• Noé et l'arche du Déluge, épisode 6

    Quelques éléments de preuve en faveur du Déluge

    Michael J. Oard
    Michael J. Oard

    Nous avons vu dans les épisodes précédents que si l’on suit la TPC, on peut répondre à la question de savoir d’où vient toute l’eau du Déluge et où elle est allée : elle vient de la mer et elle est revenue à la mer.
    Un mot cependant : il ne s’agit là que d’un modèle scientifique, pas d’une parole d’Évangile ! Pour prendre une analogie à la Christophe Maé wink2, les modèles sont comme les châteaux de sable sur la plage. Si une vague les frappe, ils s’effondrent. Alors on construit de nouveaux châteaux de sable plus éloignés de l’eau, provisoirement hors d’atteinte. Tout comme nous pouvons réparer les châteaux de sable et rehausser leurs murs pour qu’ils opposent une meilleure résistance au vent et aux vagues, nous pouvons de même perfectionner ces modèles lorsque surgissent de nouvelles connaissances, mais nous n’avons jamais de certitude de détenir l’explication définitive. Et si un tsunami survient, il faut cesser toute construction wink2. Cette comparaison signifie que le modèle échafaudé doit être abandonné en entier lorsque de nouveaux faits invalidants interviennent ou lorsque le modèle se tient en contradiction avec les lois de la nature. Ce fut le cas avec la théorie de la canopée, et ce sera peut-être le cas avec la TPC.
    Il est d’ailleurs bon et souhaitable d’avoir plusieurs modèles scientifiques viables sous le coude, surtout quand il y a autant de variables inconnues wink2. Le géologue créationniste Mike Oard, critique sévère de la TPC, propose, lui, un modèle où des impacts de météorites ont précédé une tectonique verticale (en gros, les continents sont devenus les océans et vice-versa). Le fait que la majorité des sédiments diluviens se trouvent sur les continents et qu’il y en ait peu dans les océans (la marge continentale ne compte pas, elle a été créée lors de l’étape récessive du Déluge) représente un élément de preuve en faveur de cette théorie, mais elle aussi comporte ses propres problèmes, comme la TPC elle-même.

    Voici un fait scientifique qui s’accorde mieux avec l’idée d’un Déluge planétaire qu’avec l’uniformitarisme :

    Cette photo a été prise en Écosse. Les géologues connaissent bien la strate de grès rouge d’Écosse. Or, est-il besoin de le dire, le grès est une pierre dure.

    Alors, à votre avis, comment une strate de roche dure a-t-elle pu se plier comme ça sans se fissurer dans une perspective uniformitariste oh ? Impossible ! Une seule explication satisfaisante possible : un évènement catastrophique (le Déluge, bien sûr wink2) a déposé une grande quantité de grès, un évènement tectonique a plié la couche encore molle, puis celle-ci a ensuite durci sous la pression de l’eau et de la roche qui se trouvait au-dessus.

    L’existence des fossiles polystrates, c-à-d des fossiles qui traversent plusieurs strates, a de quoi stupéfier encore plus uniformitaristes. En voici un exemple :

    Le pointeur de la souris pointe sur un tronc d’arbre fossile polystrate.

    Et maintenant, si l’on part du point de vue uniformitariste, comment ces strates ont-elles pu se plier ainsi sans casser le tronc ???
    Imaginez un paquet de cartes avec une allumette dedans. Même David Copperfield n’arriverait pas à plier ce paquet de cartes sans casser l’allumette  oh !
    Par contre, si l’on adopte la TPC, ça devient beaucoup plus facile à expliquer : le tronc, arraché par le Déluge, s’est retrouvé enseveli dans des couches de sable, d’argile, de boue et d’autres sédiments. Les couches, compressées latéralement, se sont pliées, redressant le tronc d’arbre par la même occasion. Plus tard, des fluides minéraux ont remonté du fin fond du manteau pour fossiliser le tronc d’arbre en en remplaçant la cellulose par la pierre, provoquant le durcissement des sédiments par la même occasion.

    Voici d’où sortent les fluides minéraux en question :

    Qu’est-ce que la croûte océanique a entraîné avec elle quand elle a plongée dans le manteau ? De l’eau de mer, bien sûr. Lorsque cette croûte océanique imbibée d’eau de mer a atteint le manteau, les sels minéraux qu’elle contenait ont remonté sous forme de fluides hydrothermaux beaucoup moins denses que le magma environnant. Cela se pose en parfaite opposition avec l’enterrement progressif des cadavres suivi d’une fossilisation dont on rencontre les schémas dans tous les manuels de SVT de Terminale.

    D’après l’uniformitarisme, ces strates sédimentaires se sont formées petit à petit sur des millions d’années (d’où le nom), alors faut-il croire que ce tronc d’arbre s’est dressé pendant des millions d’années, intact face à l’érosion et aux autres agressions du monde extérieur ??? Là, je crois que ces gens-là nous prennent pour des cakes, vous ne croyez pas clown ?

    Encore un fait scientifique en faveur de la véracité de la Genèse :


    Des scientifiques ayant sondé l’intérieur de la Terre ont trouvé un grand réservoir d’eau égal en volume à l’Océan Arctique sous l’Asie de l’Est. La figure de gauche est une section de la Terre, prise à partir de la figure de droite, montrant les anomalies d’atténuation à l’intérieur du manteau à une profondeur d’environ 1 000 km. Dans les 2 images, le rouge symbolise une roche inhabituellement douce et friable que l’on croit saturée d’eau, et le bleu une roche inhabituellement rigide (le jaune et le blanc symbolisent des valeurs à peu près moyennes).

    Alors, comment une pareille quantité d’eau a-t-elle pu descendre dans le manteau autrement que par la TPC eek ? C’est vraiment une question, ce n’est pas de la rhétorique.

    Voici encore un fait scientifique qui fait mal au fondement des uniformitaristes, car il suffit à faire s’écrouler la seule théorie viable dont ils disposaient sur l’origine du charbon : d’après les uniformitaristes, de grandes quantités de végétaux ont chuté dans des marais à l’époque du Carbonifère, et ainsi, nous avons aujourd’hui des gisements de charbon et d’autres combustibles fossiles sous la terre. L’eau des marais aurait préservé les végétaux des bactéries, et donc de la décomposition, grâce à son acidité. Les végétaux se seraient accumulés petit à petit, puis compressés sous des sédiments pour se transformer en houille grâce à la chaleur et à la pression.

    Et pourtant, cette découverte suffit à faire s’écrouler tout cet échafaudage :

    Vous aurez remarqué que le tronc d’arbre polystrate traverse une couche de calcaire. Or le calcaire est basique (c-à-d. tout le contraire d’acide) oh ! La base et l’acide ne sont pas compatibles car ils s’annulent ! C’est d’ailleurs pour cela qu’il est bon de manger un peu de poudre de craie après avoir vomi, pour éviter que l’estomac ne s’acidifie.
    Cela signifie qu’il n’y avait pas de marais ! Voilà ce que c’est de ne pas suivre la parole de Dieu, après on se fiche la honte tongue...

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