• Datation radiométrique, appendice A

    Appendice A : Diamonds are a girl creationist’s best friend

    J’espère que vous connaissez Marilyn Monroe ou mon calembour tombe à l’eau !

    Nous avons déjà vu qu’un échantillon contenant du 14C ne peut en aucun cas être âgé de millions d’années. Or, comme vous le savez sans doute, le diamant est la substance naturelle la plus dure de toutes, sa structure interne devrait donc résister à toute contamination. Il faut une très forte pression pour sa création, une pression que l’on ne retrouve naturellement sur Terre guère que loin sous la surface. Il a donc dû se former à 100 ou 200 km sous la surface. Les géologues croient que ceux dont nous disposons actuellement ont été propulsés à vitesse supersonique vers la surface, par des éruptions d’une extrême violence à travers des conduits volcaniques. En effet, autrement, le diamant aurait été recuit et transformé en graphite (substance qui compose les mines de crayons).1 On en trouve dans lesdits conduits, comme les kimberlites, d’autres ont été arrachés par érosion aquatique et déposés ailleurs (on les appelle diamants alluviaux). D’après les évolutionnistes, les diamants se sont formés il y a entre 1 et 3 milliards d’années.1

    Datation

    Pr. John Baumgardner
    Pr. John Baumgardner

    Le Pr. John Baumgardner, géophysicien, membre du groupe de recherche RATE,2 a cherché du 14C dans un certain nombre de diamants.3 Et devinez quoi ? Le laboratoire a rapporté qu’ils contenaient une quantité de 14C 10 fois supérieure à la quantité minimum détectable. En d’autres termes, leur « âge » au radiocarbone est très inférieur à un million d’années ! Le Pr. Baumgardner a répété l’expérience avec 6 autres diamants alluviaux, et ils contenaient encore plus de 14C.

    La présence de 14C dans ces diamants quand il ne devrait pas y en avoir constitue un indice « brillant » en faveur d’un univers jeune, comme la Bible l’enseigne.

    Réponse aux objections techniques

    1. Les lectures de 14C dans les diamants résultent de radiations de fond dans le détecteur.
      La personne qui lance une objection pareille ne comprend rien à la méthode. On ne mesure pas les radiations, on compte les atomes. C’était la méthode obsolète de la scintillation qui ne comptait que les atomes qui se désintégraient. De toute manière, la moyenne des taux de 14C/12C mesurée par le Pr. Baumgardner avoisine 0,12 pMC, très supérieure à l’arrière-plan de gaz naturel purifié de 0,08 pMC du labo.
    2. Le 14C provient de la fission de l’uranium (en fait, il provient de la désintégration par secteurs d’isotopes du radium dans la chaîne de désintégration).
      Cette excuse a déjà été proposée pour le 14C dans le charbon, analysée aussi dans l’étude de Baumgardner, mais invalide pour les diamants. Même en ce qui concerne le charbon, pour expliquer le 14C observé avec cette explication, il aurait fallu que le charbon contînt 99 % d’uranium, alors en langage courant, on aurait parlé d’« uranium » plutôt que de « charbon ».4
    3. Le 14C provient d’impuretés d’azote dans les diamants qui ont capturé des neutrons.
      Mais cela produirait moins d’1/10 000e de la quantité mesurée, même dans un scénario optimal de désintégration normale. Et comme le fait remarquer le Pr. Paul Giem :
      « On peut émettre l’hypothèse que les neutrons étaient autrefois beaucoup plus nombreux qu’ils ne le sont maintenant, et que c’est pour ça qu’il y a tant de carbone 14 dans nos échantillons expérimentaux. Mais le nombre de neutrons nécessaires devrait être plus d’un million de fois supérieur à ce que l’on trouve aujourd’hui, sur au moins 6 000 ans ; et à chaque tranche de 5 730 ans que nous repoussons dans le temps le bombardement de neutrons, le nombre de neutrons nécessaires serait doublé. À chaque fois que nous réduisons de moitié la durée du bombardement de neutrons, nous doublons pratiquement l’intensité requise. Finalement, le problème devient insurmontable. En outre, étant donné que l’azote crée des neutrons de carbone 14 110 000 fois plus facilement que le carbone 13, un échantillon de 0,0000091% d’azote devrait avoir 2 fois la teneur en carbone 14 d’un échantillon sans azote. Si la capture de neutrons est une source importante de carbone 14 dans un échantillon donné, les datations au radiocarbone devraient varier énormément avec la teneur en azote de l’échantillon. Je ne connais pas de telles données. Peut-être que cet effet devrait être examiné par toute personne proposant sérieusement que d’importantes quantités de carbone 14 ont été produites par synthèse nucléaire in situ. »5
      De plus, si la contamination atmosphérique était responsable, le contenu en carbone entier aurait dû avoir été échangé chaque million d’années environ. Mais si c’était le cas, on s’attendrait à d’énormes variations dans les dates radiométriques avec la porosité et l’épaisseur, ce qui rendrait aussi la méthode inutile.4 Le Pr. Baumgardner a d’abord pensé que le 14C a été là depuis le début. Mais si la désintégration nucléaire avait accéléré pour une valeur d’environ 500 millions d’années uniformitaristes, cela expliquerait certaines des quantités observées.
    4. Les « dates » au 14C de 55 700 ans pour les diamants restent bien trop vieilles pour l’échelle de temps biblique.
      Hors-sujet : nous ne prétendons pas que cette « date » est l’âge réel ; ce que nous voulons dire, c’est que, si la Terre avait un million d’années, a fortiori 4,5 milliards d’années, il ne devrait plus rester de 14C du tout ! Qui plus est, la date de 55 700 ans est basée sur la teneur en 14C présumée de l’atmosphère. Comme ni les créationnistes ni les évolutionnistes ne pensent qu’il y ait eu d’échange de carbone entre l’intérieur du diamant et l’atmosphère, utiliser la formule standard de la datation au radiocarbone pour calculer l’âge d’un diamant n’a aucun sens. De plus, la datation au 14C suppose que le taux de 14C/12C a toujours été constant. Mais le Déluge a dû ensevelir d’innombrables créatures vivantes contenant du carbone, et certaines d’entre elles ont dû former la houille, le pétrole et le gaz naturel actuels, ainsi qu’une partie du calcaire fossilifère. Des études de l’ancienne biosphère indiquent qu’il y avait plusieurs centaines de fois plus de carbone qu’aujourd’hui dans le passé, le rapport 14C/12C devait donc être des centaines de fois moindre. Cela expliquerait les faibles quantités de 14C observées dans des échantillons « anciens » ensevelis durant le Déluge.

    1. Cf. Snelling, A. A., « Diamonds—evidence of explosive geological processes », Creation 16(1):42–45, 1993. Revenir au texte
    2. Vardiman, L., Snelling, A. et Chaffin, E., « Radioisotopes and the Age of the Earth », Vol. II, ch. 8, 2005.Revenir au texte
    3. Baumgardner, J., « 14C evidence for a recent global flood and a young earth », in ref. 6, ch. 8. Voir son étude : « Measurable 14C in fossilized organic materials: confirming the young earth creation-flood model », 5th International Conference on Creationism, 2003. Revenir au texte
    4. Rotta, R. B., « Evolutionary explanations for anomalous radiocarbon in coal? » Creation Research Society Quarterly 41(2):104–112, 09/2004. Le 14C dans le charbon a été rapporté par : Baumgardner, J. R., Humphreys, D. R., Snelling, A. A. et Austin, S. A., « The Enigma of the Ubiquity of 14C in Organic Samples Older Than 100 ka », Eos Transactions of the American Geophysical Union 84(46), 2003 ; et aussi : Lowe, D., « Problems associated with the use of coal as a source of 14C free background material», Radiocarbon 31:117–120, 1989. Revenir au texte
    5. Giem, P., « Carbon-14 content of fossil carbon », Origins 51:6–30, 2001. Revenir au texte
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