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L'Evangile : évolution ou création ? Épisode 9
Conclusion et exhortation
Quand une discussion s’engage sur l’âge du monde, l’incroyant aime à monter en épingle la présence des innombrables fossiles que renferment les couches de roches sédimentaires de la terre et qui, selon eux, prouvent que la Terre a des milliards d’années. Mais il faut garder à l’esprit qu’il s’agit de la spéculation des incroyants. On appelle ce genre de raisonnement circulaire une pétition de principe : ils partent du principe qu’ils ont raison pour prouver qu’ils ont raison. Le « Pourquoi ? Parce que ! » des cours de récré, en gros. Cela vous rappellera sans doute un certain pseudo-problème philosophique à la noix de cajou : « Lequel est venu en 1er ? La poule ou l’œuf ? » alors que la parole de Dieu nous informe que c’est la poule .
Une autre conclusion est tout à fait possible : c’est le Déluge qui a causé le registre fossile géologique : lorsqu’il a englouti la Terre sous des milliards de milliards de tonnes d’eau, il a tué tous les animaux qui respiraient par des narines à part ceux de l’arche de Noé, les ensevelissant sous une boue qui, sous la pression de l’eau, a donné les strates fossilifères que nous pouvons observer de nos jours.
Il y a une pléthore de problèmes avec la paléontologie évolutionniste, même si l’on cache ce fait aux lycéens . Un exemple : d’après la théorie de l’évolution, l’ordre des fossiles sous la terre correspond à celui de l’apparition des espèces, et les plantes à fleurs sont censées avoir fait leur apparition il y a 200 millions d’années, au début du jurassique ; les plus anciennes plantes à fleurs auraient été retrouvées en Chine. Et pourtant, du côté du mont Roraima,1 en Amérique du Sud, on retrouve des couches de grés recouvertes de roches ignées datées à 1,8 milliards d’années. Le grès devrait donc être encore plus ancien selon la logique évolutionniste, non ? Et pourtant, devinez ce que l’on y a retrouvé ? Du pollen !!!
Vous mordez l’absurdité ? Si les plantes à fleurs n’ont fait leur apparition qu’il y a 200 millions d’années de cela, qu’est-ce que du pollen fabrique dans une roche censément âgée de plus d’1,8 milliards d’années ??? Au final, l’explication diluvienne remporte haut la main le trophée du bon sens .
Je n’invente rien ! Ca vient du plus prestigieux des journaux scientifiques, « Nature ». Et pour autant que je sache, aucun savant n’est revenu faire de recherches sur cet endroit. Après tout, ce serait dommage de gâcher une aussi belle théorie pour un peu de pollen .
Et il y a encore plein de faits comme ça qui s’accordent bien mieux avec le récit de la Genèse que les spéculations évolutionnistes, mais je ne puis hélas les énumérer ici faute de place.De la même manière, certains courent partout en clamant : « La science a prouvé que le déluge de Noé était local, il n’a pas recouvert le globe ! »
Bon, d’accord, alors, primo, faisons quand même gaffe avec toutes ces histoires de « prouvé scientifiquement » gna gna gna : il y a encore quelques siècles, tout le monde pensait que les souris pouvaient surgir du néant dans un champ de blé ou que les asticots pouvaient surgir de manière spontanée de la viande avariée (génération spontanée, théorie que Louis Pasteur a démolie par une simple expérience) ; il y a encore 2 siècles, on croyait que le paludisme avait pour cause le mauvais air des marais plutôt qu’un moustique (d’où son autre nom, malaria), et d’ailleurs, ça se reflète dans « 5 semaines en ballon » de Jules Verne et « L’île au trésor » de Robert Louis Stevenson ; aujourd’hui, beaucoup croient encore à l’imposture de la loi de la biogenèse d’Ernst Haeckel.
Voilà a quoi ressemble un scientifique sérieux et sincère (c.-à-d. un merle blanc…) qui cherche la véritéSur l’image du dessus, on peut voir que le chien se trouve rarement sur la ligne droite qui mène de son point de départ au faisan. Il en va de même avec l’homme de science : rarement en phase avec la vérité dans sa recherche, il s’en écarte souvent à gauche ou à droite tant qu’il n’a pas atteint son but. Bien sûr, tant que son but reste la découverte de la vérité, cela ne pose pas trop de problème .
Or, le voilà, le hic : ça fait bien 3 décennies maintenant que la science a échangé la robe longue à fleurs de la vérité avec la mini-jupe fendue des gros sous. Là encore, je ne brode pas : le journal « Washington Post », se basant sur une étude de « Nature », a publié ceci :
- plus de 5% des scientifiques ayant rempli un questionnaire anonyme ont révélé avoir omis de présenter une partie des résultats parce qu’ils contredisaient leur recherche précédente,
- plus de 15% d’entre eux ont admis avoir changé l’orientation ou les résultats d’une étude pour satisfaire un commanditaire.
La malhonnêteté intellectuelle a couvé de longue date en sciences, et beaucoup suspectent que Gregor Mendel, le moine autrichien dont les expériences de multiplication des plantes ont indiqué avec une précision suspecte les lois fondamentales de la génétique, a bidouillé ses résultats …
Que ce soit bien clair entre nous, je ne cherche pas à tirer à boulets rouges sur les scientifiques ; je cherche juste à les enlever du piédestal sur lequel le commun des mortels les a établis. Nous vivons à une époque qui vénère l’intelligence par-dessus tout, mais selon ce critère, Satan devrait recevoir une adoration incommensurable . Les scientifiques ne sont ni des anges, ni des voyants extralucides, ni des surhommes, mais des humains limités, faillibles et pécheurs . De plus ils ont une marmite à faire bouillir, surtout par les temps qui courent.
La Bible, elle, par contre, est la parole d’un Dieu infaillible, il est donc raisonnable de lui donner une autorité supérieure à la parole d’hommes faillibles .Secundo, si le Déluge s’est vraiment cantonné à la Mésopotamie, on a de sacrés problèmes.
D’ordre logique d’abord : il est vrai que le mot ’erets, traduit par « terre » en Gen. 7-8, ne signifie pas nécessairement « la planète entière » ; toutefois, si le Déluge était local alors qu’il a submergé les plus hautes montagnes, voilà à quoi il devait ressembler :Si le Déluge était vraiment local :
- pourquoi a-t-il fallu que Noé construisît une immense arche ?
- Pourquoi n’a-t-il pas fui ailleurs alors qu’il avait 100 ans pour le faire ?
- Pourquoi les animaux n’ont-ils pas migré ?
- Pourquoi les oiseaux ne se sont-ils pas envolés vers d’autres cieux, alors que, par exemple, la sterne arctique peut faire 70 000 km par an ?
D’ordre théologique ensuite : Dieu a dit clairement qu’il n’enverrait plus un Déluge pareil (Gen. 8:21), alors s’il était local, Il a brisé sa promesse bien des fois, car il y a eu pas mal d’inondations catastrophiques qui ont emporté d’innombrables vies humaines et animales depuis. Ça se produit régulièrement au Bangladesh.
Si, par le plus grand des hasards, vous vous obstinez à soutenir mordicus le caractère local du Déluge :
- le mot « ’erets » apparaît 46 fois dans Gen. 1, 6-9. Le parallèle entre la Création et le Déluge crève les yeux (surtout en Gen. 6:6-7) : Dieu défait l’œuvre de Création qu’Il a faite pour qu’elle redevienne comme au 2e jour. Ça se reflète aussi en Gen. 6:13, où nous voyons que non seulement les êtres vivants se trouvaient sous le coup du jugement de Dieu, mais la terre aussi.
- L’expression « sur la face de toute la terre » qui se trouve en Gen. 7:3 et 8:9 est employée aussi en 1:29, où Dieu donne à Adam et Ève l’autorité sur les végétaux de la Terre entière (et pas juste ceux de Mésopotamie). On la retrouve aussi en Gen. 11:4, où les hommes expriment leur désir de désobéir au commandement que Dieu leur a donné de remplir la Terre, et au v. 9, où Dieu disperse les hommes apostats sur la face de toute la terre (d’où l’origine des différentes races). On ne retrouve cette expression nulle part ailleurs (rien à voir avec Bonaldi ) dans la Genèse.
- L’expression hébraïque traduite par « toute la surface du sol » en Gen. 2:6 apparaît 5 fois dans le récit du Déluge. En Gen. 2:6, elle connote que la Création divine est répandue sur toute la Terre, alors pourquoi n’en irait-il pas de même avec le Déluge ?
- L’expression « toute chair » (kol basar) se retrouve 12 fois dans le récit du Déluge, et nulle part ailleurs dans la Genèse (et pas sur Canal + Horizon !). Dans le récit du Déluge, elle désigne tout être humain et tout animal qui avait « souffle de vie dans ses narines » qui se trouvait en dehors de l’arche. Ça englobe bien plus que ceux qui vivaient dans une vallée de Mésopotamie !
- L’hébreu « kol chay » employé en Gen. 6:19, 8:1, 17 est aussi employé en Gen. 1:28, là où Dieu donne la domination à l’homme sur tous les êtres vivants et toute la Terre.
- L’expression hébraïque « tachat kol-hasshamayim » (sous tous les cieux) en Gen. 7:19 trouve aussi emploi en De. 2:25, 4:19, Job 28:24, 37:3, 41:2, Dan. 9:12, ainsi que sa variante araméenne « techot kol-shemayyâ » en Dan. 7:27, et elle connote à chaque fois l’universalité.
- Gen. 7:11 et Pr. 8:28 nous parlent des « sources du grand abîme », où l’abîme (tehom dans l’hébreu original) correspond au grand océan qui recouvrait la planète au début de la Création. Notez que toutes les sources du grand abîme ont jailli.
- Le mot hébreu qui désigne spécifiquement le Déluge est « Mabbul » (ça n’a rien de maboul !). Il apparaît 13 fois dans la Bible, dont une seule occurrence hors de la Genèse, en Ps. 29:10, qui exprime la souveraineté de Dieu lors du Déluge. Dans le Nouveau Testament, c’est kataklusmos.
- Les commandements de Dieu en Gen. 1 et 9 se ressemblent presque à la lettre près. On lit et en Gen. 1:28 et en Gen. 9:1 : « Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre ». Après le Déluge, Dieu a donné de nouveau à l’humanité la domination de la Création qu’Il avait engloutie sous les flots (Gen. 9:2), et Il redéfinit ce que les humains peuvent manger (Gen. 9:4-5, cf. 1:29-30). Il tombe donc sous le sens que si Dieu a donné la domination aux humains sur la Terre entière lors de la Création, il en est allé de même après le Déluge, qui consistait en une « Recréation »: Dieu ne donne pas la domination à l’humanité sur une vallée de Mésopotamie mais sur le monde entier.
Et maintenant, donnons la parole au Nouveau Testament :
- « Et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le Déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » (Jésus Christ, en Mt. 24:39)
- « Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le Déluge vint, et les fit tous périr. » (Jésus Christ, en Lc. 17:27)
- « C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi. » (Héb. 11:7)
- « s’il n’a pas épargné l’ancien monde, mais s’il a sauvé Noé, lui huitième, ce prédicateur de la justice, lorsqu’il fit venir le déluge sur un monde d’impies » (2 Pi. 2:5).
- « et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pi. 3:6).
Bref, ce que Jésus disait à Nicodème s’adresse aussi à nous : « Si vous ne croyez pas quand Je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand Je vous parlerai des choses célestes ? » (Jn. 3:12)
Ça donne à réfléchir, non ? Quoi de plus terrestres qu’un Déluge planétaire, que les origines du monde et de la vie, ainsi que tous ces trucs d’anthropologie et de société que j’ai débités toute cette série ? Si nous ne croyons pas ce que la parole de Dieu dit à propos de ces choses, comment pouvons-nous croire à ce qu’elle dit sur la vie éternelle ?Martin Luther, d’ailleurs, en disait :
« J’ai souvent dit que celui qui désire étudier les Saintes Écritures doit s’assurer de rester l’ami des mots simples et ne pas s’en éloigner à moins qu’un article de foi ne l’oblige à les prendre autrement. Nous pouvons être surs d’une chose, il n’y a jamais eu au monde de paroles plus claires que celles de Dieu. »2Notre but ultime en ce monde, à nous les chrétiens, consiste à prêcher la Bonne Nouvelle du Salut. Cependant, en cette période d’apostasie galopante, on nous répond souvent avec des questions tout ce qu’il y a de plus terrestres, voire terre-à-terre. Et la lumière prodiguée par la croix de notre Sauveur s’en trouve cachée :
La solution réside dans 1 Pi. 3:15 : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous », et dans 2 Cor. 10:5 : « Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » : il s’agit de donner les réponses qui conviennent aux questions, car il en existe, et de simples en général. Ainsi, la lumière de la croix de notre Seigneur ne sera plus obstruée :
Ne vous laissez pas avoir par le baratin à la graisse d’oie de Coromandel que sortent souvent les incroyants et les chrétiens du dimanche comme quoi la foi, c’est personnel, et qu’il faut la garder pour soi, ou qu’il ne faut pas mélanger religion et choses matérielles. Ce n’est pas ce qu’a enseigné Jésus (ni Mahomet, ni Bouddha, ni Confucius, ni Zoroastre, etc.). La loi de 1905 n’apporte pas d’eau à leur moulin puisqu’elle interdit les expressions ostensibles d’appartenance religieuse dans les lieux publics. Il s’agit là d’une idée récente, un sous-produit du post-modernisme qui pourrit la société moderne. Les différentes dénominations chrétiennes n’ont pas été fichues de s’opposer à ce courant de pensée, elles ont laissé aux hommes de science cette responsabilité qu’elles avaient de répondre aux grandes questions de la vie (Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? et la science n’est pas faite pour y répondre). Voilà pourquoi la société se trouve dans cet état aujourd’hui.
Ps. 11:3 : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que ferait-il ? »
És. 58:12 : « Les tiens rebâtiront sur d’anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques ; on t’appellera réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable. »
Vous avez peut-être la conviction que la fin approche à grands pas et que de toute façon, l’Enlèvement approche pour nous, mais nonobstant la position de chacune et de chacun sur l’eschatologie, il est normal de souhaiter qu’un maximum de personnes se joignent à nous quand la Seigneur de gloire reviendra. Or, quand nous annonçons la Bonne Nouvelle dans cette société sécularisée jusqu’à la moelle, en cette ère post-chrétienne, notre situation diffère de celle de Pierre en Ac. 2, où il s’adressait à un public qui connaissait les fondements essentiels de la Torah, ainsi que le récit de la Création ; nous sommes plutôt comme Paul en Ac. 17:22-32, qui s’adressait à un public de païens qui n’y connaissait rien. Nous remarquons qu’il a posé les fondements, c-à-d qu’il a explicité la création du monde avant de prêcher la Bonne Nouvelle proprement dite.
Il va de soi que la couleuvre de l’évolution vient du diable lui-même, et il nous l’a fait avaler depuis Gen. 3:1 : « Dieu a-t-il réellement dit…? » J’espère en toute sincérité que vous y songerez et vous y exhorte. Répandez ces infos autour de vous ! Elles ont le pouvoir de démolir les citadelles de Satan, de raffermir les chrétiens dans leur foi, voire de raser les barrières intellectuelles que certaines personnes ont dressées pour éviter de se convertir à Christ, on l’a déjà vu à maintes reprises.
Cette série s’achève ici. Merci infiniment de m’avoir suivi jusqu’au bout. Soyez bénis .
- Stainforth, R. M. « Occurrence of pollen and spores in the Roraima Formation of Venezuela and British Guiana », Nature 210(5033):292–294, 16/04/1966. Revenir au texte.
- Luther, M., in « What Martin Luther says, a practical in-home anthology for the active christian », Plass, E. M., p. 93. Revenir au texte.
Tags : Déluge, dieu, Genèse, terre, monde
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