• La véritable histoire des dinosaures, épisode 10

    Des dinosaures et des hommes, suite et fin

    Un peu de cryptozoologie

    Le mokélé-mbémbé

    En 1776, l’abbé Liévin-Bonaventure Proyart parla dans son « Histoire des Loango, Kakonga et d’autres peuplades d’Afrique » de l’empreinte d’un énorme animal qui vivait dans la jungle. D’après lui, elle faisait 1 m de diamètre et comportait des empreintes de griffes.
    En temps normal, seul un éléphant aurait pu laisser une empreinte aussi grosse, mais les éléphants n’ont pas de griffes…

    Histoire des Loango, Kakonga et d’autres peuplades d’Afrique

    En 1913, le gouvernement allemand envoya le capitaine Freiherr von Stein zu Lausnitz pour pacifier sa colonie du Cameroun. À son retour, il parla d’un animal « redouté des Noirs qui vivaient dans certaines régions du Congo, de l’Oubangui inférieur et des fleuves Sangha et Ikelemba. »

    En lingala, cet animal porte le nom de mokélé-mbémbé, « l’obstructeur de rivières ». D’après les gens du coin, il ressemble à ça :


    Ceci n’est qu’un montage pour représenter l’apparence du mokélé-mbémbé selon les descriptions des indigènes.

    Ils racontent aussi que l’animal en question, d’une rare férocité, ne manque pas de détruire les pirogues qu’elle rencontre et d’en tuer les occupants (sans toutefois les dévorer). Il vit dans des grottes qui bordent la rivière et monte sur la terre ferme, même de jour, pour se nourrir (il a un régime végétarien).

    James Powell
    James Powell

    En 1976, James Powell, un erpétologue originaire du Texas, fit des recherches au Gabon sur les crocodiles de la forêt vierge. Il y écouta les histoires de la tribu Fang sur une énorme bête aquatique qu’ils appelaient « N’Yamala ». Lorsqu’il interrogea le sorcier de la tribu, Michael Obang, il déclara que le N’Yamala ressemblait pile poil à l’image de diplodocus qui se trouvait dans un livre sur les dinosaures. Les indigènes ont aussi déclaré de manière spontanée que la bête se nourrit de lianes, ce qui correspond à ce que le capitaine au nom si rébarbatif plus haut en a raconté.

    Roy P. Mackal
    Roy P. Mackal (1/8/1925–13/9/2013)

    Powell en parla au Pr. Roy Mackal, biologiste à l’université de Chicago et vice-président de l’Association de Cryptozoologie. Ils revinrent en 1979 pour enquêter sur le mokélé-mbémbé, et rencontrèrent le Rév. Eugene Thomas de l’Ohio, missionnaire au Congo depuis 1955.

    Eugene et Sandy Thomas
    Le pasteur Eugene Thomas et sa femme Sandy

    Il entendit beaucoup d’histoires au sujet de l’animal et se mit en devoir d’écouter les témoignages correspondants. Au début, Mackal ne croyait pas trop à un dinosaure, mais les indigènes n’en démordaient pas : les images de sauropodes dans les livres de dinosaures qu’ils leur avaient montrés ressemblaient à s’y méprendre au mokélé-mbémbé, à l’exception d’une crête semblable à celle du coq qui court de la tête au bout de la queue. Les paléontologues ont ignoré l’existence de cette crête chez les sauropodes jusqu’en 1991 wink2. Les témoignages concordaient aussi au sujet des endroits où vit l’animal, de sa rareté et de sa férocité.

    Powell et Mackal se trouvèrent obligés de revenir aux USA, mais ils revinrent en 1981 avec une équipe plus étoffée ; ils descendirent la Likouala vers le sud, en direction du lac Tele, où des Pygmées Bagombe auraient tué un mokélé-mbémbé en 1960. Ils ne purent malheureusement atteindre le lac Tele à cause d’un tronc d’arbre abattu qui leur barrait la route. Il faut cependant prendre en considération qu’un jour, alors qu’ils contournaient le coude de la rivière au sud de la ville d’Epena, un grand animal s’est brusquement immergé et a provoqué une vague de 50 cm de haut qui a heurté la pirogue de Mackal. Quel sorte d’animal aquatique pouvait-ce bien être ? Le crocodile ne peut provoquer de telles vagues grâce à sa forme hydrodynamique. Il n’y a guère que l’hippopotame qui le puisse, mais il n’y en avait pas à cet endroit (d’après les Pygmées, il en aurait été chassé par le mokélé-mbémbé).

    Feu Herman Alphanso Regusters
    Herman Alphanso Regusters (17/11/1933–19/12/2005)

    En 1981, l’ingénieur Herman Regusters, de Pasadena, Californie, et sa femme Kia allèrent au lac Tele. Un jour, ils ont vu un long cou terminé par une tête serpentine qui émergeait de l’eau à 10 m de leur canot pneumatique. L’animal les fixa pendant quelques secondes puis plongea.
    Une nuit, vers la fin de leur voyage, ils entendirent le rugissement assourdissant d’un animal qu’ils ne connaissaient pas, qui résonna à travers les marais.

    En 1983, le biologiste congolais Marcellin Agnagna déclare avoir exploré les marais en bordure du lac Tele pendant 5 jours avant de trouver la bête, mais il ne put la filmer parce que, d’après lui, il avait oublié de régler sa caméra…

    Marcellin Agnagna
    Marcellin Agnagna qui dessine ce qu’il a vu dans les marais en 1983

    William J. Gibbons aussi est allé 4 fois en Afrique pour faire des recherches sur le mokélé-mbémbé. Après avoir interrogé de manière exhaustive les Pygmées du coin, il apprit qu’il n’y avait pas que le mokélé-mbémbé comme animal géant dans le coin, il y avait aussi « un animal avec des écailles qui ressemblent à des planches sur le dos, des écailles verticales, pas comme celles du crocodile », ainsi qu’« un animal avec une collerette et 4 cornes sur la tête qui éventre les éléphants ». Lorsque l’on a montré à ces pygmées des images de cératopsiens, ils ont confirmé que la 2bête géante faisait partie de cette famille.

    Je pourrais encore énumérer d’autres faits, mais je pense que vous en avez eu assez, n’est-ce pas wink2 ?

    Certes, tous ces témoignages sont à prendre avec une pincée de sel, toutefois, si quelqu’un éprouve la tentation de pousser la désinvolture jusqu’à demander pourquoi il faudrait tenir compte des témoignages de pygmées « primitifs », je lui répondrai qu’ils avaient déjà témoigné de ce qu’il existait dans la jungle un animal « mi-girafe mi-zèbre ». On pensait qu’il s’agissait d’un mythe, et pourtant, qu’est-ce que Sir Harry Johnston a trouvé en 1901 dans la jungle ? L’okapi glasses !

    Okapia johnstonii
    Okapia johnstonii

    Ça ne vous suffit toujours pas smile ?

    S’il fallait encore que je vous parle de l’« oiseau-tonnerre » des légendes des Indiens d’Amérique du Nord, ainsi que des pétroglyphes qu’ils ont laissé, qui évoquent irrésistiblement un ptérosaure, ou des peintures rupestres aborigènes représentant des chasseurs qui abattent un reptile aquatique qui ressemble à s’y méprendre à un plésiosaure, ou de leurs récits concernant le « bunyip », une sorte de « kangourou géant » anthropophage, ou des pierres d’Ica, ou des figurines d’Acambaro, ou des rapports des indigènes de la cambrousse profonde de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui disent avoir vu des sauropodes, ça risque de vite virer au listing et de vous saouler smile.

    Je prendrai donc exemple sur Jean l’Évangéliste en m’arrêtant là (Jn. 20:30-31) : du moment que le message soit passé, mon but est comme la tarte du même nom et que j’adore : il est tatin clown. En effet, nombre de les chrétiens ne savent pas comment faire coïncider le fait dinosaurien et l’enseignement de la Bible. La majorité de ces chrétiens se refuse à réfléchir dessus, enfermant cette question dans un coffre au fin fond de leur intellect et jetant la clé ; certains pensent que les dinosaures n’ont jamais existé mais que leurs fossiles représentent une tromperie créée par le diable (alors que celui-ci n’a pas le pouvoir de créer), d’autres pensent que Dieu les a créés pour mettre les croyants à l’épreuve (on se demande à quoi ça rime arf…), d’autres estiment qu’il s’agit d’une fraude des évolutionnistes…

    Les faits ne parlent pas d’eux-mêmes, il faut toujours les interpréter, et c’est en fonction du regard que nous portons sur les faits que notre interprétation se tient ou pas. Or, quand on porte un regard biblique plutôt que laïciste sur les faits scientifiques, on s’aperçoit que les faits concordent beaucoup mieux, mais on vous en informera ni en Terminale S ni sur Discovery Channel wink2 .

    Pour conclure, la société d’aujourd’hui est post-chrétienne : comme disait le rappeur chrétien Oldream, on a remplacé la croix du Christ avec une Marianne un nibar à l’air dans les écoles. Il s’agit d’un phénomène concerté de discrimination et de préjugés qui vise à évincer toute trace de christianisme de la société au profit d’un humanisme athée hédoniste. Lorsque l’on veut prêcher l’Évangile, on se retrouve souvent confrontés à des arguments scientifiques, et nous nous devons de « renverser les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Cor. 10:5) avant de pouvoir prêcher l’Évangile du salut gratuit que nous offre le Fils de Dieu.

    Je souhaite avec la plus grande sincérité, mes frères et sœurs bien-aimés, que nous ne soyons pas comme les dinosaures, c-à-d voués à disparaître car incapables de nous adapter à un monde devenu hostile envers nous. Il ne s’agit pas de se laisser assimiler par celui-ci, mais de s’y adapter (1 Cor. 9:19-23, Jn. 17:14-15) pour mieux prêcher notre message :
    Risen .

    Que ce soit bien clair, en aucun cas nous ne cherchons notre gloire dans cette histoire, uniquement celle de notre Seigneur et Sauveur, et si nous faisons ce qui Lui plaît, nous recevrons de Lui notre récompense et un fardeau de gloire éternel. Voilà pourquoi 1 Pi. 3:15-16 nous exhorte : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. »

    Cela conclut ce dernier épisode. Que Dieu vous bénisse tous en abondance cross heart .

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