• Le délire de Darwin, épisode 3

     Quelques problèmes avec la biologie évolutionniste

    Cette fois-ci, nous allons jeter un œil sur la biologie néo-darwinienne et voir si elle ne prend pas trop l’eau.
    Pour analyser une religion, il convient de se référer à son texte fondateur. Du coup, si j’essayais de vous résumer « De l’origine des espèces », je vous dirais qu’en gros, tous les êtres vivants que nous voyons aujourd’hui descendent d’un unique être unicellulaire, une évolution mue par une accumulation progressive de changements anatomiques et des extinctions répétées sur des millions d’années.

    Si tel est le cas, la paléontologie devrait nous révéler que plus on descend dans les strates fossilifères, plus l’anatomie des organismes fossiles qu’on y trouve devrait se simplifier, n’est-ce pas yes ?

    C’est d’ailleurs ce que révèle l’« arbre de la vie ». Non, il ne s’agit pas là de celui de Gen. 2:9, mais d’un schéma représentant l’arbre généalogique supposé des êtres vivants selon le néo-darwinisme :

    En fait, Darwin l’avait déjà concocté un sacré bout de temps avant son voyage aux Galápagos. Au risque de me répéter, le mythe qu’on nous sert dans les dessins animés pseudo-éducatifs comme quoi Darwin a eu l’idée géniale de l’évolution par sélection naturelle aux Galápagos relève du même niveau que celui selon lequel Colomb aurait entrepris son voyage pour prouver que la Terre est ronde happy. Le schéma ci-dessous est le seul à remplir une page entière dans « De l’origine des espèces » :

    Et pourtant, devinez comment s’intitule le numéro du journal « New Scientist » pour le bicentenaire de la naissance de Darwin ? Je vous le donne en mille… « Darwin was wrong! » (« Darwin avait tort ! ») he. Désormais, l’arbre n’est plus un arbre mais une toile d’araignée, et seule une araignée sait où commence et finit sa toile, n’est-ce pas winktongue ?

    Et maintenant, nous allons voir d’un peu plus près quelques problèmes de la biologie darwinienne. Penchons-nous sur le gisement de fossiles le plus précieux du monde : la couche de schiste de Burgess, au Canada.

    L’époque pointée par la flèche sur le dessin ci-dessus correspond à celle où les évolutionnistes estiment que les animaux enfouis dans le schiste de Burgess ont vécu :

    Ce site n’ouvre que 6 h/j, il y a des caméras de surveillance et on ne peut pas juste visiter comme ça, il faut payer un guide évolutionniste.

    Feu Stephen Jay Gould, sommité de la paléontologie évolutionniste du XXe siècle, marxiste et anti-créationniste convaincu, a même écrit un livre intitulé « Wonderful life » au sujet de ce site.

    Et voilà, sous forme schématique, ce que Gould a conclu d’après son observation du schiste de Burgess :

    En haut, le cône de diversité croissante du néo-darwinisme, tel qu’enseigné en tant que dogme aujourd’hui encore dans les boîtes à endoctriner de l’Éducation Nationale. Le néo-darwinisme décrète que l’on ne verra jamais l’évolution en action (clown) car trop lente ; les changements censés résulter en une évolution s’accumulent de manière imperceptible.

    En bas, l’équilibre ponctué avancé par Gould et son ami Eldredge : les différentes catégories de structures anatomiques, innombrables au départ, ont été décimées, si bien que seules 2 phylæ (règnes) survécurent, pour ensuite se diversifier. Cette théorie implique le saltationnisme, à savoir que, au contraire du darwinisme, les changements de structure anatomique se font « à grands bonds », ce qui expliquerait que l’on ne puisse pas observer l’évolution en action.

    Vous remarquerez que d’un côté comme de l’autre, on n’est pas censé voir l’évolution se produire. On se croirait dans l’épisode de H où Jamel Debbouze n’arrive pas à réparer la télé d’une chambre, puis il dit au patient : « C’est bon, la télé elle marche pas ! » Le patient demande : « Mais comment je fais alors pour regarder la télé ? » Et là, Éric Judor lui dit : « Ben vous la regardez, mais elle marche pas ! » happy

    Voilà ce qu’il y a de plus fascinant dans le schiste de Burgess :

    Les organismes du schiste de Burgess avaient un corps mou, et pas de squelette au sens où nous l’entendons d’ordinaire, or ils sont préservés à la perfection. Il ne s’agit pas ci-dessus de l’impression de l’organisme dans la roche, mais de l’organisme lui-même, comprimé dans la roche.
    On nous dit que ces trucs ont 660 millions d’années, mais c’est super-dur à avaler : tous les organismes ensevelis dans la boue ne se font pas fossiliser, car s’il y reste des bactéries après la mort, elles auront vite fait de le décomposer. Comment cet organisme a-t-il bénéficié d’une aussi belle conservation sur 660 millions d’années, surtout avec un ensevelissement progressif comme on nous l’enseigne dans les boîtes à lavage de cerveau oh ???

    Voici quelques échantillons des organismes du schiste de Burgess :

    Ci-dessus, le big boss : Anomalocaris saron, une espèce d’écrevisse de cauchemar de 2 m de long !

    L’Hallucigenia porte bien son nom, avec un nombre de membres impair ! On ne connaît pas d’exemple semblable d’organisme qui aurait un nombre de membres impair parmi ceux qui existent aujourd’hui (car, ne l’oublions pas, les embranchements d’organismes représentés dans le schiste de Burgess sont éteintes aujourd’hui).

    L’Opabinia, a un nombre d’yeux impair : 5. Même les araignées ont un nombre d’yeux pairs (8) ! Si vous voulez rechercher des images de ces phénomènes sur le net, ne vous en privez pas, vous ne serez pas déçus yes.

    Salut, papy !
    Non, mais c’est sérieux, en plus : ce truc est censé représenter notre lointain ancêtre parce qu’il avait comme une ébauche d’épine dorsale happy !

    Tous ces organismes font partie de ce que l’on appelle l’explosion cambrienne : ils sont censés avoir surgi de nulle part, comme ça, pouf ! dans le cambrien parce que l’on n’arrive pas à retrouver d’organismes qui auraient pu leur tenir lieu d’ancêtres dans les strates du précambrien smile.

    On peut le voir sur l’image ci-dessus : il n’y avait que des protistes, c-à-d des êtres unicellulaires, dans le précambrien. Et voilà-t-il pas que soudain, une multitude d’organismes divers apparaissent dans le cambrien, on se demande bien pourquoi. Pas étonnant que ce géant intellectuel de Gould ait concocté une alternative évolutionniste au néo-darwinisme, celui-ci prend l’eau de toutes parts smile !

    On peut voir sur l’image ci-dessus que les poissons osseux auraient émergé lors du dévonien, mais ça, c’était avant 2000. En 2000, on a retrouvé un fossile de poisson osseux en Chine dans des strates censées dater du cambrien eek !

    Le Guang Ming Daily, le journal du parti communiste chinois, a bien résumé la chose :
    « Au début, la théorie de l’évolution darwinienne était une théorie scientifique… En fait, la théorie de l’évolution est devenue une religion »

    Vous vous rendez compte oh ? L’appareil médiatique d’un parti à l’antithéisme notoire, d’un pays au paganisme notaire, qui dit ça oh !!! C’est tout dire ! Les membres de ce parti ne sont pas de gentils agnostiques !!! Mais allez donc dire ça dans les médias de notre grande démocratie et on verra bien si l’on vous laissera encore avoir une carrière scientifique erf.

    Il n’y a qu’un seul site connu où l’on trouve des fossiles plus vieux (dans l’échelle de l’uniformitarisme) que ceux de Burgess : Ediacara, en Australie, qui a donné son nom à un étage du précambrien supérieur.

    On y a retrouvé de bizarres « plumes de mer », mais voici ce qu’elles avaient de plus intéressant encore :

    Il s’agissait d’un vertébré !

    Voici ce qu’en a dit Nance Haxton, journaliste de l’Australian Broadcasting Corporation, la chaîne nationale australienne (qui ne le cède en rien en christophobie à TF1 et Arte), sur www.abc.net.au :
    « Ce fossile de 6 cm de long est désormais considéré comme le plus vieux fossile vertébré sur Terre, âgé de 560 millions d’années. Cela démontre que l’origine de toute vie complexe remonte bien plus loin que l’on l’avait imaginé. La créature, en forme de têtard, avait des muscles, une tête, un aileron sur le dos et surtout une colonne vertébrale. C’est cette caractéristique qui pourrait faire d’elle le Saint Graal dont les scientifiques rêvent, révélant l’origine de la vie elle-même. »

    Le Saint Graal sarcastic… Oh, la nulle no… Comme quoi quand les journaleux se mêlent d’écrire sur la science, bien souvent, ils n’y comprennent rien happy.
    Ce n’est pas le Saint Graal mais le Saint Sépulcre de la théorie de l’évolution néo-darwinienne : si l’origine des vertébrés se retrouve reculée dans le temps encore plus, ça laisse encore moins de temps aux invertébrés pour avoir pu évoluer en vertébrés happy !
    Après ce coup-là, en tout cas, il faudra beaucoup plus de 3 jours et 3 nuits au néo-darwinisme pour s’en relever happy !

    Et maintenant, jetez un œil sur cette image et vous y remarquerez une bien étrange corrélation :

    Qui plus est, c’est pas trop possible de l’afficher sur le graphique mais les humains n’ont foulé la planète que pendant 0,2 % de son histoire…

    Et pourtant, si l’on en croit le darwinisme, plus un organisme est simple, plus son évolution va vite, puisque d’une part, les mutations ont plus d’effet sur eux, et d’autre part, ils se reproduisent beaucoup plus vite – un microbe peut en produire un autre en 20 mn. Cependant, nous constatons ici le contraire : les organismes plus simples ont mis plus de temps à évoluer et les plus complexes moins. C’est quoi, ce délirium trégras eek ?

    Ça me rappelle ce que disait un savant :
    « En théorie, il n’y a pas de différence entre la théorie et la pratique. En pratique il y en a. » he

    « Le délire de Darwin, épisode 2Le délire de Darwin, épisode 4 »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :