• Noël, épisode 1

    Un peu de démystification

    Salut tout le monde ! Noël approche et nous espérons tous sincèrement que les jihadistes ne viendront pas y fourrer leur nez. Pour marquer le coup, je vais publier une courte série d’articles traitant de différents sujets en rapport avec Noël.

    Toutefois, avant même que de pouvoir passer une heureuse fête de la Nativité, il va d’abord falloir s’assurer de sa conformité à la volonté de Dieu. Aussi, ce 1er épisode consistera-t-il à réfuter les grinchs qui veulent pousser les autres à ne pas fêter Noël comme eux (Rom. 14:12-13).

    Grinch ? Vous avez dit grinch ? Un mot sur la satire biblique

    Je suis tout à fait conscient que certains lecteurs, qui me verront comparer certains chrétiens à des « grinchs » vont monter sur leurs grands chevaux et m’accuser de manquer d’amour, d’agir en mauvais chrétien, etc. Leur intention est peut-être bonne, mais cette accusation erronée.

    Je sais que le problème, quand on dénonce une fausse doctrine, est que l’on sape la crédibilité des personnes qui l’enseignent ou y adhèrent. On se retrouve à heurter par inadvertance leurs sentiments car des questions de réputation, de fierté et tout ça se trouvent en jeu. Toutefois, ceux qui enseignent aux chrétiens à haïr la fête consacrée à la naissance du Sauveur n’ont aucun scrupule à le faire sur la scène publique (notamment YouTube), il faut donc bien que ma réfutation se fasse publiquement, et tant pis pour la fragilité des uns et des autres.

    De toute manière, seule la fantaisie motive mon utilisation du grinch, dites-vous bien que je ne « clashe » pas par malveillance. D’autre part, un précédent biblique légitime des critiques bien plus tranchantes que les miennes.

    Jésus a souvent réprimandé ses adversairesMat. 23 représente un exemple-type, et les Pharisiens ont dû en ressortir rouges comme des pivoines wink2.

    Ses Apôtres, élus par Ses soins, ont souvent réprimandé les faux docteurs, Paul a même tancé Pierre lorsque celui-ci a entraîné d’autres disciples dans son hypocrisie (Gal. 2:11-14), Paul a commandé a Timothée de reprendre ceux qui agissent mal (2 Tim. 4:2), et 2 Cor. 10:5 dit : « Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. »

    La Bible tourne parfois carrément en dérision les fausses croyances, comme lorsqu’Élie fit face aux prophètes de Baal (1 Ro. 18:27happy, pour un plus grand bien : mettre à nu l’influence destructrice et néfaste des fausses doctrines.


    « Criez plus fort ! C’est un dieu. Il est occupé ! Il règle peut-être une affaire importante, ou bien il est en voyage, ou alors il dort, et il faut le réveiller ! » (1 Ro. 18:27 version Parole de Vie)

    Certains jeux de mots dans la Bible constituent aussi des moqueries envers ce qui s’oppose à la révélation ou le peuple de Dieu. Ainsi, Gen. 11:9 dit : « C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Éternel les dispersa sur la face de toute la terre. » Certains sceptiques accusent la Bible de se tromper ici, car « Babili » veut dire « porte des dieux », alors que « confusion », c’est « balal », mais ils ont tout faux : il s’agit d’un jeu de mots intentionnel. L’orgueilleuse humanité croyait pouvoir faire son petit truc dans son coin sans que Dieu S’en mêlât, et Celui-ci l’a remise à sa place ; on ne se souviendrait de leur grand-œuvre que pour la confusion associée cool.

    Les personnes dont je parlais plus haut ont tendance à essayer d’esquiver ces arguments par l’affirmation qu’Élie, Jésus et les Apôtres avaient une autorité que nous n’avons pas, mais cela prouve qu’elles méconnaissent le contexte historique. La culture occidentale moderne glorifie la victimisation, elle érige en tabou l’offense envers les catégories de victimes déterminées par l’élite libérale dirigeante, mais les anciens forums publics (ainsi que certains espaces d’expression publique moderne d’ailleurs) répondaient au paradigme du défi et de la riposte, un phénomène central, qui devait se jouer en public, dans le milieu culturel du Nouveau Testament. Chaque partie avait pour objectif de saper l’honneur ou le statut social de l’autre dans un échange qui répondait à égale mesure à l’adversaire (et qui le défiait donc en retour).1 Ainsi, quelqu’un d’honorable, dans cette culture, plutôt que de se contenter de se défendre, contre-attaquait.

    Nous avons de nombreux exemples, dans les Évangiles, où Jésus, plutôt que de se défendre, déplace le débat sur une contre-question, et va jusqu’à manquer de respect à l’adversaire si nécessaire. Par exemple, en Mt. 21:23-27Mc. 11:27-33 et Lc. 20:1-8, Jésus entre dans le temple, et les chefs des prêtres et les scribes essayent de le piéger par la remise en question de la légitimité de Son autorité. Jésus répond avec une contre-question au sujet de Jean-Baptiste. Ses adversaires refusant de Lui répondre, Il fait de même, ce qui consiste en un manque de respect.

    Dans Mt. 22:15-22Mc. 12:13-17 et Lc. 20:20-26, les Hérodiens et les Pharisiens font collusion pour piéger Jésus par une question épineuse : fallait-il payer l’impôt à César ? S’Il répondait « oui », Ses adversaires le flétrissaient de collaborationnisme ; s’Il répondait « non », cela faisait de Lui de manière officielle séditieux. Jésus pose donc une contre-question à propos du propriétaire de la pièce. Son fameux : « Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » dénonce l’hypocrisie et la déloyauté de Ses adversaires, d’autant qu’un Juif pieux n'était pas censé porter sur lui l’effigie d’une créature, a fortiori celle de l’homme fort de la nation qui les colonisait, homme qui se faisait passer pour un dieu !

    Nous en avons un autre exemple en Mt. 12:5 : « Ou n’avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les prêtres violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables ? » Peu de gens remarquent que le « n’avez-vous pas lu » revient à un énorme manque de respect envers ces spécialistes de la Loi. Pour que vous compreniez bien, c’est pareil que si l’on demandait à Philippe Etchebest s’il sait cuire un œuf, ou si l’on demandait à David Douillet s’il a eu sa ceinture noire dans une pochette-surprise. Mais dans le paradigme du défi et de la riposte, il s’agit d’une réponse convenable au défi d’honneur posé par les Pharisiens à Jésus au sujet du comportement de Ses disciples. Il leur répond du tac au tac avec une attaquant sur le domaine qui faisait leur fierté.

    Il y a plein d’autres endroits où Jésus fait montre d’un talent considérable pour riposter, Se révélant ainsi un prophète plein d’honneur et d’autorité.

    Et maintenant, entrons dans le vif du sujet, donnons la parole à notre invité, j’ai nommé : le grinch !

    Le grinch : « Ce n’est pas biblique de fêter l’anniversaire de Jésus ou qui que ce soit d’autre : à chaque fois qu’un anniversaire a été fêté dans la Bible, il y a eu un malheur ! »

    Tu fais sans doute allusion à Gen. 40:20-22, l’anniversaire du Pharaon où celui-ci décapita son panetier, et à Mt. 14:6-10 et Mc. 6:21-28, l’anniversaire de Hérode, où Jean-Baptiste fut décapité à cause des machinations de Hérodiade, grinch. Désolé d’avoir à te le dire, mais :

    • 2 exemples éloignés de 1 700 ans l’un de l’autre ne suffisent pas à établir une règle no,
    • les anniversaires ne constituaient pas la cause desdits malheurs, juste leurs moments,
    • et même si l’on suit ta logique, seuls les tyrans devraient ne pas fêter d’anniversaire smile.

    De toute façon, rien d’étonnant à ce que la Bible mentionne aussi peu d’anniversaires : à cette époque, seuls des gens riches et puissants avaient la possibilité de suivre de manière précise l’écoulement des jours. Voilà pourquoi les personnages de la Bible ne fêtaient pas d’anniversaire, pas parce que c’était illicite ni un péché. C’est pour cela aussi que nous avons peu de précisions sur la date de naissance de Jésus dans la Bible.

    Le grinch : « Pourquoi alors que certains Pères de l’Église ont déclaré que fêter des anniversaires, c’est mal ? Dans ta face ! »

    Certains ? Peux-tu m’en citer un arf ?

    Non ? Eh bien moi, si. Il n’y en a qu’un qui ait dit cela : Origène, dans un commentaire sur le Lévitique ; bien que je le respecte en tant qu’intellectuel et théologien, il n’avait pas la science infuse et a suivi pile le même raisonnement illogique que le tien.

    Le grinch : « C’est ça, fais bien ton malin, mais ce que tu sais pas, c’est que le 25 décembre a été choisi comme date pour l’anniversaire de Jésus parce que ça correspondait à la date de naissance de certains dieux païens. Eeeh ouais, et tous ceux qui fêtent Noël sont des sorciers et des satanistes ! Là ! »

    Bon, d’accord, je vois le genre, y a du boulot.

    James Patrick Holding a effectué des recherches extensives à ce sujet, recherches dont il publie d’ailleurs le résultat dans son livre « Shattering the Christ myth: did Jesus not exist? » Il a conclu qu’il n’y a aucun anniversaire de dieu païen le 25 décembre. Il affirme qu’il n’y a que les dingues pour croire le contraire. Et si tu as l’intention de faire le malin avec les mystères mithraïques, sache qu’il n’y a aucune preuve qu’on en ait célébré le 25 décembre no.

    Le grinch : « OK, OK, admettons, mais quand même, Noël est correlé aux Saturnales, qui étaient un festival romain où les gens allaient de maison en maison tout nus en chantant, se goinfraient, mangeaient de la nourriture cuite en forme de gens, s’échangeaient des cadeaux paillards et où les hommes couchaient entre eux ! Il est aussi corrélé à Sol Invictus, la fête païenne du renouveau du Soleil, liée au solstice d’hiver ! Essaie un peu de répondre à ça pour voir trolololololololololololol XDXDXDXDXDXDXDXDXDXDXDXD §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ »

    Avant, tiens-toi ceci pour dit, grinch : corrélation n’est pas synonyme de relation de cause à effet ! C’est comme si tu me disais que parce que tu as mangé de la saucisse fumée la veille du tsunami de 2004, manger de la saucisse fumée provoquerait des tsunamis…

    D’abord, comme tu dois bien le savoir, le solstice d’hiver, c’est le 21 décembre. Les Saturnales, qui s’étendaient sur 7 jours autour de celui-ci, se fêtaient donc du 17 au 23 (ce que corrobore Macrobe). Il n’y a donc pas de corrélation avec une fête le 25. Et si tu as l’intention de te rabattre sur les Brumalia, comme certains, c’est peine perdue : ça se fêtait du 24 novembre au 17 décembre. Tu percutes ?

    La véritable raison pour laquelle les 1ers chrétiens ont choisi le 25 décembre pour anniversaire du Christ consiste en la tradition juive extra-biblique de l’année intégrale : la longévité d’un prophète était censée faire un nombre rond d’années, aussi les dates de Sa mort et Sa conception (le moment où la vie commence) devaient-elles coïncider. L’Église occidentale a estimé la mort de Jésus-Christ au 25 mars et l’orientale au 6 avril. Ils ont donc estimé que Sa conception avait eu lieu le même jour de l’année. Si tu ajoutes 9 mois au 25 mars, tu obtiens… le 25 décembre wink2. Idem, si t’ajoutes 9 mois au 6 avril, tu obtiens le 6 janvier, date de l’Épiphanie pour nous, mais date de l’anniversaire de Jésus pour l’Église Orthodoxe.

    Faut te rendre à l’évidence, grinch, les fêtes païennes ont pompé sur la fête chrétienne, et pas l’inverse. En fait, les chrétiens observent cette fête au moins depuis 202, (longtemps avant le concile de Nicée) puisque Hippolyte de Rome dit, dans son « Commentaire sur Daniel »  :
    Pour le 1er avènement de notre Seigneur dans la chair, quand il est né à Bethléem, 8 jours avant les calendes de Janvier [25 décembre], le 4e jour de la semaine [mercredi], tandis qu’Auguste était dans sa 42e année [2 ou 3 av. J.-C.], et qu’il s’était écoulé 5 500 ans depuis Adam. Il a souffert dans la 33e année, 8 jours avant les calendes d’avril [25 mars], le jour de la préparation, la 15e année de Tibère César [29 ou 30], tandis que Rufus et Roubellion et Gaius César, pour la 4e fois, et Gaius Cestius Saturnin étaient consuls.
    Quant au Sol Invictus, Aurélien l’a institué en 274, car il voulait non seulement utiliser le solstice d’hiver pour s’affirmer sur le plan politique, mais aussi sûrement donner une signification païenne à une date déjà importante pour les chrétiens romains. Par la suite, les chrétiens se sont réappropriés la « naissance du Soleil Invaincu » pour en faire la « naissance du Soleil de justice », à savoir Christ (Mal. 4:2). Tu peux comparer cela au débarquement allié : reconquérir le terrain conquis par l’ennemi.

    Le grinch : « Ah ? Euh... D’ac-o-d’ac, mais de toute façon, c’est pas possible que Jésus soit né un 25 décembre ! Tu vois vraiment les bergers paître leurs brebis par le froid de canard qu’il devait faire en Palestine au beau milieu de l’hiver ? Même Jacob y fait allusion en Gen. 31:38-40 ! Nananananèreuh ! »

    Tu omets une chose importante, grinch : Paddan-Aram est en Mésopotamie, beaucoup plus au nord que Bethléem  la différence de climat entre ces lieux vaut au moins celle entre Anvers et Montpellier. La température minimum en décembre à Bethléem fait en moyenne 6 °C. C’est supportable si l’on se couvre bien. En plus, il y a beaucoup plus de pluie à ce moment-là que dans le semestre précédent, donc plus d’herbe pour les moutons. Si l’on garde les moutons à l’intérieur par temps froid, ils ont plus de chance de choper une pneumonie à cause de l’accumulation d’ammoniac et d’humidité qui facilite la propagation des virus. Les moutons se portent bien mieux en extérieur, quelques arbres pour s’abriter du vent leur suffisent, d’autant plus qu’autrement, cela représenterait trop de travail. Les moutons peuvent s’en sortir : leur laine les tient au chaud, même par temps neigeux (un climat plutôt rare à Bethléem), et la lanoline de leur laine empêche l’humidité d’atteindre leur peau.

    Le grinch : « Attends un peu, j’ai lu quelque part sur le net un truc sur Zacharie, le père de Jean-Baptiste. Vu qu’il est de la classe d’Abia (Lc. 1:5), on peut savoir à quel moment il officiait. Élizabeth a conçu immédiatement après le retour de Zacharie de Jérusalem (elle devait être contente de le voir). Et on sait qu’elle en était à son 6e mois lors de l’Annonciation (Lc. 1:36). De là, on n’a plus qu’à faire le calcul. »

    Bien essayé, grinch. Sincèrement, là, tu me fais une agréable surprise. Mais il y a plusieurs problèmes : primo, impossible de prouver ton hypothèse de départ à propos de la conception d’Élizabeth ; secundo, rien ne nous dit que le Saint Esprit a recouvert Marie tout de suite après sa visite à sa cousine ; tertio, rien ne nous dit que la grossesse de Marie a duré 40 semaines pile. Quarto, là, essaie de suivre parce que j’ai pas envie de rabâcher : tu peux bien me citer à en perdre haleine 1 Chr. 24:10, mais c’est bien plus compliqué : il y a eu 2 moments de désaffectation du Temple entre 1 Chr. 24 et la visite de Gabriel à Zacharie : lors de la déportation à Babylone et lorsqu’Antiochus IV Épiphane le profana. De plus, la Bible répertorie les classes des prêtres ailleurs, mais la classe d’Abia manque en Esd. 2:36-39 et se trouve listée en 17e en Ne. 10:2-8, 12e en Ne. 12:1-7 et 11e en Ne. 12:12-21. D’après l’historien pharisien Flavius Josèphe, il y avait 24 classes de prêtres avant la destruction du Temple en 70, mais même si l’on admettait qu’il s’agissait des mêmes que celles de 1 Chr. 24, il y a beaucoup trop d’inconnues dans cette histoire pour déterminer une date précise.

    Le grinch : « Mais alors, si je te suis bien, tu veux dire que le Seigneur Jésus est bien né un 25 décembre ??? »

    Non, pas du tout, je veux dire que le croire ne mérite pas le bûcher, et fêter notre Seigneur le 25 décembre n’a rien de satanique à la base. Tout ce bigntz que font des chrétiens comme toi contre Noël, c’est beaucoup de bruit pour rien ! Certains, au IIe siècle, ont supputé que Jésus est venu au monde un 20 mai, d’autres le 19 ou le 20 avril. Si tu veux fêter l’anniversaire de notre Seigneur à une de ces dates-là, ou à n’importe quelle autre, il n’y a pas de problème, du moment que tu le fasses en pleine conviction de cœur, pour rendre gloire au Seigneur !

    Pour nous les chrétiens, Noël représente la commémoration de ce miracle mirobolant : le Dieu Créateur est devenu un nourrisson, pour nous sauver de nos péchés et nous donner la vie éternelle ! Quoi de plus important ?

    Le grinch : « Tu oublies un truc : si le Seigneur Jésus nous a bel et bien demandé de commémorer Sa mort avec la Cène, la parole de Dieu ne nous demande nulle part de commémorer Sa naissance. »

    Et pourtant, un précédent biblique existe : les anges et les bergers ont loué Dieu pour avoir envoyé Son Fils dans le monde. Nous, les chrétiens, avons permission pleine et entière de le faire, et devrions en fait le faire chaque jour. Après tout, si tu ne veux pas faire un truc juste parce que la Bible ne nous le commande pas, que fais-tu là à la base puisque la Bible ne nous commande pas de surfer sur le net ? La commémoration a une importance bien réelle dans les Écritures : par exemple, tu as les 12 pierres en Jos. 4:5-7. De plus, Col. 2:16 et Rom. 14:5-6 nous font savoir que le chrétien peut choisir en toute liberté quel jour fêter. Les sapins de Noël, les guirlandes et les boules, les cadeaux, la bûche, l’oie ou la dinde, s’échanger des cadeaux et des cartes de vœux, savourer un délicieux repas de Noël, tout cela, ce sont des plaisirs innocents et qui ne vont pas contre la loi de Dieu en tant que tels (Co. 2:16).

    Le grinch : « Attends, mais tu te f... de ma figure, j’espère !? Où est-ce que tu vois qu’on fête Noël avec révérence envers l’œuvre du Seigneur pour nous, toi, que ce soit ici en France ou ailleurs en Occident, ou même dans le reste du monde, à part peut-être dans foyers les plus chrétiens ? Noël n’est plus qu’un jour de marché effréné et de goinfrerie mondaine ! Les dessins animés et films de Noël ne mentionnent presque jamais la naissance de notre Seigneur à part pour la présenter comme un conte pour bébés ! Plus personne ne va au culte de Noël ! Les petits enfants n’attribuent plus leurs cadeaux au petit Jésus mais au petit papa Noël dont l’apparence a été décidée par Coca-Cola et qui en plus est censé être omniscient !!! C’est y pas de l’idolâtrie, oui ou crotte !? »

    Calme-toi, grinch. Je comprends ton indignation, et je suis de tout cœur avec toi. L’esprit de Noël, le vrai, celui qui consiste à rendre gloire à notre Sauveur, se trouve en voie d’extinction. Pour cette raison, la charge nous revient, à toi et moi, de répandre cet esprit de Noël, pas juste en cette période mais toute l’année, comme dirait Frank Sinatra. Nous nous en trouvons là car l’Occident a rejeté ses racines chrétiennes. La plupart des Occidentaux ne connaissent rien à la Bible désormais, et du coup, le message de la croix est une folie pour eux (1 Cor. 1:18). Voilà la raison de l’importance capitale de leur expliquer les fondements du message de l’Évangile, qui se trouvent dans la Genèse, quand nous prêchons.

    Nous devons expliquer comme jamais aux gens le caractère indispensable de l’Évangile en notre époque de suicides et de psychotropes, pour affermir comme jamais la foi des chrétiens et les encourager et exhorter à répandre ce message autour d’eux. Amener ou ramener nos pays à l’autorité de la parole de Dieu doit commencer par nous. Nous n’y parviendrons qu’ensemble, pas en nous disputant sur des broutilles comme l’arbre de Noël ni sur le sexe des anges. Nous devons aussi réaliser que même si nous y arrivons, la victoire restera temporaire si nous omettons d’instaurer les commémorations nécessaires pour la génération suivante.

    Allez, qu’est-ce que tu dirais qu’on se retrouve pour déguster des chocolats de Noël, grinch ?

    Le grinch : « Vraiment ? Oh… c’est vraiment très gentil, surtout après que je t’en aie fait suer comme je l’ai fait… Tu m’as convaincu, je te souhaite joyeux Noël ! »

    Et paix sur terre à ceux que Dieu aime !

    1. Rohrbaugh, R. L. et Malina, B. J., « Social Science Commentary on the Synoptics », p. 42. Revenir au texte.
    « Des licornes dans la Bible ?Noël, épisode 2 »

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  • Commentaires

    1
    laure
    Dimanche 20 Décembre 2015 à 13:28
    Merci mon frère pour cet articlE. Tu m'as convaincue sois béni
      • Jeudi 10 Novembre 2016 à 02:46

        @Moh Tsu : ton 1er commentaire est une véritable insulte à l'intelligence des gens où tu te planques derrière le sophisme du "faites des recherches" (comme si ça n'avait pas déjà été fait) et en plus tu affirmes sans argumenter une idée qui est déjà réfutée dans le texte, à savoir que Mithra serait né un 25 décembre. En accord avec les règles de ce blog, il est donc supprimé.

        Pareil avec ta vidéo : pour faire court, c'est du grand n'importe quoi. Soit elle donne des arguments qui ont leur réponse dans ce blog, soit elle cite des sources fumeuses. Et puis franchement, quand on voit que la description parle d'Illuminati... Ce commentaire-là sera donc pareillement supprimé.

        J.P. Holding disait qu'il n'y a que les dingues pour croire un truc pareil. Autant dire que je me permets d'émettre d'énormes doutes sur ta santé mentale...

        Maintenant, si mes doutes sont injustifiés, sache qu'il y a des règles à ce blog et qu'on ne peut pas juste ramener sa fraise comme ça et faire ce qu'on veut. Je t'invite donc à les consulter ici. Tu verras que l'une d'elles stipule que l'objecteur ou le questionneur doivent d'abord faire une recherche sur ce blog pour voir si l'objection ou la question qu'il veut poser n'y aurait pas déjà sa réponse. Si tu refuses de t'y plier, tu seras banni purement et simplement : ce n'est pas un endroit pour les christophobes enragés ici.

        Une dernière chose : la prochaine fois que tu veux faire un commentaire d'ordre général, ne le fais pas en réponse à un autre commentaire qui n'a rien à voir avec ce que tu écris, d'accord ?

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