• Jephté a-t-il réellement sacrifié sa fille ?

    Jephté a-t-il réellement sacrifié sa fille ?

    Juges 11:29-40 : « L’esprit de l’Éternel fut sur Jephthé. Il traversa Galaad et Manassé ; il passa à Mitspé de Galaad ; et de Mitspé de Galaad, il marcha contre les fils d’Ammon. Jephthé fit un vœu à l’Éternel, et dit : Si tu livres entre mes mains les fils d’Ammon, quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d’Ammon, sera consacré à l’Éternel, et je l’offrirai en holocauste. Jephthé marcha contre les fils d’Ammon, et l’Éternel les livra entre ses mains. Il leur fit éprouver une très grande défaite, depuis Aroër jusque vers Minnith, espace qui renfermait vingt villes, et jusqu’à Abel-Keramim. Et les fils d’Ammon furent humiliés devant les enfants d’Israël. ephthé retourna dans sa maison à Mitspa. Et voici, sa fille sortit au-devant de lui avec des tambourins et des danses. C’était son unique enfant ; il n’avait point de fils et point d’autre fille. Dès qu’il la vit, il déchira ses vêtements, et dit: Ah ! Ma fille ! Tu me jettes dans l’abattement, tu es au nombre de ceux qui me troublent ! J’ai fait un voeu à l’Éternel, et je ne puis le révoquer. Elle lui dit : Mon père, si tu as fait un voeu à l’Éternel, traite-moi selon ce qui est sorti de ta bouche, maintenant que l’Éternel t’a vengé de tes ennemis, des fils d’Ammon. Et elle dit à son père : Que ceci me soit accordé : laisse-moi libre pendant deux mois ! Je m’en irai, je descendrai dans les montagnes, et je pleurerai ma virginité avec mes compagnes. Il répondit : Va ! Et il la laissa libre pour deux mois. Elle s’en alla avec ses compagnes, et elle pleura sa virginité sur les montagnes. Au bout des deux mois, elle revint vers son père, et il accomplit sur elle le vœu qu’il avait fait. Elle n’avait point connu d’homme. Dès lors s’établit en Israël la coutume que tous les ans les filles d’Israël s’en vont célébrer la fille de Jephthé, le Galaadite, quatre jours par année. »

    La fille de Jephté pleure sa virginité

    Le passage ci-dessus a posé des problèmes de conscience à nombre de chrétiens, et nombre de christophobes l’ont monté en épingle, trop heureux de cette occasion en or. Jephthé, un héros de la foi (Héb. 11:32), sacrifier son enfant beurk ??? Et Dieu l’aurait accepté beurk !!!??? Certes, la période des Juges était troublée et amorale, et chacun y faisait ce qui lui semblait bon (Jg. 21:25), mais de là à commettre pareille abomination, et de plus directement associée aux ennemis d’Israël, il y a une sacré bon sang de marge oh !

    Or, pour d’autres chrétiens, tout aussi nombreux, il n’est absolument pas question de sacrifice humain dans ce passage, mais de la consécration de la fille de Jephthé à Dieu, à peu près comme Anne a consacré son fils Samuel (1 Sam. 1-2). Leur argument central est simple : Jephté y en a héros de la foi, donc Jephté y en a jamais sacrifier un enfant. Vous y en a compris clown ?

    Toi y en a minable !
    Hein ? Vous n’avez pas le droit de me dire ça cry !

    Un principe général de l’herméneutique biblique (ou pas) consiste à toujours prendre le texte au sens 1er sauf s’il y a de bonnes raisons de faire autrement. Y en a-t-il en l’occurrence ?
    Je tiens à mentionner que cet article doit énormément à un article de Glenn Miller intitulé « Women in the heart of God » (Les femmes dans le cœur de Dieu) sur christianthinktank.com, en plus de l’habituel James Patrick Holding de tektonics.org.

    L’Esprit Saint a-t-Il inspiré ce vœu ?

    Pour certains christophobes, dont des féministes enragées, c’est le cas. Toutefois, si l’on examine tous les endroits où l’Ancien Testament mentionne que « l’Esprit de l’Éternel » a poussé quelqu’un à une action, à savoir Jg. 3:9-10, 6:34 ; 14:6, 19 ; 15:14 ; 2 Chr. 20:14-15 ; Éz. 11:5), on constate qu’à chaque fois, l’action en question apparaît juste après la mention, et pas 3 phrases après, comme le vœu de Jephthé. En l’occurrence, Il l’a poussé à aller à Mitspé et à y marcher contre les Ammonites, sans plus.

    Mais de toute manière, ça n’a pas d’importance outre mesure, car quand nous nous penchons sur le texte à la lumière de quelques connaissances bibliques de base et d’un peu de logique cool, il y a des incohérences flagrantes avec l’idée de l’holocauste stricto sensu.

    Les incohérences

    1. Les sacrifices humains étaient strictement interdits (De. 12:31), et nous n’avons pas un soupçon d’indice qu’ils aient constitué une pratique courante en Israël, pas même dans la période des Juges.
    2. Jephté devait bien se douter que seul un humain sortirait de la maison pour aller à sa rencontre. Certes, les chrétiens tenanciers de l’idée du sacrifice humain arguent de l’ignorance de Jephté. Ils s’appuient sur le fait archéologique bien établi qu’un parc à bestiaux en général entourait les maisons du coin et de l’époque, et donc que Jephté a dû supposer à la base qu’un animal viendrait à sa rencontre. Il y a toutefois un « petit » souci avec cette logique : qu’est-ce que Jephté aurait fait si un rat ou un cafard était venu à sa rencontre he ?
    3. Les victimes de holocaustes devaient obligatoirement être mâles (Lév. 22:18-19). Est-il besoin de le préciser (on ne sait jamais dans une société où la théorie du genre a pu prendre son essor), ce n’était pas le cas de la fille de Jephté ^^. Celui-ci avait l’obligation d’offrir sa fille dans un lieu de culte, et donc de passer par un sacrificateur. Ce dernier n’aurait jamais accepté une victime femelle. En fait, il n’aurait jamais accepté une victime humaine du tout, c’est l’évidence même.
    4. Les holocaustes avaient toujours pour destination l’expiation et la recherche de pardon, jamais la louange, ni l’action de grâces, ni l’accomplissement d’un vœu. Certes, les occasions heureuses voyaient souvent l’offrande d’holocaustes, comme lors du transfert de l’Arche d’alliance de chez Obed-Édom vers Sion (2 Sam. 6:17-18), mais uniquement dans une optique d’humilité et de propitiation, pas dans celle de la célébration elle-même.
    5. Jephté connaît visiblement bien la Loi mosaïque. La connaissance profonde de l’histoire militaire de Nb. 20-21 qu’il affiche dans son message à l’ennemi ammonite (Jg. 11:12-27) le prouve yes. D’ailleurs, l’introduction de son vœu ressemble presque mot pour mot à Nb. 21:2. Il devait donc être au courant des 3 points mentionnés ci-dessus.
    6. Pourquoi est-ce que tout ce qui préoccupe la fille de Jephté, c’est le fait qu’elle ne se mariera jamais si elle se trouve vraiment à 2 mois de perdre la vie arf ? Toute adolescente normalement constituée se préoccuperait de bien plus de choses, la perspective de clamser en tête de liste !

    Le vœu de Jephté

    Tout porte à croire que le texte parle d’une consécration et non pas d’un sacrifice, et que le terme d’holocauste est utilisé ici dans un sens figuré et métaphorique pour parler d’une consécration complète de la personne : la personne consacrée devenait équivalente à la victime d’un holocauste en terme de valeur ajoutée offerte à la société en termes de travail. Pour être précis, Jephté a fait le vœu de consacrer entièrement une personne de sa maisonnée à l’Éternel dans le style de Lév. 27:2-8. L’hypothèse est particulièrement concluante. En fait, il n’y en a pas d’autre qui tienne la route. En effet, les versets suivants précisent que les animaux offerts selon ce vœu étaient saints, c.-à-d. consacrés. Ici, Holding cite un livre de Pamela Reis référencé par Miller1 : à l’époque talmudique, les rabbins le comprenaient comme impliquant que tout animal consacré n’était plus tondu ni employé au travail des champs. En gros, l’animal (et toute personne ou bien consacré selon ce genre de vœu) acquérait le « statut du sabbat », jour saint avec pour caractéristique la proscription de tout travail. Cela correspond d’ailleurs bien au reste du chapitre, qui mentionne la manière dont différentes choses sont consacrées de manière identique au sabbat. Ainsi, voyez le v. 21 : le champ devient « propriété du prêtre » alors que les prêtres étaient tout sauf des ouvriers agricoles smile. Reis fait remarquer que certains objets du culte mosaïque, comme les pierres non-taillées d’Ex. 20:25 ou la génisse rouge de Nb. 19:2-9 (ou l’ânon que le Seigneur Jésus a chevauché à Son entrée à Jérusalem d’ailleurs, cf. Mc. 11:7 et Lc. 19:30), sont sanctifiés justement parce qu’ils n’ont jamais connu le travail. De même, les personnes sous le coup de ce vœu ne travaillaient plus, et devaient se retirer de la vie courante.

    Il est loin d’être interdit de penser que les vœux de ce style impliquaient le célibat. On peut supposer de manière pertinente que les femmes à l’entrée du tabernacle décrites en Ex. 38:8 étaient des célibataires qui vivaient d’une pension payée par le Temple, comme les veuves d’Israël plus tard – ce qui tend à expliquer la réaction d’Éli quand il a appris que ses fils couchaient avec elles beurk. Toujours est-il que si l’enfant unique de Jephté avait été offerte à Dieu de cette manière, sachant qu’une personne consacrée de la sorte ne pouvait en aucun cas être rachetée (Lév. 27:28-29), Jephté se retrouvait sans personne pour perpétuer son nom, et sans hériter, condamné à voir son nom (et donc son honneur) disparaître et ses biens aller à un autre clan familial cry, ce qui explique fort bien sa réaction. Reis rajoute à cela une chose intéressante. Vous savez sans doute (et si vous ne le savez pas, je vous l’apprends) que primo, il n’y avait ni signes de ponctuation ni espaces typographiques dans l’écriture hébraïque. En effet, l’Antiquité connaissait la même méfiance envers l’écriture que l’être humain éprouve envers toutes les nouvelles technologies. On la considérait plus comme « la 3e jambe de la vérité », autrement dit, un gadget, et l’on préférait se fier aux moyens de transmission oraux, bien meilleurs que maintenant. Secundo, la division de la Bible en versets constitue un rajout ultérieur, donc non inspiré, donc faillible. De plus, la proposition traduite par « Il y eut depuis lors une prescription en Israël » est en réalité, dans l’hébreu original, « Et ce fut une coutume en Israël », comme elle est d’ailleurs traduite dans la version Martin. Ainsi, selon Reis, ce bout de phrase fait partie de la phrase précédente plutôt que de la phrase suivante, et indique que la virginité de la fille de Jephté était prescrite par l’usage communément admis ou la loi non-écrite (ce qui est le sens 1er du mot « coutume ») en Israël.

    D’autres éléments de compréhension

    • Jephté n’était pas le 1er péquenaud venu. La notion d’honneur était primordiale à l’époque, et que les anciens de Galaad se fussent adressés au chef d’une bande de brigands, fils d’une prostituée par-dessus le marché, toutes situations des moins honorables (Jg. 11:1-3), prouve amplement qu’il était une personne de statut social éminent, vraisemblablement riche, et aux capacités guerrières estimées au plus haut point cool.
    • Le mot hébreu עוֹלָֽה (‘ôlah), traduit par « holocauste », ne comprend en réalité aucun élément sémantique qui se rapporte à l’idée de brûler. Il s’agit d’une métaphore avec le sens littéral de quelque chose qui s’élève (comme la fumée du sacrifice qui monte vers Dieu). Mais il va de soi qu’il y a d’autres manières de s’élever que sous la forme de particules carbonisées clown. Le mot est utilisé en 1 Ro. 10:5 et Éz. 40:26 sans avoir le sens de « sacrifice complètement brûlé ».
    • Jephté a sûrement formulé son vœu en public, chez lui, à Mitspa de Galaad, et la nouvelle a dû se répandre comme une traînée de poudre dans ce petit village, jusqu’aux oreilles de sa fille – remarquez qu’elle s’avère connaître tous les détails du vœu en Jg. 11:36). En effet, ce vœu représentait une bonne manière pour lui d’acquérir plus d’honneur, ainsi qu’un moyen de récompenser un de ses hommes en lui offrant d’avancer dans la vie cultuelle, et donc d’y gagner honneur et statut social. Il ne s’agissait donc absolument pas d’un vœu « imprudent », bien au contraire. (Vous admettrez que personne de normalement constitué ne serait sorti à la rencontre de Jephté si cela signifiait un aller-simple pour la haute troposphère sous la forme de cendres volant au vent.)
    • La fille de Jephté était visiblement gâtée et mondaine. Un vrai petit monstre no… Voyez la façon dont elle ramène toute la faute à son papa en Jg. 11:36. Jephté, ce meneur d’hommes hors du commun qui n’hésitait pas à demander à des notables pourquoi ils faisaient telle ou telle chose pour leur faire honte au v. 7, ne pouvait même pas le faire avec son enfant, ce qui est le signe d’un père laxiste frown et, par corollaire, d’un enfant rebelle dans la Bible (cf. 1 Ro. 1:6).
    • Se consacrer à Dieu de cette manière l’aurait forcée à rester célibataire (puisque l’enfantement est considéré comme un travail dans la Bible, cf. Gen. 3:16). Ça l’aurait donc obligé, dans son esprit, à rester chez son papa (plutôt qu’au tabernacle, comme suggéré plus haut) et lui aurait permis ainsi, encore selon elle, de rester le seul objet de son affection pleine et entière bad.

    En tout état de cause, il est bien plus cohérent de postuler que Jephté a consacré sa fille à Dieu plutôt que sacrifiée. Jephté, ce héros de la foi, connaissait très bien la Torah et n’aurait jamais fait une chose pareille yes. En guise de conclusion, nous pouvons affirmer avec certitude que… comment, encore vous, Victor Moulinette arf ?

    Le platiste contre-attaque

    VM : « Ouaip, ma poule, encore moi, et j’sus au taquet pour venir t’fermer ta g… ! Tu crois vraiment qu’tu vas t’en tirer commako, à vouloir déguiser l’enseignement clair d’la Bible en une p… d’métaphore à la c… juste pask’t’as pas les c… d’accepter un ève haine ment dégueulasse mais littéral ? Attends une sec’, pourquoi qu’certains d’mes mots sont dans cette police zarbi ? »

    Pour votre 1ère question, je ne transforme pas un événement littéral en métaphore, je ne fais que suivre le sens du texte selon la méthode historico-grammaticale, mais en appliquant une herméneutique plus cohérente et mieux informée que celle des tenanciers d’un héros de la foi qui aurait commis un sacrifice humain. De toute façon, je vous rappelle que ‘ôlah est une métaphore, alors he

    Quant à la 2e question, j’en ai tout bonnement plus qu’assez de votre langage ordurier mad, alors j’ai décidé que chaque grossièreté que vous sortirez sera affichée en Wingdings.

    VM : « Quoi ??? Mais c’est trop f…ment pas juste ! Ça me prive d’au moins 50% d’mon vocabulaire !!! Déjà qu’tu jartes toutes les lettres d’mes mots virils sauf les 1ères ! Espèce de gros e… de m…, tu mériterais des baffes dans ta g…, voir plus ! C’est d’la 100 sur pure et simple ! Ha, j’pige pourquoi qu’Alain Soral dit qu’la Corée du Nord, c’est mieux ! T’as les fesses qui s’serrent à la perce-pect’Yves d’débattre a’c ma pomme, c’est ça, minable ? Gogol mental, va ! »

    Ah, mais non, au contraire. Même si je risque de trouver ça très fatigant, ça m’est égal de débattre avec vous, surtout si ça doit être du même acabit qu’avec la discussion précédente sur le platisme. Eh oui, mon vieux, que voulez-vous ? C’est mon blog et j’y fais ce que je veux yes, et si je veux empêcher quelqu’un comme vous de pourrir mes articles de grossièretés peu inspirées, c’est droit le plus strict. Estimez-vous heureux que je ne vous demande pas de vous abstenir d’utiliser un registre de langue familier sans des mots comme « dégueulasse » ou « piger », je me doute bien que c’est très au-dessus de vos capacités.

    Mais venez-en au fait. Que me voulez-vous ?

    VM : « J’viens d’te l’bonnir, j’veux t’défoncer ta p’tite g… d’gaspard d’égout à grands coups d’arguments ! T’inquiète, la guinguette, j’utiliserai ni mes biscottos, ni mon nunchaku, ni mon 16e dan de chado, même si j’pourrais et j’devrais. D’toute façon, ça va être vite fait, bien fait. Il restera même pas d’quoi remplir la ch… d’une n… quand j’en aurais fini a’c tégnace. Et pour commencer, on va pas tourner autour du pot à m…, hein : la parole d’Dieu dit qu’“il accomplit sur elle le vœu qu’il avait fait” (Jg. 11:39). Y’a pas à tortiller du c… pour ch… droit dans une bouteille : Jephté a sacrifié sa gosse. Kes’tu réponds à ça, hein ? »

    J’y réponds simplement que j’ai devant mes yeux la preuve concrète du cassage de figure du QI de l’humanité. Si vous aviez pris la peine de lire les versets que j’ai donnés, dont Lév. 27:2-8, vous qui dites aimer la parole de Dieu, vous auriez compris que cette phrase fait simplement référence au prix payé par Jephté pour la consécration, en l’occurrence 10 pièces d’argent. Au passage, je ne savais pas que vous maîtrisiez aussi bien la cérémonie du thé, c’est insoupçonné he.

    VM : « Ah wé ? Alors pourquoi que l’verset suivant dit que “d’an en an les filles d’Israël allaient pour lamenter la fille de Jephthé Galaadite, quatre jours en l’année ?” Tu crois p’têt qu’y aurait eu un foin pareil si c’avait été une simple consécration ? Non mais à l’eau, quoi ! »

    Pourquoi suis-je si peu surpris de constater que Nabilla Benattia constitue une de vos références culturelles sarcastic ? Enfin, bref… Ce qui est plus remarquable, c’est la malhonnêteté intellectuelle dont vous faites preuve en omettant de mentionner qu’il s’agit là de la version Martin, certes très utile pour le francophone qui veut en savoir plus sur le sens littéral, mais l’eau a coulé sous les ponts depuis et la connaissance de la Bible a bien progressé (Da. 12:4). Toutes les autres versions francophones de la Bible que je connais n’utilisent pas le mot « lamenter » mais « célébrer » (la version Ostervald aussi, d’ailleurs, au cas où vous voudriez faire le malin avec le texte reçu). Et ça se justifié car le mot hébreu original est תָּנָה (tanah), qui a justement ce sens. Il n’apparaît d’ailleurs qu’une autre fois dans la Bible dans un contexte applicable : en Jg. 5:11 (où même David Martin a traduit par « s’entretenir »).

    Elles ont célébré la fille de Jephté parce que c’était la première militante des droits de la femme de l’histoire connue ! Pensez-y : dans une société collectiviste pur jus, qui réprimait la moindre déviance et le moindre individualisme, où la femme n’avait pas un statut de beaucoup meilleur à celui d’une bonniche, cette jeune fille a pris son destin en main. Son propre père, puissant guerrier et chef de clan devant l’Éternel, n’a rien pu faire contre ça oh ! À votre avis, qu’en dirait Inna Shevchenko he ?

    VM : « Non mais esgourde, ça s’voit qu’la chiare s’attend à être butée. Je me rappelle, j’ai vu un film su’l’dard cou Elbe (j’vais plutôt là-bas maintenant vu qu’ça devient nul, les films d’la noye du samedi sur Canal +), j’me rappelle plus du titre, mais y avait une meuf qui a réagi pile loilpé pareil dans l’même genre d’situasse. »

    Ah d’accord, je vois le genre… À en juger par les éléments que vous venez de me donner, je mettrais ma main au feu qu’elle a dit quelque chose du style : « Je ne connaîtrai jamais le sexe ! » sarcastic Néanmoins, ce n’est pas ça qui a causé tant de regrets à la fille de Jephté, mais le fait de rester vierge, ce qui, dans leur société, allait bien plus loin : ne jamais avoir d’enfants, et donc de descendants, et ne jamais connaître l’honneur correspondant. Et puis, franchement, calquer les valeurs d’une personne fictive produit de la fange « artistique » de notre société libertine et amorale sur celles d’une jeune fille du prude Proche-Orient antique, c’est pour le moins mince, pour employer un euphémisme sarcastic.

    VM : « Ah, là, j’t’ai eu !!! J’t’ai bien e… jusqu’à l’os !!! J’ai balancé cet exemple exprès pour qu’tu sortes ce genre d’c… d’bobo réac ! Pasque mézigue, tu vois, j’ai bôôôôôcoup étudié l’sujet, et ben, Antigone a réagi pile poil pareil ! Une gerce d’l’Antiquité, comme la mioche à Jephté, et pas un produit d’la grange artistique de notre société patati patata ! Là, j’t’ai mis en PLS pour de bon, espèce de petite b… ! J’suis pas juste une machine à b…, mégnace, j’sus aussi une machine à casser ! »

    Ah, tiens… Je ne sais pas pas où vous avez été trouver ça, mais j’avoue que ça relève un peu le niveau… ou pas he. Vous seriez bien en peine de me citer un passage précis de la tragédie de Sophocle, mais je l’ai lue moi, et voici le passage où elle exprime ses regrets, aux lignes 891 à 927. C’est au moment où Créon va la faire emmener pour être enfermée dans une caverne et y mourir d’inanition. En effet, elle avait violé son ordre de n’accomplir aucun rite funéraire pour son frère Polynice, qui avait attaqué Thèbes :
    « Ô tombeau, ô chambre nuptiale, souterraine demeure qui se referme pour toujours, je vais y retrouver les miens, dont la plupart sont, chez les morts, devenus les hôtes de Perséphone, je suis la dernière d’entre eux et de loin la plus misérable, je descends les rejoindre avant d’avoir vécu ma part de vie. En partant, je nourris l’espoir que mon père sera heureux de me voir, ainsi que toi, ma mère, et toi, mon frère ; quand vous êtes morts, je vous ai, de ma main, lavés et préparés, qui ai répandu sur vous les dernières libations ; à présent, Polynice, pour avoir entouré de mes soins ton corps, voilà mon salaire. J’ai fait pour toi ce que je devais, aux yeux des gens qui réfléchissent. Si j’avais été mère, si j’avais eu des enfants, si c’était mon mari mort qui se décomposait, je n’aurais pas, malgré mes concitoyens, entrepris cette tâche. En vertu de quoi m’est-il permis de l’affirmer ? Si j’avais perdu un mari, je pouvais en trouver un autre, avoir un enfant d’un autre homme, si j’avais perdu le mien ; mon père et ma mère ont été ensevelis, ils sont chez Hadès, il n’y a plus de chance qu’il me naisse un frère d’eux. Voilà pourquoi je me suis fait un devoir de te faire passer avant toute autre considération. Créon considère cela comme une erreur, une intolérable audace, ô mon frère chéri. Je me retrouve entre ses mains, il me fait emmener, me privant d’une couche nuptiale, des chants d’hyménée, des joies que je devais vivre dans le mariage, et en élevant des enfants, me voici privée du soutien de tous les miens, pauvre infortunée, je descends vivante dans la fosse des morts – quelle loi divine ai-je pu transgresser ? À quoi bon, dans ma triste situation, tourner mes regards vers les Dieux ? Qui appeler à mon aide ? Puisque, en faisant preuve de piété, je me suis vu reprocher mon impiété. Si c’est ce que les Dieux attendent de nous, nous reconnaîtrons après avoir subi notre peine, que nous nous sommes trompée. Et s’ils se trompent, eux, plaise au ciel qu’ils ne subissent pas une peine plus lourde que celle qu’ils m’infligent injustement. »
    Les soulignements sont de moi.
    Comme vous le voyez, elle se lamente de bien plus de choses que la simple virginité ou même le mariage et l’enfantement. Mais plus important encore, elle se lamente de n’avoir jamais eu d’enfants, ce qui est compréhensible dans sa situation. La fille de Jephté, elle, se lamentait de ce qu’elle n’aurait jamais d’enfants, ce qui reste inexplicable si elle allait vraiment mourir.

    VM : « Qu’est-ce que tu peux être casse-c…, tézigue, alors ! Toujours à t’prendre pour M. Lascience ! Tu comptes sériously m’faire croire qu’Jeff était déflagré comme ça juste pasque sa chiare allait s’faire bonne sœur et qu’il aurait personne pour lui faire des petits-enfants, alors qu’il avait qu’à aller tirer une autre giclée porteuse et faire un autre gosse ? »

    Mais oui. Et puis réfléchissez un peu, que diable mad ! Dans cette société, l’honneur se mesurait entre autres au nombre d’enfants, en accord avec le commandement divin (Gen. 1:28 ; 9:7), et aussi en vertu du fait pratique que dans une société d’agriculteurs et d’éleveurs, plus d’enfants signifie plus de bras pour travailler aux champs. Si Jephté n’avait qu’une unique fille, c’est donc qu’il n’y pouvait rien. De plus, le taux de mortalité infantile était énorme à l’époque. Environ 50% des nourrissons mouraient, et une autre bonne partie ne voyait pas sa 6e année. Quant à l’espérance moyenne de vie, elle atteignait 35 ans, l’âge vraisemblable de Jephté. Et au risque d’insister, il faut vraiment faire un « petit » effort côté langage, là…

    VM : « Tu jettes qu’un holocauste, c’est toujours pour l’es pi à Sion ou quèque chose commak. Prouve-le, pasque ma pomme, j’vois pas où qu’c’est dans la Bible. »

    Non, mais écoutez, il faut vraiment être sérieux, là mad. Ça devient proprement exaspérant mad ! Je n’ai pas à vous donner de preuves, c’est quelque chose que n’importe quelle, mais alors, je dis bien, n’importe quelle personne qui a la prétention de connaître la Bible sait. Vous ne voudriez pas que je vous donne la preuve que les routes à grande circulation sont prioritaires, pendant que vous y êtes mad ? C’est pas vrai, ça, à la fin mad ! Ça commence à bien faire mad !

    VM : « D’ac, d’ac, calmos, Carlos. Moi, j’sus juste là pour discuter, tu piges ? J’te l’dis, j’ai bôôôcoup étudié l’sujet. Et dans ce passage des Juges, ‘olah est précédé de ‘alah. Et à chaque fois, ça désigne un holocauste. Mais dans les exemples qu’t’as filés plus haut, en 1 Ro. 10:5 et Éz. 40:26, y a pas de ‘alah. »

    Ce mot-là, ‘alah, est là pour la dénotation de l’exécution d’une action, il n’a donc rien à voir. Et puis עֹלָה est précédé de מַעֲלָה (ma‘alah), qui est étymologiquement lié, en Éz. 40:26, tandis qu’en 1 Ro. 10:5, עָלָה (‘alah) est bel et bien présent.

    VM : « Ah, et bien ça tombe à pic paske dans 1 Ro. 10:5 ça veut dire « holocauste » ! Aaahahahahaaaaaaaa !!! Dans ta g…, sale mytho d’mes 2 c… ! Et pique pas ta crise stp pasque j’te l’dis avec amour. J’me permettrais pas d’te dire ça avec N, toujours avec amour. »

    En êtes-vous si sûr happy ? Parce que la Bible Annotée de Neuchâtel, elle, traduit par « montée » (autrement dit, rampe ou escaliers). Pour comprendre quelle est la bonne traduction, il faut sauter jusqu’au v. 12, où nous sont énumérés divers objets en bois de santal que Salomon a fait construire, dont des מסעד (mis‘ad), généralement traduit par « balustrades ». Mais le passage parallèle en 2 Chr. 9:11 utilise un autre mot, מְסִלָּה (mesillah), traduit en général par « escaliers » ou « terrasse ». On peut donc en conclure que Salomon a fait construire un escalier pour monter la montagne du Temple, ou bien un étage supérieur du Temple pour y observer les sacrifices, en tout cas le genre d’exploit architectural cool digne d’être montré à une souveraine en visite comme la reine de Saba oh. Et c’est dans ce contexte qu’il faut lire 1 Ro. 10:5.

    VM : « Si tout ce qu’tu dis est vrai, alors pourquoi qu’Dieu a béni la mioche à Jeff ? »

    Ah ben voilà autre chose sarcastic ! Et d’où est-ce que vous me sortez que Dieu l’a bénie, je vous prie ? Des visions mystiques de Saint Jean-Mouloud de la Cité clown ? Des œuvres du rabbin Avraham ben Yamamoto clown ? Ou peut-être du hadith sahih n° 12345 de Bukhari clown ? Ou bien plus simplement du fond d’une grande bouteille de pastis clown ? Parce que, pour reprendre vos mots (que Dieu me garde de le refaire souvent) : « ma pomme, j’vois pas où qu’c’est dans la Bible » winktongue.

    VM : « Tu dis qu’Jeff a fait le vœu pub flic ment. Prouve-le. Tant qu’tu l’fais pas, mézigue, j’dis qu’c’est des c… à s’claquer les jambons. »

    Vous insinuez donc qu’il ne s’agit là que de pure conjecture ? Ce que ça prouve pour la énième fois, c’est que vous tirez votre connaissance du monde social de la Bible des sketches de Démondonné sarcastic, et aussi que vous n’avez pas suivi ce que j’ai dit dans l’article. Jephté a formulé ce vœu exprès pour en gagner plus d’honneur. S’il l’avait formulé seul, il n’en aurait reçu aucun, comme dirait M. de la Palice. De plus, celui qui formulait le vœu dépendait des autres membres de son groupe : il devenait responsable de son accomplissement auprès d’eux et s’octroyait leur soutien.

    VM : « Alors pourquoi qu’Jacob était seul quand il a fait son vœu en Gen. 28 ? Tu m’prends vraiment trop pour un c…, tégnace, alors… Et puis parle pas mal de Dieudo, d’accord ? C’est un saint homme. »

    Ah, vous croyez ça ? Eh bien, apprenez qu’à l’époque, seuls les déviants et les proscrits voyageaient seuls (surtout que les routes n’étaient pas sûres). Jacob n’était, envers et contre tout, aucun des deux (Jephté non plus, d’ailleurs).Fils et le petit-fils de puissants chefs de clan, il devait donc nécessairement voyager avec une troupe de servants . Et puis vous pouvez être certain que maman Rébecca ne l’aurait pas laissé partir sans ça ^^.

    Sinon, au sujet de ce bélître de Démondo, c’est à cause de gars comme lui qui font passer sur scène des messages, ou plutôt des âneries cosmiques beurk, du calibre de Judas qui se serait entendu avec Jésus pour qu’il Le trahît sarcastic que des gars comme moi ont autant de travail mad

    VM : « Quand on mate le texte, Jephté a peut-être fait ce vœu en public, mais alors devant les à mots nitres, pas dans son bled ! »

    Écoutez, si vous continuez à argumenter comme un enfant de 7 ans qui ne veut pas manger ses légumes, on ne va pas s’en sortir. Vous me dites, en somme, que Jephté a fait son vœu après : « puis il passa à Mitspé de Galaad. De là, il marcha contre les Ammonites » au v. 29. Mais dans ce cas, pourquoi est-ce que vous ne tenez pas compte du fait que le texte mentionne le vœu avant de mentionner que « Jephthé marcha contre les Ammonites » au v. 32 happy ? Vraiment, vous avez bien fait de venir à moi, je vais vous instruire sur la manière de lire la Bible correctement, moi ^^ : il s’agit là d’un parallélisme, autrement dit, le segment de phrase « puis il passa à Mitspé de Galaad » et le passage qui relate le vœu décrivent des événements simultanés, car ils se trouvent tous les 2 devant « Jephthé marcha contre les Ammonites ». En d’autres termes, Jephté a fait son vœu devant tout Mitspé de Galaad juste au moment de marcher contre les Ammonites.

    VM : « Esgourde, y a rien qui m’dit qu’les gens qui étaient consacrés à Dieu devaient rester puceaux. Samuel avait des gosses (1 Sam. 8:1) ! »

    Oui, et alors ? Ça prouve simplement qu’il n’était pas sous le coup d’un vœu du type spécifique de Lév. 27, mais d’un autre type de vœu. C’est si difficile à comprendre ?

    VM : « Y a rien non plus qui dit qu’les humains, eux, ne bossent plus s’ils font ce vœu, même si on dit banco à tout ce bazar sur la Saab attise à Sion ! »

    Oui, parce que l’on n’a pas besoin de cette précision, pas plus qu’en ce qui concerne les dindons, les tervuerens, les percherons et les styracosaures sarcastic. Les codes de loi du Proche-Orient antique étaient avant tout une jurisprudence didactique, laissant donc une certaine marge au pouvoir judiciaire, plutôt que des ordres monolithiques comme dans le droit romain avec son « Dura lex, sed lex ». C’est d’ailleurs pour ça que dans le droit occidental actuel, qui en hérite directement, les législateurs doivent écrire des montagnes de paperasserie législative énumérant tous les cas possibles et imaginables pour empêcher les avocats véreux d’exploiter une faille de l’énoncé no. Enfin bref… Ainsi, n’importe quelle personne qui connaît un tant soit peu l’interprétation rabbinique vous confirmera que les rabbins n’avaient aucune hésitation à élargir le sens de la Loi pour l’appliquer à de nouvelles situations, à l’instar du qiyas musulman qui étend l’interdiction par le Coran de boissons enivrantes aux drogues.

    VM : « Non, mais tu t’f… d’mézigue, oui ? À quoi servirait quéqun au Temple ou au Tabernacle s’y bosse plus ? C’est nawouak, ton truc ! C’est du boule-sh… ! »

    Et d’où est-ce que vous sortez qu’il faut que le résultat d’un vœu religieux serve à quelque chose aux personnes concernées eek ? C’est de l’utilitarisme pur et simple, ça frise le blasphème mad ! Commencez par m’expliquer à quoi ça a servi à Dieu d’ordonner aux Israélites en guerre de vouer des villes entières à l’anathème, et donc à perdre tout le bénéfice des biens matériels, des animaux et des esclaves qu’ils pouvaient en acquérir et on en reparlera. Peuh no

    VM : « J’vois nulle part dans Gen. 3:16 qu’ça dit qu’l’accouchement est un turbin. En fait la Bible dit ailleurs qu’faire des mômes, c’est une joie et un privilège ! »

    Absolument. En quoi est-ce incompatible avec le fait que c’est un travail, svp arf ? Après, vu la maîtrise que vous avez de votre propre langue alors qu’en tant que frontiste, vous avez des prétention de patriotisme sarcastic, j’imagine que vous n’êtes pas au courant que l’on dit d’une femme qui accouche qu’elle est « en travail ». Allez donc suggérer à une femme qui a déjà vécu un accouchement difficile que ce n’est pas un travail, elle va vous allonger une gifle à briser votre cou de taureau… Ma mère n’a pas eu de difficultés spéciales à m’accoucher, mais elle a dit que ça faisait plus mal que d’avoir une carie (et pourtant, j’ai déjà eu une carie moi-même, je peux vous dire que le jour se levait très bas pour moi cry).

    VM : « Mais p… de m… ! Si on suit ta logique, on ne pourrait pas accoucher un jour d’s’abat ! »

    Même avec tous vos muscles, vous conviendrez avec moi que tirer une brebis d’un trou, c’est un travail, n’est-ce pas ? Pourtant, en Mt. 12:11-12, Jésus reprend les Pharisiens légalistes, parce qu’eux-mêmes devaient bien admettre qu’ils ne pouvaient décemment interdire ce genre de travail un jour de sabbat. Vous êtes visiblement encore pire que les Pharisiens, vous sarcastic

    VM : « Tu m’casses les c… ! Mais tu m’casses les c… ! Tu n’fais qu’d’m’em… depuis tout à l’heure avec tes c… de M. Lascience, là, tu crois qu’j’ai qu’ça à b… ? Et puis j’en ai ma claque, mégnace ! Tu m’as trop saoulé, franchement, tu m’as vraiment trop pris pour un c… ! Allez, à la r’voyure, j’me taille, et j’t’em… si t’es pas content, c… ! Gros c…, même, j’dirais, mais avec bôôôôcoup d’amour, hein ! Mais t’es un gros c… quand même, aaaahahaha ! »

    Hein oh ? Mais enfin, c’est vous-même qui avez engagé… Où est-ce que vous oh… ? Il est parti erf… Qu’à cela ne tienne, Moulinette : que Dieu vous bénisse ^^ ! Tiens, je le rajouterai à mes prières ce soir (Mt. 5:43-48wink2.

    Reis, P. T., « Reading the Lines: A Fresh Look at the Hebrew Bible ». Hendrickson : 2002. Revenir au texte.

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  • Commentaires

    1
    Kazuma Kiryu
    Mercredi 29 Novembre 2017 à 11:54

    Très bon article, merci à toi c'était fort intéressant et instructif.

     

    C'est curieux, ce Victor Moulinette me fait penser à certains personnages du net fusionnés^^ (enfin on voit le côté Soralien mais pas que).

     

    Sois béni en Christ.

      • Mercredi 29 Novembre 2017 à 17:29

        Merci pour ta réponse et ton soutien. J'en profite pour faire remarquer que le Wingdings ne marche pas sur Mac, Linux ou Android, et donc que les gens qui ont lu cet article ont lu les grossièretés de Moulinette non-censurées beurk ! J'ai réglé le problème en n'en conservant que la 1ère lettre selon l'usage littéraire, mais si quelqu'un les a lues non-censurées, qu'il accepte mes plus plates excuses.

      • Kazuma Kiryu
        Vendredi 1er Décembre 2017 à 10:52

        "L'effaçage des wingdings, c'est un complot judeo-maçonnique, hein! Ca je le sais, j'ai étudié ces trucs, c'est écrit dans mon livre, c'est vérifiable, hein".

         

         (un peu d'humour ne fait pas de mal^^)

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