• La véritable histoire des dinosaures, épisode 3

    Des « oisaures » ??? Ils sont sérieux, là ???

    Le dogme de l’évolution du dino à l’oiseau est devenu zarbi. On n’utilise plus d’arbre généalogique, mais plutôt la cladistique.

    Les gens ont l’habitude instinctive d’utiliser les caractéristiques distinctives des espèces d’êtres vivants pour les classifier : la phénétique, les classe selon leurs ressemblances générales ; la cladistique, elle, les classe selon leurs ressemblances inférées.

    Un cladogramme ressemble à peu près à ceci :

    On s’aperçoit que cet arbre n’a plus pour forme « Untel engendra Untel », mais qu’il comporte plusieurs nœuds. Quand la lignée atteint un nœud, elle bifurque, et l’une des branches va vers un autre nœud tandis que l’autre aboutit à une espèce d’être vivant existante ou éteinte. C’est pratique, parce qu’ainsi, le « grand-père » et le « petit-fils » peuvent coexister, et l’on n’a qu’à dire qu’ils ont un ancêtre commun ; le « grand-père » n’a plus engendré le « petit-fils ». En tout cas, en ce qui concerne l’ancêtre commun en question, personne ne l’a jamais vu ; seul un nœud portant le nom de la famille d’êtres vivants en question le représente. Oui, pratique, vraiment wink2.
    Bref, d’après la cladistique, si l’on a le « petit-fils », plus besoin de se casser le tronc à rechercher le « grand-père » smile.

    Mais soyons sérieux, et regardons les images de ces 2 magnifiques Lamborghini, la Countach et la Gallardo :

     

    Lamborghini Countach Lamborghini Gallardo
    Lamborghini Countach Lamborghini Gallardo

    Leurs formes et leurs structures se ressemblent beaucoup. À votre avis, comment se fait-ce ? Cela vient-il de ce qu’elles ont un ancêtre commun ou de ce qu’elles ont un concepteur commun wink2 ? S’il faut en croire la logique de la cladistique et des autres modes de pensée évolutionnistes, la 2e alternative constitue la bonne clown.

    Le cladogramme ci-dessus soulève un certain nombre de questions :

    • comment se fait-il que ce soient les dinosaures saurischiens qui aient engendré les oiseaux plutôt que les ornithischiens  ?
    • Comment les plumes, des organes spécifiquement complexes (c.-à-d. dont la complexité vise à un but spécifique), sont-elles apparues à partir de mutations aléatoires ?
    • Comment peuvent-ils affirmer de manière aussi fracassante, à la fin du cladogramme, l’existence de ces dinosaures volants qui auraient perdu leur capacité à voler ?
    • Le point d’interrogation au début du cladogramme indique qu’ils ne savent pas vraiment quelle espèce d’animal a bien pu donner naissance aux dinosaures. Si même ça, ils ne le savent pas, pourquoi faudrait-il croire le reste de ce qu’ils infèrent wink2 ?

    Il y a plusieurs années déjà, le Royal Ontario Museum a donné une exposition intitulée « Feathered Dinosaurs and the Origin of Flight » (« Les dinosaures emplumés et l’origine du vol »). Ils y ont mis une statue de deinonychus (étymologiquement, « gigantesque griffe », il s’agit d’un cousin du vélociraptor) tels que les savants se l’imaginaient avant :

    À côté, une pancarte disait :
    « Ces sculptures ont été faites entre 1986 et 1989 avec une peau écailleuse basée sur les impressions fossiles de peau à partir d’autres dinosaures.
    Quand le deinonychus a été décrit pour la 1ère fois en 1969, on a pensé que c’était un dinosaure-oiseau, voire un ancêtre possible des oiseaux. Maintenant, on sait que le deinonychus lui-même a eu des ancêtres qui ont volé – des dromæosaures – ce qui fait de lui un oiseau incapable de voler plutôt qu’un dinosaure. Si le deinonychus avait été trouvé après la découverte de dinosaures volants en Chine, les scientifiques ne l’auraient pas considéré comme un dinosaure écaillé mais comme un oiseau incapable de voler.
     »

    Vous y croyez, vous oh ?

    Et maintenant, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, roulements de tambours, voici, d’après eux, le véritable deinonychus :

    Mais qu’est-ce qu’il va bien pouvoir faire de toutes ces plumes, le pauvre oh ? Il ne peut ni voler ni attraper sa proie, juste se ventiler de façon élégante et faire du bruit dans le Landerneau happy. Autant dire que la sélection naturelle n’en aurait fait qu’une bouchée happy ! Il était mieux avant, non tongue ?

    Plusieurs nouveaux rapports ont alimenté le débat oiseaux-dinosaures dans les cercles évolutionnistes. L’un d’eux concerne la recherche sur les origines embryonnaires des doigts des oiseaux et des dinosaures et démontre que les oiseaux n’ont pas pu évoluer à partir de dinosaures !1 Une étude du dinosaure prétendument emplumé de Chine a révélé qu’il avait un poumon (et un diaphragme) reptiliens, qui se distinguent de manière nette d’un poumon aviaire.2

    Un autre rapport déclare que les bords effilochés que certains ont pris pour des « plumes » sur le fossile chinois sont semblables aux fibres de collagène juste en-dessous de la peau des serpents de mer.3 Les faits présentés comme preuves de l’évolution des dinosaures en oiseaux n’ont aucune crédibilité.4, 5 Dinosaures et oiseaux sont toujours restés pareils à eux-mêmes !

    Que penser si l’on devait réellement trouver un fossile de « dinosaure » emplumé ? Cela prouverait-il que les oiseaux ont évolué à partir des dinosaures ? Non. Le canard et l’ornithorhynque ont le même bec et des pattes palmées. Qui croira pour autant que les ornithorynques ont évolué à partir des canards smile ? Des écailles reptiliennes à mi-chemin vers des plumes, c-à-d en pleine transition, représenteraient des preuves impressionnantes en faveur de l’évolution des reptiles (ou des dinosaures) en oiseaux, mais pas des plumes parfaitement formées. Un fossile de type dinosaure doté de plumes constituerait simplement une nouvelle mosaïque assez curieuse, comme l’ornithorynque, un nouveau cas de similitude qui rend témoignage à la main magistrale du Créateur.

    Canard col-vert Ornithorhynque
    Cousins happy ?

    1. Burke, A. C., et Feduccia, J. A., « Developmental patterns and the identification of homologies in the avian hand », Science 278:666-668, 1997. Revenir au texte.
    2. Ruben, J. A., Jones, T. D., et al, « Lung structure and ventilation in theropod dinosaurs and early birds », Science 278:1267-1270, 1997. Revenir au texte.
    3. Gibbons, A., « Plucking the feathered dinosaur », Science 278:1229, 1997. Revenir au texte.
    4. Sarfati, J. D., « Dino-bird evolution falls flat », Creation 20(2):41, 1998. Revenir au texte.
    5. Oard, M. J., « Bird-dinosaur link challenged », CEN Technical Journal 12(1):5-7, 1998. Revenir au texte.
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