• L’Écriture Sainte constituait l’autorité ultime pour les saints de l’Ancien Testament, le Christ et les Apôtres (cf. par ex. Mt. 5:18). Pour le Christ, en particulier, quand les Écritures parlent, Dieu parle. Il accordait d’ailleurs une importance particulière aux parties même des Saintes Écritures que les incroyants et les chrétiens du dimanche aiment à ridiculiser.

    Nous allons ici réfuter les arguments les plus courants utilisés pour mettre en doute l’autorité et l’infaillibilité des Saintes Écritures. Un chrétien qui veut bien faire preuve d’un minimum de logique ne se permettra pas d’insinuer que le Christ enseignait des erreurs ou qu’il s’accommodait aux points de vue erronées de ses auditeurs. Il existe nombre d’arguments qui réfutent l’idée que faire de la Bible son autorité ultime représente un raisonnement circulaire : d’une part, les éléments de preuve internes et externes de la véracité de la Bible, d’autre part, le rôle des axiomes dans un système philosophique.

    L’Ancien Testament

    Moïse

    Il a souvent témoigné de ce que son œuvre lui venait de Dieu :
    Ex. 24:4 : « Moïse écrivit toutes les paroles de l’Éternel. »

    Voyez aussi le v. 7 ; 17:14 ; 34:27-28 ; Nb. 33:1-2 et De. 31:9, 22, 24.

    De. 31:11 : « quand tous les Israélites viendront se présenter devant l’Éternel, ton Dieu, à l’endroit qu’il choisira, tu liras cette loi devant eux, en leur présence. »

    Josué

    Jos. 1:8 : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne pas de toi ! Médite-le jour et nuit pour agir avec fidélité conformément à tout ce qui y est écrit, car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. »

    Le livre de la Loi est la Torah, ou le Pentateuque, à savoir les 5 1ers livres de la Bible.
    Voyez aussi 8:32-34.

    David

    Le grand roi d’Israël aussi tenait en immense estime l’Écriture Sainte. À cette époque, il n’y avait guère que le Pentateuque comme livre de la Bible couché sur papier, mais David le considérait comme la parole de Dieu.

    Ps. 1:1-2 : « Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel et la médite jour et nuit ! »

    …et les autres

    Il y a encore, bien entendu, bien d’autres livres du Nouveau Testament qui confirment que Moïse est bien l’auteur des 5 livres qui portent son nom :

    Pour finir, petite digression : il faut faire attention à ne pas confondre l’inerrance des écrits de Moïse et leur applicabilité dans la Nouvelle Alliance, sous le régime de la Grâce. Disons, pour faire simple, que si manger des moules représente une abomination pour un pactisant de l’Alliance sinaïtique (autrement dit un Juif rabbinique ou un membre d’une de ces sectes chrétiennes d’excités qui soutiennent mordicus que nous devons revenir sous le joug de la Loi de Moïse), il n’en est rien pour un signataire de la Nouvelle Alliance en Jésus Christ (Mc. 7:15-20 ; Ac. 10:15 ; Rom. 3:19 ; 6:14 ; 7:4-6 ; 8:2 ; 14:17 ; 2 Cor. 3:6 ; Gal. 3:18 ; 1 Tim. 4:3-5 ; Héb. 9:10 ; 13:9).


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  • Jésus Christ

    Mt. 19:3-8 : « Les pharisiens L’abordèrent et, pour Lui tendre un piège, ils Lui dirent : « Est-il permis à un homme de divorcer de sa femme pour n’importe quel motif ? » Il répondit : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, a fait l’homme et la femme et qu’Il a dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’un ? Ainsi, ils ne sont plus deux mais ne font qu’un. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. Pourquoi donc, Lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. »

    N. B. :

    1. Le Christ prenait le livre de la Genèse à la lettre. En fait, le Christ prenait à la lettre ces parties de l’Ancien Testament même que les incroyants aiment le plus à ridiculiser.
    2. Le Christ considérait Moïse comme l’auteur du Pentateuque. Ainsi, Il mentionnait souvent les écrits la loi de Moïse, sans jamais rajouter quoi que ce soit du style : « Faites gaffe, faut pas tout prendre au pied de la lettre, c’est le message qui importe et pas les détails ! » à l’intention de Ses auditeurs comme aiment à le faire les chrétiens libéraux de notre temps. Voyez par exemple Mt. 8:4 ; Mc. 7:10 ; Lc. 24:27 et 44.
    3. Il avait cité Gen. 1:27 et 2:24 dans la même foulée, il n’estimait donc pas que Gen. 1 et 2 constituassent 2 récits différents, mais Il déclarait qu’il s’agissait là de la parole du Créateur. Comparez avec ces passages du Nouveau Testament qui citent l’Ancien en tant que parole de Dieu : 
      1. Ps. 2:1 et Ac. 4:24-25
      2. Ps. 2:7 ; 2 Sa. 7:14 et 1 Ch. 17:13 et Héb. 1:5
      3. Ps. 95:7 et Héb. 3:7
      4. Ps. 97:7 et Héb. 1:6
      5. Ps. 104:4 et Héb. 1:7
      6. És. 55:3 et Ac. 13:34

      Nous constatons l’inverse (c-à-d les endroits de l’Ancien Testament où Dieu parle que le Nouveau attribue aux Saintes Écritures) avec ceux-ci :

      1. Gen. 12:3 ; 18:18 et 22:18 et Gal. 3:8
      2. Ex. 9:16 et Rom. 9:17

    Lc. 17:26-32 : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra. En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. »

    N. B. : Le Christ prenait tels quels les récits de la Genèse sur le Déluge, la destruction de Sodome et la femme de Lot. Ceux qui prétendent que ces évènements, tels que racontés dans la Genèse, n’ont jamais eu lieu Le défient purement et simplement. Avec Mt. 12:39-42, il apparaît sans conteste que Jésus Christ avait la conviction qu’un grand poisson avait bel et bien avalé Jonas, au point d’en faire un symbole de Sa résurrection.

    Lc. 16:31 : « Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait. »

    N. B. : Le Christ met ici en évidence l’importance de l’Ancien Testament. On remarquera d’ailleurs que les théologiens libéraux qui nient la véracité des livres de Moïse font pareil avec la résurrection du Christ.

    Jn. 5:46-47 : « Car si vous croyiez Moïse, vous Me croiriez aussi, parce qu’Il a écrit de Moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à Mes paroles ? »

    N. B. : Nous pouvons tirer ici la même leçon que plus haut, à savoir que bien souvent, les chrétiens du dimanche qui ne croient pas Moïse ne croient pas Jésus, à part quelques-unes de Ses déclarations triées sur le volet pour soutenir leurs idées politiquement correctes (voyez aussi Jn. 7:19). Nous constatons aussi que l’hypothèse documentaire (ou JEDP), qui prétend que des Juifs inconnus d’après la déportation à Babylone ont écrit le Pentateuque , et que la plupart des collèges théologiques enseignent comme un véritable dogme, est blasphématoire.

    Jn. 17:17 : « Sanctifie-les par Ta vérité : Ta parole est la vérité. »

    N. B. : Jésus n’a pas juste dit : « Ta parole est véridique » (adjectif), mais « Ta parole est la vérité » (nom, ἀλήθειά – alèthéia – en grec). En d’autres termes, l’Écriture ne se trouve pas juste être vraie, elle est vérité par nature, et de ce fait, elle constitue le critère de vérité ultime par rapport auquel évaluer toute idée.

    Mt. 4:4 : « Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

    N. B. : Jésus, avec cette citation de De. 8:3, établit ici une relation directe entre le fait que la Bible soit la parole de Dieu et des mots bien spécifiques, pas juste des idées d’ordre général ou des concepts selon lesquels nous devons vivre.

    Mt. 22:23-32 : « Le même jour, les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et Lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut ; et, comme il n’avait pas d’enfants, il laissa sa femme à son frère. Il en fut de même du second, puis du troisième, jusqu’au septième. Après eux tous, la femme mourut aussi. À la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l’ont eue. Jésus leur répondit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. »

    N. B. :

    1. Les Sadducéens n’admettaient que le Pentateuque dans leur canon, tandis que les Pharisiens acceptaient tous les livres du canon de l’Ancien Testament « protestant » (comme le montrent l’intro de l’Ecclésiastique (v. 130 av. J. C.), Flavius Josèphe (v. 90) et Mélite (170). Jésus disait des Sadducéens qu’ils ne connaissaient pas les Écritures parce qu’ils n’acceptaient ni les livres historiques ni ceux des prophètes.
    2. Même les Écritures Saintes acceptées par les Saducéens enseignent la résurrection des morts : Christ met l’accent sur le fait que le verbe « être » se conjugue ici au temps présent : on pouvait considérer que les patriarches, au temps de Moïse, c-à-d des siècles après leur mort, vivaient. Nous voyons ici que Christ estimait que les Écritures Saintes venaient de l’inspiration divine et qu’il fallait donc les prendre dans leur sens littéro-historico-grammatical.

    Mt. 5:18 : « Car, Je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. »

    Christ étend ici la précision de l’inspiration au plus petit signe diacritique.

    Mt. 23:35 : « afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. »

    REMARQUES IMPORTANTES À PROPOS DU CANON

    Le Christ nous donne ici l’étendue du canon de l’Ancien Testament. Le canon des Pharisiens ne suivait pas le même ordre que notre Ancien Testament et finissait par 2 Chroniques. Jésus Christ a déclaré que les Pharisiens assumeraient la responsabilité du meurtre de tous les hommes de Dieu, depuis Abel (Gen. 4:8) jusqu’à Zacharie (2 Chr. 24:20-21). Les deutérocanoniques relatent d’autres martyrs (qui post-datent donc Zacharie), mais Il n’en tient pas compte, ce qui prouve leur absence d’inspiration divine. Jésus acceptait le canon des Pharisiens (Jn. 5:39) mais pas celui des Sadducéens.

    Les théologiens juifs du concile de Jamnia (90) n’ont pas accepté la canonicité des apocryphes, et, d’après le Talmud, l’Esprit de Dieu avait quitté Israël après Malachie. Plusieurs Pères de l’Église dont Origène, Cyril de Jérusalem, Jérôme (l’auteur de la Vulgate) et Athanase (l’adversaire d’Arius) avaient la même opinion. Athanase a cité un canon semblable au nôtre, à part Esther, dans sa 39e Épître Festale en 367. Il disait aussi que la Sagesse de Salomon, le Siracide, le supplément grec d’Esther, Judith et Tobit sont intéressants mais pas canoniques. Il n’a pas pipé mot sur le livre des Maccabées.

    Les deutérocanoniques regorgent d’erreurs aux niveaux historique et géographiques, par exemple :

    • 1 Mac. 2:41 contredit 2 Mac. 15
    • Judith 1:1 prétend que Nabuchodonosor aurait régné à Ninive (à croire que l’auteur l’a fait exprès...)

    De plus, ils contredisent de manière flagrante les critères moraux et spirituels de la Bible :

    • la Sagesse de Salomon et le Siracide enseignent une sagesse basée sur la rouerie.
    • Dieu aurait aidé Judith dans son mensonge (Judith 9:10,13)
    • Le salut par les œuvres (Tob. 12:9, 14:10-11)
    • La prière aux morts (2 Mac. 12:44-45)
    • La préexistence des âmes (Sag. 8:19-20)
    • Une Création à partir d’une matière préexistante (Sag. 11:17)

    Eux-mêmes admettent ne pas être inspirés de Dieu :

    • 1 Mac. 9:27 admet qu’il n’y avait pas de prophétie en Israël à cette époque.
    • 2 Mac. 15:37-39 admet que le livre entier est œuvre d’homme faillible.

    F. F. Bruce
    Frederick Fyvie Bruce (12/10/1910–11/9/1990)

    Autre remarque importante : chaque livre de la Bible était canonique sitôt couché sur le papier, puisqu’il avait Dieu pour auteur à la base. Il n’avait pas attendu que l’Église fît un tri. Le spécialiste reconnu du Nouveau Testament F. F. Bruce l’exprime bien :
    « Les livres du Nouveau Testament ne se sont pas mis à faire autorité parce qu’ils ont été officiellement inclus dans une liste canonique, au contraire, l’Église les a inclus dans le canon car elle les considérait comme divinement inspirés, reconnaissant leur valeur innée et leur autorité généralement apostolique, directe ou indirecte... Les conciles [n’ont] rien imposé de nouveau aux communautés chrétiennes mais [ont] codifié ce qui était déjà la pratique générale de ces communautés. »1
    Bref, le canon dont nous disposon nous vient de Dieu, pas des hommes.

    Jn. 10:35 : « l’Écriture ne peut être anéantie »

    Pas besoin d’explication à rallonge, je suppose smile.

    Jn. 14:26 : « Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en Mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

    N. B. : Jésus promet ici à Ses disciples que le Saint Esprit les enseignera. Ces enseignements ont donné le Nouveau Testament. Voyez aussi Jn. 16:12-15.

    1. F. F. Bruce, « The New Testament Documents: Are they reliable? » Revenir au texte.

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  • Nos aînés dans la foi

    L’Apôtre Paul

    2 Tim. 3:15-17 : « dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »

    N. B. :

    • « Saintes lettres » traduit ici le grec « grammata », qui ne désigne que l’Ancien Testament, puisqu’il constituait les seules Saintes Lettres que Timothée connaissait depuis l’enfance. Il convient d’ailleurs de remarquer que Paul considérait que Moïse, plutôt qu’un quelconque prêtre de la période post-déportation, avait rédigé la Torah : cf. par ex. Ac. 13:39 ; Rom. 10:5 ; 1 Cor. 9:9 ; 2 Cor. 3:15.
    • Au v. 16, le mot grec traduit par « Écriture » est « graphè », ce qui inclut non seulement l’Ancien Testament mais aussi les livres du Nouveau Testament déjà rédigés à l’époque (vers l’an 63), à savoir 2 Pierre, Jude, Hébreux et les livres écrits par Jean. Et comme les épîtres de Paul viennent de l’inspiration de Dieu, cela s’applique aussi aux livres du Nouveau Testament venus après.
    • Le mot grec traduit par « inspirée de Dieu » est théopnéustos (mot à mot : « soufflé de Dieu »). Si Dieu a « soufflé  » les Écritures Saintes, et qu’Il est infaillible, alors les Écritures Saintes idem wink2.
    • Si les Écritures Saintes peuvent « rendre sage à salut » et « accompli et propre à toute bonne œuvre », alors tout l’enseignement spirituel et toutes les directives morales que nous nécessitons s’y trouvent.
    • Le v. 16 déclare de claire manière que Dieu a inspiré toutes les Écritures, et pas juste les passages qui relèvent des domaines spirituel et moral. Il va donc de soi que l’inerrance de la Bible s’étend à tout ce qu’elle affirme. La Bible touche aux domaines scientifique et historique, tout ce qu’elle dit à ces sujets est donc vrai. La résurrection, par exemple, la pierre angulaire du christianisme, s’inscrit dans l’histoire de l’humanité comme dans le diamant : Jésus a vidé Son tombeau 3 jours après Son exécution. Cela touche aussi à la science puisque les scientifiques matérialistes soutiennent que les morts ne ressuscitent pas. Le sens de la mort et de la résurrection du Christ s’enracine de manière inextricable dans la véracité de la Genèse (1 Cor. 15:21-22). Alors si nous faisons des compromis avec la science uniformitariste au sujet des origines, qu’est-ce qu’on fait quand l’enseignement moral de la Bible contredit la « science », par exemple la condamnation de la fornication et de l’homosexualité par la Bible en comparaison avec les affirmations de la « science » selon lesquelles « c’est dans nos gènes » ? Souvenons-nous de ce que Jésus disait à Nicodème (et que je cite souvent sur ce blog) : « Si vous ne croyez pas quand Je vous parle des réalités terrestres, comment croirez-vous si Je vous parle des réalités célestes ? » (Jn. 3:12)
    • Paul définit ici 4 usages des Écritures Saintes :
      • 2 positives : enseigner et instruire dans la justice
      • 2 négatives : convaincre et corriger
      Les positives nous révèlent qu’il n’y a rien dans les Écritures qui nous entraînerait dans l’erreur, tant dans la narration que dans l’enseignement. Les négatives nous révèlent que les Écritures nous permettent de réfuter les idées et comportements contraires à la volonté de Dieu. Et s’il y a la moindre erreur dans les Saintes Écritures, ces usages perdent leur signification.
    • 1 Tim. 5:18 cite De. 25:4 et Lc. 10:7, c.-à-d. l’Ancien et le Nouveau Testaments dans la même foulée. Ça prouve que même à l’époque des Apôtres, les livres du Nouveau Testament étaient considérés comme Saintes Écritures.

    1 Tim. 4:12-14 : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. »

    N. B. :

    1. Paul prenait le récit de la Genèse à la lettre, et l’avait même utilisé pour enseigner les rôles de l’homme et de la femme dans l’Église.
    2. Ac. 17:1-3 : « Paul et Silas passèrent par Amphipolis et Apollonie, et ils arrivèrent à Thessalonique, où les Juifs avaient une synagogue. Paul y entra, selon sa coutume. Pendant trois sabbats, il discuta avec eux, d’après les Écritures, expliquant et établissant que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts. Et Jésus Que je vous annonce, disait-il, c’est Lui Qui est le Christ. »
      Ce verset révèle l’importance des Saintes Écritures dans l’évangélisation par Paul des Juifs, qui admettaient d’office leur autorité.
    3. Ac. 17:10-11 : « Aussitôt les frères firent partir de nuit Paul et Silas pour Bérée. Lorsqu’ils furent arrivés, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs. Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. »
      Nous voyons ici que les nobles Béréens ont vérifié jusqu’à l’enseignement de Paul par rapport aux Saintes Écritures , et nous sommes tenus de faire de même.

    Pierre

    Ac. 3:22 : « Moïse a dit : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d’entre vos frères un Prophète comme moi ; vous l’écouterez dans tout ce qu’Il vous dira »

    Le 1er des Apôtres témoigne aussi de l’authenticité du Pentateuque.

    2 Pi. 1:20-21 : « sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. »

    N. B. : Pierre, l’aîné des Apôtres, déclare ici que le Saint Esprit a dirigé (lit. porté) les écrivains de la Bible pour qu’ils écrivent très exactement ce qu’Il voulait qu’ils écrivissent. Ça ne signifie toutefois pas que Dieu l’ait dicté (sauf dans certains cas bien précis et explicites), mais Dieu a supervisé la personnalité des auteurs pour qu’ils rédigeassent à la lettre près ce qu’Il voulait qu’ils rédigeassent. Cela suffit d’ailleurs à répondre à la moitié des arguments utilisés par les musulmans pour dénigrer la Bible, dont ils confondent le processus de rédaction avec celui qui aurait donné le Coran selon eux.

    2 Pi. 3:15-16 : « Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine. »

    Bien des chrétiens devraient en prendre de la graine, vous ne croyez pas yes ?

    N. B. : Pierre affirme ici que les écrits de Paul appartiennent aux Saintes Écritures.

    Jude

    Jud. 3 : « Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. »

    N. B. : Si la foi a été transmise aux saints une fois pour toutes, ça veut dire qu’il n’y a plus besoin de la moindre révélation supplémentaire une fois le canon des Écritures fermé.

    Jean

    Jn. 1:17 : « car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. »

    Nous avons ici le témoignage inspiré du Saint Esprit de Jean l’Évangéliste qui nous apporte une énième confirmation supplémentaire que Moïse a bien écrit les 5 livres qui lui sont attribués, la Genèse y compris. (Pour rappel, il s’agissait de toute manière de l’opinion générale du peuple juif, à preuve Ac. 6:14).

    Jn. 14:26 : « Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en Mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit. »

    La promesse du Christ s’adresse ici aux disciples présents. Jean a vécu le plus longtemps, aussi ses livres sont-ils les derniers du le canon du Nouveau Testament. On peut affirmer de manière raisonnable qu’Ap. 22:18-19 déclare la fermeture du canon des Saintes Écritures.

    Les Pères de l’Église

    Si le Nouveau Testament venait à disparaître de la surface de la planète, on pourrait le reconstituer au complet (excepté 11 versets) grâce à l’œuvre des Pères de l’Église.

    • Pour Irénée, évêque de Lyon (v. 170) et disciple de Polycarpe, lui-même disciple de Jean, les Évangiles constituaient des axiomes d’une importance extrême. Il a cité tous les livres du Nouveau Testament, à part Philémon, Jacques, 2 Pierre et 3 Jean.
    • Ignace, évêque d’Antioche (50-115), a cité 15 livres du Nouveau Testament. Il a admis que Pierre et Paul avaient plus d’autorité que lui :
      « Je ne vous pas d’ordre comme Pierre et Paul le faisaient. Ils sont des Apôtres, mais moi je ne suis encore qu’un esclave jusqu’à maintenant. » (Épître aux Romains)

      Augustin d’Hippone
      Augustin d’Hippone (13/11/354text-align: center28/8/430)

    • Augustin en avait, des choses à dire sur l’infaillibilité des Écritures :
      « Car il me semble que les plus désastreuses conséquences s’ensuivraient de ce que nous crussions que l’on trouvât quelque erreur dans les livres sacrés : à savoir, que ceux par qui les Écritures nous ont été données, et qui les ont couchées par écrit, eussent mis quelque erreur dans ces livres. C’est une chose de savoir si ce peut être le devoir d’un homme de bien à un moment quelconque de tromper ; c’en est une toute autre de savoir si c’aurait pu être le devoir d’un auteur des Saintes Écritures de tromper : en fait, ce n’est même pas une question qui se pose. Car si l’on admet ne serait-ce qu’une seule fois dans ce grand sanctuaire de l’autorité une seule fausse affirmation faite par devoir, il ne restera pas une seule phrase de ces livres qui, si elles paraissent à quiconque difficiles à mettre en pratique ou dures à croire, ne puisse par cette même règle fatale être défaussée, en tant qu’affirmation que, intentionnellement, et par sens du devoir, l’auteur avait déclaré ce qui n’était pas vrai. » (1ère Épître à Jérôme)


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  • Réfutation des objections

    1°) Jn. 20:30 : « Jésus a accompli encore, en présence de Ses disciples, beaucoup d’autres signes qui ne sont pas décrits dans ce livre. »
    Certains, notamment les catholiques et les New Ageux, utilisent ce verset pour maintenir qu’il existe des enseignements doctrinaux importants non mentionnés dans la Bible (et qui auraient été conservés par l’Église Catholique Romaine d’après cette-dernière). Mais ils oublient le verset suivant :
    « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en Son nom. »
    Cela nous indique que ce qui a déjà été écrit suffit pour notre foi. Nous remarquerons qu’à l’époque où Jean a écrit son évangile, à part ses autres livres, la plupart des livres du Nouveau Testament avaient déjà été rédigés.

    2°) 2 Th. 2:15 : « Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre. »

    Là encore, les cathos aiment à faire usage de ce verset pour maintenir qu’il y aurait des traditions orales omises par la Bible. Toutefois, 2 Thessaloniciens, au niveau chronologique, fait partie des 1ers livres du Nouveau Testament (51 de notre ère), et cette idée ne s’appliquait plus une fois toutes les traditions orales incluses dedans. 1 Cor. 15:1-8 constitue un bon exemple d’une tradition orale mise par écrit par Paul.

    3°) 1 Tim. 3:15 : « mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. »

    Paul dit ici que l’Église est le soutien de la vérité, pas son origine. Il ne convient pas d’enfler ce verset jusqu’à prétendre que personne n’obtiendra le salut sans prêter allégeance à telle ou telle dénomination, comme le fait par exemple la catin de Babylone l’Église Catholique Romaine mad.

    N. B. :

    1. Le mot grec traduit ici par « Église » est « ékklèsia », qui veut dire « assemblée » ; un copte, un méthodiste ou un adventiste peuvent y appartenir yes.
    2. Même une Église fondée par les Apôtres peut se faire ôter son chandelier de sa place (Ap. 2:5) par le Seigneur Jésus Christ.

    4°) « Jésus avait tort à certains moments car Son omniscience était bridée pendant sa vie terrestre. »

    Les évolutionnistes théistes et autres théologiens libéraux lancent souvent cette accusation blasphématoire envers le Christ (ainsi que celle qui va suivre), à grands renforts de rhétorique saturée de pseudo-crainte de Dieu beurk, lorsqu’ils parlent de Son humanité. Pourtant :

    1. Ils confondent limitation et erreur : lors de l’Incarnation de la 2e Personne de la Trinité en tant que Jésus de Nazareth, Elle a bridé exprès Son omniscience (Ph. 2:5-11). En d’autres termes, Il ne savait pas tout lors de Sa vie sur Terre (Lc. 8:45, Mt. 24:36). Mais cela n’implique absolument pas qu’Il ait pu avoir tort sur quoi que ce soit. Les connaissances des humains sont limitées, ça ne signifie pas pour autant qu’elles sont fausses. De même, lorsqu’Il enseignait, Il déclarait détenir l’autorité ultime (Mt. 24:35) car Il disposait de toute l’autorité du Père quand Il enseignait (Jn. 5:30, 8:28). Alors si les chrétiens du dimanche tiennent à maintenir leur accusation comme quoi Jésus avait tort à cause de Son humanité, ils doivent aussi maintenir que Dieu le Père avait tort, ce qui représente le comble de l’illogisme blasphématoire. Ou alors, si Jésus Christ enseignait l’infaillibilité des Saintes Écritures, et qu’Il affirmait que Son enseignement venait du Père, alors que les Saintes Écritures sont éminemment fausses, alors Jésus était un immonde escroc cintré comme un jeune chien.
    2. Où tracer la ligne de démarcation ? Si Jésus avait tort de tenir en estime les Saintes Écritures, Il pouvait très bien avoir eu tort ailleurs. Du coup, qui définit ce qui est vrai et ce qui est faux dans la Bible ? Nous, des humains faillibles et pécheurs. Cela signifie la remise en cause de l’autorité de Jésus, ainsi que celle de la Bible entière. Quelle dangereuse pente savonneuse beurk !

    5°) « Jésus S’est accommodé aux conceptions erronées de Ses auditeurs. »

    C’est à peu près comme plus haut :

    1. Ils confondent accommodation aux connaissances limitées des auditeurs et accommodation aux conceptions erronées des auditeurs. L’un n’implique pas nécessairement l’autre. Une mère peut très bien dire à son enfant : « Tu es sorti de mon ventre » (voire « de ma zézette » he), elle aura dit la vérité. Elle adapte juste sa façon de parler aux connaissances limitées de l’enfant. Par contre, pour l’autre alternative, cette histoire drôle vient bien à propos :
      — Dis maman, comment tu es née déjà ? demande Toto.
      — Je te l’ai déjà dit, mon chéri, je suis née dans une rose.
      — Et toi, papa, c’était comment, déjà, ta naissance ?
      — Je te l’ai déjà dit aussi, je suis né dans un chou.
      — Et toi, mémé, t’es née comment ?
      — Moi, c’est une cigogne qui m’a apportée, comme je te l’ai déjà dit.
      — Eh ben dis donc… Une rose, un chou, une cigogne… Il n’y a pas eu beaucoup de naissances normales dans cette maison…
      he
      Vous voyez où je veux en venir : ce sont des mensonges ^^. De la même manière, Dieu, la Source de toute vérité, a utilisé des descriptions simples (par exemple en utilisant la Terre comme référentiel, comme les astronomes d’aujourd’hui quand ils parlent du soleil qui se « lève ») et des anthropomorphismes, mais Il n’a jamais rien dit d’erroné.
    2. Jésus poussait souvent ses auditeurs à la réflexion, alors s’ils avaient eu une fausse conception des Écritures Saintes, Il le leur aurait fait remarquer.
    3. Si Jésus S’est accommodé des conceptions erronées de Ses auditeurs à un endroit, Il l’a peut-être fait ailleurs. Qui est-ce qui en décide dans ce cas ? Le lecteur, là encore. Et l’autorité du Christ s’évanouit derechef dans la nature.
    4. Le Seigneur n’était pas juste d’accord avec Ses auditeurs au sujet de l’infaillibilité de l’Écriture, Il l’affirmait encore plus fort qu’eux.

    6°) « Ce sont les concepts et les enseignements qui sont inspirés, pas les détails périphériques.  »
    Jésus a enseigné que les Écritures témoignaient de Lui (Jn. 5:39) et en a montré l’accomplissement aux Juifs (Lc. 4:17-21). Il a déclaré à Ses disciples que ce que les prophètes avaient écrit sur le Fils de l’homme devait s’accomplir (Lc. 18:31). En fait, Il plaçait l’importance de leur accomplissement plus haut que Sa propre vie (Mt. 26:53-56). Après Sa Résurrection, Il a dit à Ses disciples que tout ce que la Tanakh disait de Lui devait s’accomplir (Lc. 24:44-47) et les a repris pour ne pas avoir cru les prophètes (Lc. 24:25-27). Comment Jésus aurait-Il pu accomplir tout cela, et pourquoi y aurait-Il attaché autant d’importance, si seuls « les concepts et les enseignements » ont reçu le sceau de l’inspiration et pas les mots eux-mêmes arf ?

    7°) « Les déclarations de Jésus ont été modifiées/falsifiées » ou « Il est impossible de savoir ce que Jésus enseignait exactement. »
    Toutefois :

    1. un disciple du Christ qui prétend qu’il n’existe aucun moyen de savoir avec certitude ce que son maître enseignait incarne le comble du grotesque no.
    2. Harold Lindsell
      Harold Lindsell (22/12/1913 15/1/1988)

      Même les théologiens les plus libéraux estiment qu’il y a de nombreux éléments de preuves historiques que le Christ croyait en l’infaillibilité des Écritures, même s’ils ne sont pas d’accord avec Lui. Ainsi, le théologien évangélique Harold Lindsell cite les théologiens libéraux H. J. Cadbury, Adolph Harnack, Rudolf Bultmann et F. C. Grant à cet effet.

    7°) « C’est un raisonnement circulaire. »

    1. Au vu de l’item précédent, nous comprenons que des témoins hostiles confirment l’infaillibilité des Écritures Saintes ; pourquoi donc prétendre que les chrétiens commettent un raisonnement circulaire ?
    2. Utiliser Matthieu pour prouver la Genèse (Mt. 19:3-6, cf. Gen. 1:27 et 2:24), Paul pour prouver Luc (1 Tim. 5:18, cf. Lc. 10:7) ou Pierre pour prouver Paul (2 Pi. 3:15-16) n’a rien d’un raisonnement circulaire. Toutefois, l’accusation prouve une chose : la Bible est intrinsèquement cohérente cool. Si la Bible déclarait ne pas venir de l’inspiration divine, ce ne serait pas logique de la défendre. C’est d’ailleurs comme ça que nous savons que les apocryphes ne sont pas inspirés.
    3. Les créationnistes bibliques acceptent la Bible en tant qu’axiome, c-à-d une idée de base qu’on accepte comme vraie, même si on ne peut la prouver (comme l’existence du chiffre 0 en maths). Et retenez bien ceci, frères et sœurs, car c’est de loin la chose la plus importante à retenir quand on débat avec un incroyant : tous les systèmes philosophiques ont des axiomes, et l’athéisme aussi wink2. Le débat création-évolution n’est donc pas une question de système philosophique à idées reçues religieuses contre système philosophique sans idées reçues, mais c’est une question de heurt entre 2 systèmes philosophiques avec leurs axiomes (ou idées reçues) respectifs. C’est donc le système philosophique qui est le mieux en accord avec les faits existants qui gagne, et, selon ce critère-là, croyez-moi, c’est le créationnisme biblique qui l’emporte haut la main glasses, explorez ce blog et vous verrez.

       

    Et voilà, c’est la fin de cette série, en espérant qu’elle vous aura aidé dans votre foi ou votre recherche. Merci d’avoir lu jusqu’au bout. Que Dieu vous bénisse.

     


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