• Pâques, épisode 1

    De la Genèse à la Résurrection

    À Pâques, nombre de chrétiens dans le monde (moi y compris, ne vous en faites pas winktongue) fêtent la Résurrection de « notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (Tit. 2:13 version Ségond 21). Il s’agit de la plus importante date du calendrier chrétien. La doctrine de la mort du Christ sur la croix du Calvaire et de Sa Résurrection triomphale constitue un des pivots du christianisme, sans lequel nous n’avons aucun espoir de salut (1 Cor. 15:12-18).

    La culture païenne du Ier siècle honnissait l’idée d’une résurrection physique, et les non-chrétiens d’aujourd’hui s’y montrent tout aussi imperméables, élaborant même des théories grotesques où, par exemple, Jésus n’aurait pas péri à la croix et aurait retrouvé Ses esprits au tombeau, pour expliquer qu’on L’ait vu vivant 3 jours plus tard. Ou alors ils prônent une résurrection « purement spirituelle », une hallucination ou une vision, mais à tous les coups, pas une manifestation physique.

    Mais les anciens avaient un langage bien précis pour les esprits et les fantômes, et en fait ça serait beaucoup mieux passé dans la culture gréco-romaine. Mais quand les Apôtres disaient que Jésus était ressuscité, ils voulaient bien dire qu’Il était ressuscité avec un corps physique.

    Pour quelle raison fêtons-nous Pâques ? Pour la comprendre, il faut connaître le message de la Création : la grande fresque d’une Création très bonne (Gen. 1:31) au départ, gâchée par la rébellion de l’humanité, mais bientôt restaurée par le sacrifice consentant de notre grand Créateur et Sauveur.

    Le message de la Création

    Bien que beaucoup de chrétiens le considèrent comme une question secondaire, voire juste bonne pour les tarés no, lorsque l’on comprend vraiment le message chrétien, on réalise qu’il prend sa source dans la Création, élément indispensable et fondamental, sans lequel le christianisme fait naufrage dans l’illogisme.

    Une bonne façon de faire consiste à considérer la Création comme la « grande fresque » qui répond aux questions les plus importantes : Qui nous a créés ? Qui est Dieu ? Qu’attend-Il de chacun de nous ? Qu’est-ce que le péché ? Quelle en est la rétribution ?

    Voici donc cette fresque : pour refléter Sa nature, le Dieu transcendent et omniscient Créateur de toutes choses a créé un Univers « très bon », sans mort ni violence ni souffrance ni effusion de sang. Mais l’humanité, créée à l’image même de Dieu, rejeta Son autorité, et toute la Création, que Dieu avait assujétie à l’homme, dut en souffrir la peine. Désormais, toutes choses (l’humanité, les animaux, les végétaux) souffrent désespérément sous « la servitude de la corruption » (Ro. 8:21). « Le salaire du péché, c’est la mort » (Ro. 6:23).

    Et pourtant, le Créateur Lui-Même a fait à Sa propre Création la faveur imméritée d’y entrer en tant qu’Homme, le Christ Jésus, pour vivre une vie sans péché (et donc ne pas avoir de péché à expier), mourir d’une mort expiatoire, payant la totalité de l’amende infinie qui correspond aux péchés de l’humanité. Il a ainsi satisfaisait à la justice de Dieu. Sur la croix, sitôt réglée ladite dette, Il remit Son esprit à Dieu. Seul le Créateur infini pouvait accomplir une chose pareille oh !

    Après 3 jours dans la tombe, Jésus choisit de revenir dans Son corps sans vie, accomplissant ainsi Sa victoire sur la mort et le péché et offrant la vie éternelle à l’humanité. Il suffit, pour en bénéficier de Lui prêter allégeance et croire avec confiance que Sa mort et Sa Résurrection ont épuré la dette de nos péchés.

    Un jour, « de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pi. 3:13) remplaceront le monde actuel, décrépit, déglingué et pourrave à cause du péché yes. Le Créateur achèvera d’accomplir le plan concocté depuis avant même la création de l’univers en réponse à la rébellion de l’humanité.
    Force est donc de constater que la vérité de la Création se retrouve en filigrane de tout le message de la foi chrétienne.

    Mais quid du message de la théorie de l’évolution, ainsi que de ses compagnons de chambrée (l’évolutionnisme théiste, le restitutionnisme, le créationnisme progressif, la Framework Hypothesis, etc.). Ils prétendent tous que la mort a dominé le monde d’innombrables millions d’années avant l’époque des humains, ce qui implique qu’elle ne peut avoir résulté du péché de l’humanité, ce qui implique que la mort expiatoire du Christ n’a servi à rien et que nous restons aussi pourraves qu’avant.
    Il est bien sûr hors de question, dans la grande fresque biblique, que le nouvel Univers à venir (Ap. 21-22) inclue de nouveau le principe de la loi du plus fort et de la lutte pour la survie des plus adaptés (És. 11:6-9) qui aurait prévalu pendant d’inconcevables éternités selon les théories citées plus haut no. Tout point de vue qui place la mort et la souffrance avant Adam réduit la croix du Calvaire en copeaux.

    L’historicité de la Résurrection du Christ

    Comme je le dis toujours, il est crucial de définir les termes, et en l’occurrence, celui d’« événement historique » quand on qualifie la Résurrection de Jésus Christ ainsi. En effet, les érudits incroyants aiment à trafiquer le sens du mot « historique » pour tâcher d’exclure la Résurrection du sens du terme.

    Un évènement historique est quelque chose qui a bel et bien eu lieu, sans égard à son importance au niveau de l’Histoire ni à l’existence des traces écrites ou de témoignages. Qui dit mieux ? Qu’il donne une définition plus simple encore smile.
    Le nœud du débat réside plutôt dans l’historicité de la Résurrection en tant qu’événement prouvable. Ceux qui ne croient pas en la Résurrection montent parfois en épingle que nous ne disposons à ce sujet que des Évangiles, écrits des décennies après les événements, et qu’en plus ils ne décrivent même pas le moment même de la chose. D’après eux, la mythologie a pris le pas pendant cette période (c’était rapide, dites donc happy !) et la disparition du corps fut expliquée par une résurrection. Cette idée est bien entendue intenable, comme nous allons le voir.

    Le plus ancien élément de preuve

    Quoique les récits de la Résurrection du Christ contenus dans les Évangiles en représentent les preuves les plus connues, il ne s’agit pas des plus anciennes. Cet honneur revient à 1 Thessaloniciens, une des 1ères Épîtres de Paul, écrite vers l’an 50.1 Elle prouve qu’une vingtaine d’années après la mort du Christ, il existait un groupe de personnes qui croyait dur comme fer Jésus Christ ressuscité, et qui ont bâti une bonne partie de leur théologie sur ce fait. Une telle « théologisation » ne se fait pas en un clin d’œil.
    Or, les Évangiles, bien que rédigés des décennies après les évènements (qui datent d’entre 30 et 33), remontent à des traditions orales primitives ou des souvenirs personnels (cela n’exclut bien sûr pas l’inspiration par le Saint Esprit : Jn. 14:26 ; 2 Ti. 3:15-17 ; 2 Pi. 1:20-21). Une grande partie de la théologisation propre aux Épîtres de Paul y brille par son absence, ce qui nous permet d’affirmer qu’elle remonte à des sources très proches des évènements et fidèles à ces derniers.2

    Les Évangiles : contradictoires ?

    Les récits de la Résurrection de Jésus Christ dans les Évangiles canoniques (couchés par écrit entre 67 et 85)3 se voient souvent collés le doux épithète de « contradictoires » (la composition du groupe de femmes qui est allé à la tombe de Jésus après le sabbat, le nombre d’anges présents, etc.), mais en fait, ces « contradictions » ne vont pas plus loin que ce à quoi nous pouvons raisonnablement nous attendre de  la part de n’importe quel quatuor de récits d’un évènement antérieur de plusieurs décennies. En fait, la plupart ne sont même pas des contradictions car non mutuellement exclusives (ces détracteurs ont des trucs à revoir niveau logique happy...) : par exemple, un des récits n’a mentionné que l’ange qui a parlé alors qu’un autre mentionne les 2. Si un récit avait mentionné qu’il n’y avait qu’un seul ange mais un autre 2, , il y aurait eu une contradiction.

    Il est tout à fait normal que les rédacteurs des Évangiles aient eu des détails différents, voire contradictoires en apparence, en mémoire au moment de la rédaction. Ce qui ne l’est pas, c’est de prétendre que parce que différents récits mentionnent différentes femmes, alors la Résurrection serait un canular…

    L’Église primitive

    Un des meilleurs éléments de preuve de la Résurrection du Christ est indirect : elle constitue la seule explication possible d’évènements incompréhensibles autrement. Primo, d’une bande de pauvres types terrés dans une chambre haute comme des lapins dans leur trou, les disciples sont devenus après un peu plus d’un mois des prédicateurs de la Résurrection du Christ, hardis au point de ne pas se rétracter face à la menace de l’exécution et la perspective de la mort humiliante. En vérité, 10 Apôtres sur les 12 furent martyrisés de mort souvent atroces, seul Jean eut le privilège insigne de mourir de vieillesse, et les 1ers chrétiens subirent plusieurs vagues de persécution, et au niveau local et au niveau national. Les esprits chagrins peuvent toujours prétendre qu’ils ont halluciné (encore que l’on n’hallucine pas sur les choses auxquelles on ne s’attend pas, et les disciples ne s’attendaient pas à ce que Jésus ressuscitât), mais prétendre qu’ils auraient péri pour ce qu’ils savaient être faux revient à prendre les gens pour des pomelos no...

    Secundo, une résurrection physique représentait une des explications les plus improbables qu’un Juif du Ier siècle aurait donné pour expliquer la disparition d’un corps de sa tombe. Certes, ils avaient différentes croyances sur la résurrection ; certains y croyaient, d’autres pas (notamment les Saducéens, cf. Mt. 22:23), et d’autres encore croyaient que seuls les justes se relèveraient ; en tout cas, ceux qui y croyaient pensaient que cela arriverait à toutes les personnes concernées à la fois, et seulement à la fin des temps (cf. Jn. 11:24). Aucune branche du judaïsme ne postulait qu’une personne serait ressuscitée avant toutes les autres ; cela explique pourquoi les disciples bayaient aux corneilles shocked quand Jésus leur parlait de Sa Résurrection dans un futur proche.

    Implications de la Résurrection du Christ pour Ses fidèles

    Il y a des preuves que, dès le début du mouvement chrétien, la Résurrection du Christ a été utilisée pour expliquer ce qui arriverait à Ses fidèles à la résurrection finale. En 1 Th. 4:13-18, Paul donne le plus ancien exemple de théologie de la résurrection : en résumé, nous croyons que Jésus est mort, puis ressuscité, nous croyons donc que Dieu amènera à Jésus les trépassés qui ont cru en Lui. Sa Résurrection est donc la base sur laquelle nous croyons en celle de ceux qui croient en Lui à Son retour. Ph. 3:20-21 affirme de façon claire que nos corps ressuscités seront semblables au Sien.

    Christ est les prémisses de la résurrection des morts et le dernier Adam

    Les plus importants développements par Paul de sa théologie sur la résurrection des croyants se trouvent en 1 Cor. 15 (écrit en 53-544) et Ro. 5:12-21 (écrit en 57-585). Dans le 1er, nous trouvons pour la 1ère fois la raison pour laquelle les chrétiens peuvent s’attendre de manière raisonnable à se faire relever d’entre les morts en vertu de la Résurrection de Jésus Christ : Jésus constitue « les prémisses » de la résurrection des croyants, une garantie que Ses sujets en bénéficieront à Son retour (1 Cor. 15:23).

    En gros, l’argument de Paul est qu’il y a 2 « chefs » ultimes de l’humanité : Adam et Christ. Le péché d’Adam a corrompu notre nature par « hérédité », mais le sacrifice de Jésus a payé pour nos péchés (És. 53:6), et Sa vie parfaite a mis Sa justice sur le compte de tous Ses fidèles (2 Cor. 5:21). Tous les humains se trouvent sous l’un d’eux, et les actions de leur « chef » déterminent leur statut devant Dieu. Un Occidental moderne trouvera cela abscons car il vit dans une culture imbibée d’individualisme, mais à l’époque du Nouveau Testament, et aussi dans la plupart des cultures d’aujourd’hui (pas trop acculturées par l’« American way of life »), on a pensé en termes collectifs (tout se fait en équipe), et un lecteur du Ier siècle aurait facilement compris. En clair, les actions d’une personne affectent tout le groupe, surtout s’il s’agit du chef. Et si l’on trouve un châtiment conjoint injuste (pour autant que le concept de justice ait le moindre sens dans une vision du monde athée…), alors une rédemption conjointe idem.

    Douglas J. Moo
    Douglas J. Moo (15/3/1950–)

    « Paul insiste sur le fait que les humains ont bel et bien été ‘faits’ pécheurs par l’acte de désobéissance d’Adam tout comme ils ont bel et bien été ‘rendus justes’ par l’obéissance du Christ. … Être juste ne signifie pas être moralement droit, mais être acquitté, dégagé de toutes les charges, par le jugement céleste. Par l’acte d’obéissance du Christ, les humains sont devenus vraiment justes  ; mais le terme de ‘justice’ lui-même est un terme juridique, et non pas moral, dans ce contexte. »6

    Paul appelle Jésus « le dernier Adam » parce que la relation de l’humanité avec Adam est la seule à ressembler à celle des chrétiens avec le Christ. Et encore, Paul le fait pour mettre en évidence le contraste ; la seule similarité qu’il mentionne est leur statut de « chefs » de l’humanité, aux actions lourdes de conséquences pour leurs sujets.7 Cette similarité sert de point de départ audit contraste.8

    Il y a plusieurs points importants de contraste que Paul met en évidence dans les 2 passages-clés et sur lesquels il convient de mettre l’accent :

    1. Les effets du péché d’Adam sont universels ; l’obéissance et le sacrifice de Christ ne prennent effet que pour ceux qui croient en Lui (c.-à-d. « ceux qui reçoivent » (Ro. 5:17).
    2. L’action du Christ est infiniment meilleure que celle d’Adam. La désobéissance d’Adam a eu lieu alors que l’humanité était « neutre » au niveau moral et l’a rendue mauvaise sur celui-ci, causant la mort physique et la séparation spirituelle d’avec Dieu de tous ses descendants, c.-à-d. tous les humains. Par contre, la vie d’obéissance et le sacrifice désintéressé du Christ ont eu lieu alors que l’humanité était impure sur le plan moral, et il nous rend purs (Ro. 5:16).
    3. Le Christ Lui-Même est infiniment meilleur que l’était Adam, même avant la Chute, car, si Adam a reçu la vie de Dieu, Christ a le pouvoir et l’autorité de faire venir Sa nouvelle humanité à l’existence (1 Cor. 15:45).9

    Le 1er homme, Adam : une figure historique

    Toute l’argumentation de Paul, et toute sa théologie de la Résurrection en général, se fondent dessus de manière essentielle. Pour qu’elles tiennent, il faut bien qu’Adam et Christ soient tous 2 historiques, et pas mythiques. Et je dirais plus, il faut bien tous les humains descendent pour de vrai d’Adam, et que le péché de ce dernier ait bel et bien causé l’introduction de la mort dans le monde et l’aliénation de l’humanité d’avec Dieu, de la même manière que la vie d’obéissance à Dieu et la mort expiatoire du Christ nous a bel et bien réconciliés avec Dieu et payé la dette de notre péché de manière unique.

    Charles Kingsley Barrett
    Charles Kingsley Barrett (4/5/1917–26/8/2011)

    Certains doutent du caractère indispensable de l’historicité d’Adam à la foi chrétienne. Le théologien britannique C. K. Barrett représentait bien ce point de vue :
    « Le péché et la mort, que Paul fait remonter à Adam, sont une description de l’humanité telle qu’elle est empiriquement. Pour cette raison, l’historicité d’Adam est sans importance. Il est impossible d’en tirer la conclusion parallèle que l’historicité du Christ est également sans importance. La signification du Christ est celle d’un empiètement sur une séquence historique de péché et de mort. Le péché et la mort (pour changer la métaphore) sont maîtres du terrain, et s’ils doivent en être chassés, ce doit être par l’arrivée de nouvelles forces qui font changer les mouches d’âne, c’est-à-dire, par un nouvel événement. Comme Paul le savait, cet événement était arrivé très récemment, et son caractère d’événement historique ne soulevait aucun doute ni problème dans son esprit. Cette observation ne vise pas à une défense des récits évangéliques en tant que documents historiques ; ils sont entièrement ouverts aux questionnements et se doivent d’être défendus pour eux-mêmes. Mais si mythologique que soit la figure du ‘second Adam’ ou de l’homme céleste, le mythe a été historicisé par Paul, non seulement parce qu’il était conscient que Jésus était un personnage historique, mais parce qu’une personne historique était nécessaire pour l’argument théologique. »10

    Hélas, pauvre Bretagne, terreau des pires doctrines antibibliques de notre temps… (Charles Darwin était britannique.)

    Ce genre d’argument souffre d’un gros problème : il faudrait que la nature pécheresse et la mortalité représentassent l’état originel de l’humanité pour qu’il tienne debout. Or, ce n’est pas le cas : tout l’argument de Paul repose sur le fait que ces 2 entités sont des intruses arrivées sur le terrain au moment du péché d’Adam. Pour cette raison, il fallait la vie d’obéissance et le sacrifice expiatoire de Jésus Christ pour renverser la domination du péché et de la mort.11 Si Jésus doit être historique, alors pareil pour Adam. Comment avons-nous l’assurance d’une future libération complète du pouvoir du péché et de la mort à la Résurrection ? Grâce à la nature historique de Jésus et de Son sacrifice. Mais si Adam, lui, n’en dispose pas, pourquoi le monde se trouve-t-il asservi au péché et à la mort à la base ? Si la mort a toujours fait partie de l’ordre des choses, de ce que Dieu a qualifié de « très bon » (Gen. 1:31), elle ne peut être appelée « le dernier ennemi » (1 Cor. 15:26). Même Barrett doit bien admettre que Paul traite Adam comme une figure historique.12

    Conclusion

    Si Adam n’est pas historique, l’Évangile n’est rien de plus qu’un château de cartes sans fondation. Certes, un chrétien peut être sauvé sans croire à la véracité des 1ers chapitres de la Genèse, ce fut mon cas pendant 3 ans après être venu à Christ. Toutefois, une telle position ne procure aucune fondation solide aux chrétiens attaqués et ridiculisés dans leur foi par les athées, les musulmans, les chrétiens du dimanche, voire les camarades d’université, les collègues, etc. En effet, ces chapitres préparent le terrain pour tout ce qui suit, jusqu’à Ap. 22:21). L’Évangile a ses fondations dans la Genèse, sans quoi nous n’avons aucune explication de l’origine de tout ce dont le Seigneur est venu nous sauver. La Résurrection de Jésus Christ marque l’aube d’une nouvelle humanité assujettie à Lui, mais si notre nature pécheresse ne vient pas d’un chef de l’humanité pécheur, à savoir le 1er Adam, alors le dernier Adam, Jésus Christ, ne peut nous justifier. Ces 2-là sont liés au niveau logique de manière inextricable, comme Paul l’a réalisé et explicité.

    1. Bruce, F. F., « 1 & 2 Thessalonians », Word Biblical Commentary, p. xxi, 1982. Revenir au texte.
    2. Wright, N. T., « Surprised by Hope: Rethinking Heaven, the Resurrection, and the Mission of the Church », p. 56, 2008. Revenir au texte.
    3. Cf. Guelich, R., « Mark 1–8:26 », Word Biblical Commentary, p. xxxi, 1989, et Carson, D., « The Gospel According to John », The Pillar New Testament Commentary, p. 86, 1991. Revenir au texte.
    4. Witherington, B., « Conflict and Community in Corinth: A Socio-Rhetorical Commentary on 1 and 2 Corinthians », p. 73, 1995. Revenir au texte.
    5. Osborne, G., « Romans », p. 14, 2004. Revenir au texte.
    6. Moo, D. J., « The Epistle to the Romans », p. 345, New International Commentary on the New Testament (NICNT), 1996. Revenir au texte.
    7. Witherington, B., « Paul’s Letter to the Romans: A Socio-Rhetorical Commentary », pp. 146–147, 2004. Revenir au texte.
    8. Murray, J., « The Epistle to the Romans: The English Text with Introduction, Exposition, and Notes » 1:192, 1965. Revenir au texte.
    9. Thiselton, A. « The First Epistle to the Corinthians: A Commentary on the Greek Text », 1983. Revenir au texte.
    10. Barrett, C. K., « The First Epistle to the Corinthians », Black’s New Testament Commentary, p. 353. Revenir au texte.
    11. Fee, G., « The First Epistle to the Corinthians », p. 752. Revenir au texte.
    12. Barrett, C. K., « The First Epistle to the Corinthians », Black’s New Testament Commentary, p. 352. Revenir au texte.
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