• Noé et l'arche du Déluge, épisode 1

    L’uniformitarisme correspond-il aux faits scientifiques ?

    Quelle partie de la Bible, à votre avis, subit-elle le plus de ridicule ? La naissance virginale du Christ ? Eh bien non smile. L’histoire de Jonas ? Non plus smile. La traversée de la Mer Rouge ? Pas plus smile. La dispersion à Babel ? Encore moins smile. Le récit de la Création, alors ? Même pas smile. La résurrection du Christ, alors ? Toujours pas smile. La partie la plus ridiculisée de la Bible, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, c’est le récit du Déluge wink2.

    Gen. 7:17-19 : « Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva au-dessus de la terre. Les eaux grossirent et s’accrurent beaucoup sur la terre, et l’arche flotta sur la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes. »

    Charles Lyell
    Charles Lyell (1797-1875)

    Le nœud du problème, le voici : d’où venait toute cette flotte, et où est-elle allée ? Les versets ci-dessus impliquent sans ambigüité un Déluge planétaire. Cependant, la plupart des savants du monde nient qu’un tel Déluge ait jamais eu lieu, en vertu de leur dogme selon lequel « le présent est la clé du passé » : l’on n’est censé utiliser que les processus que l’on voit se produire aujourd’hui pour expliquer le passé. Avec leur lenteur, ils prennent des millions d’années. Pas question d’invoquer des catastrophes dans le passé, car ainsi en ont décidé les anti-dieux winktongue.
    Ce dogme a pour nom l’uniformitarisme.1

    Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier
    Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier (1769-1832)

    Cette situation date de la victoire de Charles Lyell, promoteur de ce dogme, face à Georges Cuvier, qui croyait la Bible mais maintenait que des catastrophes naturelles périodiques avaient engendré les structures géologiques actuelles (créationnisme progressif), dans leur bataille scientifique de l’époque post-napoléonienne.

    À partir de là, l’uniformitarisme devint le dogme dominant en géologie, et il n’y eut pas de vagues jusqu’à ce qu’un certain J. Harlen Bretz (1882-1931), géologue américain, publiât une étude en 1925 dans le Journal de la Géologie, où il expliquait comment un curieux terrain au sud-ouest de la région de Washington, du doux nom de « Channelled Scablands », avait dû se former.

    En gros, selon Bretz, les Channelled Scablands ont été formés par beaucoup d’eau qui a coulé à grande vitesse et de manière catastrophique (en d’autres termes, une violente inondation). À partir de ce moment-là commença une querelle scientifique de 40 ans, pendant lesquels Bretz fut humilié, ridiculisé, persécuté et évincé du domaine scientifique…
    En 1925, un géomorphologue étudia le terrain pendant 3 semaines et conclut qu’il n’y avait rien là qui faisait penser à une inondation passée dans le coin.

    Toutefois, Bretz obtint justice après ces 40 ans, lorsqu’une équipe de géologues réétudia le terrain. Les indices sont nombreux et clairs, et l’on sait aujourd’hui ce qui a dû se passer : vers la fin de l’âge de glace, une couche de glace, la calotte cordillérienne, recouvrait la majorité du nord de l’Amérique du Nord. Le réchauffement progressif du climat fit fondre la glace, et comme vous devez le savoir, dans un glaçon qui fond, c’est l’intérieur qui fond en 1er. La partie sud de la calotte faisait office de barrage.

    Pr. Emil Silvestru
    Pr. Emil Silvestru

    Le géologue créationniste Emil Silvestru a fait des recherches en Colombie Britannique et a trouvé des éléments de preuves qu’un volcan a fait éruption sous la calotte, accélérant la fusion. L’eau de la calotte a formé le lac Missoula, près de Missoula, Montana. Il n’existe plus, mais on peut encore en voir les bords dans la géologie du coin.

    Joseph Thomas Pardee
    Joseph Thomas Pardee (1871-1960)

    Il est intéressant de noter que Joseph Pardee, un de ceux qui avaient assisté à la présentation de la théorie de Bretz, avait remarqué des éléments de preuve qu’il y avait eu un immense lac retenu par les bords d’un glacier dans le coin, mais la pression que lui avaient mis ses employeurs, lui interdisant de le révéler sous peine de licenciement, l’avait retenu pendant 40 ans…

    Lorsque le barrage se rompit, 1 600 km3 d’eau s’en ruèrent, et l’on en voit encore les traces aujourd’hui.

    Vous voyez les ondulations de terrain sur l’image ci-dessus ? Des vagues les ont formées. On retrouve les mêmes au bord des rivières, sauf qu’elles n’ont que quelques centimètres de haut tandis que celles de l’image ont 10 m de haut ! Ça prouve que le front d’eau devait faire 1 km de haut oh ! Il a formé les Channelled Scablands, coulé à travers la rivière Columbia pour ensuite se jeter dans l’Océan Pacifique.

    Pourquoi l’autre type de 1925 n’a-t-il rien trouvé eek ? Très simple : parce que son parti pris uniformitariste l’aveuglait wink2 !

    Encore un évènement catastrophique qui nous date de l’âge de glace : lorsque la calotte laurentide, au Canada, a fondu, l’accumulation de l’eau a formé le lac glacial Agassiz (du nom du géologue suisse créationniste qui a découvert l’âge de glace), qui recouvrait une surface allant de l’Alberta de l’est au Québec de l’ouest. Cette eau a coulé jusqu’à la baie du Mexique en passant par le Mississippi, drainant le lac.

    Lorsque la calotte s’amincit, l’eau se rua dessous (car elle est plus dense que la glace) à un débit d’1 km3/s, alors que seuls quelques mètres séparaient la calotte de glace et la terre ferme ! Vous imaginez un peu la force d’érosion qu’un tel flot devait avoir oh !? Une partie de l’eau se jeta dans la baie de l’Hudson et l’autre, en « un wink2 géologique », forma les chutes du Niagara, s’écoula par le Saint-Laurent et aboutit dans l’Atlantique. On en voit encore aujourd’hui des indices dans le relief de la plaine de Saskatchewan, Manitoba :

    Mais comment se fait-il que les scientifiques se soient brusquement (ré)aperçus qu’il y avait des évènements géologiques catastrophiques dans le passé eek ? Ils ne se sont pas dits un beau matin : « Et si on jouait à chercher des évènements géologiques catastrophiques dans le passé ? » he
    En fait, il y a un moment de la paléoclimatologie impossible à expliquer dans une perspective uniformitariste : le dryas jeune, ou 4e dryas. L’appellation vient du nom d’une plante qui ne pousse que dans la toundra. Quand on en retrouve le pollen dans une strate sédimentaire, ça veut donc dire que le climat de l’époque correspondante était froid. On connaît en tout 4 strates sédimentaires qui contiennent du dryas.

    Voici ce que l’on remarque : vers la fin de l’âge de glace, alors que le climat a commencé à se réchauffer, la température moyenne a baissé soudainement de 10 °C sans raison apparente oh ! Comment voulez-vous expliquer ça avec les processus d’aujourd’hui arf ?

    Ainsi découvrit-on le processus qui régule le climat mondial :

    « Thermohaline » vient du grec « thermos », chaleur, et « halos », salé.
    Décortiquons donc ce schéma : imaginez un fleuve chaud au milieu de la mer, mais 10 fois plus grand que tous les fleuves du monde réunis. Il s’écoule au beau milieu de l’Atlantique, vers le nord, et, une fois près du Groënland, il remonte (car l’eau environnante est plus froide, donc plus dense) et relâche sa chaleur dans l’atmosphère, ce qui, du coup, le rend plus dense et plus salé derechef. Cela fait qu’il redescend au fond de l’océan en s’écoulant vers le sud. Nous voyons sur le schéma qu’une branche remonte l’Océan Pacifique et, une fois au niveau des îles Aléoutiennes, se réchauffe et repart vers le sud, passe par l’archipel d’Indonésie, provoquant la mousson, et revient en Atlantique. Ce cycle dure 1 000 ans.

    Comme son nom l’indique, la température et la salinité de l’eau contrôlent ce cycle, alors que se passerait-il si les eaux douces glacées du lac Agassiz se déversaient d’un seul coup dans l’Atlantique ? Un bouleversement du cycle. Voilà ce qui a provoqué le dryas jeune.
    N. B. : Ce processus a été utilisé pour le film « Le jour d’après » wink2

    La vallée antarctique ci-dessus est l’endroit le plus sec du monde, plus encore que les déserts du Namib ou de Gobi. Les canaux que nous voyons sur l’image résultent, là aussi, de l’écoulement catastrophique d’un flot d’eau qui a coulé entre une calotte de glace et la roche. On appelle ça un écoulement catastrophique en feuilles.

    Et maintenant, savourez cette ironie-ci  : même la Manche, qui borde le pays des pères de l’uniformitarisme (Hutton et Lyell), provient d’un évènement catastrophique he.
    Avant ça, l’anticlinal Weald-Artois reliait la France et l’Angleterre, faisant office de pont terrestre et de barrage. Un jour, l’eau des glaciers recouvrant le nord de l’Europe a fondu, se ruant et rompant le barrage.

    Sur cette image en haute définition du fond de la Manche, les formes allongées indiquées par le pointeur de la souris sont caractéristiques des écoulements catastrophiques.

    Âge de glace ? Vous avez dit âge de glace, depuis tout à l’heure, vous, un créationniste biblique, alors que la dernière glaciation est censée remonter à 10 000 ans, contre les 6 000 ans de la Bible clown ?

    Mais tout à fait. Les faits sont les mêmes pour tout le monde, vous savez, mais c’est leur interprétation (en l’occurrence, la datation) que les créationnistes remettent en cause. Dans une perspective biblique, une unique ère glaciaire a eu lieu peu après le Déluge : de manière paradoxale, les eaux chaudes de l’après-Déluge ont causé une forte évaporation, d’où d’importantes précipitations, sous forme de neige, aux Pôles, qui ont provoqué la formation d’immenses glaciers et un refroidissement climatique. En ce temps-là, les rebelles dispersés depuis Babel se vêtaient de peaux de bêtes et Satan affligeait Job.

    Les tenants d’un réchauffement climatique dû aux activités de l’humanité vont souvent monter en épingle les carottes glaciaires, où chaque couche, épaisse de quelques millimètres, représenterait un hiver, puis un été, puis un hiver, etc. et cela permettrait, d’après eux, de reconstituer l’histoire climatique du monde sur 400 000 ans. Ils ne doivent pas être au courant pour cet escadron aérien américain crashé au Groënland en 1942 et que l’on a retrouvé 50 ans plus tard, 75 m sous la glace happy.
    De toute façon, ils se trouvent nécessairement à côté de la plaque : d’une part, c’était la « petite ère glaciaire » entre 1350 et 1850, une période d’hivers glaciaux, et le réchauffement climatique a selon toute vraisemblance des causes à 50% naturelles, à 50% humanogéniques (si on fait preuve de générosité envers les alarmistes wink2), ce n’est pas parce que le début du réchauffement coïncide avec la Révolution Industrielle (qui n’a touché qu’une partie du monde) que les activités humaines en représentent la cause principale ; d’autre part, bien plus important encore, Dieu a promis que tant que la Terre durerait, les conditions climatiques resteraient dans des limites tolérables pour l’homme (Gen. 8:22).

    Pour finir sur une autre note ironique, figurez-vous que de nombreux scientifiques séculiers croient qu’un déluge a recouvert Mars, où il n’y a pas d’eau liquide, alors qu’ils nient cette possibilité pour la Terre, recouverte aux 2/3 d’eau he.


    Surface de Mars

    On voit sur cette image qu’un liquide y a bien coulé, mais rien ne prouve qu’il s’agissait d’eau. Et puis, de toute façon, les Saintes Écritures ne nous disent-elles pas que Dieu créa le monde à partir d’eau glasses (Gen. 1:6-8, 2 Pi. 3:5) ?

    1. Pas que les uniformitaristes aient remarqué des structures géologiques qui leur ont donné à penser qu’elles se seraient formées sur des millions d’années, contrairement à ce que le citoyen lambda pourrait croire, mais ils ont élaboré le modèle scientifique de l’uniformitarisme pour écarter a priori l’hypothèse de l’existence d’un Dieu Créateur souverain qui aurait droit de regard sur leurs vies, et ils ont interprété les données scientifiques en leur possession en conséquence. Pierre a prophétisé sur cette fausse doctrine en 2 Pi. 3. Revenir au texte.
    « Le délire de Darwin, appendice BNoé et l'arche du Déluge, épisode 2 »

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