• Datation radiométrique, épisode 1

    La datation radiométrique est-elle fiable ?

    Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons que les immenses périodes de temps style millions ou milliards d’années ne peuvent trouver place dans la Bible sans que l’on fasse des compromis sur la bonté de Dieu, l’origine du péché, de la mort et de la souffrance, bref, la raison de la venue de Jésus-Christ. Par définition, les chrétiens prennent les déclarations du Christ au sérieux. Il a dit : « Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme » (Mc. 10:6 ; les italiques sont bien sûr de moi). Cette phrase n’a de sens que dans un contexte de création récente de quelques milliers d’années.

    Or, beaucoup de gens s’imaginent que les dates en millions d’années données par les scientifiques incroyants sont aussi fiables et bien établis que notre compréhension de la structure de l’atome et de l’énergie nucléaire. Et comme la datation radioactive est entourée de mystère pour les profanes, ceux-ci se contentent d’en accepter les résultats par la foi, sans même chercher à comprendre comment ça marche. Il n’y a toutefois rien là d’abscons, ne serait-ce que parce que nous sommes pour la plupart rompus à l’exercice qui consiste à calculer le temps écoulé depuis un moment donné, comme par exemple depuis notre naissance, ou depuis notre mariage, ou encore depuis notre conversion à Jésus Christ. La course de natation constitue une excellente illustration. Une fois que nous comprenons ce que nous devons faire, il ne nous est pas difficile d’appliquer le concept à la datation radiométrique, et nous pourrons ainsi déterminer si celle-ci fait correctement son boulot, à savoir nous donner l’âge du matériau daté, ou pas. Imaginez un nageur courant un 1 500 m et un observateur qui mesure le temps de la course avec une montre de qualité en bon état de marche. Au moment précis de la fin de la course, le chronométreur voit sur sa montre 7 h 41 mn 53 s. Combien de temps le nageur a-t-il couru ?

    Je sais que vous devez vous dire : mais à quelle heure a-t-il commencé oh ??? Le voilà, le hic : il est impossible de savoir combien de temps le nageur a nagé si l’on ne sait pas l’heure que la montre marquait au début . Sans connaître le moment de départ, impossible de connaître la durée de la course, n’en déplaise à Napoléon no ! En fait, il ne nous suffit pas de connaître le moment du départ. Il faut observer le nageur pendant la course et compter les longueurs pour s’assurer qu’il a bien fait ses 1 500 m. Il faut aussi s’assurer que le nageur a bien atteint le bout de la piscine à chaque longueur. Sinon, vous n’aurez aucune certitude du temps que vous avez mesuré. Voilà pourquoi il faut 3 observateurs pour chronométrer un nageur, pour pouvoir inscrire sa performance dans le Guinness des records. Et dites-vous bien que ça ne change rien du tout d’échanger la montre pour une autre plus précise smile. On peut échanger sa Seiko avec une Rollex, à la santé de Jacques Séguéla. On peut discuter du petit cristal de quartz et de l’usage de la piézoélecticité pour avoir un fondement cohérente pour le mouvement des électrons, et gna gna gna... Mais on ne peut en aucun cas mesurer le temps fait par un nageur de manière fiable si 2 témoins minimum ne surveillent pas le début, le déroulement et la fin de la course no. On a précisément le problème quand on utilise la datation radioactive pour dater des évènements géologiques. Les partisans de la fiabilité de la datation radiométrique se plient en 4 pour nous ensevelir sous une avalanche d’explications des détails techniques de la désintégration radioactive, de la demi-vie, des spectroscope de masse, etc., mais ils ne mentionnent pas le gros défaut de ces méthodes de datation : il est impossible d’identifier l’âge d’une roche avec, car personne n’était là pour mesurer la quantité d’élément-père déjà présente à sa formation et surveiller son évolution au cours de l’histoire géologique. Le voilà, le défaut rédhibitoire de cette méthode. On peut bien publier n’importe quelle date que l’on juge bonne en fonction de l’hypothèse de départ. C’est précisément ce que font les géologues non croyants : ils élaborent une histoire géologique a posteriori des roches qu’ils analysent, selon les chiffres fournis par le laboratoire de géochronologie qui a effectué la mesure des isotopes se trouvant dans les roches actuellement. La prochaine fois que l’on vous donnera une date en millions d’années, rappelez-vous que ce n’est pas une mesure scientifique du temps qui s’est écoulé. C’est le résultat d’une conjecture philosophique effrontée.

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