensis, le plus grand des ichthyosaures, aurait fait jusqu’à 21 m de long :

    Le Sarcosuchus imperator était le plus grand crocodilien de tous les temps avec le deinosuchus. Vous pouvez faire la comparaison :

    Job. 41:10 déclare que le léviathan crachait le feu. Vous voyez la bosse bizarre au bout du museau du sarcosuchus ? D’après certains savants, le léviathan ne fait qu’un avec, et cette bosse contenait un organe où certains produits chimiques se mélangeaient et réagissaient pour lui permettre de cracher le feu.
    Vous n’arrivez pas à y croire ? Pourtant, même un animal aussi humble que la crevette-pistolet, quand il fait claquer sa pince, produit une onde de choc qui arrive à plus de 100 km/h sur la proie. Cela produit un bruit de 200 dB (plus fort que le bruit d’une fusée Ariane au décollage biggrin !) et une température de 5 000 °C (la température à la surface d’une étoile de type Soleil) pendant une fraction de seconde, et l’onde de choc peut facilement briser la coquille de la proie et l’étourdir, voire la tuer.
    Alors si une simple crevette arrive à faire ça, pourquoi pas un archosaure ? N’oubliez pas ce que j’avais dit dans le 1er épisode, que nous ne disposons plus que des os, et que nous ne pouvons pratiquement pas connaître les concepts merveilleux que Dieu a pu implémenter dans ces créatures disparues. C’est ainsi que Michael Crichton peut broder à discrétion dans « Jurassic Park » avec des dilophosaures cracheurs de venin et des carnotaures mimétiques smile)

    Certes, le mot « dinosaure » n’apparaît pas dans la Bible, par contre, on y retrouve le mot « tannin » ou « tannim », dans l’Ancien Testament, et « drakôn » dans le Nouveau Testament, traduits (en général, ça dépend aussi de la « modernité » de la traduction smile) par « dragon ». Vous pouvez tenter cette expérience : cherchez toutes les occurrences du mot « dragon » dans la Bible avec un moteur de recherche sur une Bible en ligne ou un logiciel biblique, et vous verrez que ça concorde.
    Prenez la version King James, publiée en 1611, soit il y a 4 siècles, presque 250 ans avant « De l’origine des espèces », on y retrouve 20 occurrences du mot « dragon » dans l’Ancien Testament, et une seule est métaphorique, les autres correspondent à un animal réel. Il est tout à fait possible que les traducteurs de cette époque n’eussent aucune hésitation à utiliser ce terme ainsi car il faisait référence à quelque chose qu’ils connaissaient et qui faisait partie de leur vécu.


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  • Des dinosaures et des hommes

    Une idée absurde ?

    On retrouve des légendes de dragons dans beaucoup de cultures du monde.

    • Il y a la légende anglaise de St George qui tue le dragon :
    • Il y a l’épopée irlandaise de Beowulf qui tue le dragon Grendel et sa mère :
    • Il y a la saga scandinave de l’Anneau des Nibelungen, où Sigurdr tue le dragon Fafnir :
    • Il y a la légende de la tarasque, qui a donné son nom à la ville de Tarascon. Ça ne fait tiquer personne qu’une créature censément légendaire ait donné son nom à une ville réelle wink2 ?
    • Il y a l’épopée de Gilgamesh, où il tue le dragon Humbaba.
    • Il y a le mythe cosmogonique de Bel qui tue Tiamat.
    • Il y a les légendes du kulta et du bunyip chez les aborigènes.
    • Il y a le mythe japonais de Susanoo qui affronte le serpent de Yamata
    • Et je ne vous parle même pas de la mythologie chinoise. D’ailleurs, à ce sujet, ça ne vous interpelle pas que tous les animaux du zodiaque chinois soient réels à part le dragon, supposément imaginaire wink2 ?

    Les dragons décrits dans ces légendes viennent de cultures et de peuples divers et variés mais ont des caractéristiques similaires : d’immenses lézards au cuir épais, avec des écailles (et accessoirement des ailes membraneuses), dont certains crachent le feu, avec des crocs et des griffes acérés, et dont les membres postérieurs ont souvent 3 doigts (comme les dinosaures théropodes). Plusieurs écrivains du passé, dont l’historien grec Hérodote, le philosophe Apollonius de Tyane, Marco Polo ou Jean Damascène, ont décrit ces animaux dits imaginaires en détail. Et devinez quoi ? Ces descriptions ressemblent de manière frappante aux reconstitutions que l’on peut voir dans les musées.

    Vous demandez-vous ce que l’on en a à fiche des mythes et des légendes ? Certes, les légendes contiennent toujours une bonne dose d’éléments mythiques (comme dirait M. de La Palice winktongue), mais ça ne veut pas dire qu’elles ne comportent que des âneries. Bien souvent, à la base, des évènements réels ont été grossis pour donner les légendes telles que nous les connaissons aujourd’hui. Le téléphone arabe, quoi smile. Celles de la Table Ronde ont vu le jour ainsi.

    Le calmar géant

    Pendant longtemps, il a conservé le statut de légende, en dépit de morceaux de l’animal retrouvés dans les estomacs de cachalots ou de longues éraflures sur le corps de ceux-ci. Les grecs le nommaient Arkhitéuthis. Herman Melville, dans son célèbre roman de 1851, « Moby Dick », décrit un duel à mort entre un cachalot et un calmar géant. Alfred, Lord Tennyson parle d’un monstre marin avec des « bras géants » dans son poème intitulé « Le Kraken », et Pierre Arronax, le naturaliste de « 20 000 lieues sous les mers », exprime son dégoût à la vue d’une « immense seiche » qui nage près du Nautilus.

    Nous savons désormais qu’il existe vraiment, parce que des pécheurs en ont attrapé dans leur chalut, et que des spécimens se sont échoués sur le rivage.


    Ce céphalopode-ci a été capturé par les pécheurs du San Aspiring dans la mer de Ross. Il fait 6 m de long avec les tentacules, et doit en faire 12 à l’âge adulte.

    Il se dit que certains feraient plus de 20 m de long pour 900 kg.

    Cette exemple illustre de manière frappante le fait que ce n’est pas parce que quelque chose diffère de notre expérience de tous les jours que ça en fait un mythe. S’il fallait suivre ce raisonnement-là, alors les miracles de Jésus sont bidon et la neige n’existe pas puisque les Malgaches du fin fond de la brousse n’en ont jamais vu arf !

    Le çœlacanthe

    On a longtemps cru que ce poiscaille avait disparu depuis quelque 360 millions d’années, jusqu’à ce qu’un spécimen vivant fût péché dans les eaux de l’estuaire de la rivière Chalumna en Afrique du Sud, en 1938, semblable en tous points à ce qu’il aurait été il y a 360 000 000 d’années de cela smile.
    Un véritable casse-tête pour les évolutionnistes : comment a-t-il pu rester inchangé pendant 360 000 000 d’années alors que dans le même laps de temps, des amphibiens se transformaient en Aristote, en Blaise Pascal et en Albert Einstein oh ??? Les évolutionnistes les plus honnêtes se gardent bien de postuler que leur milieu n’a pas changé pendant tout ce temps, ils se rendent bien compte que dans leur propre vision du monde, la Terre entière a changé de fond en comble dans toute cette période.
    Cette espèce de çœlacanthe a pour nom scientifique Latimeria Chalumnæ, en l’honneur de la naturaliste Marjorie Courtenay-Latimer. Par contre, on ne sait rien du ou des pêcheur(s) qui l’a ou l’ont attrapé no... Encore un exemple qui démontre qu’il ne faut pas s’empresser d’avaler le laïus des évolutionnistes comme quoi les dinosaures se sont éteints il y a des dizaines de millions d’années wink2.


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  • Des dinosaures et des hommes, suite

    Un peu d’archéologie

    Les dinos de Mésopotamie au musée du Louvre


    Ci-dessus, un « sceau cylindrique », en jade. Quand on le roule sur de l’argile humide, ça donne ça :

    On a retrouvé ces sceaux à Uruk (l’Érec de la Bible, Gen. 10:10). Les animaux représentés dessus symbolisaient les choses que le propriétaire aimait ou craignait. Certains sont des animaux dits « composés ». L’archéologue Anton-Moortgat appelle ceux que nous voyons ici « serpents-dragons » et « aigles-lions ».
    Le serpent-dragon ne vous fait-il pas penser à un tanystropheus, voire à un reptile 10 fois plus grand : le sauroposeidon wink2 ?

     

    Tanystropheus posthumus Sauroposeidon proteles
    Tanystropheus posthumus Sauroposeidon proteles

    Nous voyons sur ces sceaux cylindriques que les serpents-dragons entrelacent leurs cous. On retrouve des animaux similaires, avec le même comportement, sur la palette de Narmer (un des 1ers pharaons) :

    On voit ceci aussi sur cette mosaïque romaine du IVe siècle, conservée au musée de Lydney, Gloucestershire, Angleterre :

    Les girafes mâles d’aujourd’hui aussi se battent avec leurs cous de la même façon pour gagner le droit de s’accoupler avec les femelles.
    Certes, ces images et ces gravures sont stylisées, mais la question ne s’en pose pas moins : comment les sculpteurs du passé ont-ils su représenter les reptiles géants de l’ancien temps s’ils ne les ont pas vus de leurs yeux, ou tout du moins entendu des descriptions précises faites par d’autres qui les ont vus ? Il a fallu des décennies aux paléontologues pour produire des reconstructions exactes des dinosaures. Tout ceci contredit sans contredit les déclarations des uniformitaristes comme quoi dinosaures et humains ne se sont jamais rencontrés.

    Les béhémoths de cuivre de l’évêque Bell

    Dans la cathédrale de Carlisle, en Angleterre, se trouve un tapis qui recouvre la tombe de Richard Bell, évêque de Carlisle jusqu’à peu de temps avant sa mort, en 1496. Le couvercle d’airain comporte des gravures, dont voici quelques-unes :

    Là, pas de doute, je veux dire, même un enfant de 8 ans vous dira que ce sont des dinosaures yes. En plus, ces représentations-là ne sont pas stylisées. Leurs cous sont horizontaux, et pas verticaux comme le dépeignaient les paléontologues par le passé. De même, leurs queues ne trainent pas par terre comme le dépeignaient, là encore, les paléontologues.  On n’a corrigé ça qu’il y a quelques décennies, et pourtant les graveurs anglais du Moyen-Âge avaient l’air au courant longtemps avant eux happy. Comment crier au canular face à cela ?

    On a du mal à déterminer ce qu’est celui-ci (et c’est un indice de plus que qu’il ne s’agit pas d’un canular moderne). Sa tête fait penser à celle d’un crocodile, mais ses pieds ne sont pas des pieds de reptile car bien dressés sous le tronc. De quelle espèce pourrait-il s’agir ? Eryops megacephalus ?

    En tout état de cause, si nous n’avons pas là affaire à des canulars modernes (difficilement défendable, vu l’emplacement glasses), cela constitue de vilains coups au dogme des millions d’années qui voudrait que les dinosaures eussent péri il y a 65 millions d’années.

    Des dinos dans les vignes de Noé

    Un minimum de culture générale (ce qui, je vous l’accorde, se perd de plus en plus de nos jours) vous permettra de savoir que « le dix-septième jour du septième mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Gen. 8:4), que la Bible identifie comme une nation (2 Ro. 19:37 ; Jér. 51:27). Les Assyriens l’appelaient Urartu et selon leurs écrits, elle se situait autour du Lac Van, en Anatolie. Elle comprenait toute l’Arménie actuelle ainsi que des parties considérables de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan actuels.

    Par ailleurs, beaucoup de savants sont aujourd’hui d’accord pour dire que les 1ères variétés domestiquées de blé, d’orge et d’autres céréales, ainsi que les 1ères vignes cultivées1 (et donc les 1ers vins), ont fait leur apparition dans les hautes terres d’Anatolie, d’Arménie, de Géorgie, d’Azerbaïdjan, d’Iran et autres territoires du coin. Coïncidence ? Ça m’étonnerait, quand même smile. Noé et Cie auraient débarqué dans le coin et réintroduit l’agriculture et la viticulture à cet endroit qu’il n’en irait pas autrement.

    Or donc, on peut trouver dans le coin, en Géorgie, près des frontières avec l’Ossétie et l’Ingouchie, près du village de Stepantsminda sur le mont Kazbek, l’église de la Trinité de Guergétie, datant du XIVe siècle, aussi connue sous le nom de Tsminda Sameba. Une des façades de son clocher arbore une gravure incroyable :


    Lorsque David C. Lewis a pris cette photo, il s’est renseigné auprès du bedeau. Celui-ci a répondu que l’on dirait des dinosaures et qu’il était bien incapable de dire quand ou pourquoi ils ont été gravés là.2

    De toute évidence, ces dinos font partie intégrante de la gravure entière, ils sont aussi usés par le climat que la maçonnerie environnante. D’autre part, les gens du coin se seraient opposés avec ardeur à toute atteinte à la pureté sacrale de leur église, comme ils l’ont toujours fait par le passé. En effet, au XVIIIe siècle, les villageois y ont amené la croix de Ste Nino, apôtresse de la Géorgie (qui, pour la petite histoire, aurait eu des liens de parenté avec St George du côté paternel) ainsi que les trésors de Mtskheta pour les placer en sûreté. En 1988, ils ont même détruit un funiculaire qui aboutissait près de l’église car ils estimaient qu’il souillait un lieu sacré.

    Tout porte donc à croire que ces gravures datent bien du XIVe siècle. Ils étaient bigrement fortiches en paléontologie, les curetons arméniens du Moyen-Âge winktongue.

    Un stégosaure à Angkor

    Dans la jungle du Cambodge se trouve le temple d’Angkor Vat, bâti il y a 8 siècles. On y trouve des bas-reliefs représentant des scènes de la vie quotidienne des moines ou des mythologies bouddhiste et hindouiste (la 2e vient de la 1ère).

    Mais voici le plus épatant de ces bas-reliefs :

    Vous, je ne sais pas, mais l’enfant de 8 ans susmentionné l’identifierait sans hésitation en tant que stégosaure yes.
    Comment expliquer ça si les dinosaures ont passé l’arme à gauche il y a des millions d’années wink2 ? N’oubliez pas qu’il n’y avait pas de paléontologue à l’époque, et que par conséquent, les gens du coin auraient eu un mal de chiennosaure à imaginer l’apparence d’un stégosaure à partir de fossiles happy, d’autant plus que l’on peut supposer de manière raisonnable que les moines avaient autre chose à faire que de chasser le fossile happy. Toutefois, la gravure au-dessus représente une antilope, un animal que l’on peut retrouver au Cambodge.

    1. Hyams, E., « Dionysius: A Social History of the Wine Vine », p. 28 ; Jackson, R., « Wine Science: Principles and Applications », p. 23; Вахтанг Шутиевич Айба, Аборигенные сорта винограда Республики Абхазия—агробиологическая оценка и перспективы производства [Ayba, V. S., « Variétés indigènes de raisin de la République d’Abkhazie : évaluation agrobiologique et perspectives de production »], synopsis de thèse en Sciences Agricoles, 2011. Revenir au texte.
    2. Lewis, D. C., « Dinosaurs in Noah’s vineyard », Creation 37(2):28–29, 04/2015. Revenir au texte.

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  • Des dinosaures et des hommes, suite et fin

    Un peu de cryptozoologie

    Le mokélé-mbémbé

    En 1776, l’abbé Liévin-Bonaventure Proyart parla dans son « Histoire des Loango, Kakonga et d’autres peuplades d’Afrique » de l’empreinte d’un énorme animal qui vivait dans la jungle. D’après lui, elle faisait 1 m de diamètre et comportait des empreintes de griffes.
    En temps normal, seul un éléphant aurait pu laisser une empreinte aussi grosse, mais les éléphants n’ont pas de griffes…

    Histoire des Loango, Kakonga et d’autres peuplades d’Afrique

    En 1913, le gouvernement allemand envoya le capitaine Freiherr von Stein zu Lausnitz pour pacifier sa colonie du Cameroun. À son retour, il parla d’un animal « redouté des Noirs qui vivaient dans certaines régions du Congo, de l’Oubangui inférieur et des fleuves Sangha et Ikelemba. »

    En lingala, cet animal porte le nom de mokélé-mbémbé, « l’obstructeur de rivières ». D’après les gens du coin, il ressemble à ça :


    Ceci n’est qu’un montage pour représenter l’apparence du mokélé-mbémbé selon les descriptions des indigènes.

    Ils racontent aussi que l’animal en question, d’une rare férocité, ne manque pas de détruire les pirogues qu’elle rencontre et d’en tuer les occupants (sans toutefois les dévorer). Il vit dans des grottes qui bordent la rivière et monte sur la terre ferme, même de jour, pour se nourrir (il a un régime végétarien).

    James Powell
    James Powell

    En 1976, James Powell, un erpétologue originaire du Texas, fit des recherches au Gabon sur les crocodiles de la forêt vierge. Il y écouta les histoires de la tribu Fang sur une énorme bête aquatique qu’ils appelaient « N’Yamala ». Lorsqu’il interrogea le sorcier de la tribu, Michael Obang, il déclara que le N’Yamala ressemblait pile poil à l’image de diplodocus qui se trouvait dans un livre sur les dinosaures. Les indigènes ont aussi déclaré de manière spontanée que la bête se nourrit de lianes, ce qui correspond à ce que le capitaine au nom si rébarbatif plus haut en a raconté.

    Roy P. Mackal
    Roy P. Mackal (1/8/1925–13/9/2013)

    Powell en parla au Pr. Roy Mackal, biologiste à l’université de Chicago et vice-président de l’Association de Cryptozoologie. Ils revinrent en 1979 pour enquêter sur le mokélé-mbémbé, et rencontrèrent le Rév. Eugene Thomas de l’Ohio, missionnaire au Congo depuis 1955.

    Eugene et Sandy Thomas
    Le pasteur Eugene Thomas et sa femme Sandy

    Il entendit beaucoup d’histoires au sujet de l’animal et se mit en devoir d’écouter les témoignages correspondants. Au début, Mackal ne croyait pas trop à un dinosaure, mais les indigènes n’en démordaient pas : les images de sauropodes dans les livres de dinosaures qu’ils leur avaient montrés ressemblaient à s’y méprendre au mokélé-mbémbé, à l’exception d’une crête semblable à celle du coq qui court de la tête au bout de la queue. Les paléontologues ont ignoré l’existence de cette crête chez les sauropodes jusqu’en 1991 wink2. Les témoignages concordaient aussi au sujet des endroits où vit l’animal, de sa rareté et de sa férocité.

    Powell et Mackal se trouvèrent obligés de revenir aux USA, mais ils revinrent en 1981 avec une équipe plus étoffée ; ils descendirent la Likouala vers le sud, en direction du lac Tele, où des Pygmées Bagombe auraient tué un mokélé-mbémbé en 1960. Ils ne purent malheureusement atteindre le lac Tele à cause d’un tronc d’arbre abattu qui leur barrait la route. Il faut cependant prendre en considération qu’un jour, alors qu’ils contournaient le coude de la rivière au sud de la ville d’Epena, un grand animal s’est brusquement immergé et a provoqué une vague de 50 cm de haut qui a heurté la pirogue de Mackal. Quel sorte d’animal aquatique pouvait-ce bien être ? Le crocodile ne peut provoquer de telles vagues grâce à sa forme hydrodynamique. Il n’y a guère que l’hippopotame qui le puisse, mais il n’y en avait pas à cet endroit (d’après les Pygmées, il en aurait été chassé par le mokélé-mbémbé).

    Feu Herman Alphanso Regusters
    Herman Alphanso Regusters (17/11/1933–19/12/2005)

    En 1981, l’ingénieur Herman Regusters, de Pasadena, Californie, et sa femme Kia allèrent au lac Tele. Un jour, ils ont vu un long cou terminé par une tête serpentine qui émergeait de l’eau à 10 m de leur canot pneumatique. L’animal les fixa pendant quelques secondes puis plongea.
    Une nuit, vers la fin de leur voyage, ils entendirent le rugissement assourdissant d’un animal qu’ils ne connaissaient pas, qui résonna à travers les marais.

    En 1983, le biologiste congolais Marcellin Agnagna déclare avoir exploré les marais en bordure du lac Tele pendant 5 jours avant de trouver la bête, mais il ne put la filmer parce que, d’après lui, il avait oublié de régler sa caméra…

    Marcellin Agnagna
    Marcellin Agnagna qui dessine ce qu’il a vu dans les marais en 1983

    William J. Gibbons aussi est allé 4 fois en Afrique pour faire des recherches sur le mokélé-mbémbé. Après avoir interrogé de manière exhaustive les Pygmées du coin, il apprit qu’il n’y avait pas que le mokélé-mbémbé comme animal géant dans le coin, il y avait aussi « un animal avec des écailles qui ressemblent à des planches sur le dos, des écailles verticales, pas comme celles du crocodile », ainsi qu’« un animal avec une collerette et 4 cornes sur la tête qui éventre les éléphants ». Lorsque l’on a montré à ces pygmées des images de cératopsiens, ils ont confirmé que la 2bête géante faisait partie de cette famille.

    Je pourrais encore énumérer d’autres faits, mais je pense que vous en avez eu assez, n’est-ce pas wink2 ?

    Certes, tous ces témoignages sont à prendre avec une pincée de sel, toutefois, si quelqu’un éprouve la tentation de pousser la désinvolture jusqu’à demander pourquoi il faudrait tenir compte des témoignages de pygmées « primitifs », je lui répondrai qu’ils avaient déjà témoigné de ce qu’il existait dans la jungle un animal « mi-girafe mi-zèbre ». On pensait qu’il s’agissait d’un mythe, et pourtant, qu’est-ce que Sir Harry Johnston a trouvé en 1901 dans la jungle ? L’okapi glasses !

    Okapia johnstonii
    Okapia johnstonii

    Ça ne vous suffit toujours pas smile ?

    S’il fallait encore que je vous parle de l’« oiseau-tonnerre » des légendes des Indiens d’Amérique du Nord, ainsi que des pétroglyphes qu’ils ont laissé, qui évoquent irrésistiblement un ptérosaure, ou des peintures rupestres aborigènes représentant des chasseurs qui abattent un reptile aquatique qui ressemble à s’y méprendre à un plésiosaure, ou de leurs récits concernant le « bunyip », une sorte de « kangourou géant » anthropophage, ou des pierres d’Ica, ou des figurines d’Acambaro, ou des rapports des indigènes de la cambrousse profonde de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui disent avoir vu des sauropodes, ça risque de vite virer au listing et de vous saouler smile.

    Je prendrai donc exemple sur Jean l’Évangéliste en m’arrêtant là (Jn. 20:30-31) : du moment que le message soit passé, mon but est comme la tarte du même nom et que j’adore : il est tatin clown. En effet, nombre de les chrétiens ne savent pas comment faire coïncider le fait dinosaurien et l’enseignement de la Bible. La majorité de ces chrétiens se refuse à réfléchir dessus, enfermant cette question dans un coffre au fin fond de leur intellect et jetant la clé ; certains pensent que les dinosaures n’ont jamais existé mais que leurs fossiles représentent une tromperie créée par le diable (alors que celui-ci n’a pas le pouvoir de créer), d’autres pensent que Dieu les a créés pour mettre les croyants à l’épreuve (on se demande à quoi ça rime arf…), d’autres estiment qu’il s’agit d’une fraude des évolutionnistes…

    Les faits ne parlent pas d’eux-mêmes, il faut toujours les interpréter, et c’est en fonction du regard que nous portons sur les faits que notre interprétation se tient ou pas. Or, quand on porte un regard biblique plutôt que laïciste sur les faits scientifiques, on s’aperçoit que les faits concordent beaucoup mieux, mais on vous en informera ni en Terminale S ni sur Discovery Channel wink2 .

    Pour conclure, la société d’aujourd’hui est post-chrétienne : comme disait le rappeur chrétien Oldream, on a remplacé la croix du Christ avec une Marianne un nibar à l’air dans les écoles. Il s’agit d’un phénomène concerté de discrimination et de préjugés qui vise à évincer toute trace de christianisme de la société au profit d’un humanisme athée hédoniste. Lorsque l’on veut prêcher l’Évangile, on se retrouve souvent confrontés à des arguments scientifiques, et nous nous devons de « renverser les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor. 10:5) avant de pouvoir prêcher l’Évangile du salut gratuit que nous offre le Fils de Dieu.

    Je souhaite avec la plus grande sincérité, mes frères et sœurs bien-aimés, que nous ne soyons pas comme les dinosaures, c-à-d voués à disparaître car incapables de nous adapter à un monde devenu hostile envers nous. Il ne s’agit pas de se laisser assimiler par celui-ci, mais de s’y adapter (1 Cor. 9:19-23, Jn. 17:14-15) pour mieux prêcher notre message :
    Risen .

    Que ce soit bien clair, en aucun cas nous ne cherchons notre gloire dans cette histoire, uniquement celle de notre Seigneur et Sauveur, et si nous faisons ce qui Lui plaît, nous recevrons de Lui notre récompense et un fardeau de gloire éternel. Voilà pourquoi 1 Pi. 3:15-16 nous exhorte : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. »

    Cela conclut ce dernier épisode. Que Dieu vous bénisse tous en abondance cross heart .


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  • Le T-rex était-il végétarien avant la Chute ?

    On me dit parfois qu’avec des dents aussi monstrueuses, le tyrannosaure ne pouvait pas suivre un régime végétarien. Mais en fait, cela vient surtout d’un formatage originaire des films et autres histoires de dinosaures style Jurassic World qui dépeignent la plupart des théropodes comme d’agressifs carnivores. Mais la simple présence de dents pointues ne nous dit rien sur le comportement ni la nourriture de l’animal, ça nous dit juste qu’il avait des dents pointues yes.6 Regardez par exemple ce crâne :

    Alors, à votre avis, de quoi pouvait bien se nourrir cette espèce de monstre ? De chair fraîche ? De sang ? D’os ?

    Eh bien non : il s’agit du crâne d’une roussette, une chauve-souris géante aussi appelée « renard volant », exclusivement frugivore happy.

    Bien entendu, nous avons des preuves solides que le T-rex et d’autres dinosaures théropodes étaient carnassiers : fossiles de tyrannosaure et de tricératops emmêlés, fossile de compsognathus avec un lézard dans le ventre, des coprolithes (étrons fossilisés) de tyrannosaure avec une « proportion élevée (30-50 %) de fragments d’os »…1

    Des théropodes herbivores oh

    Cependant, la découverte de Nothronychus graffami, de la branche des thérizinosaures, suggère qu’au moins cette branche de théropodes se nourrissait de végétaux.2 Et une nouvelle étude,3 du même auteur principal, le Pr Lindsay Zanno du Field Museum de Chicago, suggère que même au sein du sous-ordre des théropodes, considéré en général comme celui des dinosaures carnivores par excellence, ceux-ci représentaient plus l’exception que la règle.4 Sur les 90 (un nombre probablement surfait) « espèces » de théropodes qu’elle et son collègue Peter Makovicky ont analysé, 44 d’entre eux ont montré des signes clairs de végétarisme : « les ornithomimosaures, les therizinosaures, les oviraptorosaures, les alvarezauroïdes, plusieurs oiseaux primitifs [sic], et l’unique troodontidé jinfengopteryx. »5

    Lorsque l’on essaie de déduire le régime alimentaire d’un animal fossilisé, il ne reste que les os et les dents (en temps normal). Un scientifique pourrait donc penser qu’un certain animal se nourrissait de viande en fonction de dents et de griffes acérées propres à déchirer la chair. Mais celles-ci auraient aussi bien pu avoir servi à manger de la végétation rugueuse wink2. Dans le cas des théropodes, il y avait une petite quantité d’excréments et de contenu stomacal fossilisés qui a permis aux scientifiques d’analyser le régime réel des dinosaures. Imaginez leur surprise lorsque les membres de cette famille « hyper-carnivore » s’avérèrent se nourrir de manière régulière de salade wink2 !3 Ça explique mieux les dents en forme de cheville – voire absentes – chez certains de ces théropodes wink2.

    Les créationnistes, qui croient que tous les animaux ont été végétariens dans le passé (Gen. 1:30), ne devraient pas être surpris lorsque les animaux considérés comme carnivores se révèlent en mesure de suivre, voire préférer, un régime végétarien. Il y a plein d’exemples d’animaux tels que les lions, les chats et les chiens qui préfèrent un régime sans viande.

    Et d’un point de vue écologique, il faut beaucoup moins de biomasse pour soutenir un régime végétarien qu’un régime carnivore glasses. Par conséquent, quoi d’étonnant de constater que de nombreux animaux ne sont pas des carnivores exclusifs ? Être végétarien ou capable de survivre avec de la végétation constitue un grand avantage dans les moments de disette.

    En revanche, les évolutionnistes ont recours à un raisonnement alambiqué à propos de la consommation de viande et de l’évolution et de la ré-évolution du comportement herbivore smile. Un rapport sur la référence 1 affirme :

    « Avant cela, nous pensions que les théropodes herbivores comme les thérizinosaures étaient un phénomène rare » a déclaré Zanno à LiveScience. « Nous savions qu’ils devaient avoir évolué à partir des carnassiers quelque part dans leur ascendance, mais avant notre étude, il semblait que le comportement herbivore fût l’exception et non la norme pour les théropodes maniraptoriens. […]

    « Beaucoup de lignées de dinosaures maniraptoriens mangeaient vraisemblablement une certaine quantité de plantes dans le cadre de leur régime alimentaire, et ils ont hérité sans doute cette capacité de l’ancêtre commun de l’ensemble du groupe. Ainsi, les dinosaures prédateurs maniraptoriens comme Velociraptor doivent avoir ré-évolué le comportement carnivore exclusif. »

    Sans commentaire sleep

    Le végétarisme, c’est le paradis yes !

    Au risque de me répéter, à l’origine, avant le péché, tous les animaux, y compris les tyrannosaures, étaient végétariens (Gen. 1:30).

    Beaucoup d’animaux dotés de dents pointues disposent d’un comportement fondamentalement végétariens. Le panda géant a des dents pointues comme celles d’un carnivore mais ne mange presque que du bambou. Pour « expliquer » cela, les évolutionnistes se trouvent obligés de dire qu’il a évolué à partir d’un carnivore puis s’est tourné vers le bambou.7

    Les ours ont des dents semblables à celles des grand félins, mais certains sont « uniquement » végétariens alors que d’autres, voire la plupart, sont « principalement » végétariens (mais ça, il n’y paraît guère quand on regarde National Geographic smile).

    Avant la Chute, Dieu a qualifié le monde qu’Il avait créé de « très bon » (Gen. 1:31). Plusieurs personnes ont de la peine à accepter cette idée d’harmonie parfaite à cause de la chaîne alimentaire du monde actuel. Cependant, on ne peut prendre ce monde maudit par le péché, cette mort et ces luttes qui en résultent dans le but d’en faire des arguments contre le récit biblique des origines. Le péché a tout modifié. Pour cette raison, Paul déclare que la Création présente « soupire » (Ro. 8:22). Il faut regarder le monde à travers les yeux de la Bible pour comprendre cela.

    Au commencement, Dieu donna à Adam et Ève la domination sur les animaux (Gen. 1:28). En regardant le monde actuel, nous nous rappelons Héb. 2:8 : « Tu as mis toutes choses sous Ses pieds. En effet, en Lui soumettant toutes choses, Dieu n’a rien laissé qui ne Lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses Lui soient soumises. » Le péché a modifié la relation entre toutes les choses, elles ne Lui sont pas soumises de la même manière qu’à l’origine.

    La plupart des gens, y compris beaucoup de chrétiens, ont tendance à considérer le monde actuel, avec la mort et la souffrance, comme un critère pour juger la Bible. Mais nous, êtres humains faillibles et pécheurs, ne pouvons observer qu’un monde maudit (Ro. 8:22). Pour comprendre le monde, il faut commencer par la révélation divine, la Bible.8

    Pr. Henry M. Morris
    Pr. Henry Madison Morris (6/10/1918–25/2/2006)

    D’où viennent donc les crocs et les dents ? Henry M. Morris, une des grandes figures du mouvement créationniste moderne, a déclaré :
    « Que des structures telles que les crocs et les dents fassent partie de l’équipement donné dès l’origine, ou soient des structures récessives devenues dominantes uniquement à cause de processus de sélection ultérieurs, ou des structures dues à des mutations qui ont suivi la Malédiction, ou quelque chose d’autre encore, est une question dont l’éclaircissement nécessite de plus amples recherches. »9

    Il se peut que certains animaux aient commencé à se manger dès l’entrée du péché dans le monde. À l’époque de Noé, Dieu décrit le monde en ces termes : « Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. » (Gen. 6:12)

    Après le Déluge, nouveau changement, cette fois du comportement des animaux : « Vous serez un sujet de crainte et d’effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer : ils sont livrés entre vos mains. » (Gen. 9:2)
    À partir de ce moment-là, le dominium terræ (Gen. 1:28) serait encore plus difficile à exercer.

    La mort en paradis arf ?

    On a déjà entendu des gens dire que les hommes et les animaux auraient subi des blessures même dans un monde « idéal ». Ils affirment que, même avant le péché, Adam, ou un animal, auraient pu piétiner d’autres créatures ou s’égratigner à cause d’une branche. Ces situations constituent des faits du monde présent déchu, le monde présent n’est pas parfait ; il souffre des effets de la malédiction (Ro. 8:22), n’ayons pas peur de le marteler. Encore une fois, il faut s’abstenir de regarder la Bible à travers les yeux du monde et de dire que le monde avant le péché ressemblait au monde que nous connaissons aujourd’hui. Nous ne savons pas à quoi ressemblait un monde parfait, restauré en permanence et entièrement soutenu par la puissance de Dieu (Col. 1:17, Héb. 1:3), car nous n’avons jamais fait l’expérience de la perfection (Adam et Ève, oui, avant le péché). Mais nous en avons une idée à partir de certains passages de l’Écriture (De. 8:4, 29:5, Né. 9:21) qui nous disent que lorsque les Israélites ont marché dans le désert pendant 40 ans, ni leurs vêtements ni leurs chaussures ne se sont usés et leurs pieds n’ont pas enflé. Lorsque Dieu soutient les choses à la perfection, l’usure ou la blessure ne sont même pas envisageables. Pensez à Schadrac, Méschac et Abednégo (Da. 3:26-27) qui sortirent du feu sans même l’odeur de fumée sur eux. Encore une fois, quand Dieu exerce une providence parfaite, se blesser n’est pas possible. Dans un monde parfait, avant le péché et la malédiction, la providence de Dieu était totale, mais ce monde maudit se détériore. Beaucoup de commentateurs pensent que la description en És. 11:6-9 du loup et de l’agneau, et du lion qui mange de l’herbe comme le bœuf, est une image de la nouvelle Terre lors de la restauration à venir (Ac. 3:21 ; És. 65:17 ; 66:22) quand il n’y aura plus ni malédiction ni mort (Ap. 21:1, 22:3). Les animaux décrits vivent paisiblement en végétariens (comme dans le monde avant le péché, Gen. 1:30).

    1. Ostrom, J. H., « The osteology of Compsognathus longipes », Zitteliana 4:73–118, 1978. Revenir au texte.
    2. Zanno, L. et al., « A new North American therizinosaurid and the role of herbivory in ‘predatory’ dinosaur evolution », Proceedings of the Royal Society B 76(1672):3505–3511, publié en ligne avant impression 15/07/2009, doi: 10.1098/rspb.2009.1029. Revenir au texte.
    3. Zanno, L. et Makovicky, P., « Herbivorous ecomorphology and specialization patterns in theropod dinosaur evolution », Proceedings of the National Academy of Science, 2010 | DOI:10.1073/pnas.1011924108. Revenir au texte.
    4. Bloxham, A., « Most dinosaurs were vegetarian rather than meat-eating beasts, research suggests », Telegraph (RU), telegraph.co.auk, 20/01/2011. Revenir au texte.
    5. « Pass the Salad, Please: Many Theropods Ate Plants », Smithsonian.com, 21/12/2010. Revenir au texte.
    6. Marrs, D. et Kylberg, V., Dino cardz, 1991. Estemmenosuchus était un grand reptile d’aspect mammalien. « Malgré ses dents particulièrement menaçantes, c’était probablement un mangeur de végétaux. » Les auteurs ont sans doute tiré cette conclusion de l’examen des dents postérieures. Revenir au texte.
    7. Brandes, K., « Vanishing species », p. 98, 1974. Revenir au texte.
    8. Ps. 78:5, 2 Ti. 3:14-17, 2 Pi. 1:19-21. Dieu, qui a inspiré l’Écriture, a existé de toute éternité, est parfait et ne ment pas (Tit. 1:2). Revenir au texte.
    9. Morris, H. M., « The Genesis record », pp. 42-46, 1976. Revenir au texte.

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