• Quelques citations d'évolutionnistes célèbres

    Les citations suivantes ont pour source l’autobiographie de Charles Darwin, avec les passages élagués par ses enfants restaurés, avec appendices et notes de Nora Barlow, sa petite-fille, pp. 85-96 :

    • Plus nous connaissons les lois fixes de la nature, plus les miracles deviennent incroyables – que les gens de l’époque eussent été ignorants et crédules à un degré presque incompréhensible pour nous – que l’on ne peut pas prouver que les Évangiles ont été écrits au moment des évènements – qu’ils diffèrent dans d’importants détails, bien trop importants pour admettre que ce sont les imprécisions communes aux témoignages oculaires – c’est par de telles réflexions que… j’en suis venu graduellement à ne plus croire au Christianisme en tant que source divine de révélation.
    • Je peux difficilement voir comment quiconque pourrait souhaiter que le Christianisme fût vrai ; car si c’est le cas, le langage clair du texte semble montrer que ceux qui ne croient pas, et cela inclurait mon père, mes frères et presque tous mes meilleurs amis, seront punis éternellement. Et c’est une doctrine odieuse.
    • Le vieil argument de la conception dans la nature, tel que donné par Paley, et qui me semblait si concluant, tombe à plat, maintenant que la loi de la sélection naturelle a été découverte. Nous ne pouvons plus arguer, par exemple, de ce que la belle charnière d’un bivalve a été créée par un être intelligent, comme la charnière d’une porte par un homme… Tout ce qui est dans la nature est le résultat de lois fixes.
    • Si la véracité [du fait qu’il y a plus de bonheur que de misère dans ce monde] est acceptée, elle s’harmonise bien avec les effets de la sélection naturelle auxquels nous serions en droit de nous attendre. Si tous les individus de n’importe quelle espèce devaient souffrir à un degré extrême en temps normal, ils négligeraient de perpétuer leur espèce […] Plusieurs êtres conscients souffrent beaucoup à l’occasion. Une telle souffrance est tout à fait compatible avec une croyance en la Sélection Naturelle, qui n’est pas parfaite dans son action. […] Un être aussi puissant et aussi rempli de connaissance qu’un Dieu qui peut créer l’univers est pour nos esprits finis omnipotent et omniscient, et cela révolte notre compréhension de supposer que Sa bienveillance n’est pas illimitée, car quel avantage y a-t-il dans la souffrance de millions d’animaux inférieurs sur un laps de temps presque illimité ?
    • Mais on ne peut pas douter que les hindous, les mahométans et d’autres pourraient argumenter de la même manière et avec la même force en faveur de l’existence d’un Dieu, ou de plusieurs Dieux, ou de pas de Dieu comme les bouddhistes. Il y a aussi beaucoup de tribus barbares dont on ne peut dire avec une quelconque véracité qu’elles croient en ce que nous appelons Dieu : ils croient en fait aux esprits ou aux fantômes, et l’on peut expliquer, comme l’ont montré Tyler et Herbert Spencer, la manière dont ces croyances ont probablement apparu.
    • Peut-on faire confiance à l’esprit d’un homme qui s’est, comme je le crois entièrement, développé à partir d’un esprit aussi bas que celui que possède l’animal le plus inférieur, quand il tire des conclusions aussi grandioses [qu’une cause primordiale à l’univers] ?
    • Il serait aussi difficile [à un enfant] de rejeter sa foi en Dieu qu’à un singe de rejeter sa peur et sa haine instinctives d’un serpent.

    La citation ci-dessous nous vient de Michael Crichton, l’auteur de « Jurassic Park » et « Le monde perdu », qui ont engendré les trilogies cinématographiques des « Jurassic Park » et des « Jurassic World ». Il va donc de soi que nous parlons ici d’un évolutionniste pur jus. Il parlait de la science en général mais la critique conviendrait à la théorie de l’évolution. Vous pouvez consulter le texte entier ici :

    « Je voudrais faire une pause ici et parler de cette notion de consensus, et l’avènement de ce qui a été appelé la science de consensus. Je vois la science de consensus comme un développement extrêmement pernicieux qui doit être stoppé net. Historiquement, l’appel au consensus a été le premier refuge des scélérats ; c’est une manière d’éviter le débat en prétendant que la question a déjà été réglée. À chaque fois que vous entendez que le consensus des scientifiques s’accorde sur telle chose ou telle autre, vérifiez que vous avez toujours votre porte-monnaie en poche parce que l’on est en train de vous la jouer à l’envers.

    « Que ce soit bien clair : l’œuvre de la science n’a rien à voir avec le consensus. Le consensus est affaire de politique. La science, au contraire, n’exige qu’un seul chercheur qui se trouve être dans le vrai, ce qui veut dire qu’il ou elle a des résultats vérifiables par référence au monde réel. En science, le consensus est hors-sujet. Ce qui est dans le sujet, ce sont les résultats reproductibles. Les plus grands scientifiques de l’histoire le sont précisément parce qu’ils ont rompu avec le consensus.

    « La science de consensus n’existe pas. Si c’est consensuel, ce n’est pas scientifique. Si c’est scientifique, ce n’est pas consensuel. Point barre. »

    [Crichton donne ensuite une série d’exemples où le consensus scientifique avait tout faux pendant de nombreuses années.]

    « Enfin, je voudrais vous rappeler de remarquer où l’on en appelle au consensus. On n’en appelle au consensus que dans les situations où la science n’est pas assez solide. Personne ne dit que le consensus scientifique s’accorde à dire qu’E=mc². Personne ne dit que le consensus est que le Soleil est à 150 millions de kilomètres. Il ne viendrait jamais à l’esprit de quiconque de parler comme ça. »

    « Le délire de Darwin, épisode 9Le délire de Darwin, appendice A »

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