• Les attentats du 13/11/15

    Qu’est-ce qu’un chrétien doit penser des attentats terroristes du 13/11/2015 ?

    Si la destination de cet article un peu particulier reste avant tout didactique, dans l’esprit de ce blog, il s’apparentera aussi à un « coup de gueule ». Je ne suis qu’un être humain, je l’assume, et ces événements me révoltent au plus haut point. Aussi, je m’excuse par avance si j’en viens à m’exprimer ab irato, mais disons-nous bien que la colère ne constitue pas un péché en elle-même (Dieu Lui-Même se met en colère, dans le cadre de Sa justice parfaite) ; la Bible nous engage à l’éviter car elle nous entraîne souvent à faire n’importe quoi. En tout état de cause, je tiens à le répéter, je m’excuse d’avance si mes propos sont (encore) plus tranchants que d’habitude. Je ne suis pas M. Spock.1 Je tâcherai de m’en tenir à l’Écriture : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère » (Éph. 4:26 ; je commence cet article en début de soirée, j’ai encore le temps smile).

    Pourquoi Dieu permet-Il de telles vilénies ?

    Clinton Richard Dawkins
    Clinton Richard Dawkins (26/03/1941–), le « rottweiler de Darwin »

    Je parie ce que vous voulez qu’au lendemain de ces attentats, nombre de personnes, et pas uniquement des incroyants, se posent la question plus haut. Les athées, notamment, y voient un argument-massue en faveur de l’inexistence de Dieu. Richard Dawkins, pour ne citer que lui, n’a de cesse de rappeler les atrocités commises par les humains au nom de Dieu. Mais dites-vous bien qu’avec ce raisonnement, ils se tirent une balle dans le pied.
    En effet, ils disent cela parce que ce qui s’est passé les horrifie, et à juste titre, car leur conscience leur fait savoir que c’est horrible. Mais qu’est-ce que la conscience ? C’est la capacité innée à différencier le bien du mal, que certains appellent la Loi Morale. Elle nous différencie des animaux, capables de faire le bien mais seulement de manière instinctive ; ils ne savent pas ce qu’est le bien et le mal. Or, le simple sens commun nous le dit, les lois ne viennent pas de nulle part, elles sont toujours décrétées par un législateur. Qui a insufflé en nous cette connaissance (à ne pas confondre avec la connaissance du bon et du mauvais acquise par Adam et Ève lorsqu’ils croquèrent le fruit défendu), cette petite voix qui nous impose de faire ce qui est bien, qu’importe la difficulté ou le danger, sinon notre Créateur.
    Mais, si Dieu n’existe pas, s’Il ne nous a pas créés de manière miraculeuse, si nous descendons tous de microbes, comme l’Éducation Nationale en exige l’enseignement exclusif, qu’est-ce qui empêche ces terroristes de commettre leurs abominations ? Rien ! Au final, ils ne font que de la sélection naturelle en éliminant les faibles, ce qui est censé améliorer la race humaine…

    Une seule raison, à la base, nous permet d’affirmer que les actions de ces terroristes sont mauvaises : nous disposons d’une autorité absolue à laquelle nous référer. Si celle-ci n’existe pas, alors chacun ne pourrait-il pas simplement faire ce qui est juste à ses propres yeux ? Sans la Bible comme autorité, il n’y a aucun fondement à partir duquel dénoncer l’abomination du terrorisme. Mais lorsque nous partons de la parole de Dieu, notre autorité suprême, nous pouvons déclarer que le terrorisme est mal parce que Dieu nous ordonne de ne pas assassiner les gens (Ex. 20:13 (version Ségond 21)). En outre, c’est mal parce que chaque personne a été créée de manière spéciale à l’image de Dieu, d’où une immense valeur intrinsèque. L’Écriture lie sans ambiguïté la création à l’image de Dieu à l’ordre de ne pas tuer (Gen. 9:6).

    Mais certains vont peut-être dire : « Ça ne répond pas à la question de savoir pourquoi ces tueries arrivent si Dieu existe mad ! » Et pourtant, la réponse ne casse pas 3 pattes à un canard : ce n’est pas Dieu qui est responsable de cette ignominie, ni de tous les autres qui se commettent sous le Soleil, mais nous ! Nous, les humains, parce que notre ancêtre primordial et chef fédéral a commis un crime de lèse-Majesté contre Dieu : il Lui a fait savoir, en gros, qu’il n’avait pas besoin de Lui et qu’il avait décidé de se constituer le Dieu de sa propre vie (péché que nous retrouvons aujourd’hui sous le nom d’humanisme séculier, voir plus bas). Comme nous sommes ses descendants, pécheurs tout comme lui, nous commettons sans arrêt des fautes envers Dieu, envers notre prochain, envers la Création, etc. Et après, tout comme notre ancêtre, nous attribuons la faute à Dieu (Gen. 3:12) no.
    Mais gloire à Dieu ! Celui-Ci, dans Son amour, ne nous a pas laissés pourrir dans notre propre corruption : Il a envoyé Jésus Christ, Son Fils unique,2 « Dieu né de Dieu, engendré, non pas créé », pour prendre sur lui la peine (ou pour payer l’amende si vous préférez) que méritaient nos péchés, si bien que nous pouvons nous mettre en règle avec Lui de manière très simple et très difficile à la fois : en reconnaissant Jésus Sauveur de notre vie, en déposant les armes de notre rébellion pour Le reconnaître comme Seigneur de notre être.
    Au moment de notre conversion, la 3e Personne de la Trinité, à savoir le Saint Esprit, vient résider en nous pour nous rendre meilleurs, toujours plus conforme aux justes exigences de la Loi de Dieu. De plus, nous obtenons un aller simple gratuit pour le monde à venir, que Dieu créera en lieu et place de ce monde pourri, où il n’y aura plus de terrorisme ni aucune autre abomination de ce genre.
    En fait, « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu » (Ap. 21:4).

    Eh oui, ça va beaucoup plus loin que les promesses très terrestres du Coran envers ceux qui auront suivi l’islam. Et puisque nous en parlons, abordons ce sujet épineux sans hargne inutile, mais sans langue de bois non plus.

    L’Islam est une menace

    Avant toute chose, je tiens à préciser une chose primordiale : je ne suis pas musulmophobe mad (ça va vite, ce genre de choses, dans notre société), je n’ai rien contre les musulmans. Je vis dans un quartier à majorité musulmane, ce sont de très braves gens, amicaux, débonnaires et intègres. Par contre, je n’ai aucune pitié ni aucune considération envers la doctrine de l’islam. Dans la société française, comme l’a si bien dit Philippe de Villiers, la christianophobie est une simple opinion. Vous pouvez peindre des choses comme « Piss Christ » ou traiter Celui-Ci de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables sur la place publique, ça passe crème. Par contre, l’islamophobie, elle, constitue un délit passible d’emprisonnement (ou de meurtre). Et maintenant, tous en chœur : 2 poids, 2 mesures mad (et tant pis pour le gouvernement Valls) ! Qu’importe, la France reste un pays de liberté d’expression (pour l’instant), je sais ce que je risque en publiant ceci en France : ma vie, potentiellement.

    Edit 24/03/2016 : Voyez toutefois ici. Ce blog est en constante évolution, et je ne conserve la partie entre crochets que pour archive.

    [Les musulmans de mon quartier sont assez représentatifs de la grande majorité des musulmans. Mais il faut bien saisir une chose : ce ne sont pas de braves gens parce qu’ils suivent l’exemple de Mahomet décrit par le Coran, mais parce qu’ils suivent leur conscience qui, comme je l’ai dit plus haut, leur provient du Dieu de la Bible ! D’ailleurs, certains musulmans font preuve de tant de gentillesse et d’honnêteté que l’on a plus l’impression qu’ils suivent l’exemple d’un prophète fort différent de Mahomet, un certain personnage historique crucifié vers l’an 30 de notre ère, et dont les disciples ont sacrifié leurs vies pour déclarer qu’Il a ressuscité 3 jours après, si vous voyez ce que je veux dire cool...

    En fait, les responsables des attentats d’hier, ainsi que les Coulibaly et autres Oussama Ben Laden, sont les vrais musulmans, car l’islam, le vrai (pas le « modéré », une imposture théologico-intellectuelle no) représente une idéologie fasciste et conquérante, qui n’admet pas la dissension et cherche à établir sa suprématie sur la planète. Eh oui, c’est bel et bien ce que le Coran prêche, il suffit de le lire en entier pour s’en rendre compte, et tous les gens honnêtes qui l’ont fait vous diront la même chose.

    On accuse souvent les médias de dépeindre tous les musulmans comme des terroristes. En fait, c’est tout le contraire : les médias euphémisent la composante islamique des actes de terrorisme (je vous l’avais bien dit que je ne ferais pas dans la langue de bois). Ils font de la lèche à l’islam en omettant autant que possible le mot « musulman » ou « islamiste » en décrivant les jihadistes, sauf adjoint aux épithètes « extrémiste » ou « fondamentaliste ».

    Certains vont peut-être me citer Sourate 2:190, 193 pour me montrer que la jihad décrite par le Coran met en évidence des règles de guerre que les jihadistes actuels ne respectent pas, mais le problème, c’est que l’islam comporte une doctrine nommée « Naskh » (نسخ), ou abrogation, qui décrète que s’il y a un conflit entre 2 passages du Coran, passage le plus tardif abroge l’autre.

    De nombreux versets du Coran font l’apologie de la patience face aux moqueries des incrédules, tandis que d’autres versets incitent à la guerre contre les infidèles. Les premiers sont liés à la phase mecquoise (antérieure dans le temps) de la vie de Mahomet, lorsque les musulmans étaient trop peu nombreux et faibles pour faire autre chose que d’encaisser les insultes et les outrages ; les derniers sont en rapport avec la phase médinoise, où le «  Prophète » avait acquis un bon nombre de fidèles et, partant, la force de riposter à ses ennemis. La contradiction entre les 2 ensembles de versets indique que différentes situations appellent des réglementations différentes.

    Sayyid Qutb a noté 4 étapes dans le développement du jihad :

    1. Alors que les 1ers musulmans restaient à la Mecque avant de fuir à Médine, Allah ne leur permettait pas de se battre
    2. L’autorisation est accordée aux musulmans de lutter contre leurs oppresseurs
    3. Allah commande aux musulmans de combattre ceux qui les combattent
    4. Allah ordonne aux musulmans de lutter contre tous les polythéistes.

    Il considère que chaque étape doit être remplacée par l’étape suivante dans cet ordre, la 4e étape devant rester permanente.

    La majorité des textes du Coran identifient le jihad comme une guerre physique (et pas juste une guerre contre ses mauvais penchants gna gna gna), et, d’un point de vue islamique, la manière dont Allah établira son royaume sur Terre. Ils ne nécessitent pratiquement pas d’interprétation métaphorique, et il n’y a rien dans les textes sacrés de l’islam qui suggère un confinement à une période bien particulière, contrairement à ce que prétendent certains musulmans bien intentionnés mais très mal informés. De même, à partir des ahadith et des 1ères biographies de Mahomet, il est tout aussi évident que la communauté musulmane primitive a compris ces textes coraniques comme à prendre littéralement. Ainsi, sur le plan historique, depuis l’époque de Mahomet, le jihad, guerre physique pour répandre le message de l’Islam, a constitué une réalité pour la communauté musulmane. Par conséquent, ce n’est pas une surprise quand les jihadistes modernes en appellent avec une facilité déconcertante à ces écrits de base pour justifier leurs actions, et je ne mentionne même pas leurs imams qui enseignent la théorie et l’art du terrorisme.

    Même en admettant que 99 % des quelque 1,8 milliards de musulmans dans le monde ne sont pas pro-jihad, ça en laisse quand même 18 millions. D’après l’expérience personnelle du Pr. Daniel Shayesteh, ex-musulman, « la différence entre un musulman traditionnaliste et un musulman fondamentaliste est de 15 mn. » C’est le temps qu’il a pris pour être convaincu que la violence fait partie intégrante du jihad. Et c’est normal, car la plupart des musulmans connaissent mal le Coran, alors quand on leur montre des sourates comme la 8:12 (« Et ton Seigneur révéla aux Anges : “"Je suis avec vous : affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. »), comment voulez-vous qu’ils n’obéissent pas, eux qui désirent sincèrement obéir à Dieu ?

    Qui plus est, c’est un fait de l’Histoire bien connu que la majorité silencieuse ne compte pas. La majorité des Allemands des années 1930 et 1940 n’avaient sans doute aucune envie que l’Allemagne s’engageât dans une guerre totale et s’attelât à l’extermination des Juifs, mais ça n’a pas empêché la 2e Guerre Mondiale ni les camps de la mort (souvenez-vous du choc à la libération des camps). Et le succès des actes terroristes des jihadistes repose en grande partie sur les réactions, ou plutôt l’absence de réelle réaction adoptée par nos millions de pacifiques concitoyens musulmans. Tout d’abord, nous ne voyons guère de ferme condamnation de leurs actes terroristes par la communauté musulmane. De plus, les terroristes reçoivent une assistance directe ou indirecte dans le silence de leurs coreligionnaires. Il n’est pas possible que les terroristes puissent poursuivre leurs opérations, obtenir des explosifs, fonder et faire tourner des camps d’entraînement terroristes et amasser de l’argent à l’insu de tous les autres musulmans, qu’il s’agisse des représentants du gouvernement, des banquiers, des membres de la famille, des amis ou des voisins. Songez-y : vous avez déjà entendu parler d’une large condamnation par les musulmans des actes meurtriers de leurs coreligionnaires commis au nom de « leur » Dieu ? En fait, il y a plutôt eu de la jubilation et des danses dans les rues à la suite des attaques musulmanes contre les Occidentaux. Même ce qui s’est passé après Charlie Hebdo consistait en du moutondepanurgisme dû au mélo joué par les médias plutôt qu’un vrai mouvement de protestation.]

    Non, l’islam et le christianisme ne sont pas pareils

    Les musulmans déclarent qu’ils respectent Jésus et d’autres figures bibliques, ce qui a amené beaucoup de gens à penser que l’islam pourrait constituer une révélation « additionnelle » du Seigneur, construite sur un fondement biblique. Les médias n’arrangent pas les choses en clamant à cor et à cri que l’islam et le christianisme, à la base, c’est la même chose. Toutefois, il y a d’énormes différences entre le Coran et la Bible (à commencer par l’Histoire décrite dans la Genèse, sur laquelle l’Évangile se fonde clairement). Ce fait est compatible avec l’affirmation chrétienne que la Bible constitue la seule et véridique révélation du Créateur, et que le Coran, malgré quelques ressemblances superficielles, représente une grossière contrefaçon de Son enseignement.

    La Bible enseigne un Dieu d’amour pour Qui la mort et la souffrance ne font pas partie de Sa Création originale ; le péché a arraché le monde à sa perfection originelle. En revanche, faisant chorus avec les corruptions doctrinales évolutionnistes théistes de la Bible, d’après le point de vue coranique, la mort et la souffrance sont intrinsèques à la Création, une partie naturelle de l’état des choses. Sans surprise, donc, la vision du monde de l’islam conduit à une compréhension radicalement différente de la nature de Dieu, de l’humanité, du salut et du monde en général. Cela affecte non seulement la vision du monde des individus, mais celle de cultures entières.

    Faire la liste de toutes les occurrences où les enseignements de la Bible et du Coran diffèrent serait bien trop long, toutefois, ceci devrait suffire pour que l’esprit ouvert comprenne que Bible et Coran sont absolument incompatibles :

    1. D’après la Bible, le salut nous vient de Jésus Christ (Jn. 14:6 ; Ac. 4:12), tandis que le Coran dit que ce n’est que par l’islam (l’obéissance à Allah et son prophète Mahomet) que l’on peut éviter la « fournaise ardente » (Sourates 3:85 ; 48:13).
    2. D’après la Bible, comme exposé plus haut, l’homme est né avec une nature pécheresse (Ps. 51:5 ; Rom. 3:23), mais d’après l’islam, l’homme est né innocent. Le Coran dit que le péché est acquis (Sourates 4:111 ; 6:120 ; 24:11).
    3. Le Coran nie la tri-unité de Dieu.3 Les musulmans n’appellent pas Allah « Père », car, pour eux, aucun homme ne peut être « enfant de Dieu » : « Les Juifs disent : “Uzayr est fils d’Allah” et les Chrétiens disent : “Le Christ est fils d’Allah”. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu’Allah les anéantisse ! Comment s’écartent-ils (de la vérité) ? Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines, ainsi que le Christ fils de Marie, comme Seigneurs en dehors d’Allah, alors que l’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils [Lui] associent. » (Sourate 9:30-31)
    4. Selon la Bible, nous sommes sauvés par la grâce obtenue au moyen de la foi seule en Jésus Christ seul, « afin que personne ne se glorifie » (Éph. 2:8-9). Mais d’après le Coran : « Ceux dont la balance est lourde seront les bienheureux ; et ceux dont la balance est légère seront ceux qui ont ruiné leurs propres âmes et ils demeureront éternellement dans l’Enfer. »
    5. La Bible dit que Dieu est amour (1 Jn. 4:8, 16). Par contre, j’offre 5 paquets de chocolat de ménage à celui qui arrive à me trouver ça dans le Coran…

    L’humanisme laïque est un poison

    Sir Julian Huxley
    Sir Julian Huxley (22/6/1887–14/2/1975)

    Jusqu’ici, j’ai surtout descendu l’islam dans les flammes. Mais un fléau incomparablement pire gangrène la France comme le venin de la tarentule depuis incomparablement plus longtemps, et il a pour nom l’humanisme laïque.
    « Qu’est-ce que c’est que cette bestiole ? » vous dites-vous peut-être. L’humanisme, comme l’indique son étymologie, veut dire que l’homme se place au-dessus de tout, et l’adjectif « laïque » (ou « séculier ») indique un évincement de la religion (au sens étymologique de notre rapport à la divinité). Pour cette raison, on parle parfois d’« humanisme athée ».
    C’est la religion de la France depuis plusieurs siècles déjà. Oui, oui, je sais, j’ai dit que l’humanisme séculier cherche à évincer la religion, mais j’ai ajouté que je parle là du rapport à la divinité. Voyez plutôt ce que Julian Huxley, le petit-fils de Thomas Huxley, « le bouledogue de Darwin », avait à dire à ce sujet :
    « Une religion est essentiellement une attitude envers le monde dans son ensemble. Ainsi l’évolution, par exemple, peut se révéler un principe de coordination des croyances et des espoirs des hommes aussi puissant que Dieu l’était dans le passé. Ces idées sous-tendent les diverses formes de rationalisme, le mouvement éthique et l’humanisme scientifique. […] Humanisme : Une perspective qui place l’homme et ses préoccupations au centre des intérêts. L’humanisme moderne, qui abolit le christianisme traditionnel, se caractérise par sa foi en le pouvoir des êtres humains de créer leur propre avenir, collectivement et personnellement. »4

    John J. Dunphy
    John J. Dunphy

    Les établissements scolaires et universitaires en sont les temples. Cette citation de John J. Dunphy, membre de la British Humanist Association, vous en convaincra :
    « Je suis convaincu que la bataille pour le futur de l’humanité doit être livrée et gagnée dans les salles de classe par des enseignants qui perçoivent correctement leur rôle en tant que prédicateurs d’une nouvelle foi : une religion de l’humanité qui reconnaît et respecte ce que les théologiens appellent l’étincelle de la divinité dans tous les êtres humains. Ces enseignants doivent incarner la même dévotion désintéressée que les prédicateurs fondamentalistes les plus enragés, car ils seront des ministres du culte d’une autre sorte, qui utiliseront une salle de classe au lieu d’une chaire pour transmettre des valeurs humanistes dans tous les sujets qu’ils enseignent, quel que soit le niveau éducatif – crèche préscolaire ou grande université d’état. La salle de classe doit devenir et deviendra une arène de conflit entre l’ancien et le nouveau – le cadavre pourrissant du christianisme, avec tous les maux et la misère qui vont avec, et la nouvelle foi de l’humanisme

    « Ce sera sans aucun doute un lutte longue, ardue et douloureuse, parsemée de beaucoup de chagrin et de larmes, mais l’humanisme émergera triomphant. Il le faut, si nous voulons que la famille de l’humanité survive. »5

    Vous n’êtes pas sans savoir que la Bible commence par cette déclaration : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Gen. 1:1). L’existence de Dieu y est présumée, elle va de soi. Ps. 14:1 (verset sur lequel les athées font une fixette) nous dit : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien. »

    Nous voyons ici que la Bible associe des pensées corrompues sur Dieu – la négation de Son existence même – à une vie morale corrompue. Oui, si Dieu n’existe pas, s’il n’y a pas eu de Créateur pour établir des lois, nous sommes condamnés à dériver sur le plan moral (oui, je sais, je rabâche, mais « répétition est œuvre de pédagogie » asqip smile). Quand les Israélites oubliaient leur Créateur (au temps des Juges), « chacun faisait ce qui lui semblait bon » Jg. 21:25) et le chaos régnait.

    La même chose se passe aujourd’hui, et la France qui honorait Dieu jadis, reconnaissant que « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-Même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses » (2 Cor. 5:19), souffre aujourd’hui d’un effondrement des valeurs sans précédent, car ses habitants ont abandonné Dieu. « La justice élève une nation, mais le péché est la honte des peuples » (Pr. 14:34).

    Quand les hommes se détournent de Dieu et vivent comme s’Il n’existait pas, le péché abonde : corruption politique, mensonge, calomnie, manifestations publiques de débauche, violence criminelle, avortement, vol, euthanasie, adultère, drogue, alcoolisme, jeux d’argent et passions de toutes sortes. Dans son sillage, les malheurs économiques pleuvent, suite notamment aux augmentations d’impôts et aux dépenses croissantes du gouvernement pour construire des prisons, améliorer les systèmes de sécurité et renforcer les effectifs des forces de l’ordre ; tout cela pour régler ces problèmes.

    Lisez Rom. 1:18-32 , et vous y verrez une véritable description du monde d’aujourd’hui !

    Des millions de personnes ont souffert l’enfer et perdu la vie à cause de cette manière de penser athée (et je ne pense pas qu’aux victimes d’Hitler, de Staline et de Mao, mais aux dizaines de millions d’enfants assassinés dans le ventre de leur mère chaque année aussi). L’athéisme tue, car une absence de Dieu entraîne une absence de règles. Tout est bon ! Les athées sont les tout 1ers à vouloir dépénaliser l’avortement, l’euthanasie, la prostitution, la pornographie, à encourager la promiscuité et les perversions sexuelles, à vouloir mettre les drogues en vente libre. Toutes ces choses apportent misère, souffrance et mort. L’athéisme est la philosophie de la mort.

    Comment en sommes-nous arrivés là ?

    1. L’invention d’une cosmogonie qui permettait un athéisme agressif : l’évolution cosmique. Dieu n’a rien créé, l’Univers s’est fait lui-même. L’homme a inventé Dieu. Avant Darwin, qui ne voulait pas de Jésus comme Créateur et Sauveur avait pour seule option le déisme, la croyance en une déité créatrice inconnaissable, par opposition au Dieu de la Bible. Cela explique pourquoi les athées sont les 1ers à militer pour que l’évolution soit enseignée de façon exclusive, dans les écoles et les universités.
    2. Cette cosmogonie matérialiste fut reprise dans les universités, car elle dispose d’un grand attrait pour la fierté intellectuelle qui a cours dans ces institutions : l’homme détermine son destin, pas Dieu. Et les enseignants, les politiciens, les bureaucrates du gouvernement, les journalistes et les juges ont obtenu leur éducation « supérieure » dans ces institutions.
    3. L’évolutionnisme a alors envahi le système scolaire public, parce que les nouvelles générations d’enseignants ont reçu leur formation dans des universités évolutionnisées (laïques). Complices de cette transformation étaient ceux de l’élite dirigeante à tendance athée, qui ont promu la laïcité comme la seule voie « équitable » pour les entreprises financées par les contribuables. La dissidence (au sens ordinaire du terme) a été facilement réduite au silence par l’appel à des « experts » (en éducation, droit, science, sociologie, etc.) dans les universités !
    4. Pendant ce temps, les humanistes athées ont promu une immigration massive en provenance de pays avec une éthique non-chrétienne. Puis ils ont fait valoir le retrait du contenu chrétien de la vie publique, car il pourrait offenser un non-chrétien. Les vraies doléances des immigrés brillaient par leur rareté, mais il s’agissait d’un autre levier efficace pour imposer l’athéisme comme religion d’État.
    5. Les athées ont très activement promu leurs points de vue (la laïcité) à tous les niveaux de la société, mais surtout dans le milieu universitaire, la politique et les médias.
    6. Pendant ce temps, les chrétiens ont négligé leur devoir d’être le sel de la Terre et la lumière du monde, avec le développement généralisé d’une mentalité de « foi privée » où la « foi » se place sous un boisseau, séparée des mondes universitaire et politique. Il y a souvent beaucoup d’activité (d’ordre social) dans l’« église », mais beaucoup moins à l’extérieur.

    Et voilà, vous avez mon analyse, que je me suis évertué à fonder autant que possible sur l’enseignement de la Bible et que, par conséquent, je crois à peu près juste. Je tiens à nouveau à répéter que je n’ai rien contre les musulmans, ni contre les athées d’ailleurs. Ce sont les doctrines, les systèmes d’idées, que j’attaque, en accord avec 2 Cor. 10:5. Le christianisme constitue le seul système d’idées qui permette à un pays de prospérer, 2 millénaires d’Histoire l’ont vérifié tant et plus : ce sont les pays qui ont basé leur société, leur économie, leur science, etc. sur le christianisme qui ont le plus prospéré. Aujourd’hui, cela se vérifie avec les USA (enfin, jusqu’à récemment…). Si nous voulons faire de la France un pays où il fait bon vivre, sans risque de se faire flinguer au coin d’une rue, nous devons nous repentir de nos péchés et revenir de tout notre cœur au Seigneur Jésus Christ. Ce ne sera possible que si les chrétiens s’impliquent dans la prédication de l’Évangile. Tant que c’est encore possible sans risquer sa vie, profitons-en, car il faut garder à l’esprit que nous avons le bénéfice de la liberté d’expression, grâce au christianisme, qui prône la tolérance, la vraie, envers le prochain, et pas aux Lumières. L’Esprit de Dieu convaincra ainsi le citoyen lambda qui, lui, répandra ce message jusqu’à ce que, de fil en aiguille, il y ait assez de monde de converti pour faire pression sur nos élites dirigeantes. De cette manière, une douzaine de quidams du temps jadis ont fini par mettre un empire entier sens dessus-dessous.

    J’invite tous ceux qui ne croient pas encore en Jésus Christ en tant que Seigneur de leur être et Sauveur de leur vie, et qui lisent ceci (surtout s’ils sont musulmans ou athées) à se repentir, c.-à-d. changer de mentalité et de vie. Comme je l’ai dit, c’est d’une facilité déconcertante, mais c’est aussi très difficile, car ça implique de mettre son orgueil à la poubelle, sans compter la perspective des difficultés qui assaillent sans faille ceux qui donnent leur vie au Christ (Satan ne l’entend pas de cette oreille, ça va de soi). Mais après tout, qu’est-ce que cela comparé à un tourment éternel, loin de Dieu, la source de tout bien et tout bonheur ?

    Que Dieu vous bénisse richement ^^.

    La france a besoin de Jésus

    1. Personnage de la série télévisée et cinématographique de science-fiction Star Trek, réputé pour ses analyses et son attitude froidement logiques. Revenir au texte.
    2. N. B. : contrairement à ce qu’ont l’air de croire trop de musulmans, quand on parle de Jésus en tant que Fils de Dieu, ça ne veut pas dire que Dieu a eu un enfant d’une déesse, cela signifie, en accord avec la culture juive, qu’il En est l’Incarnation, éternellement engendré par le Père, un peu comme la lumière du Soleil est engendrée en permanence par le Soleil. Revenir au texte.
    3. Pour une excellente défense biblique de la divinité de Jésus, vous pouvez vous référer au site de l’ex-témoin de Jéhovah Eddy Goubinat. Revenir au texte.
    4. Huxley, Sir J., « Growth of Ideas. The evolution of thought and knowledge », pp. 99, 336, 1965. Revenir au texte.
    5. Dunphy, J. J., « A Religion for a New Age », The Humanist, jan.–fév. 1983, pp. 23, 26. Les italiques sont de moi. Revenir au texte.
    « Poussé par Satan ou par Dieu ?L'Evangile : évolution ou création ? Appendice A »

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