• Le délire de Darwin, épisode 8

    Le darwinisme, fondement des génocides du XXe siècle

    Après son voyage aux Galápagos, Charles Darwin a bien compris que la sélection naturelle constituait un élément-clé de sa théorie, mais il ne voyait pas encore ce qui pouvait bien la rendre si efficace. Mais un jour, nous raconte-t-il dans son autobiographie, il tomba sur « Un Essai sur le Principe de la Population ».

    Thomas Robert Malthus
    Rév. Thomas Robert Malthus (13/2/1766–29/12/1834)

    Malthus a écrit ce livre pour contrer l’idée des Lumières qui avait cours entre la prise de la Bastille et la Terreur comme quoi l’homme est bon de nature, qu’il a évolué depuis l’état sauvage et qu’il évoluera vers la perfection car telle est la loi de la nature. En gros, d’après Malthus, la population augmente bien plus vite que les ressources, si bien que celles-ci viendront à manquer, ce qui provoquera une lutte pour les ressources. Sa théorie s’avéra fausse par la suite, évidemment.

    Or, voici ce que Darwin raconte dans son autobiographie :
    « En octobre 1838, […] je me suis retrouvé à lire Malthus sur la Population et, étant bien préparé à apprécier la lutte pour l’existence qui a lieu partout grâce à une observation assidue des habitudes des animaux et des plantes, je fus frappé tout de suite du fait que dans ces circonstances, les variations favorables seraient préservées, et les défavorables détruites. Le résultat en serait la formation de nouvelles espèces. Enfin, j’avais là une théorie avec laquelle travailler. »1

    Je tiens à faire remarquer que Malthus était un pasteur, il écrivait en tant qu’économiste et pas en tant que biologiste, et dans le contexte de la Providence divine de surcroît, pour déconstruire une idée humaniste utopique, il ne mérite donc en rien le blâme que le chrétien moyen aime à amasser sur sa tête. C’est plutôt Darwin qui a pompé et détourné l’idée à son compte.

    Au final, voilà ce qu’il faut en retenir, ce que je chante sur tous les tons sur ce blog entier : d’après le darwinisme, seul le plus adapté survit à la sélection naturelle, d’où une boucherie, une violence et une souffrance inimaginables, et donc le Dieu de la Bible n’existe pas ! Songez-y : quelle sorte de Dieu d’amour soumet Ses créatures à un traitement aussi abominable et déclare que tout cela est « très bon » (Gen. 1:31arf ?

    Karl Marx
    Karl Heinrich Marx (5/5/1818-14/3/1883)

    Quelques mois après la publication de « De l’origine des espèces », Karl Marx (1818-1883) envoya un exemplaire de son livre « Das Kapital » à Darwin, lui demandant un autographe. Darwin n’ayant pas été bon en allemand, il ne le lut pas, mais nous savons tous ce que Marx y disait : dans la société des hommes, la lutte pour la survie n’est pas juste individuelle, ni même raciale, mais classe sociale contre classe sociale.
    Pas étonnant que les marxistes fassent d’aussi fervents darwinistes : les 2 impies font la paire ! Lénine (1870-1924) disait que les gens qui lui reprochaient sa brutalité avaient oublié les bases du marxisme.

    Il reste une chose à déterminer : par quel critère déterminer les plus forts dans un contexte darwinien ? Examinons le schéma ci-dessous, en particulier la partie supérieure, de gauche à droite.

    Les chiffres cités correspondent aux estimations officielles les plus basses. Ainsi, les esprits chagrins auront plus de mal à pinailler.

    • Si l’ethnicité détermine les plus forts, on aboutit :
      • soit au nazisme avec Hitler : 16,7 millions de victimes minimum en dehors de la guerre, non seulement des Juifs mais aussi des Noirs, des homosexuels, des Roms, etc.,
      • soit au tribalisme comme au Rwanda : celui-ci est devenu une colonie belge officielle en 1917. Les missionnaires belges y ont certes exercé un programme d’évangélisation très actif, mais ils ont aussi appliqué une « idéologie coloniale officielle », à la suite des 1ers ethnologues allemands qui visitèrent le pays, selon laquelle les Tutsi étaient plus évolués que les autres ethnies, accordant à ceux-ci les meilleures places dans l’admin jusqu’à l’indépendance du pays. Il va de soi que cela créa un profond ressentiment parmi les autres Rwandais. Finalement, après l’assassinat du président Habyarimana, début avril 1994, les Hutu s’armèrent (avec l’aide de la France d’après Jean-Hervé Bradol) et assassinèrent au moins 900 000 Tutsi en 100 jours, ce qui en fit le 2e génocide le plus efficace de l’histoire de l’humanité.
    • Si l’on prend l’idéologie comme norme, on aboutira au communisme, avec 2 aspects principaux :
      • le bolchévisme en Russie, avec Lénine et Staline : 20 millions de morts minimum,
      • le maoïsme, en Chine avec Mao : 40 millions de morts ; au Cambodge avec Pol Pot : 1,7 millions de morts aux mains des Khmers rouges, soit plus du tiers de la population du pays.
    • Si l’on prend les performances économiques et sociales comme critère… eh bien ! regardez autour de vous ! On aboutit à l’humanisme séculier qui nous environne aujourd’hui. Et si d’aucuns prétendraient que notre société n’a jamais commis de génocide, je répondrai que ça dépend de ce que vous entendez par « gens ». En effet, en 2021, il y a eu 42,6 millions d’avortements dans le monde. Il y en a au moins 42 millions par an de nos jours, dont 83 % dans les pays développés. 1 % des avortements est pratiqué pour cause de viol, 6 % pour problème de santé grave pouvant mettre en danger la vie de la mère ou de l’enfant, les 93 % restants pour des raisons sociétales (l’enfant tombe mal, il n’est pas désiré, il n’est pas du bon sexe, etc.). À titre informatif, l’INED a comptabilisé 211 985 IVG pour 2010 en France métropolitaine, soit 26,4 avortements pour 100 naissances. Ce génocide-là représente donc de loin le plus efficace de l’histoire de l’humanité. Et après l’on s’étonne que la population active vieillisse sarcastic

    Remarquons bien 2 choses :

    • ces horribles massacres ont tous eu lieu en un unique siècle, celui d’après Darwin,
    • ils se trouvent tous en conformité avec le darwinisme.

    En effet, les christophobes ont vite fait de mettre en avant les atrocités commises par des soi-disant chrétiens. L’image ci-dessous en résume les principales :

    Remettons les pendules à l’heure.
    Et pour commencer, les causes de la plupart de ces persécutions sont d’ordre politique et non pas religieux.

    Les Maures, menés par les fils de la Kahina, ont lancé une offensive d’envergure contre les pays chrétiens en 711, en commençant par l’Espagne. Al-hamdou’illah, il y a eu Charles Martel en 732 à Poitiers, mais sinon c’était La-illah il Allah pour le monde entier à terme. Le massacre de milliers de gens à Jérusalem en 1099 est certes mal, mais l’oumma n’est pas blanche comme neige non plus dans l’histoire, loin de là : les Croisades ne constituent en fait qu’une riposte somme toute légitime à des siècles d’agression islamique.
    Voici le vrai problème avec les Croisades : les Croisés ne connaissaient presque rien à la Bible, dans la plus pure ligne de la doctrine catholique qui veut que le commun des mortels n’ait pas le droit d’appliquer son cœur à comprendre la parole de Dieu révélée aux humbles. Ils croyaient, là encore dans la plus pure ligne catho, à une justice obtenue par les œuvres, et à un salut qu’ils pourraient obtenir en allant casser du sarrasin de Palestine créé à l’image de Dieu tout comme eux.
    Mais s’ils avaient eu l’occasion de mieux connaître la Bible, ils auraient compris que le salut ne s’obtient que par la grâce qui s’obtient au moyen de la foi en le Seigneur Jésus-Christ, ainsi que Paul le met en évidence avec une citation de Gen. 15:6 : « Abram eut confiance en l’Éternel, Qui le lui imputa à justice » (cf. Ro. 4:3, Gal. 4:6, Eph. 2:8-9) et ils n’auraient sans doute pas commis ces atrocités.

    Quant à l’Inquisition, je me demande si je dois rire ou pleurer lorsqu’un cathophobe cite un chiffre dans les millions, voire les dizaines de millions aww, et pourtant Dieu sait que j’ai des opinions incendiaires envers le catholicisme. Ce chiffre n’est pas foireux, le mot n’est pas assez fort, il est fantaisiste mad ! L’Inquisition, en 350 ans, n’a fait mettre à mort « que » 3 250 personnes, tenons-nous-le pour dit. À l’époque, elle constituait une garantie de la stabilité de la société, en une époque où il n’existait pas encore de système judiciaire digne de ce nom, et quand un groupe comme les Cathares (dont se réclament les francs-maçons), qui déclarait que l’Église Catholique dupait les fidèles en les poussant à se croire sauvés, menaçait la stabilité d’une société fragile (comme les terroristes d’aujourd’hui) et donc la vie de milliers d’innocents, l’Inquisition agissait selon la procédure suivante :

    • prêcher contre l’hérésie dans le village où elle se déclarait et mener l’enquête (d’où l’étymologie),
    • donner une période de grâce entre 7 et 30 jours où l’hérétique qui se rétractait recevait une peine légère,
    • la période écoulée, amener les insoumis au tribunal pour qu’ils avouassent (l’usage de la torture, inspiré du système judiciaire romain, n’eut cours que par la suite),
    • octroyer un châtiment allant de la pénitence à un bref emprisonnement. L’exécution était réservée aux « hérétiques irrepentants ou relaps », sachant que l’on voyait l’hérésie comme une menace envers le salut éternel des ouailles, c.-à-d. qqch de bien plus important encore que la vie physique.

    On remarquera qu’au final, le système judiciaire d’aujourd’hui n’est guère moins impitoyable si l’on tient compte du contexte, vu qu’il n’y a pas de période de grâce dans un commissariat de police. Alors s’il faut blâmer quelque chose, c’est plutôt la nature humaine en laquelle les incroyants croient de manière si aveugle smile.

    Galilée
    Galileo Galilei (15/2/1564–8/1/1642)

    Pour ce qui est du procès de Galilée, est-il besoin de rappeler que ce dernier n’a pas subi de sévices physiques wink2 ? À la base, de la politique tout ce qu’il y a de plus politicienne : Galilée menaçait le standard de vie des enseignants universitaires et catholiques dont l’enseignement se fondait sur la cosmologie élaborée par Aristote et Ptolémée (des païens !!!), c’est comme aujourd’hui quand on essaie de remettre en question de manière publique la théorie de l’évolution. Qui plus est, le pape Urbain VII, un personnage cynique, vaniteux et assoiffé de pouvoir séculier,2 avait essuyé de cuisants revers lors de la Guerre de 30 ans, et Galilée l’ouvrait un peu trop à son goût, aussi ne rata-t-il pas l’occasion de faire un exemple de lui pour conserver son prestige.

     

    Aristote Claude Ptolémée
    Aristote (-384–-322)  

    En ce qui concerne Giordano Bruno, même l’athée australien Tim O’Neill le qualifie de « cinglé New Ageux mystique irritant » sur son blog, autant dire qu’il l’a quand même bien cherché s’il s’est fait brûler sur le bûcher, comme les Cathares (ou Michel Servet, qui affirmait sans sourciller devant le tribunal de Genève que tout est Dieu, le diable y compris). Après tout, le salut des âmes avait beaucoup plus d’importance dans la société de l’époque qu’aujourd’hui, et ce genre de fauteurs de troubles menaçait gravement sa stabilité, au point de mettre nombre de vies en danger, à l’instar des jihadistes d’aujourd’hui.

    Giordano Bruno Michel Servet
    Filippo Bruno (1/1548–17/2/1600) Michel Servet (29/9/1511–27/10/1553)

    Les actes terroristes d’Irlande du Nord représentent la résultante d’une lutte de pouvoir d’essence culturelle plutôt que théologique.

    Je vous engage à faire votre petite recherche et la comparaison avec les chiffres cités plus haut smile.

    Et retenez surtout ceci : toutes ces atrocités se tiennent en contradiction directe avec le christianisme, qui est « Mais moi, Je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Mt. 5:44), « Tu ne tueras point » (Ex. 20:13), « tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Mt. 26:52), « car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses » (2 Cor. 10:4). 

    Le but du christianisme consiste à sauver des vies, celui du darwinisme de mettre fin à des vies !

    1. Darwin, C. R., « Autobiography », p. 54. Revenir au texte.
    2. Koestler, A., « The Sleepwalkers: A History of Man’s Changing Vision of the Universe », Hutchinson, London, p. 471. Revenir au texte.
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