• Aux portes de l'armoire magique

    Aux portes de l’armoire magique

    Aux portes de l’armoire magique

    Fidèles et loyaux lecteurs, la paix soit avec vous ! Je suis ravi de vous annoncer qu’aux portes de l’année 2016, une nouvelle catégorie d’articles va voir le jour sur ce blog : « Les chroniques du Narnien ». Ben oui, j’ai beau être un gobelin de la rue des Gobelins, ça ne m’empêche pas d’être un fidèle Narnien he.

    En quoi ça consiste ? me demanderez-vous. À moins que vous ne viviez au plus profond d’une grotte ou d’une forêt vierge, je suppose que vous avez déjà entendu parler du monde de Narnia. Cette série de 3 films (« Le Lion, la Sorcière blanche et l’Armoire magique », « Prince Caspian » et « L’odyssée du Passeur d’Aurore ») – dont le 1er, en particulier, a connu un succès fulgurant au box-office, engrangeant 745 millions de dollars au box-office de par le monde – est basée sur l’œuvre du grand apologiste chrétien et géant intellectuel C. S. Lewis, « Les chroniques de Narnia ». Il s’agit d’une saga de 7 contes merveilleusement imaginatifs qui ont fait le bonheur de millions d’enfants, et aussi d’adultes, dans le monde anglophone… et le monde francophone aussi depuis la sortie du 1er film.

    Clive Staples Lewis
    Clive Staples Lewis (29/11/1898–22/11/1963)

    Quand on les lit, on a du mal à passer outre l’impression que des idées plus profondes et plus merveilleuses encore que le texte lui-même, se cachent derrière l’histoire. Ça tombe bien, c’est le cas : Lewis écrivait en chrétien et cela a imprégné son œuvre. Toutefois, il n’a pas conçu ses histoires dans le but 1er d’enseigner des leçons, ni de pousser le lecteur à cogiter sur des thèmes philosophiques compliqués, mais tout simplement de conter une belle histoire ^^. Dans une lettre à une petite Américaine, il disait : « Je crois que chercher un “axe de lecture” […] peut parfois vous empêcher de ressentir le véritable effet que l’histoire doit produire en lui-même. »1 Pas qu’il s’opposait à la recherche d’axes de lecture dans les textes, il appréciait lui-même l’excavation d’idées profondes dans des œuvres de littérature britannique comme « Paradise Lost » de Milton ou « The Faerie Queene » de Spenser. C’est juste qu’il engageait, à raison, à ne pas mettre la charrue devant les bœufs. Il ne voulait pas que les lecteurs se cassassent le tronc à passer au peigne fin ses histoires pour y trouver des sens cachés, comme des cabalistes sur les textes sacrés, mais qu’ils approchassent chacune comme « une fleur dont l’odeur vous rappelle quelque chose sur lequel vous n’arrivez pas à mettre le doigt. »2

    Dans une autre lettre, Lewis révèle la graine d’où ont germé ces idées profondes :
    « Supposons qu’il y ait un pays comme Narnia, et que le Fils de Dieu, de même qu’Il S’est fait Homme dans notre monde, y devienne un Lion, et imaginons ensuite ce qui se passerait. »3

    Dans cette nouvelle catégorie d’articles, nous allons excaver ensemble les richesses que contiennent les profondeurs des chroniques de Narnia pour les amener au grand jour, à la lumière du Soleil de justice (Ma. 4:2glasses. Faites-moi confiance : nous les gobelins, nous nous y connaissons en richesses souterraines cool.

    Ceci étant, je ne voudrais pas vous gâcher la surprise des merveilles contenues dans ces chroniques : si vous ne les avez pas encore lues, lisez-les d’abord, puis revenez ici vivre l’aventure de l’exploration de leurs profondeurs. En effet, il y aura pas mal de « spoilers », et en plus, je révélerai les leviers et les poulies derrière les histoires.

    Vous ne les avez pas chez vous ? Vous ne pouvez pas vous les acheter sur le net ? Qu’à cela ne tienne, on peut trouver les chroniques de Narnia dans toutes les bonnes bibliothèques et médiathèques (et l’inscription est gratuite, alors à quoi bon s’en priver ?) Ceci étant, le recueil français est intitulé « Le monde de Narnia » (juste au cas où vos recherches ne retourneraient pas de résultat).

    Et si vous avez un niveau passable, vous pouvez même les lire dans l’anglais original, c’est plus savoureux encore et vous pourrez vous perfectionner : le style de Lewis est très vivant et fleuri. Vous pourrez trouver le recueil complet sur le net. Je ne vous donnerai pas le lien vers le fichier PDF parce que ce serait cabotin, vous pouvez très bien le trouver tout seuls comme des grands, mais pour les astucieux, je vous donne la 1ère phrase : « ONCE there were four children whose names were Peter, Susan, Edmund and Lucy. »

    Qui plus est, quand Lewis a écrit « Le Lion, la Sorcière blanche et l’armoire magique », il ne s’attendait pas du tout à écrire une suite. Et lorsqu’il l’a écrite, il ne l’a pas faite dans l’ordre chronologique du monde de Narnia. Si vous voulez lire les chroniques dans l’ordre chronologique, qui est celui dans lequel la version française est classée, le voici :

    1. Le neveu du magicien
    2. Le Lion, la Sorcière blanche et l’armoire magique
    3. Le cheval et son écuyer
    4. Prince Caspian
    5. L’Odyssée du Passeur d’Aurore
    6. Le fauteuil d’argent
    7. La dernière bataille

    Si vous préférez les lire dans l’ordre de parution, par exemple pour suivre le développement de la pensée de Lewis, le voici :

    1. Le Lion, la Sorcière blanche et l’armoire magique
    2. Prince Caspian
    3. L’Odyssée du Passeur d’Aurore
    4. Le fauteuil d’argent
    5. Le cheval et son écuyer
    6. Le neveu du magicien
    7. La dernière bataille

    Une fois que nous aurons dévoilé les plus grands trésors de Narnia, vous réaliserez que la foi chrétienne n’a rien à voir avec les génuflexions, les oraisons et les Ave Maria qui doivent surgir dans la tête des lecteurs encore mal ancrés en Christ quand on leur parle de christianisme. La foi chrétienne, la vraie, consiste en une aventure humaine de chaque instant, où toutes les qualités acquises à Narnia seront mises à contribution pleine et entière : honneur, noblesse, courage, joie, amour, détermination, justice et bien d’autres encore yes. Cette nouvelle catégorie d’articles s’adresse à absolument tout le monde, vous n’avez pas besoin de grand’ chose de plus que de savoir lire le français pour suivre. Ici, pas de rites compliqués, pas de termes techniques à vous prendre la tête, pas de querelle de clocher. Tout le monde est invité, à la fin de l’aventure, à regarder le monde d’un autre œil pour y trouver la joie yes.

    Une idée bizarroïde, j’en conviens, atypique à l’extrême, mais si vous avez un peu appris à me connaître à travers mes écrits, vous aurez compris que ma caractéristique principale consiste justement à être atypique he. Quant à la fréquence de publication dans cette catégorie, eh bien… Je n’en sais rien. Après tout, je ne suis pas un gobelin apprivoisé bad.

    Voilà pour la mise en bouche. Et maintenant, entrez dans la chambre d’amis et poussez la porte de la grosse armoire en bois de merisier. Entrez-y (et ne vous y enfermez pas, un peu de bon sens sarcastic !) et avancez, vous constaterez qu’il n’y a pas de fond. Continuez encore et vous déboucherez dans oh

    1. Lewis, C. S., « Letters to Children », p. 35. Revenir au texte.
    2. Ibid., p. 81. Revenir au texte.
    3. Ibid., p. 45. Revenir au texte.
    « Noël, épisode 3Le monde au-delà de l'armoire »

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