• L’uniformitarisme correspond-il aux faits scientifiques ?

    Quelle partie de la Bible, à votre avis, subit-elle le plus de ridicule ? La naissance virginale du Christ ? Eh bien non smile. L’histoire de Jonas ? Non plus smile. La traversée de la Mer Rouge ? Pas plus smile. La dispersion à Babel ? Encore moins smile. Le récit de la Création, alors ? Même pas smile. La résurrection du Christ, alors ? Toujours pas smile. La partie la plus ridiculisée de la Bible, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, c’est le récit du Déluge wink2.

    Gen. 7:17-19 : « Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva au-dessus de la terre. Les eaux grossirent et s’accrurent beaucoup sur la terre, et l’arche flotta sur la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes. »

    Charles Lyell
    Charles Lyell (1797-1875)

    Le nœud du problème, le voici : d’où venait toute cette flotte, et où est-elle allée ? Les versets ci-dessus impliquent sans ambigüité un Déluge planétaire. Cependant, la plupart des savants du monde nient qu’un tel Déluge ait jamais eu lieu, en vertu de leur dogme selon lequel « le présent est la clé du passé » : l’on n’est censé utiliser que les processus que l’on voit se produire aujourd’hui pour expliquer le passé. Avec leur lenteur, ils prennent des millions d’années. Pas question d’invoquer des catastrophes dans le passé, car ainsi en ont décidé les anti-dieux winktongue.
    Ce dogme a pour nom l’uniformitarisme.1

    Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier
    Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier (1769-1832)

    Cette situation date de la victoire de Charles Lyell, promoteur de ce dogme, face à Georges Cuvier, qui croyait la Bible mais maintenait que des catastrophes naturelles périodiques avaient engendré les structures géologiques actuelles (créationnisme progressif), dans leur bataille scientifique de l’époque post-napoléonienne.

    À partir de là, l’uniformitarisme devint le dogme dominant en géologie, et il n’y eut pas de vagues jusqu’à ce qu’un certain J. Harlen Bretz (1882-1931), géologue américain, publiât une étude en 1925 dans le Journal de la Géologie, où il expliquait comment un curieux terrain au sud-ouest de la région de Washington, du doux nom de « Channelled Scablands », avait dû se former.

    En gros, selon Bretz, les Channelled Scablands ont été formés par beaucoup d’eau qui a coulé à grande vitesse et de manière catastrophique (en d’autres termes, une violente inondation). À partir de ce moment-là commença une querelle scientifique de 40 ans, pendant lesquels Bretz fut humilié, ridiculisé, persécuté et évincé du domaine scientifique…
    En 1925, un géomorphologue étudia le terrain pendant 3 semaines et conclut qu’il n’y avait rien là qui faisait penser à une inondation passée dans le coin.

    Toutefois, Bretz obtint justice après ces 40 ans, lorsqu’une équipe de géologues réétudia le terrain. Les indices sont nombreux et clairs, et l’on sait aujourd’hui ce qui a dû se passer : vers la fin de l’âge de glace, une couche de glace, la calotte cordillérienne, recouvrait la majorité du nord de l’Amérique du Nord. Le réchauffement progressif du climat fit fondre la glace, et comme vous devez le savoir, dans un glaçon qui fond, c’est l’intérieur qui fond en 1er. La partie sud de la calotte faisait office de barrage.

    Pr. Emil Silvestru
    Pr. Emil Silvestru

    Le géologue créationniste Emil Silvestru a fait des recherches en Colombie Britannique et a trouvé des éléments de preuves qu’un volcan a fait éruption sous la calotte, accélérant la fusion. L’eau de la calotte a formé le lac Missoula, près de Missoula, Montana. Il n’existe plus, mais on peut encore en voir les bords dans la géologie du coin.

    Joseph Thomas Pardee
    Joseph Thomas Pardee (1871-1960)

    Il est intéressant de noter que Joseph Pardee, un de ceux qui avaient assisté à la présentation de la théorie de Bretz, avait remarqué des éléments de preuve qu’il y avait eu un immense lac retenu par les bords d’un glacier dans le coin, mais la pression que lui avaient mis ses employeurs, lui interdisant de le révéler sous peine de licenciement, l’avait retenu pendant 40 ans…

    Lorsque le barrage se rompit, 1 600 km3 d’eau s’en ruèrent, et l’on en voit encore les traces aujourd’hui.

    Vous voyez les ondulations de terrain sur l’image ci-dessus ? Des vagues les ont formées. On retrouve les mêmes au bord des rivières, sauf qu’elles n’ont que quelques centimètres de haut tandis que celles de l’image ont 10 m de haut ! Ça prouve que le front d’eau devait faire 1 km de haut oh ! Il a formé les Channelled Scablands, coulé à travers la rivière Columbia pour ensuite se jeter dans l’Océan Pacifique.

    Pourquoi l’autre type de 1925 n’a-t-il rien trouvé eek ? Très simple : parce que son parti pris uniformitariste l’aveuglait wink2 !

    Encore un évènement catastrophique qui nous date de l’âge de glace : lorsque la calotte laurentide, au Canada, a fondu, l’accumulation de l’eau a formé le lac glacial Agassiz (du nom du géologue suisse créationniste qui a découvert l’âge de glace), qui recouvrait une surface allant de l’Alberta de l’est au Québec de l’ouest. Cette eau a coulé jusqu’à la baie du Mexique en passant par le Mississippi, drainant le lac.

    Lorsque la calotte s’amincit, l’eau se rua dessous (car elle est plus dense que la glace) à un débit d’1 km3/s, alors que seuls quelques mètres séparaient la calotte de glace et la terre ferme ! Vous imaginez un peu la force d’érosion qu’un tel flot devait avoir oh !? Une partie de l’eau se jeta dans la baie de l’Hudson et l’autre, en « un wink2 géologique », forma les chutes du Niagara, s’écoula par le Saint-Laurent et aboutit dans l’Atlantique. On en voit encore aujourd’hui des indices dans le relief de la plaine de Saskatchewan, Manitoba :

    Mais comment se fait-il que les scientifiques se soient brusquement (ré)aperçus qu’il y avait des évènements géologiques catastrophiques dans le passé eek ? Ils ne se sont pas dits un beau matin : « Et si on jouait à chercher des évènements géologiques catastrophiques dans le passé ? » he
    En fait, il y a un moment de la paléoclimatologie impossible à expliquer dans une perspective uniformitariste : le dryas jeune, ou 4e dryas. L’appellation vient du nom d’une plante qui ne pousse que dans la toundra. Quand on en retrouve le pollen dans une strate sédimentaire, ça veut donc dire que le climat de l’époque correspondante était froid. On connaît en tout 4 strates sédimentaires qui contiennent du dryas.

    Voici ce que l’on remarque : vers la fin de l’âge de glace, alors que le climat a commencé à se réchauffer, la température moyenne a baissé soudainement de 10 °C sans raison apparente oh ! Comment voulez-vous expliquer ça avec les processus d’aujourd’hui arf ?

    Ainsi découvrit-on le processus qui régule le climat mondial :

    « Thermohaline » vient du grec « thermos », chaleur, et « halos », salé.
    Décortiquons donc ce schéma : imaginez un fleuve chaud au milieu de la mer, mais 10 fois plus grand que tous les fleuves du monde réunis. Il s’écoule au beau milieu de l’Atlantique, vers le nord, et, une fois près du Groënland, il remonte (car l’eau environnante est plus froide, donc plus dense) et relâche sa chaleur dans l’atmosphère, ce qui, du coup, le rend plus dense et plus salé derechef. Cela fait qu’il redescend au fond de l’océan en s’écoulant vers le sud. Nous voyons sur le schéma qu’une branche remonte l’Océan Pacifique et, une fois au niveau des îles Aléoutiennes, se réchauffe et repart vers le sud, passe par l’archipel d’Indonésie, provoquant la mousson, et revient en Atlantique. Ce cycle dure 1 000 ans.

    Comme son nom l’indique, la température et la salinité de l’eau contrôlent ce cycle, alors que se passerait-il si les eaux douces glacées du lac Agassiz se déversaient d’un seul coup dans l’Atlantique ? Un bouleversement du cycle. Voilà ce qui a provoqué le dryas jeune.
    N. B. : Ce processus a été utilisé pour le film « Le jour d’après » wink2

    La vallée antarctique ci-dessus est l’endroit le plus sec du monde, plus encore que les déserts du Namib ou de Gobi. Les canaux que nous voyons sur l’image résultent, là aussi, de l’écoulement catastrophique d’un flot d’eau qui a coulé entre une calotte de glace et la roche. On appelle ça un écoulement catastrophique en feuilles.

    Et maintenant, savourez cette ironie-ci  : même la Manche, qui borde le pays des pères de l’uniformitarisme (Hutton et Lyell), provient d’un évènement catastrophique he.
    Avant ça, l’anticlinal Weald-Artois reliait la France et l’Angleterre, faisant office de pont terrestre et de barrage. Un jour, l’eau des glaciers recouvrant le nord de l’Europe a fondu, se ruant et rompant le barrage.

    Sur cette image en haute définition du fond de la Manche, les formes allongées indiquées par le pointeur de la souris sont caractéristiques des écoulements catastrophiques.

    Âge de glace ? Vous avez dit âge de glace, depuis tout à l’heure, vous, un créationniste biblique, alors que la dernière glaciation est censée remonter à 10 000 ans, contre les 6 000 ans de la Bible clown ?

    Mais tout à fait. Les faits sont les mêmes pour tout le monde, vous savez, mais c’est leur interprétation (en l’occurrence, la datation) que les créationnistes remettent en cause. Dans une perspective biblique, une unique ère glaciaire a eu lieu peu après le Déluge : de manière paradoxale, les eaux chaudes de l’après-Déluge ont causé une forte évaporation, d’où d’importantes précipitations, sous forme de neige, aux Pôles, qui ont provoqué la formation d’immenses glaciers et un refroidissement climatique. En ce temps-là, les rebelles dispersés depuis Babel se vêtaient de peaux de bêtes et Satan affligeait Job.

    Les tenants d’un réchauffement climatique dû aux activités de l’humanité vont souvent monter en épingle les carottes glaciaires, où chaque couche, épaisse de quelques millimètres, représenterait un hiver, puis un été, puis un hiver, etc. et cela permettrait, d’après eux, de reconstituer l’histoire climatique du monde sur 400 000 ans. Ils ne doivent pas être au courant pour cet escadron aérien américain crashé au Groënland en 1942 et que l’on a retrouvé 50 ans plus tard, 75 m sous la glace happy.
    De toute façon, ils se trouvent nécessairement à côté de la plaque : d’une part, c’était la « petite ère glaciaire » entre 1350 et 1850, une période d’hivers glaciaux, et le réchauffement climatique a selon toute vraisemblance des causes à 50% naturelles, à 50% humanogéniques (si on fait preuve de générosité envers les alarmistes wink2), ce n’est pas parce que le début du réchauffement coïncide avec la Révolution Industrielle (qui n’a touché qu’une partie du monde) que les activités humaines en représentent la cause principale ; d’autre part, bien plus important encore, Dieu a promis que tant que la Terre durerait, les conditions climatiques resteraient dans des limites tolérables pour l’homme (Gen. 8:22).

    Pour finir sur une autre note ironique, figurez-vous que de nombreux scientifiques séculiers croient qu’un déluge a recouvert Mars, où il n’y a pas d’eau liquide, alors qu’ils nient cette possibilité pour la Terre, recouverte aux 2/3 d’eau he.


    Surface de Mars

    On voit sur cette image qu’un liquide y a bien coulé, mais rien ne prouve qu’il s’agissait d’eau. Et puis, de toute façon, les Saintes Écritures ne nous disent-elles pas que Dieu créa le monde à partir d’eau glasses (Gen. 1:6-8, 2 Pi. 3:5) ?

    1. Pas que les uniformitaristes aient remarqué des structures géologiques qui leur ont donné à penser qu’elles se seraient formées sur des millions d’années, contrairement à ce que le citoyen lambda pourrait croire, mais ils ont élaboré le modèle scientifique de l’uniformitarisme pour écarter a priori l’hypothèse de l’existence d’un Dieu Créateur souverain qui aurait droit de regard sur leurs vies, et ils ont interprété les données scientifiques en leur possession en conséquence. Pierre a prophétisé sur cette fausse doctrine en 2 Pi. 3. Revenir au texte.

    votre commentaire
  • Le Déluge, présent dans les cultures du monde entier

    Si le Déluge a vraiment eu lieu, que nous descendons tous de Noé, et que le temps eût suffi par la suite pour qu’un évènement de cette importance se gravât dans la mémoire collective des hommes, nous pouvons nous attendre à en retrouver des allusions dans la plupart des cultures du monde, non yes ? Eh bien, figurez-vous que c’est le cas :

    Vous remarquerez que l’on en retrouve le plus grand nombre en Amérique du Nord, et pas au Proche-Orient, ce qui aurait dû être le cas s’il s’agissait d’une légende apparue en Mésopotamie puis répandue de là dans le reste du monde (le genre d’hypothèse que formulerait un non-croyant pour esquiver la question, mais sa nature fantaisiste saute aux yeux wink2).

    Ces nombreuses histoires de Déluge détiennent 4 points communs :

    1. La cause du Déluge relevait de l’ordre moral (en d’autres termes, il s’agissait d’un châtiment).
    2. La ou les divinité(s) prévient ou préviennent un « élu », pour qu’il puisse prendre ses dispositions avec sa famille.
    3. Tous les animaux sont éradiqués, sauf l’élu et ceux qui ont embarqué avec lui, humains et animaux.
    4. Un oiseau annonce le retrait des eaux du Déluge.

    Et maintenant, voyons quelques-uns des émules de Noé dans quelques mythologies :

    • Chez les Sumériens, il s’appelle Ziusudra.
    • Chez les Akkado-Babyloniens, il s’appelle Utnapishtim. Dans la mythologie babylonienne, la légende correspondant au récit biblique du Déluge est l’épopée de Gilgamesh. Ce qui est marrant (et qu’Arte et National Geographic ne vous diront sans doute pas), c’est que l’« arche » d’Utnapishtim était en fait un vulgaire cube. Comment les créateurs de la légende ont-ils fait pour s’imaginer qu’un bateau d’une forme pareille pût prendre la mer ? Fluctuat et mergitur, les flots l’auraient secoué comme un dé à jouer dans un cornet happy ! L’arche de Noé, elle, par contre, d’après une étude menée par des ingénieurs navals coréens, n’aurait pas roulé de plus de 2 °, même par les mers les plus démontées, et même si elle avait roulé de 60 °, elle se serait rétablie toute seule comme une grande glasses. Voyez-vous, les christophobes aiment bien prétendre que parce que l’épopée de Gilgamesh et le récit du Déluge se ressemblent, l’un a donné naissance à l’autre (et ce, en dépit du paganisme grossier du 1er, en contraste avec le strict monothéisme du 2eno). Ça ne leur viendrait pas à l’esprit (ils s’en gardent bien) que l’Enuma Elish et Atrahasis représentent plutôt de grossières déformations du récit du Déluge qui ont surgi après la dispersion à Babel…
    • Chez les rois du surf, il s’appelle Nu’u wink2. Dans la légende hawaïenne aussi, le dieu Kane met un arc-en-ciel dans les cieux pour montrer son approbation à Nu’u.

    Bill Cooper, du Creation Science Movement (à ne pas confondre avec Milton William Cooper, le théoricien du complot), nous régale avec le cas fascinant de l’ethnie chinoise Miautso :
    « J’ai construit la généalogie patriarcale suivante à partir de la traduction par Edgar Truax1 des traditions orales du peuple Miautso de Chine. Ils étaient un autre peuple ancien qui se considérait comme descendant de Japhet, et qui se souvenait d’autres patriarches dont les noms figurent également dans le récit de la Genèse. Ils se sont avérés posséder déjà ces connaissances sous la forme d’anciens couplets quand les missionnaires chrétiens les ont rencontrés pour la première fois. En outre, ils étaient en possession de souvenirs étonnamment précis de la Création et du Déluge, et certains des détails précis de leurs récits coïncident presque exactement avec celui de la Genèse. S’étant d’abord installés dans ce qui est aujourd’hui la province chinoise du Jiangxi , d’où ils ont ensuite été chassés par les Chinois, ils prétendent qu’ils ne sont pas eux-mêmes de sang chinois, et cela est confirmé par leur insistance à dire qu’ils sont les descendants de Japhet, c-à-d d’origine indo-européenne. Les traditions orales dans laquelle la généalogie des Miautso a été conservée doivent leur pureté au fait qu’elle ont été récitées fidèlement et en entier lors des funérailles, des mariages et autres occasions publiques depuis des temps immémoriaux. »2


    La généalogie de l’ethnie chinoise Miautso. Les hommes sont en gras et les femmes en italique.

    Légende

    1. Patriarche-poussière : il s’agit de la traduction par Truax du nom original, pas d’une transposition. Nous voyons qu’il représente Adam wink2, la version de son nom dans la langue Miautso (comme en hébreu, en akkadien, etc.), avec la terre, ou l’argile, la substance à partir de laquelle il a été créé.
    2. Se-teh : le Seth de la Bible wink2.
    3. Lu-su : voici les noms du livre des générations d’Adam (Gen. 5) qui suivent celui de Seth : Énosch, Kénan, Mahalaleel, Jéred, Énoch et Mathusalem. On pourrait identifier le nom Lu-su comme une corruption de l’un des éléments de Mahalaleel. Sinon, il n’est pas identifiable.
    4. Geh-lo : une corruption, peut-être, de l’élément final du nom de Mathusalem. Sinon, il n’est pas identifiable.
    5. La-ma : le Lamek de la Bible, père de Noé wink2.
    6. Nu-ah : Noé glasses. Dans la tradition Miautso, Nu-ah était un juste a qui Dieu avait commandé de construire une grande arche. La libération de la colombe de l’arche est mentionnée, elle fait partie d’une relation très vivante et plutôt terrifiante du Déluge lui-même, ainsi que du séchage final de la terre.
    7. Ga Bo-lu-en : sans compter certaines traditions juives, cette dénomination de la femme de Noé est intéressante et rare. La Genèse ne donne pas son nom.
    8. Lo Han : le Cham de la Bible wink2. La généalogie des patriarches identifiables suivants est racontée avec une vive description de l’épisode de Babel et de la confusion des langues. Le récit relate ensuite la dispersion des nations à Babel sur toute la planète. Il s’agit d’une préservation surprenante de la connaissance antique, car les Miautso, au moment de leur première rencontre avec les missionnaires, n’avaient aucune notion de la rotondité de la Terre.
    9. Cu-sah : le Cusch de la Bible wink2.
    10. Me-saï : le Mitsraïm de la Bible wink2.
    11. Lo Shen : le Sem de la Bible wink2.
    12. E-lan : l’Élam de la Bible wink2.
    13. Nga-shur : l’Assur de la Bible wink2.
    14. Lo Jah-phu : le Japhet de la Bible wink2.
    15. Go-Men : le Gomer de la Bible wink2.
    16. ??? : Un patriarche anonyme.
    17. Tu-tan : Il s’agissait d’un nom adopté.
    18. La liste de patriarches et de matriarches qui suit indiquent le sérieux avec lequel les Miautso préservaient leurs généalogies, tout comme de nombreux autres peuples antiques.
    19. 11 enfants ou tribus : selon les Miautso eux-mêmes, de ces onze enfants ou tribus, 5 ont formé le peuple Miautso, et 6 se sont entremêlés avec l’envahisseur chinois.


    La Grande Muraille de Chine

    Tant que nous sommes en Chine, et si on en profitait pour visiter un coup la Grande Muraille wink2 ? Il paraît qu’elle a 4 500 ans, comme par hasard. Or, voyez ce « graffiti » retrouvé dessus :

    Alors, ça ne vous dit rien, un grand navire avec 8 personnes dessus wink2 ?

    1. Truax, E., « Genesis According to the Miao People ». Article Impact. 04/1991. Institute for Creation Research. P0 Box 2667. El Cajón. Californie 92021. USA. Revenir au texte.
    2. Cooper, B., « After the Flood ». Revenir au texte.

    votre commentaire
  • Survol de quelques théories scientifiques créationnistes sur le Déluge

    Comme nous l’avons vu dans le 1er épisode, le problo n° 1 à propos du Déluge divin consiste à savoir d’où venait toute cette eau et où elle est allée.

    Pour commencer, nous devons réaliser qu’il ne faut pas chercher d’office des miracles là où la parole de Dieu ne dit pas de manière expresse qu’il y a eu miracle, c-à-d une intervention directe de Dieu qui utilise son pouvoir pour réaliser quelque chose d’impossible selon les lois de la nature (comme quand Il a ressuscité Lazare). En l’occurrence, le Déluge est un châtiment, mais la Bible ne dit nulle part qu’il s’agit d’un miracle.
    Prenez la sécheresse au temps d’Élie (1 Ro. 17) par exemple. Ce phénomène est le fait de Dieu, bien entendu, mais il peut s’expliquer par des phénomènes naturels. Il n’y a rien là de contraire aux lois de la nature, ni qui les transcende, mais ça n’atténue en rien l’importance du châtiment correspondant. Par contre, la Bible mentionne clairement la nature miraculeuse de l’ouverture de la Mer Rouge et de la résurrection du Christ.

    En résumé, Dieu agit de 2 façons dans notre monde physique : d’une part de manière ordinaire, par Sa sustentation de tout ce qui existe et par les processus qui régissent notre monde (Col. 1:17), et d’autre part de manière extraordinaire, par les miracles (Ex. 15:11).

    Je tiens à faire remarquer que, au contraire de ce que les incroyants chouinent, Dieu ne triche pas avec les lois de la nature quand il accomplit un miracle, mais Il y rajoute Son pouvoir. Un exemple : je ne peux pas léviter au-dessus de l’eau par mes propres moyens, car une des lois de la nature, à savoir celle de la gravité, m’en empêche. Par contre, si je suis suspendu par une échelle de corde à un hélicoptère, je peux le faire avec aisance grâce à la force ascensionnelle fournie par le rotor de l’hélico glasses. Les amateurs de comics ou de mangas verront facilement où je veux en venir wink2.

    Miracle, mon frère happy

    La parole de Dieu nous dit que la Création a pris fin au 6e jour (Ex. 20:11). Voilà pourquoi, si elle ne mentionne pas qu’il y a eu miracle (tel que décrit plus haut), nous ne devons pas invoquer tout de go un miracle que la science ne pourrait pas expliquer sitôt que nous nous heurtons à une difficulté dans l’explication d’un état de choses ou un évènement, mais nous devons rechercher une explication scientifique.
    Pour cette raison, la foi judéo-chrétienne représente le seul terreau dans lequel la science puisse se développer (et se soit développée) de manière pérenne : c’est la seule religion qui affirme que le monde a été créé par un Dieu (Gen. 1:1) d’ordre (1 Cor. 14:33) Qui ne fait pas joujou avec les lois qu’Il a établies pour le faire fonctionner (Ex. 20:11), et Qui engage les hommes à explorer et étudier Sa Création pour leur bénéfice (Gen. 1:28, le dominium terræ) sans avoir, genre, à sacrifier une chèvre et se baigner dans son sang comme ça se fait encore dans plusieurs endroits de mon pays. Mais si ce sont Zeus et sa clique qui dirigent le monde, qu’est-ce qui les empêche de tripatouiller les lois de la nature comme bon leur semble (surtout sachant comme les Olympiens sont capricieux dans la mythologie wink2) ? Ou alors, si l’Univers est l’esprit de Dieu, comme disent les New Ageux, qu’est-ce qui l’empêche de changer d’avis et donc de pensée happy ? Il ne s’agit pas d’une coïncidence si la science européenne a connu un essor foudroyant juste après la Réforme protestante, lorsque l’homme du commun a eu accès à la Bible dans sa propre langue wink2. Ça s’est d’ailleurs fait sentir à la bataille navale de Lépante (1571), quand la flotte de la Sainte Ligue, bien qu’inférieure en nombre d’hommes, a écrasé la flotte ottomane grâce à ses canons. Le blème, voyez-vous, avec l’Islam, c’est que l’on ne peut connaître Allah (car il est trop grand pour cela), et malgré le progrès fourni grâce aux dhimma (pluriel de dhimmi) chrétiens et juifs, celui-ci était voué à ne pas durer et ce qui devait arriver arriva lorsque le calif Al Qadir, en 1019, fit lire au palais et dans les mosquées une épître par laquelle il interdisait toute nouvelle exégèse du Coran (en dépit de la doctrine de l’ijtihad, ou effort de réflexion, héritée de la vision du monde biblique), et que cela devint un crime que de remettre en question la suffisance du Coran par l’étude de la nature winktongue.
    Tout ça pour vous dire que ce sont pour ces raisons que les scientifiques créationnistes ont entrepris de rechercher une explication scientifique au Déluge.

    Joseph Dillow Larry Vardiman
    Joseph Dillow Larry Vardiman

    Sur la base de Gen. 1:6-8 et 7:11, le Pr. Joseph Dillow a formulé l’hypothèse qu’une couche de vapeur recouvrait la planète avant le Déluge (théorie de la voûte de vapeur ou de la canopée).

    Le Pr. Larry Vardiman a légèrement amélioré la théorie et formulé l’hypothèse que « les eaux qui sont au-dessus de l’étendue » étaient un anneau de particules de glace qui orbitaient au niveau de l’Équateur (comme pour Vénus).

    Ils ont déclaré aussi, de concert avec d’autres scientifiques, que cette couche de vapeur assurait un climat subtropical-tempéré sur toute la Terre, même aux Pôles. C’était ainsi que les végétaux croissaient et foisonnaient à souhait à cette époque, ce qui explique l’abondance de fossiles végétaux (et de dinosaures) et d’énergie fossile sous terre. Elle aurait aussi assuré un taux d’oxygène supérieur au taux actuel et qui aurait favorisé le gigantisme de plusieurs espèces de l’époque, ainsi que la longévité des antédiluviens. Un des éléments de preuve en faveur de cette théorie est la découverte en Antarctique de charbon contenant des fossiles de végétaux qu’on ne trouve pas sous des latitudes aussi froides. Au passage, c’est la théorie à laquelle adhérait Kent Hovind quand il a filmé les vidéos de séminaires créationnistes qui tournent sur le net (dans les années 1990).

    Il y a toutefois 2 problèmes insurmontables à cette théorie, et même Dillow et Vardiman l’ont reconnu :

    • il n’existe aucun processus connu aujourd’hui qui permettrait à une quantité d’eau suffisante pour provoquer une violente pluie mondiale ininterrompue sur 40 jours et 40 nuits de flotter dans l’atmosphère.
    • Même si c’était le cas, le 2d problème, mais pas le moindre, consiste en ce que la vapeur d’eau est le gaz qui provoque le plus fort effet de serre, bien supérieur à celui du gaz carbonique (c’est juste que le CO2 est plus médiatique quand il s’agit de taxer des impôts aux citoyens qui vont en voiture faire les courses winktongue), et si cette voûte avait existé, la température à la surface de la Terre avant le Déluge aurait été de 450 ° C oh ! Même sur Vénus, il fait (un peu) moins chaud ! En fait, même dans un four, il fait moins chaud !

    Vous ne vous étonnerez guère si cette théorie est tombée en désuétude dans les cercles scientifiques créationnistes, d’autant plus qu’il en existe d’autres, tout à fait rationnels, qui permettent d’expliquer une pluie de 40 jours (« les écluses des cieux s’ouvrirent » ne représente qu’une façon de le décrire, comme quand nous disons qu’il tombe des hallebardes).
    Il n’existe pas de preuve qu’une concentration supérieure en oxygène dans l’atmosphère cause le gigantisme, à part chez certains insectes. De plus, il existe d’autres moyens d’expliquer des végétaux tropicaux en Antarctique, mais ce sera pour un autre épisode ^^. Quant à la longévité des antédiluviens, la meilleure explication possible est d’ordre génétique : le gène correspondant disparut après le goulot d’étranglement génétique que causa le Déluge, lorsque l’humanité se retrouva réduite à 4 couples.
    D’ailleurs, en parlant de Kent Hovind, il a la teuco, mais le problème est que l’on diffuse des vidéos de lui qui doivent bien dater d’il y a 20 ans, et si ça se trouve, même lui ne croit plus à cette théorie… Rester à jour constitue une exigence incontournable, surtout en notre époque d’internet et d’information à grande vitesse, pour ne pas attirer inutilement le ridicule sur notre foi et, par corollaire, le blasphème sur le nom de notre Seigneur bien-aimé, avec des arguments réfutés ou obsolètes depuis belle lurette.

    Walt Brown
    Walt Brown

    Le Pr. Walt Brown a avancé une autre théorie selon laquelle l’eau se trouvait à 15 km sous terre : c’aurait été une couche d’1 km d’épaisseur qui aurait jailli lors du Déluge. Cela permettrait d’expliquer la nature des « les sources du grand abîme » (Gen. 7:11), ainsi que les bouleversements tectoniques de ce moment-là (Hab. 3:10).

    Voici le problème insoluble avec cette théorie : les différentes couches à l’intérieur de la planète ne tournent pas à la même vitesse. C’est pour ça que la tectonique des plaques (rien à voir avec la danse tongue). existe. Alors si l’on y rajoutait encore une couche d’eau, ça créerait un effet de roulement à billes qui détruirait l’écorce terrestre.

    D’accord, ces savants n’ont pas trop réussi dans leur tentative d’expliquer le Déluge, toutefois, leur recherche a généré une saine réflexion sur le sujet qui nous a permis d’en savoir plus sur les éléments de preuves scientifiques en faveur du Déluge. Cela nous a donné aussi de bonnes bases pour de nouvelles recherches qui nous rapprochent toujours plus de la vérité.

    Mais comment expliquer le Déluge, à la fin ? Vous aurez la réponse dans le prochain épisode ^^.


    votre commentaire
  • La Tectonique des Plaques Catastrophique (TPC)

    D’où venait donc toute l’eau du Déluge et où s’en est-elle allée ? Il y a pourtant une réponse toute simple : dans les océans wink2.

    Dans cette épisode et les suivants, nous allons examiner la meilleure théorie en date pour expliquer les indices scientifiques en faveur du Déluge : la Tectonique des Plaques Catastrophique (TPC), que nous devons en majorité au Pr. John Baumgardner.

    Pr. John Baumgardner
    Pr. John Baumgardner

    Baumgardner a travaillé 27 ans au Laboratoire National de Los Alamos (le lieu de naissance de la bombe atomique). Il se distingue dans le domaine de la modélisation par ordinateur des couches internes de la Terre. Les observations satellite ayant avéré la tectonique des plaques, il a entrepris de déterminer le moment où ce phénomène a commencé (après la création du monde).

    Et si nous révisions nos leçons de S.V.T. un coup cool ?

    La « zone de subduction » sur le schéma ci-dessus représente un lieu où la croûte terrestre s’enfonce petit à petit dans le manteau, fond et se dissout dans le magma. Bien entendu, ça ne veut pas dire que l’écorce terrestre va disparaître happy, car l’écorce se forme au niveau des dorsales océaniques, où le magma surgit lentement et se solidifie pour devenir du basalte.

    Baumgardner a donc découvert, par l’élaboration d’une théorie, l’expérimentation et la modélisation par ordinateur, que les plaques tectoniques se sont enfoncées à plusieurs mètres par seconde au début.

    Pour faire la modélisation, Baumgardner a divisé la Terre en 32 couches, puis divisé chacune d’elles en de nombreuses cellules :

    Il a appliqué à chaque cellule les données dont nous disposons : densité, pression, température, épaisseur, viscosité… Une fois qu’il a eu fini, il a mis tout ça dans un programme qu’il a fait tourner sur 2 super-ordis Cray connectés. Il a constaté que la vitesse d’enfoncement des plaques atteignait un maximum de 7 m/s. 20 jours après, la plaque atteignait le fond du manteau, à 2 900 km sous terre.

    Existe-t-il un indice d’une catastrophe mondiale récente (de quelques milliers d’années en arrière) dans le manteau ?

    Pour que vous compreniez bien ce qui va suivre, imaginez un creuset rempli d’une eau réchauffée de façon uniforme (pour éviter les courants de convection). Que se passe-t-il si l’on y met un glaçon ? Avec le temps et le principe de Carnot, le glaçon fondra en eau froide, qui se réchauffera jusqu’à atteindre la même température que l’eau ambiante.

    Ainsi, si un morceau de l’écorce océanique a plongé dans le manteau il y a quelque 4 500 ans, il ne devrait pas avoir eu le temps d’atteindre la même température que le magma ambiant. Or, on peut sonder l’intérieur de la terre, et voici ce que ça donne :

    Le trait vert symbolise le Cercle de Feu du Pacifique.

    Je suppose que vous avez remarqué l’énorme morceau de roche froide sous cette dorsale-là.

    Voilà un élément de preuve pertinent que le déluge a pour cause un évènement tectonique mondial (Hab. 3:10). Voici ce qui a dû se passer : avant le déluge, il n’y avait qu’un seul super-continent (Gen. 1:9). Cette Pangée, morcelée en plusieurs plaques et dispersée par le déluge, a formé les continents d’aujourd’hui. L’écorce océanique, « recyclée » dans sa totalité dans le manteau, en a laissé place à une nouvelle.

    On trouve quelque chose de semblable sur Vénus, la « sœur de la Terre ». Au début des années 1990, la sonde Magellan de la NASA a mis en évidence qu’un évènement géologique catastrophique en a récemment recouvert la surface de basalte. En simple, la surface de Vénus a été recyclée il y a peu de temps. Les « terrains rayés », d’immenses plaines de basalte qui recouvrent presque toute la surface de la planète, en sont un élément de preuve.
    Il y a très peu d’impacts de météorite sur ces terrains, et même ces impacts ont des éjecta (poussières produites par l’impact) fins à côté. Cela nous indique que la surface de Vénus a dû se former il y a peu.


    votre commentaire
  • Comment la TPC a-t-elle causé le Déluge ?

    Nous pouvons voir sur ce schéma que le fond marin s’est enfoncé rapidement, entraînant avec lui l’écorce continentale. L’ancien fond marin a cédé la place à un nouveau, très chaud (puisqu’il s’agissait de magma récemment solidifié). Cela a réchauffé l’océan, causant une énorme évaporation. Voilà sans doute « les sources du grand abîme » du récit de la Genèse car, dans l’Ancien Testament, l’« abîme » (tehom, םוהת) désigne le fond des mers. Ensuite, toute cette vapeur est tombée en pluie pendant 40 jours et 40 nuits.

    La nouvelle croûte océanique, plus chaude, donc moins dense, s’est élevée d’1,6 km ; le niveau de la mer itou, immergeant le super-continent en plein morcèlement. On appelle cela l’« étape inondatoire » du Déluge.

    Nous pouvons en trouver des éléments de preuve dans les strates géologiques si nous n’oublions pas nos « lunettes bibliques ». En effet, nous devons nous rendre compte que tout le monde examine les faits au travers d’un parti pris, d’un formatage, tous les bons philosophes vous le diront (pourquoi croyez-vous que l’on ait besoin d’un procureur et d’un avocat au tribunal wink2 ?). Si quelqu’un prétend ne pas avoir de parti pris ou de formatage, alors soit ce n’est pas la bonne foi qui l’étouffe, soit ce n’est pas un être humain mais un légume smile.

    Voyez-vous, les christophobes et autres chrétiens du dimanche aiment bien se fiche de nous comme quoi nous sommes débiles de partir de la Bible pour analyser le monde qui nous entoure. Ce qu’ils n’ont pas l’air de comprendre, c’est qu’ils sont comme nous en ce sens qu’ils partent du parti pris que la Bible n’est pas vraie pour analyser le monde qui nous entoure happy, mais il est faux qu’ils aient analysé le monde qui les entoure sans parti pris puis en auraient conclu que la Bible n’est pas vraie sarcastic.

    En effet, dans tout système philosophique, il existe un fondement que l’on appelle les axiomes, c-à-d des idées que l’on ne peut démontrer uniquement par référence au système philosophique en question mais qu’il faut accepter… par la foi yes (par exemple, un axiome des maths modernes est que le chiffre 0 existe). On appelle cela le « principe d’incertitude de Gödel ». Pour les humanistes laïques, la théorie de l’évolution darwinienne, qui se base sur la parole d’hommes faillibles et pécheurs, constitue l’axiome de base. Pour nous les chrétiens, il s’agit de la Bible, la parole du Dieu infaillible et saint, source ultime de toute vérité cool.

    Si l’on regarde le Grand Canyon, on peut y voir 2 strates en particulier : le grès de Coconino et le schiste de Heremit, superposées sans le moindre interstice.

    Et pourtant, d’après la géologie évolutionniste, 10 millions d’années séparent ces 2 couches. Si tel est le cas, comment se fait-il que l’érosion n’ait pas raboté la strate du bas oh ? Leur contact fait penser à des pièces de puzzle eek ! Les uniformitaristes n’arrivent pas à expliquer cette contradiction de manière satisfaisante… En fait, si 10 millions d’années ont passé entre ces 2 couches, il devrait y avoir un petit canyon dû à l’érosion dans le schiste de Heremit arf.

    Encore un autre problème colossal pour les uniformitaristes : le grès de Coconino recouvre une surface de quelque 518 000 km² en Amérique du Nord, à peu près la même surface en Europe, et l’on la retrouve même en Afrique ! Comment diantre une strate géologique aussi immense a-t-elle pu se déposer s’il n’y a jamais eu de Déluge mondial oh ??? Mais si nous acceptons cette dernière possibilité, nous expliquons avec facilité les faits cités plus haut : quand un flot d’eau charrie des sédiments de grains différents, il les dépose selon la finesse de leur grain (comme un peintre en bâtiment qui met plusieurs couches sur le mur qu’il peint), du plus fin au plus grossier, et les strates déposées se superposent sans un interstice.

    Le plus grand canyon sur Terre représente un autre élément de preuve d’un déluge planétaire dans le passé. Je ne parle pas du Grand Canyon, mais du canyon de Monterrey, à 2 700 m sous la surface du golfe du Mexique. Comment un canyon plus grand que le Grand Canyon a-t-il bien pu se former sous la mer oh ? La mer ne coule pas, comme dirait l’autre, ce qui fait qu’il n’y a pas d’érosion au fond he. Les uniformitaristes esquivent ce problème, mais avec la parole de Dieu, pas de problème cool.

    Dans le cadre de la TPC, une fois la croûte océanique recyclée, sa vitesse d’enfoncement a a baissé de plusieurs m/s à quelques cm/an, la même vitesse de croissance que nos ongles smile, qu’elle a conservé jusqu’à aujourd’hui.

    On appelle cela l’« étape récessive » du Déluge.

    À votre avis, quel effet peut bien avoir une masse d’eau ensevelissant la terre ferme sous 2 ou 3 km de profondeur lorsqu’elle se retire wink2 ? L’écoulement en feuille a dû se transformer en écoulement en canal, et creusant entre autres le canyon de Monterrey. Voilà la seule explication satisfaisante de la formation de ce canyon dont nous disposons jusqu’à maintenant.

    Encore un élément de preuve qui pointe dans cette direction :

    Nous voyons sur l’image une strate de roches friables au-dessus et une de roches dures en-dessous. Si la strate du haut a subi des millions d’années d’érosion, pourquoi une surface aussi plate happy ? La raison ne penche-t-elle pas plutôt vers une explication par un Déluge qui aurait déposé ces strates et aussi nivelé celle du haut glasses ?

    Peut-être certains me répondront-ils : « L’Everest culmine à 8 848 m au-dessus du niveau de la mer. Et pourtant tu nous dis là que les eaux du Déluge ne faisaient que 3 km de haut. Or, la Bible dit : « toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes » (Gen. 7:19). Oses-tu prétendre que l’Everest aussi a été recouvert ? »

    Jacques-Yves Cousteau
    Jacques-Yves Cousteau (1910-1997), océanographe

    Ce bon vieux commandant Cousteau va pouvoir nous aider :
    « Si la croûte terrestre était abaissée, avec les grands massifs montagneux comme l’Himalaya et les fosses abyssales océaniques comme la fosse des Mariannes nivelés, aucun terrain n’émergerait du tout. La terre serait recouverte par une couche uniforme d’eau – plus de 3 000 m de profondeur ! »1

    S’il n’y a pas eu de mouvement tectonique significatif avant le Déluge (on peut l’inférer à partir de Hab. 3:10), il ne devait pas y avoir de montagnes très élevées en ce temps-là. L’Himalaya provient de la collision de l’Inde et de l’Asie du Sud, qui ont fait plisser la croûte terrestre et émerger les immenses montagnes que nous voyons aujourd’hui. De même, il n’existait pas de fosses océaniques, car celles-ci se forment à proximité des dorsales océaniques.
    De plus, il y a une strate calcaire au sommet de l’Everest où l’on a retrouvé des fossiles marins wink2.

    Il est intéressant de noter que si l’on classe les livres de la Bible par ordre chronologique, celui de Job fait partie des 1ers. Il s’agit du 1er (selon cet ordre) où le mot « neige » apparaît (Job. 6:16). Nous savons que ce livre décrit des évènements qui se déroulent quelques siècles après le Déluge. Nous pouvons supposer que les antédiluviens ne connaissaient pas les écarts de température que nous connaissons aujourd’hui. Il n’y avait sans doute pas encore de montagnes qui atteignaient la limite des neiges éternelles à cette époque-là.

    1. Cousteau, J.-Y., « Le monde océanique de Jacques Cousteau », p. 17. Revenir au texte.

    3 commentaires
  • Quelques éléments de preuve en faveur du Déluge

    Michael J. Oard
    Michael J. Oard

    Nous avons vu dans les épisodes précédents que si l’on suit la TPC, on peut répondre à la question de savoir d’où vient toute l’eau du Déluge et où elle est allée : elle vient de la mer et elle est revenue à la mer.
    Un mot cependant : il ne s’agit là que d’un modèle scientifique, pas d’une parole d’Évangile ! Pour prendre une analogie à la Christophe Maé wink2, les modèles sont comme les châteaux de sable sur la plage. Si une vague les frappe, ils s’effondrent. Alors on construit de nouveaux châteaux de sable plus éloignés de l’eau, provisoirement hors d’atteinte. Tout comme nous pouvons réparer les châteaux de sable et rehausser leurs murs pour qu’ils opposent une meilleure résistance au vent et aux vagues, nous pouvons de même perfectionner ces modèles lorsque surgissent de nouvelles connaissances, mais nous n’avons jamais de certitude de détenir l’explication définitive. Et si un tsunami survient, il faut cesser toute construction wink2. Cette comparaison signifie que le modèle échafaudé doit être abandonné en entier lorsque de nouveaux faits invalidants interviennent ou lorsque le modèle se tient en contradiction avec les lois de la nature. Ce fut le cas avec la théorie de la canopée, et ce sera peut-être le cas avec la TPC.
    Il est d’ailleurs bon et souhaitable d’avoir plusieurs modèles scientifiques viables sous le coude, surtout quand il y a autant de variables inconnues wink2. Le géologue créationniste Mike Oard, critique sévère de la TPC, propose, lui, un modèle où des impacts de météorites ont précédé une tectonique verticale (en gros, les continents sont devenus les océans et vice-versa). Le fait que la majorité des sédiments diluviens se trouvent sur les continents et qu’il y en ait peu dans les océans (la marge continentale ne compte pas, elle a été créée lors de l’étape récessive du Déluge) représente un élément de preuve en faveur de cette théorie, mais elle aussi comporte ses propres problèmes, comme la TPC elle-même.

    Voici un fait scientifique qui s’accorde mieux avec l’idée d’un Déluge planétaire qu’avec l’uniformitarisme :

    Cette photo a été prise en Écosse. Les géologues connaissent bien la strate de grès rouge d’Écosse. Or, est-il besoin de le dire, le grès est une pierre dure.

    Alors, à votre avis, comment une strate de roche dure a-t-elle pu se plier comme ça sans se fissurer dans une perspective uniformitariste oh ? Impossible ! Une seule explication satisfaisante possible : un évènement catastrophique (le Déluge, bien sûr wink2) a déposé une grande quantité de grès, un évènement tectonique a plié la couche encore molle, puis celle-ci a ensuite durci sous la pression de l’eau et de la roche qui se trouvait au-dessus.

    L’existence des fossiles polystrates, c-à-d des fossiles qui traversent plusieurs strates, a de quoi stupéfier encore plus uniformitaristes. En voici un exemple :

    Le pointeur de la souris pointe sur un tronc d’arbre fossile polystrate.

    Et maintenant, si l’on part du point de vue uniformitariste, comment ces strates ont-elles pu se plier ainsi sans casser le tronc ???
    Imaginez un paquet de cartes avec une allumette dedans. Même David Copperfield n’arriverait pas à plier ce paquet de cartes sans casser l’allumette  oh !
    Par contre, si l’on adopte la TPC, ça devient beaucoup plus facile à expliquer : le tronc, arraché par le Déluge, s’est retrouvé enseveli dans des couches de sable, d’argile, de boue et d’autres sédiments. Les couches, compressées latéralement, se sont pliées, redressant le tronc d’arbre par la même occasion. Plus tard, des fluides minéraux ont remonté du fin fond du manteau pour fossiliser le tronc d’arbre en en remplaçant la cellulose par la pierre, provoquant le durcissement des sédiments par la même occasion.

    Voici d’où sortent les fluides minéraux en question :

    Qu’est-ce que la croûte océanique a entraîné avec elle quand elle a plongée dans le manteau ? De l’eau de mer, bien sûr. Lorsque cette croûte océanique imbibée d’eau de mer a atteint le manteau, les sels minéraux qu’elle contenait ont remonté sous forme de fluides hydrothermaux beaucoup moins denses que le magma environnant. Cela se pose en parfaite opposition avec l’enterrement progressif des cadavres suivi d’une fossilisation dont on rencontre les schémas dans tous les manuels de SVT de Terminale.

    D’après l’uniformitarisme, ces strates sédimentaires se sont formées petit à petit sur des millions d’années (d’où le nom), alors faut-il croire que ce tronc d’arbre s’est dressé pendant des millions d’années, intact face à l’érosion et aux autres agressions du monde extérieur ??? Là, je crois que ces gens-là nous prennent pour des cakes, vous ne croyez pas clown ?

    Encore un fait scientifique en faveur de la véracité de la Genèse :


    Des scientifiques ayant sondé l’intérieur de la Terre ont trouvé un grand réservoir d’eau égal en volume à l’Océan Arctique sous l’Asie de l’Est. La figure de gauche est une section de la Terre, prise à partir de la figure de droite, montrant les anomalies d’atténuation à l’intérieur du manteau à une profondeur d’environ 1 000 km. Dans les 2 images, le rouge symbolise une roche inhabituellement douce et friable que l’on croit saturée d’eau, et le bleu une roche inhabituellement rigide (le jaune et le blanc symbolisent des valeurs à peu près moyennes).

    Alors, comment une pareille quantité d’eau a-t-elle pu descendre dans le manteau autrement que par la TPC eek ? C’est vraiment une question, ce n’est pas de la rhétorique.

    Voici encore un fait scientifique qui fait mal au fondement des uniformitaristes, car il suffit à faire s’écrouler la seule théorie viable dont ils disposaient sur l’origine du charbon : d’après les uniformitaristes, de grandes quantités de végétaux ont chuté dans des marais à l’époque du Carbonifère, et ainsi, nous avons aujourd’hui des gisements de charbon et d’autres combustibles fossiles sous la terre. L’eau des marais aurait préservé les végétaux des bactéries, et donc de la décomposition, grâce à son acidité. Les végétaux se seraient accumulés petit à petit, puis compressés sous des sédiments pour se transformer en houille grâce à la chaleur et à la pression.

    Et pourtant, cette découverte suffit à faire s’écrouler tout cet échafaudage :

    Vous aurez remarqué que le tronc d’arbre polystrate traverse une couche de calcaire. Or le calcaire est basique (c-à-d. tout le contraire d’acide) oh ! La base et l’acide ne sont pas compatibles car ils s’annulent ! C’est d’ailleurs pour cela qu’il est bon de manger un peu de poudre de craie après avoir vomi, pour éviter que l’estomac ne s’acidifie.
    Cela signifie qu’il n’y avait pas de marais ! Voilà ce que c’est de ne pas suivre la parole de Dieu, après on se fiche la honte tongue...


    votre commentaire
  • La vérité sur l’arche

    Nous voici arrivé au dernier épisode, où nous remettrons les pendules à l’heure en ce qui concerne l’arche de Noé. Il le faut, ne serait-ce que parce que dans l’esprit de la plupart des gens, l’arche de Noé, c’est ça :

    Bon sang, c’est incroyable…Ceux qui dessinent des images pareilles ont-ils pris la peine de lire ce que la Bible dit de l’arche de Noé no ? Celle-ci n’a rien à voir avec cette espèce de baignoire en bois géante :

    Certaines personnes calées en ingénierie navale pourraient répondre : « Même aujourd’hui, nous sommes incapables de construire une barge en bois géante capable d’embarquer des animaux et de la nourriture en pagaille et de naviguer sur une mer démontée ! » Je pourrais mentionner que le snobisme chronologique, qui consiste à dire que les gens de l’Antiquité avaient des QI d’huitres sous MDMA et que ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que les gens ont évolué en foudres d’intelligence, est… snob, mais il s’agit là d’une vérité de la Palice happy. Par contre, il convient de mentionner le mécanisme d’Anticythère1 et la batterie de Bagdad (googlisez et vous verrez wink2).

    L’amiral chinois Cheng Ho, de la minorité musulmane Hui, eunuque favori de l’empereur Zhu Di, a entrepris, de 1405 à 1433 un voyage célèbre pour aller chercher des trésors en Inde, en Asie du Sud-Est, voire jusqu’au Mozambique – son nom a d’ailleurs été donné à 2 villages d’une île au large de l’archipel de Lamu, au Kenya, dont la population comprend des descendants de membres de l’équipage qui firent naufrage dans les environs.2 Sa flotte comprenait 300 vaisseaux dont une quarantaine de ces baochuan en tek et en bambou. Vous constaterez sur l’image ci-dessus qu’avec 122 m de long et 52 m de large (mesures approximatives basées sur l’estimation de la longueur d’un zhang sous la dynastie Ming3), chacun rivalisait de taille avec l’arche de Noé ! Même le São Gabriel, le vaisseau de Vasco de Gama, aurait pu tenir en entier sur le pont de l’un d’eux. Si les ingénieurs navals d’aujourd’hui n’arrivent pas à reproduire des bateaux en bois de cette taille, ce n’est pas notre problème : si les Chinois antiques y arrivaient, il n’y a pas de raison pour que c’eût été hors de portée de Noé ^^ ! Et je ne mentionnerai même pas les autres grands navires cités par la littérature antique, comme ce navire de guerre construit par Ptolémée IV Philopatôr (-221 – -204) de 137 m de long, 18 m de large et 22 m de haut jusqu’au plat-bord, avec 40 rangées de rames, une double proue, une double poupe, 7 béliers, 400 hommes pour manier les gréements et la voile, 4 000 rameurs et 2 850 hommes en armes pour un équipage total de 7 250 personnes wink2…).4

    Une autre illustration de ce snobisme chronologique : certains incroyants critiquent le modèle créationniste biblique parce que Noé a calfaté l’arche avec de la poix alors que le modèle implique que la houille et le pétrole ne se sont formés qu’après le Déluge. Une pareille critique ne prouve rien d’autre que l’ignorance crasse (ou la mauvaise foi) de ce genre de personnes, car il suffit d’un petit tour sur Wikipedia pour y constater la possibilité de fabriquer de la poix à partir de résine d’arbre.

    Voyez-vous, je suis persuadé que Noé a engagé du personnel pour construire son arche, mais qu’une fois le moment venu, ils ont refusé d’y monter malgré tout l’effort qu’ils y avaient mis, parce qu’ils n’en voyaient pas l’utilité. « Du moment que l’on a notre salaire, je veux dire, c’est bon, quoi. On va pas non plus prendre part à toutes ces c…ries. Et le monde va bientôt être détruit par-ci, et vous ne pouvez être sauvés si vous n’embarquez pas sur cette arche par-là… Complètement timbré, le vioque, franchement… »
    Mais nous savons la destinée finale de tous ceux qui se trouvaient hors de l’arche lorsque l’Éternel en a fermé la porte (Gen. 7:16, Lc. 17:27).

    Aujourd’hui, ils ne représentent plus que des souvenirs sur le point de s’effacer de la mémoire de l’humanité…

    De même, combien de personnes ont cette même mentalité de chrétien du dimanche aujourd’hui ? « Je vais à l’église parce que c’est la coutume et que j’ai été élevé toute ma vie dans cette tradition, mais je reste rationnel, je n’adhère pas à cette thèse du Salut, ne serait-ce que parce que c’est intolérant et mesquin. Pourquoi est-ce qu’on ne se laisse pas mutuellement tranquilles les uns les autres ? Je n’ai pas besoin d’un bouquin vieux de plusieurs milliers d’années pour m’apprendre à vivre une vie décente : je ne tue pas, je ne vole pas, je donne aux pauvres… »

    Ces gens n’ont aucune compréhension de l’infinité de la sainteté de Dieu. Il a le droit de nous juger pour nos péchés, que nous avons commis envers Lui (Ps. 51:4), d’autant plus que nous sommes tous pécheurs (Rom. 3:23).

    Il n’y a qu’une porte : Jésus Christ (Jn. 10:9). Il est la seule Voie (Jn. 14:6), la seule échappatoire à la colère de Dieu, à Son jugement et à Sa condamnation (Jn. 3:16). La responsabilité nous échoit, à nous les chrétiens, de montrer aux gens qui ne sont pas encore en Christ le chemin du Salut ; ceux qui ne veulent pas y passer subiront les conséquences de leur choix. Nous ne pouvons en aucun cas les forcer à l’emprunter, par contre, nous pouvons donner des réponses aux personnes en recherche qui se posent de sincères questions, pour raffermir leur foi, et aux moqueurs aussi, pour leur river le clou et les empêcher d’égarer la catégorie précédente ainsi que nos frères et sœurs en le Seigneur (1 Pi. 3:15-16).

    Que Dieu vous bénisse tous à fond.

    1. « Scientists unlock mystery of 2,000-year-old computer », CBC News, 30/11/2006. Revenir au texte.
    2. Anqi, L., « Zheng He’s Seven Voyages of Peace — An Earlier Era of Oceanic Exploration », rmhb.com.cn, 2014, in Nunn, W., « Amazing ancient Chinese treasure ships », Creation 37(1):12-13. Revenir au texte.
    3. Ward, S., « Chinese Whispers », academia.edu, Novembre 2006, in Nunn, W., « Amazing ancient Chinese treasure ships », Creation 37(1):12-13. Revenir au texte.
    4. Athénée de Naucratis, « Les Deipnosophistes », Livre 5, Section 203f–204b. Revenir au texte.

    votre commentaire
  • Johan Huibers, un Noé des temps modernes

    Johan Huibers, charpentier et chef d’une entreprise de construction de maisons en bois de son état, a fabriqué en 2007 une arche de Noé 2 fois plus petite que l’original. Il y a mis des cages avec des statues d’animaux grandeur nature en polyester. Les touristes (il y en a pas mal aux Pays-Bas) ont aussi pu y visionner un documentaire sur la vie et l’œuvre de Noé. Il y a aussi affiché des présentations des épisodes du Déluge, les murailles de Jéricho, une barque de pêche galiléenne et le Saint Sépulcre. Un guide répondait aux questions des visiteurs.

    Ça faisait déjà un bout de temps que Huibers pratiquait le ministère de l’évangélisation. Il dit qu’il a fabriqué cette arche pour attirer les gens vers le message de la Bonne Nouvelle, car ils n’ont pas la motivation d’aller à l’église. Pour la même raison, il a fabriqué une « mini-arche » (70 m de long, 15 m de large et 13 m de haut), pour pouvoir parcourir les cours d’eau et visiter d’autres villes, voire d’autres pays si possible.

    Il avait décidé de la construire cette arche après avoir lu le livre sur l’arche de Noé écrit par l’artiste néerlandais Rien Poortvliet. Il rassembla ensuite des informations sur l’arche de Noé. Par la grâce de Dieu, il obtint un tour à bois pour une bouchée de pain. Il utilisa 1 200 arbres (des pins norvégiens et des cèdres américains) transportés par 20 camions. Il fallut 20 bonnes semaines pour les débiter en planches.

    Huibers n’attend pas un 2e Déluge, cependant, il attend la 2e venue du Christ. Il affirme aussi que la société actuelle est malade. Il faut qu’il prêche le changement, comme l’a fait Noé à son époque. Il n’a pas pour but de faire peur aux gens mais de faire passer un message : « Choisissez de suivre Jésus tant que c’est encore possible. »
    Il a eu la satisfaction de voir certaines des graines semées par ce moyen éclore avant ses 75 ans cool : certaines personnes lui ont témoigné avoir trouvé le Seigneur grâce à son « arche ».

    Mieux encore : vers la fin de 2011, il a achevé la construction d’une arche de Noé grandeur nature !

    Huibers ayant déjà fait ses preuves, une banque lui a prêté de l’argent pour ce projet. Une église a aussi accepté de le soutenir. Heureusement que Dieu lui a accordé tous ces soutiens financiers car il a dû utiliser 12 000 pins suédois pour cette arche (il estimait que le « kopher » de Gen. 6:14 désignait le pin).
    Pour ne pas avoir de problème avec la bureaucratie, il a construit son arche sur 21 barges à fond plat attachées ensemble, chacune de 18,75X9,5 m. Il a dû aussi mettre du vernis ignifuge et une ancre à son arche pour que la bureaucratie la classifie comme une maison et pas un bateau winktongue. Elle l’a aussi obligé à la renforcer avec des structures en acier. De ce fait, Huibers a clairement fait comprendre qu’il lui aurait été plus facile de construire une arche exclusivement en bois, pour éviter que les christophobes de tout poil insinuassent que cela prouvait l’impossibilité de fabriquer un bateau tout en bois aussi grand.

    Il y a aussi mis 7 étages, au lieu des 3 de l’arche de Noé, pour utiliser tout l’espace. Il y a disposé des statues d’animaux en polyester comme avec la précédente, mais aussi de vrais animaux, comme des oies, des bœufs, etc. Il y a aussi placé des statues de dinosaures, dont un jeune tyrannosaure. Il y a inclus 2 amphithéâtres couverts pour les artistes et les prédicateurs.

    L’arche de ce Noé des temps modernes représente une manière pour lui d’afficher l’amour de Dieu. De voir une arche grandeur nature, ça vous donne une autre importance au récit biblique. De plus, les gens peuvent ainsi se rendre compte que la vraie arche de Noé n’a rien à voir avec la baignoire géante dépeinte par les moqueurs et les ignorants glasses. Désormais, Huibers souhaite amener cette arche dans un voyage évangélique autour du monde.

    Que Dieu vous bénisse tous.


    votre commentaire
  • Comment tous les animaux ont-ils trouvé place dans l’arche ?

    « La Bible ne peut pas dire la vérité », affirment les détracteurs de son inerrance, car, disent-ils, l’arche n’a pas pu transporter toutes les espèces d’animaux. Cette affirmation a persuadé certains chrétiens de nier le Déluge ou de ne croire qu’en un Déluge local qui impliquerait, en comparaison, peu d’animaux.
    Pour se laisser ainsi persuader, il ne faut pas avoir réfléchi bien longtemps arf... Par contre, le classique créationniste « The Genesis Flood » contient contient une analyse détaillée sur ce thème, effectuée en 1961 déjà ;1 le livre du Pr. John Woodmorappe, « Noah’s Ark: A Feasibility Study », représente une étude technique plus complète et plus à jour de cette question et de beaucoup d’autres en rapport.2

    Pr. John Woodmorappe
    Pr. John Woodmorappe

    Combien d’espèces d’animaux Noé a-t-il dû embarquer ?

    Gen. 6:19-20 : « De tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l’arche deux de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi : il y aura un mâle et une femelle. Des oiseaux selon leur espèce, du bétail selon son espèce, et de tous les reptiles de la terre selon leur espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi, pour que tu leur conserves la vie. »
    Gen. 7:2-3 : « Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle; sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre. »

    En hébreu, langue d’origine, le mot traduit dans ces passages et selon les versions par « bêtes », « bestiaux » ou « bétail » est « behémah », qui se réfère aux vertébrés en général. Celui traduit par « reptiles » ici est « rémès » : ce dernier a plusieurs sens dans l’Écriture et ici, il se réfère, selon toute vraisemblance, à ceux-là même que nous appelons aujourd’hui reptiles.3
    Est-il besoin de le rappeler, Noé n’a pas eu besoin de prendre les créatures marines, car un Déluge ne les menace guère d’extinction. En fait, certains incrédules devraient se décider à faire enfin preuve d’un peu d’intégrité intellectuelle et lire pour de bon le texte biblique lire2 ! Ils cesseraient alors leurs commentaires ridicules avec des baleines sur des passerelles d’embarquement et une arche abritant des bassins à poissons !

    Il est vrai que de grandes masses d’eaux tumultueuses chargées de sédiments représentent des pièges mortels, et que beaucoup d’espèces vivant dans les océans se sont sans doute éteintes à cause du Déluge, comme le montre le registre fossile. Le fait est cependant que si Dieu, dans sa sagesse, n’a pas souhaité préserver certaines créatures marines, ça ne regardait que Lui.
    Les végétaux non plus n’étaient pas nécessaires sur l’arche. Beaucoup de végétaux ont pu survivre sous forme de semence, et d’autres ont pu continuer d’exister sur des tapis flottants de toutes sortes de végétaux enchevêtrés, suffisamment petits, ont très bien pu survivre sur ces tapis.
    D’après Gen. 7:22, le Déluge a éradiqué tous les animaux terrestres qui respiraient par des narines, sauf ceux de l’arche. Les insectes et les arthropodes en général n’ont pas de narines, ils respirent par de minuscules pores (orifices des trachées et trachéoles) dans leur squelette externe (cuticule).


    Dieu a fait venir vers Noé tous les types d’animaux terrestres « ayant souffle de vie dans leurs narines » pour les préserver du Déluge.

    Qu’est-ce qu’un baramin ?

    Vous ne vous imaginez pas, j’espère, que Noé a embarqué 2 bergers allemands, 2 teckels, 2 lévriers, 2 labradors, 2 colleys, 2 cockers, 2 briards, etc. sur son arche smile ! Il n’a eu besoin que de 2 canidés, dotés d’une grande hétérozygosité (c.-à-d. qu’ils avaient plein de locus avec des allèles différents dans leurs gènes) ; en langage familier, on les qualifierait de corniauds smile. Si vous y regardez bien, vous verrez que la plupart des canidés actuels descendents d’un ancêtre commun qui devait ressembler au loup.
    Tout ça pour vous faire comprendre que Dieu a créé différentes sortes d’animaux comprenant en eux un importants potentiels de variation génétique dans certaines limites.4 À la différence des êtres humains, une catégorie plus large que ce que nous appelons une espèce représenterait les êtres vivants d’aujourd’hui, descendants de chacun de ces différents types. Dans bien des cas, ces espèces, issues d’un type originel donné (ce que l’on appelle dans les cercles créationnistes un baramin, de l’hébreu bara, créer, et mîn, espèce, type, sorte), se regrouperaient au sein de ce que les taxonomistes (les biologistes qui classent les organismes vivants dans des taxons, ou catégories) appellent un genre.

    Nom du taxon Exemple (Bergeronnette de Yarrell
    Famille Motacillidés
    Genre Motacilla
    Espèce alba
    Sous-espèce (ou variété) yarrellii

    Exemples de taxons dans le cas d’un oiseau

    Une définition commune de l’espèce est : groupe d’organismes qui se reproduisent entre eux (dans les faits ou potentiellement5), donnent naissance à une progéniture fertile et ne s’accouplent pas avec d’autres espèces. Cependant, la plupart des soi-disant « espèces » au sein d’un groupe ou d’une famille donnés n’ont pas fait l’objet d’un test pour vérifier leur capacité ou incapacité d’inter-accouplement arf. Et celles qui ont disparu ne peuvent bien sûr pas être testées smile. En fait, non seulement sait-on qu’il existe des croisements entre ce qu’on appelle des espèces, mais l’on connaît beaucoup d’exemples d’accouplements entre des genres, de sorte que le baramin pourrait, dans certains cas, correspondre à un taxon aussi élevé que la famille. Identifier le baramin avec le genre s’accorde aussi avec les Écritures, qui parlaient des « mîn » dans un sens facile à saisir par les Hébreux de l’époque sans qu’il fût besoin de recourir à des tests comme l’isolement reproductif. Woodmorappe s’en est tenu à cette définition pour obtenir une limite supérieure maximum pour le nombre d’animaux de l’arche.

    Cheval Zèbre Âne
    Cheval Zèbre Âne

    Ces 3 animaux sont dérivés d’un baramin commun :

    • Un âne et une jument donneront naissance à un mulet.
    • Un cheval et une ânesse donneront naissance à un bardot.
    • Un zèbre et un âne ou une ânesse donneront naissance à un zébrâne.
    • Un cheval ou une jument et un zèbre donneront naissance à un zébrule.
    Taureau Zébu Bison Buffle
    Taureau Zébu Bison Buffle
    • Un bison et une vache donneront naissance à un beefalo.
    • Un taureau et un bison femelle donneront naissance à un cattalo.
    • Une vache/un taureau et un yack donneront naissance à un dzo.
    • Un zébu et un yak donneront naissance à un zopiok (mâle) ou une zoom (femelle).

    Toutes les races de bovins domestiques descendraient des aurochs,6 de sorte qu’il devait y en avoir 14 dans l’arche (car ils sont rituellement purs). Les aurochs eux-mêmes pourraient provenir d’un ancêtre originel bovin qui aurait aussi donné les bisons et les buffles.

    Lion Tigre Jaguar Léopard (ou panthère)
    Lion Tigre Jaguar Léopard (ou panthère)
    • Un lion et une tigresse donneront naissance à un ligre.
    • Un lion et un jaguar femelle donneront naissance à un liguar.
    • Un lion et une panthère donneront naissance à un liard.
    • Un tigre et une lionne donneront naissance à un tigron.
    • Un tigre et un jaguar femelle donneront naissance à un tiguar.
    • Un tigre et une panthère donneront naissance à un tigard.
    • Un jaguar et une lionne donneront naissance à un jaglion.
    • Un jaguar et une tigresse donneront naissance à un jaguatigre.
    • Un jaguar et une panthère donneront naissance à un jaglep.
    • Un léopard et une lionne donneront naissance à un léopon.
    • Un léopard et une tigresse donneront naissance à un léotigre.
    • Un léopard et un jaguar femelle donneront naissance à un lépjag.
    • Avec un menu pareil, non seulement pouvons-nous affirmer sans crainte que le lion, le tigre, le jaguar et le léopard descendent d’un ancêtre originel commun, mais la maison Lion Noir vous souhaite bon appétit clown.

    Woodmorappe a obtenu chiffre de 8 000 genres, y compris ceux éteints. Ainsi, environ 16 000 animaux auraient embarqué à bord de l’arche – les animaux terrestres purs comprenaient 7 couples de chaque sorte, mais ils n’étaient pas nombreux, cf. Lev. 11:2-3, 9, 21-22 et De. 14:4-6, 9 (selon le principe inviolable de l’herméneutique selon lequel on interprète l’Écriture avec l’Écriture, les catégories d’animaux purs qui s’appliquaient à l’époque de Moïse étaient applicables à celle de Noé). En ce qui concerne les genres éteints, certains paléontologues ont tendance à donner à chacune de leurs nouvelles découvertes un nouveau nom de genre (qui n’est pas attiré par la célébrité ?). Mais avec cette façon de faire arbitraire, le nombre de genres éteints a sans doute été fort surestimé.

    Considérez les sauropodes, ces gigantesques végétariens, les plus grands des dinosaures, tels que le brachiosaure, le diplodocus, etc. On cite en général le chiffre de 87 genres de sauropodes, mais seuls 12 d’entre eux sont considérés « établis avec certitude » et 12 autres comme « assez bien établis » arf.7

    Et les dinosaures ?

    On soulève souvent le problème de l’impossibilité pour Noé de faire rentrer dans l’arche les gigantesques dinosaures. Disons d’abord que sur les 668 genres estimés de dinosaures, seuls 106 pesaient plus de 10 t à l’âge adulte. Ensuite, la Bible ne dit pas que les animaux devaient être adultes. Les plus gros animaux étaient sans doute représentés par des spécimens jeunes, voire très jeunes (les bébés dinosaures étaient tous petits, car les œufs, même ceux des plus gros dinosaures, ne dépassaient pas la taille d’un ballon de football). Bien que cela puisse paraître surprenant, la taille moyenne de tous les animaux sur l’arche devait presque à coup sûr avoisiner celle d’un petit rat ; si l’on en croit les tableaux mis à jour de Woodmorappe, seuls 11% d’entre eux étaient nettement plus grands qu’un mouton.

    Et les bactéries ?

    Un autre problème souvent mis sur le tapis par les athées et les évolutionnistes théistes concerne la manière dont les bactéries pathogènes ont survécu au Déluge. Ils s’agit d’une question capitale, car elle suppose que ces germes étaient aussi spécialisés et infectieux qu’aujourd’hui, de sorte que les habitants de l’arche auraient dû souffrir de toutes les maladies infectieuses que l’on connaît de nos jours smile. Mais les bactéries devaient avoir plus de robustesse dans le passé et n’ont sans doute perdu qu’assez récemment la capacité à survivre dans différents hôtes ou indépendamment d’un hôte. En fait, même de nos jours, beaucoup de bactéries peuvent survivre dans des insectes vecteurs ou des cadavres, ou dans un état déshydraté ou congelé, ou peuvent être transportées par un hôte tout en restant inoffensives. En outre, la dégénérescence des hôtes aurait pu permettre aux microbes de provoquer des maladies alors que, dans le passé, les mêmes microbes ont pu vivre, par exemple, dans les intestins de l’hôte sans pour autant en provoquer. Une telle diminution de la résistance concorderait avec la dégénérescence générale des êtres vivants depuis l’entrée du péché dans le monde.8

    L’arche avait-elle la place pour toutes les sortes d’animaux nécessaires ?

    L’arche mesurait 300x50x30 coudées (Gen. 6:15), soit environ 137x23x13,7 m, ce qui donne un volume de 43 200 m3. À titre de comparaison, ce volume équivaut à 522 wagons de marchandises, chacun d’eux pouvant transporter 240 moutons (le rêve pour l’éleveur ovin clown).

    Si les animaux occupaient des cages de dimension moyenne de 5x5x3 dm, c’est-à-dire 75 L, les 16 000 animaux n’ont occupé que 1 200 m3, soit 14,4 wagons de marchandises. Même si un million d’espèces d’insectes avaient également été à bord (ce qui n’est pas le cas, on l’a vu plus haut yes), cela n’aurait cependant constitué aucun problème, car ils n’exigent guère d’espace wink2. Admettons que chaque paire ait été placée dans des cages d’1 dm d’arête, soit 1 L, en moyenne ; toutes les espèces d’insectes auraient tenu dans un volume total de 1 000 m3, soit 12 autres wagons de marchandises. Il nous resterait donc 5 trains de 99 wagons chacun (si, si, ça existe au Burkina-Faso tongue) pour la nourriture, la famille de Noé et des dégagements pour les animaux et la circulation de l’air. Gardons à l’esprit qu’il ne s’agit là que d’une spéculation, pour prendre une marge maximale qui empêche les christophobes de pinailler wink2.

    Calculer le volume total constitue une excellente idée, car cela démontre que l’arche disposait de tout l’espace nécessaire pour abriter les animaux, et que l’espace restant permettait largement d’entreposer la nourriture, circuler, etc. wink2. Pour utiliser au maximum l’espace de l’arche et aménager de nombreux espaces vides pour la circulation de l’air, Noé et Cie ont pu empiler les cages, la nourriture se trouvant au-dessus (ou tout près) pour réduire la manutention nécessaire à l’alimentation des animaux. Nous imaginons ici ce qu’a pu représenter une situation de nécessité, nous ne décrivons pas là des appartements de luxe smile. Ceux qui mettent en doute le récit biblique ont surestimé l’espace nécessaire au dégourdissement des animaux ; l’espace prévu dans l’arche suffisait amplement glasses.

    Même sans empilement des cages pour gagner de la place au sol, aucun problème ne se serait posé. Woodmorappe a démontré, à partir des recommandations habituelles d’espace libre requises selon les différents animaux, que la totalité des animaux dans l’arche aurait nécessité moins de la moitié de l’espace disponible sur ses 3 étages. Cet agencement permet d’entreposer des quantités maximales d’eau potable et de nourriture au-dessus des cages à proximité des animaux.

    La nourriture

    L’arche contenait sans doute des aliments nutritifs sous forme sèche et condensée et, pour une bonne partie, de la nourriture concentrée. Noé a pu nourrir le bétail avec des grains, plus du fourrage pour les fibres. Woodmorappe a calculé que le volume de l’arche réservé à la nourriture équivalait à environ 15 % du volume total de l’embarcation. L’eau potable en aurait pris moins de 10 %, voir moins car, avec leur intelligence, Noé et Cie ont dû songer à recueillir l’eau de pluie par des tuyaux dans des récipients, ce n’était pas ça qui manquait happy.

    Noé et Cie croulaient-ils sous la m... ?

    Ne riez pas, il s’agit là du genre de questions que les christophobes aiment balancer he !
    Il existe plusieurs manières de réduire le travail d’évacuation des excréments de ces milliers d’animaux au minimum : construire des planchers inclinés ou des cages grillagées qui permettent que les déjections animales tombent loin des animaux et soient évacuées au-dehors ou éliminées par lombricompostage (transformation en compost au moyen des vers de terre), ce dernier système pouvant présenter l’avantage supplémentaire d’une réserve de vers comme source de nourriture. Une épaisse litière peut parfois durer un an sans nécessiter de renouvellement. Des substances absorbantes (par exemple la sciure, les copeaux de résineux et surtout la mousse de tourbe) permettent de réduire le taux d’humidité et, en conséquence, les odeurs).

    L’hibernation

    Même en supposant que les animaux respectaient des cycles de veille et de sommeil normaux, les caractéristiques de l’arche (espace requis, nourrissage, évacuation des excréments) convenaient tout à fait. Si les animaux avaient hiberné, les précautions à leur intention auraient alors été minimales. On a entendu des créationnistes suggérer qu’à l’occasion du Déluge, Dieu a créé, ou amplifié, l’instinct d’hibernation des animaux, mais la Bible n’en dit rien (pour le confirmer ou l’infirmer), évitons le dogmatisme.

    Certaines personnes affirment que le fait qu’il a fallu embarquer de la nourriture interdit de penser que les animaux aient hiberné, mais il n’en est rien. L’image d’Épinal d’animaux qui hibernent sans discontinuer pendant tout l’hiver ne correspond pas à la réalité : les animaux ont, de temps en temps, besoin de se nourrir.

    Conclusion

    Récapitulons les points principaux :

    • les baramin, ou catégories originelles d’êtres vivants, englobent chacun plusieurs de ce que nous appelons dans un sens scientifique les espèces.
    • Noé n’a embarqué que des animaux terrestres qui respirent par des narines.
    • Il a vraisemblablement pris des jeunots pour représenter les animaux les plus grands.
    • Il y avait plus qu’assez d’espace pour les animaux, la nourriture et la boisson, avec du reste pour se dégourdir.
    • Pour des personnes aussi intelligentes que Noé et Cie, il était aisé d’entretenir l’hygiène de l’arche.
    • Le Déluge n’a pas détruit tous les microbes.

    Nous avons démontré ici que la Bible offre un terrain solide de réflexion purement intellectuelle (comme, par exemple, pour les thèmes relatifs à l’arche de Noé). Beaucoup de chrétiens pensent que ce livre n’est bon qu’à susciter la foi et donner de la morale, et que le domaine scientifique ne relève pas de son ressort. Mais Jésus Christ lui-même a dit à Nicodème :
    « Si vous ne croyez pas quand Je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand Je vous parlerai des choses célestes ? » (Jn. 3:12)

    Si la Bible est susceptible de se tromper sur des déclarations vérifiables concernant, notamment, les domaines de la géographie, de l’histoire et de la science, pourquoi lui faire confiance quand elle discourt sur la nature de Dieu, sur la vie après la mort, sur toutes choses hors du domaine du vérifiable ? Entretenir une foi entière dans la parole de Dieu permet aux chrétiens de se tenir toujours prêts à se défendre, avec douceur et respect, devant quiconque leur demande raison de l’espérance qui est en eux (1 Pi. 3:15). Devant quiconque, même devant des détracteurs qui soutiennent que des « faits scientifiques » contredisent la parole de Dieu.

    Car s’il existe de bonnes raisons pour rejeter l’histoire biblique, penseront-ils, pourquoi se laisser impressionner par des histoires de Jugement Dernier ? Raisonnement cohérent, mais ô combien funeste erreur !

    Que Dieu vous bénisse tous.

    1. Whitcomb, J. C., et Morris, H. M., « The Genesis Flood ». Revenir au texte
    2. Woodmorappe, J., « Noah’s Ark, A Feasibility Study », 1997. Woodmorappe a consacré 7 années à cette œuvre savante et systématique effectuée pour répondre à pratiquement tous les arguments lancés contre le récit de l’arche de Noé. On y trouve éclaircis des points jugés difficiles du récit biblique et d’autres questions relatives à ce thème. Cet ouvrage, unique en son genre, constitue une magnifique défense du récit biblique sur l’arche de Noé. Revenir au texte
    3. Jones, A. J., 1973, « How many animals on the ark? » Creation Research Society Quarterly 10(2):16-18. Revenir au texte
    4. Un raisonnement fallacieux souvent tenu par les évolutionnistes veut que cette variation au sein d’un type prouve d’une manière certaine l’évolution des micro-organismes à l’homme. Les exemples cités, comme la résistance des bactéries aux antibiotiques, illustrent en réalité la sélection naturelle. Mais il ne s’agit pas ici d’évolution (dans le sens du microbe à Macron). L’évolution requiert la création de nouvelles informations génétiques opérationnelles, ce que ne peuvent faire des processus naturels comme les mutations et la sélection naturelle. Revenir au texte
    5. Par exemple, les étourneaux sansonnets d’Amérique du Nord ne se reproduisent pas avec les étourneaux d’Europe dans les faits, mais ils le pourraient s’ils se rencontraient. Revenir au texte
    6. Wieland, C., « Re-creating the extinct aurochs? » Creation 14(2):25-28, 1992. Revenir au texte
    7. McIntosh, J. S., « Sauropoda », in : Wieshampel, D. B., et al., « The Dinosauria », p. 345, 1992. Revenir au texte
    8. Wieland, C., « Diseases on the Ark », CEN Technical Journal 8(1):16-18, 1994. Les virus deviennent souvent beaucoup plus infectieux par des mutations aléatoires qui se traduisent par des modifications de leur capside protéique. Les anticorps ont alors plus de difficulté à les reconnaître. Mais il n’y a aucune augmentation de la quantité d’informations, et donc pas de véritable évolution. Revenir au texte

    2 commentaires
  • Le Déluge : une simple inondation du côté de la Mer Noire ?

    Robert Duane Ballard
    Robert Duane Ballard

    Ci-dessus, Bob Ballard, archéologue sous-marin. Si vous avez suivi la 1ère saison de la série Seaquest DSV, avec Roy Scheider dans le rôle principal, il vous dira peut-être quelque chose.
    Toutefois, ce n’est pas à sa participation à Seaquest DSV qu’il doit sa célébrité mais à sa découverte de l’épave du Titanic smile ainsi que ses affirmations qu’il aurait trouvé des preuves que le Déluge ne consisterait qu’en ne gigantesque inondation locale sur la région recouverte actuellement par la Mer Noire.

    En 1999, à l’aide de dispositifs robotiques sous-marins, Ballard a exploré les eaux de la mer Noire à la recherche de preuves qui appuieraient une théorie présentée par les géologues Ryan et Pitman.

    Dans leur livre, ils ont déclaré avoir trouvé des éléments de preuve géologiques que la mer Noire avait été un lac d’eau douce, avec des colonies sur les terres agricoles bordant la rive, et que le niveau de la mer avait monté. Ils ont émis l’hypothèse que, alors que la mer Méditerranée se remplissait de l’eau de fusion à la fin de l’ère glaciaire, « un énorme mur d’eau » a brusquement dévasté le Bosphore, inondant les villages et provoquant un exode. Ils ont affirmé que cet événement correspondait au Déluge biblique.

    Il n’y a pas de preuve fondée, à la base, d’un flot d’eau salée méditerranéenne catastrophique qui aurait coulé vers le nord jusqu’à la mer Noire.

    Pr. Tasman Bruce Walker
    Pr. Tasman Bruce Walker

    Voici la conclusion du géologue créationniste Tas Walker après avoir examiné en détail l’hypothèse de Ryan et Pitman et les preuves qu’ils invoquent dans un article du Journal of Creation (qui s’appelait alors Creation ex nihilo Technical Journal) publié en avril 2000, intitulé « Black Sea flood definitely not the Flood of Noah » :

    « Leur assertion d’avoir trouvé le Déluge noachique est fausse, ce n’est rien que de la spéculation osée et sans fondement. Pas une des caractéristiques de l’inondation de la mer Noire ne correspond aux indices si caractéristiques du Déluge décrit dans la Bible. Et leur affirmation que le récit biblique serait juste une version corrompue de légendes d’inondations dérivée de leur propre inondation de la mer Noire est à la fois fausse et arrogante. Leur affirmation n’explique pas comment les légendes de déluges ont surgi, en particulier dans des endroits comme l’Amérique et l’Australie. Au contraire, les légendes de déluges sont des souvenirs corrompus de l’unique Déluge mondial, dont le véritable récit est fidèlement consigné dans la Bible. »


    Le Bosphore fait partie de la connexion entre la mer Méditerranée et la mer Noire. Notez que l’eau trouble coule vers le sud (le bas) de la mer Noire, puis à travers le canal, pour aboutir dans la mer de Marmara.

    En 2002, une équipe internationale de géologues du Canada, des USA, du Royaume-Uni et de Turquie a fait un rapport de ses recherches approfondies sur l’hypothèse, et elle a rejeté dans son entièreté l’idée d’une soudaine inondation de la mer Noire. À partir d’importantes études sismiques, de carottes de forage, de datations au C14 et des études fossiles, ils ont conclu qu’il n’y a rien pour étayer l’idée qu’un flot d’eau salée aurait coulé de manière catastrophique de la Méditerranée vers le nord, dans la mer Noire. Au contraire, depuis les temps les plus anciens, cette connexion a été dominée par un écoulement d’eau vers le sud de la mer Noire vers la Méditerranée, à l’exact opposé de celle requise par l’hypothèse de Ryan et Pitman.

    Ainsi, les déclarations circulant sans cesse à travers les médias comme quoi le déluge biblique aurait été retrouvé sont incorrectes. L’élément de preuve auquel ils se réfèrent, découvert dans la mer Noire, ne provient pas de celui-ci. Les preuves du Déluge, de beaucoup plus grande ampleur, se voient un peu partout dans le monde. Ils comprennent les immenses parois du Grand Canyon, par exemple, ainsi que les massives falaises blanches de Douvres. Le Déluge était une catastrophe mondiale, pas une inondation progressive confinée à la mer Noire.


    Le Grand Canyon. Notez les grandes strates sédimentaires horizontales dans les parois, déposées au moment où les eaux du Déluge montaient. La voilà, l’ampleur du Déluge !


    votre commentaire
  • Comment les animaux ont-ils pu atteindre l’Australie ?

    Comment les animaux sont-ils arrivés dans l’arche ?

    Les incrédules imaginent un Noé parcourant le monde pour capturer des animaux comme les kangourous et koalas d’Australie, les makis de Madagascar et les kiwis de Nouvelle-Zélande. La Bible dit, au contraire, que ce sont les animaux qui sont venus vers Noé ; il n’a pas dû aller les chercher (Gen. 6:20). C’est apparemment Dieu qui a fait venir les animaux vers Noé. La Bible est muette sur le comment de cette entreprise.

    Nous ne savons pas non plus à quoi ressemblait la géographie du monde antédiluvien. S’il n’existait qu’un continent unique, la question de réunir des animaux de pays lointains ne se pose plus. Il se peut que les animaux aient été répartis uniformément sur la Terre.

    La distribution post-diluvienne des animaux

    La frustration est au RV quand on essaie de comprendre les comment et les pourquoi d’un événement unique, rapporté sans détails et impossible à répéter.

    Une compréhension limitée nous empêche souvent d’expliquer de façon exhaustive chaque détail d’une situation bien particulière. En effet, il aurait fallu être présent, par exemple, lors du peuplement de la Terre par les animaux, ou alors il serait nécessaire de posséder aujourd’hui une machine à remonter le temps afin de comprendre ce qui s’est réellement passé happy. Toute reconstitution du monde post-diluvien comportera inévitablement des lacunes. Mais il existe des éléments qui apportent un certain éclairage.

    Le peuplement d’une île volcanique

    Après la spectaculaire éruption du Krakatoa en 1883, l’île est restée quelques années sans aucune vie. Mais, contrairement à toute attente, des insectes, des vers de terre, mais aussi des oiseaux, des lézards, des serpents et même quelques mammifères ont traversé l’océan pour la recoloniser ! Même s’il ne s’agit, dans ce cas, que de créatures plus petites que celles dont il est question ici, ce phénomène montre que la réalité dépasse parfois l’imagination.

    Des ponts continentaux

    Les évolutionnistes reconnaissent que jadis, les hommes et les animaux pouvaient librement traverser le détroit de Béring.1 Avant la popularisation de la théorie de la dérive des continents, les évolutionnistes dépendaient entièrement d’une baisse du niveau de la mer pendant une période glaciaire (qui emprisonnait l’eau dans la glace) pour former des ponts continentaux permettant un passage à sec depuis l’Europe vers l’Australie ou Madagascar par exemple.

    L’existence de bandes de terrain en eaux profondes sur le trajet de l’Australie est compatible avec cette explication. Les géologues évolutionnistes eux-mêmes croient qu’il s’est produit des soulèvements tectoniques importants, accompagnés d’élévations et d’abaissements des fonds marins, au cours d’un laps de temps qu’ils associent à une période glaciaire. Par exemple, on pense que certaines parties de la Californie, qui étaient avant des fonds marins, se sont élevées de plus d’1 km pendant cette période glaciaire qu’ils appellent « Pléistocène » (l’une des plus récentes périodes géologiques d’après leur chronologie). Les géologues créationnistes considèrent généralement les sédiments du Pléistocène comme des sédiments post-diluviens, période des grandes migrations sus-citées.
    De même, d’autres zones de terre sèche, y compris certaines parties de ces ponts continentaux, diminuèrent en taille et furent finalement submergées à peu près à la même époque.2

    On pense généralement, à tort, que les marsupiaux ne vivent qu’en Australie et qu’ils doivent, par conséquent, y avoir évolué. Mais des marsupiaux, des opossums, vivent également en Amérique, et l’on a trouvé des fossiles de marsupiaux sur chaque continent. De même, on a longtemps pensé que les monotrèmes étaient typiques de l’Australie. Mais en 1991, la découverte en Amérique du S. d’une dent fossilisée d’ornithorynque a confondu la communauté scientifique.3 Par conséquent, comme les évolutionnistes croient que tous les organismes descendent d’un ancêtre commun, des migrations entre l’Australie et d’autres régions font nécessairement partie des possibilités que tout scientifique, évolutionniste ou créationniste, doit pouvoir envisager.

    Les créationnistes croient généralement qu’il ne s’est produit qu’une seule période glaciaire, postérieure au Déluge et conséquence de celui-ci. Le niveau abaissé de la mer à cette époque aurait permis aux animaux de migrer en s’aidant de ponts continentaux et ce, pendant des siècles.

    Et le kangourou ? Hop, hop, hop, jusqu’en Australie eek ?

    C’est vrai que l’on a occasionnellement entendu parler d’animaux qui effectuaient seuls des parcours invraisemblables de milliers de kilomètres, mais cette capacité a-t-elle été nécessaire dans le cas qui nous occupe ? Les 1ers colons ont amené avec eux, en Australie, un très petit nombre de lapins. Or, on trouve aujourd’hui, dans ce vaste continent, des lapins dans tous les coins. Cela ne signifie bien sûr pas que chaque lapin a traversé ce pays happy.

    Les animaux ont eu des siècles pour migrer, tout à leur aise sans doute, la migration s’effectuant sur plusieurs générations.

    On peut se demander pourquoi, si des créatures ont migré vers l’Australie pendant un temps si long, en passant par de nombreux pays, on ne retrouve pas leurs fossiles tout au long de ce périple.
    Il faut savoir que la fossilisation est un phénomène rare qui requiert généralement un ensevelissement rapide empêchant la décomposition. Des lions ont vécu en Israël jusqu’à récemment. Doit-on nier la véracité des récits historiques attestant ce fait sous prétexte qu’on n’y trouve pas de fossiles de lions ? Les millions de bisons qui parcouraient jadis les prairies des USA ont disparu, sans laisser aucun fossile. Pourquoi des populations réduites d’animaux, assaillies en pleine migration par des espèces concurrentes ou des prédateurs, et ne vivant donc que quelque temps dans une certaine région, devraient-ils laisser des fossiles ?

    Des organismes uniques

    Certaines personnes se demandent aussi pourquoi certains animaux ou espèces végétales ne vivent que dans telle ou telle région (comme par exemple le maki et la grenouille de Mantell à Madagascar). Ces personnes ont l’air de croire que, s’il en est ainsi, l’espèce en question ne s’est dirigée que dans cette direction et ne s’est jamais aventurée ailleurs. Ce scénario est possible, mais rien n’indique non plus qu’il soit nécessairement vrai. Tout ce que la situation actuelle indique est qu’il s’agit maintenant des seuls endroits où ces animaux ou espèces végétales survivent encore.

    Les ancêtres des kangourous actuels ont peut-être essaimé ailleurs, et ces populations se sont sans doute éteintes. Il se peut que les marsupiaux n’aient survécu en Australie que parce qu’ils y sont arrivés (par des choix aléatoires) avant les mammifères placentaires. Isolés par les circonstances, les marsupiaux ont ainsi été protégés de la concurrence et des prédateurs.

    La Palm Valley, en Australie centrale, abrite une espèce unique de palmier-chou, le Livingstonia mariæ, que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Cela signifie-t-il nécessairement que les graines de cette espèce ne sont arrivées qu’à cet endroit ? Bien sûr que non ! En nous basant sur les modèles actuels du climat post-diluvien, on peut dire qu’à présent, le monde est beaucoup plus sec que peu de temps après le Déluge. Les évolutionnistes eux-mêmes sont d’accord pour dire qu’il fut un temps où le Sahara était couvert d’une végétation luxuriante et où l’Australie centrale jouissait d’un climat humide et tropical. Le Livingstonia mariæ devait croître partout en Australie, et même là où règne actuellement un climat sec comme dans certaines régions d’Afrique.


    Palmiers-choux Livingstonia dans la Palm Valley en Australie centrale

    Ce palmier-chou a survécu dans la Palm Valley parce qu’il y est protégé de la sécheresse qui accable le reste de cette vaste étendue d’Australie centrale. Partout ailleurs, il a disparu.

    Il faut prendre conscience, surtout à cause des objections émises à ce sujet, et qui prennent parfois des allures de caricatures, que cette idée de végétation qui change en fonction du climat peut aider à comprendre le repeuplement de la Terre par les animaux après le Déluge. On peut, en effet, se demander comment les animaux qui, aujourd’hui, survivent dans un environnement tropical, ont pu trotter des milliers de kilomètres à travers des déserts arides pour arriver là où ils sont maintenant. La réponse est simple : avant, il n’y avait pas de désert glasses !

    Le koala et autres cas particuliers

    Certains problèmes sont plus difficiles à résoudre. Par exemple, il existe des créatures qui exigent des conditions spécifiques ou un mode d’alimentation très spécialisé, comme le panda géant de Chine et le koala d’Australie. Bien entendu, nous ne savons pas si des pousses de bambou ou des feuilles d’eucalyptus bleu4 n’auraient pas poussé un jour en abondance le long des trajets migratoires respectifs de ces animaux ou si les trajets migratoires de ceux-ci n’ont pas été déterminés par la présence de ces plantes.


    La préférence du koala pour les feuilles d’eucalyptus est apparemment due à une accoutumance. Leurs petits peuvent s’habituer à d’autres feuilles.

    Quoi qu’il en soit, il existe une autre possibilité. Ce besoin de conditions uniques ou spécifiques est peut-être le résultat d’une spécialisation, modification dégénérescente de certaines populations. Autrement dit, cette spécialisation peut résulter d’une perte d’informations génétiques, d’un appauvrissement du bagage génétique ou d’une mutation dégénérescente. Un bon exemple est le grand nombre de races de chiens, sélectionnées par l’homme (bien que des conditions naturelles puissent faire la même chose) et qui se débrouillent moins bien dans la nature que leurs ancêtres « métis ». Par exemple, le saint-bernard est porteur d’un défaut génétique, une thyroïde hyperactive qui l’oblige à vivre dans un environnement froid pour empêcher que son corps ne surchauffe.


    Il a oublié son tonnelet de rhum…

    Ceci nous invite à croire que les ancêtres de ces créatures, ceux qui sont sortis de l’arche, étaient en général moins spécialisés. Ils étaient plus résistants que leurs descendants, porteurs d’une fraction seulement du bagage génétique originel.5 En d’autres mots, les ancêtres du koala étaient sans doute capables de survivre en mangeant une plus grande variété de plantes.

    Les aléas de la nature tantôt ont raison de toute une population, tantôt en épargnent l’un ou l’autre représentant. Quand toutes ces populations survivent et prolifèrent, la diversité est étourdissante… et pourrait nous faire oublier que toutes ces créatures descendent, vraisemblablement, d’un seul baramin, un seul type créé. Cela explique pourquoi certaines espèces qui sont, de toute évidence, apparentées vivent très éloignées les unes des autres.

    Le paresseux avance si lentement que, calculs à l’appui, il ne peut pas avoir parcouru, à cette vitesse, la distance entre les montagnes d’Ararat et la région qu’il habite maintenant
    Peut-être sa vitesse actuelle est-elle aussi due à une sorte de processus « dévolutif ». Mais pour expliquer la distribution actuelle des animaux, les évolutionnistes ont dû proposer que certains primates ont parcouru des centaines de kilomètres en haute mer sur d’énormes tapis de végétation enchevêtrée, créés par des tempêtes.6 Le fait est que l’on a récemment rapporté le cas d’iguanes ayant parcouru de cette manière des centaines de kilomètres entre les îles des Antilles.7

    La Bible fournit quelques indices pour expliquer la distribution des animaux et des hommes après le Déluge. De ces éléments de preuve, on peut tirer certaines explications concernant, par exemple, les fossiles d’êtres humains et de singes. Ainsi, dans les dépôts post-diluviens d’Afrique, on trouve des fossiles de grands singes en dessous des fossiles humains. Pour les évolutionnistes, cela est dû au fait que les hommes et les singes auraient un ancêtre commun avec, pour l’être humain, une évolution tardive, mais il existe une autre explication. Les animaux, les grands singes y compris, commencèrent à coloniser la Terre dès la sortie de l’arche, mais la Bible nous fait savoir que les hommes refusèrent d’obéir à l’ordre divin de remplir la Terre au départ (Gen. 9:1, 11:1-9). L’homme ne commença à se répandre sur la Terre que quelques siècles plus tard, après l’épisode de la tour de Babel. Nous avons donc de bonnes raisons de nous attendre à retrouver cette colonisation décalée dans l’ordre des fossiles africains : les fossiles des grands singes en dessous de ceux des humains.8

    Nous n’aurons peut-être jamais la réponse exacte à toutes ces question, mais une chose est sûre : elles apparaissent bien moins complexes qu’elles ne le sont au 1er abord.9 Les témoignages biblique, géologique et anthropologique en faveur du Déluge font du récit biblique sur la dispersion des animaux à partir d’un point central un document historique parfaitement fiable. De surcroît, le modèle biblique est un excellent cadre de référence pour l’étude scientifique de ces questions.10

    1. Elias, S. A., Short, S. K., Nelson, C. H. et Birks, H. H., « Life and times of the Bering land bridge », Nature 382:60-63. Revenir au texte.
    2. Notez que la région allant du N. de l’Australie au S.-E. asiatique est une partie active sur le plan tectonique. Revenir au texte.
    3. Anon., « Platypus tooth bites hard into long-held beliefs ». Creation 14 (1):13. L’article s’inspire d’un autre paru dans le New Scientist, 24/08/1991. Un monotrème est un mammifère ovipare (ornithorhynques et échidnés). Revenir au texte.
    4. En réalité, le koala peut manger d’autres types de feuilles de gommier. L’Australie abrite environ 500 espèces d’eucalyptus (gommiers). Les koalas mangent les feuilles d’environ 20 espèces de ces arbres, la gomme bleue étant leur favorite. Des travaux récents ont montré que la prédilection du koala pour l’eucalyptus s’explique par une accoutumance à certains produits chimiques de la feuille, qu’il ingurgite pour la 1ère fois en buvant le lait de sa mère. Des koalas nourris au biberon peuvent survivre sans eucalyptus (cf. CEN Technical Journal 8(2):126). Le panda géant, qui ne mange normalement que des pousses de bambou, se nourrit occasionnellement de petits animaux. Revenir au texte.
    5. Voir cet article à titre d’exemple de la manière dont une « race » à la peau très claire dérivant d’une population café-au-lait peut perdre certaines informations présentes dans la population d’origine. Revenir au texte.
    6. Anon., « Hitch-hiking lemurs », Creation 15(4):11, à propos d’un article de Tattersall, J., « Madagascar’s Lemurs », Scientific American 268(1):90-97, 1993. Revenir au texte.
    7. Anon., « Surfing lizards wipe out objections », Creation 21(2):8, 1999. Revenir au texte.
    8. Cité par la paléoanthropologue Sigrid Hartwig-Scherer dans la vidéo « The image of God », Keziah Videos. Revenir au texte.
    9. Des livres récents abordent le problème de la répartition des animaux et avancent l’idée, même dans un contexte évolutionniste, que les 1ers hommes ont sans doute été de meilleurs bâtisseurs et navigateurs que l’on ne le pensait. Différents types d’animaux ont donc pu accompagner des humains sur des bateaux au-delà des mers pour ensuite coloniser des continents et y prospérer, même si ces 1ers colons n’y restèrent pas ou y périrent. Revenir au texte.
    10. Pour approfondir la question : Whitcomb, J., et Morris, H., « The Genesis Flood », 1961. Woodmorappe, J., « Causes for the biogeographic distribution of land vertebrates after the Flood », Processings of the 2nd International Conference on Creationism, pp. 361-367, 1990. Revenir au texte.

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique